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Québec / Canada
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Martin Duchesne et Robert Thérien nous offrent un panorama de cette culture française du 19ème siècle en nous faisant entendre son devenir au 20ème siècle : la culture chantée du Québec !<br /><strong>Patrick Frémeaux<br /></strong><br /><em>Droits audio : Groupe Frémeaux Colombini SAS - La Librairie Sonore.</em></p><br><br><p>ENVOYONS D'L'AVANT NOS GENS . LES SOIREES DE QUEBEC . A SAINT MALO, BEAU PORT DE MER . A LA CLAIRE FONTAINE . L'ALOUETTE CHANTA LE JOUR (MON PERE M'Y MARIE) . ALOUETTE . MON MERLE . VIVE LA CANADIENNE . MON PERE, Y M'A MARIE (HI-HAN LA LIRETTE) . LE PETIT COTILLON BLANC . MARIE CALUMET . JE M'EN VAIS AU MARCHE . LE BAL DE CHEZ BOULE . DANS PARIS, Y'A UNE T-BRUNE . LA VISITE DU JOUR DE L'AN . SU'L JOLI VENT . V'LA L'BON VENT . MARIE-MADELEINE - EN PASSANT PAR LA LORRAINE - LES FILLES DE LA ROCHELLE . ISABEAU (L'ENLEVEMENT EN MER) . ISABEAU S'Y PROMENE . LE PETIT MOUSSE NOIR . PARTONS, LA MER EST BELLE . MALURON MALURETTE . ON EST CANAYEN OU BEN ON L'EST PAS . LE FILS DU ROI S'EN VA CHASSANT . LES CINQ JUMELLES (LITTLE BROWN JUG) . C'EST PAS L'AFFAIRE DES FILLES (LA DESTINEE, LA ROSE AU BOIS) .</p>" "description_short" => "<h3>CENT ANS DE CHANSONS FOLKLORIQUES</h3>" "link_rewrite" => "quebec" "meta_description" => null "meta_keywords" => null "meta_title" => null "name" => "Québec" "available_now" => null "available_later" => null "delivery_in_stock" => null "delivery_out_stock" => null "new" => "0" "id_product_attribute" => 75 "product_attribute_minimal_quantity" => "1" "id_image" => "243-19639" "legend" => null "manufacturer_name" => null "category_default" => "Québec / Canada" "orderprice" => 33.29 "allow_oosp" => true "category" => "quebec-canada" "category_name" => "Québec / Canada" "link" => "https://preprod.fremeaux.com/index.php?id_product=243&rewrite=quebec&controller=product&id_lang=1" "attribute_price" => 0.0 "price_tax_exc" => 33.29 "price_without_reduction" => 49.938 "price_without_reduction_without_tax" => 33.29 "reduction" => 9.99 "reduction_without_tax" => 0.0 "specific_prices" => [] "quantity_all_versions" => 10000 "features" => array:2 [ 0 => array:5 [ …5] 1 => array:5 [ …5] ] "attachments" => [] "virtual" => 0 "pack" => true "packItems" => [] "nopackprice" => 0 "customization_required" => false "attributes" => array:1 [ 5 => array:8 [ …8] ] "rate" => 20.0 "tax_name" => "TVA FR 20%" "ecotax_rate" => 0.0 "classic_pack_price_tax_exc" => 41.615 "is_ap5_bundle" => true "dwf_parent_product" => "1" "dwf_distinctions" => array:5 [ 0 => array:1 [ …1] 1 => array:1 [ …1] 2 => array:1 [ …1] 3 => array:1 [ …1] 4 => array:1 [ …1] ] "dwf_livret" => "<h3>QUEBEC - 100 ANS DE CHANSONS FOLKLORIQUES FA 193</h3> <span class=Soustitre2>QUEBEC <br />100 ANS DE CHANSONS FOLKLORIQUES </span><span class=Texte><br /></span><p align=justify><br /><span class=Soustitre>Cent ans de chansons folkloriques</span><span class=Texte><br />Les chansons de ce corpus se sont faites connaître dans toute la francophonie sans ­campagne publicitaire bien orchestrée ni accords de distribution avec une multinationale du disque. On ne peut pas dire qu’elles soient au goût du jour, et pourtant, de la presse de ­Gutenberg aux microprocesseurs, elles se sont transformées et adaptées, ralliant des dizaines de générations sur plusieurs continents. Ces chansons ne sont pas écrites et personne n’en revendique la propriété. Elles sont devenues un bien commun, «du domaine public», le véhicule oral de notre histoire.La majorité des chansons folkloriques québécoises est arrivée au début de la colonie avec nos ancêtres bretons et normands. Et comme ces chansons de tradition orale subissaient des mutations selon les régions et les époques, c’est un patrimoine hétéroclite qui nous fut légué. Au fur et à mesure que les colons essaimaient sur notre vaste territoire se ­formaient autant de «petites patries» séparées l’une de l’autre par de grandes distances, ­souvent isolées par les hivers et le manque d’infrastructures routières. Et chacun d’ajouter sa «coloration» anonyme au patrimoine folklorique. Qu’on appelle la chanson «Mon père m’y marie», «Le marchand de velours», «L’alouette chanta le jour» ou «Gai lon la, vire la roulette», c’est toujours la même histoire et fondamentalement les mêmes mots, rema­niés, augmentés, agrémentés parfois d’un turlutage ou d’un jeu de mots. «Par derrière chez ma tante», «Le fils du roi s’en va chassant», «Mon père n’avait fille que moi» sont d’autres classiques qui ont donné naissance à toute une généalogie de variantes.<br />L’isolement des milieux ruraux fut rompu au milieu du 19e siècle quand la révolution indus­trielle poussa des milliers de gens de ces petites patries vers les villes. Vers 1865, les recherches du folkloriste Ernest Gagnon commencèrent à révéler toute la richesse et la varié­té du patrimoine folklorique. Isolés, déracinés, incapables de se reconnaitre dans la ­chanson citadine, les «provinciaux» se réunissaient pour partager leur musique. Et ils n’étaient pas seuls. La bourgeoisie francophone, écrasée par l’omniprésence de la culture anglophone à Montréal, trouvait dans le folklore le rassembleur universel. C’est ce qui a assuré le ­succès des «Soirées de famille» organisées par Elzéar Roy à compter de 1898 au ­Monument-National. Et ce mouvement de survivance a éprouvé une sympathie naturelle pour la lutte que menaient les Bretons pour la sauvegarde de leur culture. Venu à Montréal en 1903 pour y amasser des fonds pour l’érection d’une statue de Jacques Cartier dans le port de Saint-Malo, Théodore Botrel fut reçu en triomphe. Lorsqu’il fonda l’organisme «La Bonne Chanson» dans son pays en 1907, ses œuvres devinrent obligatoires dans les écoles du Québec à l’instigation du premier ministre Wilfrid Laurier. Quelques ­années plus tard, Charles Marchand commença d’abord par se construire un répertoire de chansons de Botrel. Mais découvrant la richesse de son propre folklore, il en fit l’œuvre de sa vie, fondant le maga­zine «Le carillon canadien» (l’organe de La Bonne Chanson) et le groupe vocal le Quatuor de Bytown (ancien nom d’Ottawa). Méconnu aujourd’hui, ­Marchand était un grand artiste au dynamisme contagieux. En 1926, il enregistrait à New York avec une section de ­cuivres.... 70 ans avant la Bottine souriante (dont il serait sûrement fier). Dans les années 1920, la radio et le disque créèrent un «vedettariat» folklorique qui se retrouvait souvent aux ­«Veillées du bon vieux temps» qu’organisait Conrad Gauthier au Monument-National de 1921 à 1941. Les Ovila Légaré, Eugène Daigneault, Alexandre ­Desmarteaux, Conrad Gauthier et Mary Travers «la Bolduc» commencèrent à être connus dans plusieurs régions du Québec, et même en Nouvelle-Angleterre où plus de 750 000 Québécois avaient immigrés depuis 1840. <br />Après la conquête de 1760 et les vagues d’immi­gration irlandaises et écossaises au XIXe siècle, notre folklore intégra ces nouvelles influen­ces. Mary Bolduc, dont le père était Irlandais, utilise comme musique de sa chanson «Les cinq jumelles» (1934) l’air folklorique américain «Little Brown Jug». Les contacts avec les popula­tions autochtones (Hurons et Algonquins surtout) ont également influencé ou créé certaines chansons. En moins d’une minute, Jacques Labrecque a résumé cet enchevêtrement ­d’influences dans «L’eschaouette».Le folklore touchait toutes les classes de la société francophone. Presque tous les composi­teurs classiques de l’époque ont signé au moins une œuvre inspirée d’airs folkloriques. Joseph Saucier, Éva Gauthier, Louis Chartier, Paul Dufault et beaucoup d’autres artistes lyriques ont enregistré du folklore. Ce n’est donc pas par hasard si on le retrouve en bonne place dans la renaissance de La Bonne Chanson dirigée par Charles-Émile Gadbois à compter de 1937. Au désespoir de certains traditionnalistes, Albert Viau, le Quatuor Alouette, les Grenadiers impériaux, Anna Malenfant et Ludovic Huot (du Trio lyrique), des artistes de ­formation académique, ont chanté ces chansons rustiques comme s’ils s’agissait de grands classiques, Et pourquoi pas? Ces chansons sont des classiques, capables de révéler des couleurs différentes mais aussi envoutantes lorsque chantées à capella, par un «tapeux de pieds», un orchestre de campagne ou un orchestre symphonique. Pas pour vous le folklore? Clovis, à qui nous devons la restauration numérique de ces vieux enregistrements, n’avait jamais entendu parler de la plupart des artistes qui paraissent dans ce coffret. Mais les chansons lui trottent encore dans la tête comme s’il les avait toujours connues. Découvrez à votre tour des inédits du Quatuor Alouette et du Trio lyrique, de très rares enregistrements réalisés à Londres et à Paris par Jacques Labrecque, trois générations de quatuors vocaux, de grands artistes lyriques dont Louis Chartier, Éva Gauthier et Paul ­Dufault qui côtoient les Conrad Gauthier, Ovila Légaré, Mary Bolduc et Eugène Daigneault. Des mots parfois éternels, parfois figés dans leur époque, mais toujours portés par une musique qui nous rejoint. Certains voient dans le folklore un genre facile. Mais combien de nos mélodies con­tem­poraines survivront «facilement» plusieurs siècles? Celles qui ont réussi ­l’exploit ­méritent qu’on s’y attarde.<br /><em>Robert Thérien</em><br />© AMBEROLA / FRÉMEAUX & ASSOCIÉS - GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SA, 2000.<br /><em><strong>A Hundred Years Of Folk Songs</strong></em><br />The songs of this corpus have become known throughout French-speaking countries without calling for organised marketing campaigns or multinational distributors. They are hardly up-to-date and yet are still being adapted and transformed the world over by a variety of generations. These songs are not written and nobody claims ownership. They belong to all and represent an oral means of transmitting our history.The majority of folk songs from Quebec arrived when it was first colonised along with the ancestors from Brittany and Normandy. And as these songs of oral tradition had been modified according to the regions and the period of history, this patrimony was rather incongruous. The settlers formed individual and sometimes isolated communities in the vast Canadian territory and each added its anonymous tinges to folklore. Occasionally the song titles changed such as Mon Père m’y marie, Le Marchand de Velours, L’Alouette chanta le Jour and Gai lon la, vire la Roulette, but the same story was still related with more or less the same words give or take a few alterations.<br />This isolation in rural areas came to a halt in the mid 19th century when the industrial revolution encouraged thousands of country-dwellers to leave for the towns. In around 1865, the research made by folklorist Ernest Gagnon began to reveal the richness and variety of the folklore legacy. The provincial population were unable to identify themselves with city music and reunited to share their own style of sounds. They were not alone as the French-speaking bourgeoisie was also drawn towards the genre, feeling overpowered by the omnipresence of the English-speaking culture in Montreal. This added to the success of the ‘family evenings’ organised by Elzéar Roy as from 1898. And in this movement of survival lay sympathy for the Britons who were fighting to safeguard their culture.Théodore Botrel was warmly greeted when he arrived in Montreal in 1903 in order to raise funds for a statue of Jacques Cartier in the port of Saint Malo. When he founded the organisation ‘La Bonne Chanson’ in 1907, his works became compulsory in the Quebec schools, as was stipulated by prime minister Wilfrid Laurier. Several years later, Charles Marchand began to build a repertory of Botrel’s songs. <br />However, when he discovered the wealth of his own folklore, he began to devote his life to it, creating the magazine entitled ‘Le Carillon canadien’ and the vocal group, the Quatuor de Bytown (Bytown being the ancient name for Ottawa). Although he is forgotten today, Marchand was a great artist with contagious energy. In 1926 he recorded in New York with a brass section. During the twenties the radio and record brought the light of stardom on folk, which was often found in the ‘Veillées du bon vieux temps’ as was organised by Conrad Gauthier at the Monument-National theatre from 1921 to 1941. Oliva Légaré, Eugène Daigneault, Alexandre Desmarteaux, Conrad Gauthier and Mary Travers ‘la Bolduc’ began to be recognised artists in several regions of Quebec and even in New England which housed more than 750 000 Quebecois who had immigrated there since 1849. Following the 1760 conquest and the waves of Irish and Scottish immigration during the 19th century, the local folklore integrated these new styles. Marry Bolduc, whose father was Irish, used the music of Little Brown Jug for her song, Les cinq Jumelles in 1934. The contact with autochtons (mainly Hurons and Algonquins) also influenced and created certain songs. The network of these various influences is resumed in Jacques Labrecque’s song L’Eschaouette.Folklore touched on every class of the French-speaking society. Almost all classical composers of the period wrote at least one piece inspired by folk tunes. Joseph Saucier, Eva Gauthier, Louis Chartier, Paul Dufault and many other lyric artists recorded folklore. It is hardly surprising that folk is found in Charles-Emile Gadbois’ ‘La Bonne Chanson’ as from 1937. <br />Certain traditionalists were shocked to hear academically trained artists such as Albert Viau, the Quatuor Alouette, Les Grenadiers impériaux, Anna Malenfant and Ludovic Huot sing these rural songs as if they were great classics. But indeed, these songs are classics and can be discovered in varying lights according to the manner in which they are sung and the style of orchestra which interprets them.In this collection, you may discover previously unissued titles by the Quatuor Alouette and the Trio Lyrique, extremely rare recordings made in London and in Paris by Jacques Labrecque, three generations of vocal quartets, great lyric artists including Louis Chartier, Eva Gauthier and Paul Dufault who rubbed shoulders with Conrad Gauthier, Ovila Légaré, Mary Bolduc and Eugène Daigneault. In each case the music is still alive to this day. Some esteem folk to be a simple genre - but how many of the contemporary melodies will manage to survive for several centuries ? Those which have already done so deserve special attention.<br />Adapted by <em>Laure Wright </em>from the french text by <em>Robert Thérien</em><br />© AMBEROLA / FRÉMEAUX & ASSOCIÉS - GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SA, 2000.<br /></span><span class=Soustitre2>Les artistes / <em>The Artists</em></span><span class=Texte><br /><strong>Hélène Baillargeon </strong><br />(Saint-Martin de Beauce, 28 août 1916–Montréal, 25 septembre 1997)<br />Après avoir étudié la chanson folklorique avec Alfred Laliberté et Marius Barbeau, elle anime des émissions de radio et de télévision dès le début des années 1950, travaillant fréquemment avec le folkloriste Alan Mills pour faire connaître notre folklore aux jeunes.<br /><em><strong>Hélène Baillargeon</strong><br />After studying folk singing with Alfred Laliberté and Marius Barbeau, she started presenting radio and television programmes from the early fifties onwards, often working with Alan Mills, passing fol­klore on to the younger generation.</em><br /><strong>Georges Beauchemin </strong><br />(Nicolet, 17 juin 1891 - Montréal, 25 février 1957)<br />Vétérinaire pour le gouvernement fédéral, il poursuivit parallèlement une carrière sur ­disques et à la radio jusqu’en 1936. Son répertoire, surtout composé de chansons françaises et de versions de succès américains, comportait quelques refrains de folklore.<br /><em><strong>Georges Beauchemin</strong><br />Working as a vet for the federal government, he also made a career in the record and radio world until 1936. His repertory mainly comprised French songs and versions of American hits, including some folklore.</em><br /><strong>Mary Travers-Bolduc </strong><br />(Newport, Gaspésie, 24 juin 1894–Montréal, 20 février 1941)<br />Devenue professionnelle à 34 ans à cause d’une situation économique difficile, Mary Bolduc composa, en une dizaine d’années, une centaine de chansons, plusieurs étant déri­vées direc­tement d’airs folklo­riques.<br /><em><strong>Mary Travers-Bolduc</strong><br />Mary Bolduc turned professional at the age of 34 due to financial problems and in a ten-year period composed about a hundred songs, many derived directly from folk tunes.</em><br /><strong>Louis Chartier </strong><br />(St. Paul, Minnesota, c. 1895–c. 1970)<br />Après ses études en musique à Montréal, ce brillant ténor enregistra, de 1919 à 1938, près d’une centaine de chansons, touchant avec autant de brio à l’opéra, l’opérette, la ­chanson de variété, la chanson pour enfants et les airs folkloriques.<br /><em><strong>Louis Chartier</strong><br />After studying music in Montreal, this brilliant tenor recorded about a hundred songs in the 1919 to 1938 period, ranging from opera, operetta, variety music, children’s songs and folk tunes.</em><br /><strong>Eugène Daigneault </strong><br />(St. Albans, Vermont, 14 septembre 1895–Montréal, 27 janvier 1960)<br />Une des premières vedettes des Veillées du bon vieux temps (1921-1941) au ­Monument-National, Eugène Daigneault connait une brillante carrière à la radio, sur disques et à la télévision où il incarne le père Ovide des «Belles histoires des pays d’en haut».<br /><em><strong>Eugène Daigneault</strong><br />One of the first stars of the Veillées du bon vieux Temps (1921-1941) at the Monument National. Daigneault boasted a brilliant career on the radio, records and on television.</em><br /><strong>Alexandre Desmarteaux </strong><br />(Montréal, c. 1880–1926)<br />Après ses débuts dans le vaudeville en 1901, Alexandre Desmarteaux touche également à la chanson légère et enregistre à New York au début des années 1920 des chansons de folklore orchestrées pour section de cuivres. Il était le père de Paul Desmarteaux, ­parte­naire d’Olivier Guimond et le Curé Labelle des «Belles histoires des pays d’en haut» (SRC, ­1956-70).<br /><em><strong>Alexandre Desmarteaux</strong><br />With a vaudeville debut in 1901, Alexandre Desmarteaux also recorded some folk songs in New York in the early twenties.</em><br /><strong>Paul Dufault </strong><br />(Saint-Hélène de Bagot, 10 décembre 1872–Saint-Hyacinthe, 20 juin 1930)<br />Un des ténors de concert les plus appréciés dans son pays, Paul Dufault s’est également produit au Canada, aux États-Unis, en Chine, au Japon et dans plusieurs pays d’Orient. Comme beaucoup d’artistes lyriques de son époque, il incorporait des chansons de folklore à son répertoire.<br /><em><strong>Paul Dufault</strong><br />A highly appreciated tenor in France, Canada, America, China, Japan and in several countries in the East who included some folk in his repertoire.</em><br /><strong>Omer Dumas </strong><br />(Saint-Antoine-Abbé, 1er avril 1889–Montréal, 9 juillet 1980)<br />Violoniste autodidacte, Omer Dumas fonde, au milieu des années 1930, le groupe folklo­rique Les Ménestrels du Québec dont feront partie au fil des ans Mariette Vaillant, son épouse, le pianiste Léo LeSieur, l’accordéonniste Saturno Gentilletti ainsi que le fantaisiste Réal «Ti-Gus» Béland.<br /><em><strong>Omer Dumas</strong><br />A self-taught violinist, Omer Dumas founded the folklore group ‘Les Ménestrels du Québec’ in the thirties which comprised his wife Mariette Vaillant, Léo LeSieur, Saturno Gentilletti and Réal ‘Ti-Gus’ Béland.</em><br /><strong>Conrad Gauthier </strong><br />(Montréal, 18 août 1885–14 février 1964)<br />Après avoir fait du théâtre à compter de 1901, il fonde en 1921 les célèbres Veillées du bon vieux temps. Pendant vingt ans, des centaines d’artistes de folklore se succédèrent sur la scène du Monument-National. Il était lui-même un interprète des plus appréciés qui a enregistré chez Columbia et His ­Master’s Voice de 1919 à 1931.<br /><em><strong>Conrad Gauthier</strong><br />A theatre artist who founded the famous ‘Veillées du bon vieux Temps’ in 1921. For twenty years, hundreds of folk artists performed on the stage of the Monument-National. He was himself a highly appreciated interpreter who recorded for Columbia and His Master’s Voice from 1919 to 1931.</em><br /><strong>Éva Gauthier </strong><br />(Ottawa, 20 septembre 1885–New York, 26 décembre 1958)<br />Nièce du premier ministre Wilfrid Laurier, Éva Gauthier fait partie de la tournée d’Emma Albani en 1905 et se produit par la suite partout dans le monde. La soprano a enregistré à New York en 1917 une dizaine de chansons folkloriques.<br /><em><strong>Eva Gauther</strong><br />Niece of Prime Minister Wilfrid Laurier, Eva Gauthier participated in Emma Albani’s 1905 tour and then appeared around the world. This soprano cut about ten folk records in New York in 1917.</em><br /><strong>Les Grenadiers impériaux</strong><br />Quatuor vocal formé en 1932 par: Paul-Émile Corbeil (Montréal, 5 octobre 1905–10 janvier 1965), Léopold Fortin, François Brunet et Gaston Nolin. Albert Viau (Montréal, 6 novembre 1910) remplaça Fortin en 1934. David Rochette remplaça Gaston Nolin à la fin des années 1930; Associés de très près à La Bonne Chanson, les Grenadiers existèrent jusqu’à la fin des années 1940. (Sur la photographie: Paul-Émile Corbeil, Albert Viau, François Brunet et David Rochette.)<br /><em><strong>Les Grenadiers Impériaux</strong><br />A vocal quartet created in 1932 comprising Paul-Emile Corbeil, Léopold Fortin (later replaced by Albert Viau), François Brunet and Gaston Nolin (later replaced by David Rochette). The group existed until the end of the forties.</em><br /><strong>Ludovic Huot </strong><br />(Beauharnois, 1897–Miami, c. 1970)<br />Membre du Trio lyrique, Ludovic Huot fonde en 1938 le choeur des Débutantes, dont fera notamment partie Pierrette Alarie. Il quitte le Trio lyrique en 1940, sa carrière personnelle l’amenant à se produire en Amérique du Sud et un peu partout aux États-Unis où il termi­nera sa vie.<br /><em><strong>Ludovic Huot</strong></em><br /><em>Ludovic Huot, a member of the ‘Trio Lyrique’ founded the ‘Choeur des Débutantes’ in 1938 which included Pierrette Alarie. He left the Trio in 1940 when his personal career led him to South America and over the United States where he spent the rest of his days.</em><br /><strong>Jacques Labrecque </strong><br />(Saint-Benoit-du-Lac, 8 juin 1917–Longueuil, 18 mars 1995)<br />Après des études en art lyrique, Jacques Labrecque fait la promotion de notre folklore à Londres et à Paris où il réside jusqu’au milieu des années 1950. Par la diversité et la richesse de son répertoire, il demeure un des maîtres du genre au Québec.<br /><em><strong>Jacques Labrecque</strong><br />After studying lyric art, Jacques Labrecque promoted the folklore from Quebec in London and Paris where he stayed until the mid-fifties. He is considered as a master of the genre due to the diversity and richness of his repertory.</em><br /><strong>Ovila Légaré </strong><br />(Montréal, 21 juillet 1901–19 février 1978)<br />Intéressé par le folklore dès le début des années 1920, Ovila Légaré ­devient lui aussi une vedette des «Veillées du bon vieux temps» du Monument-National. En plus de ses succès folkloriques sur scène et sur disques, il connaitra pendant 50 ans une brillante carrière à la radio, au cinéma et à la télévision, comme comédien, chanteur et scripteur et est sûrement l’un des artistes les plus complets que le Québec ait comptés.<br /><em><strong>Ovila Légaré</strong><br />Légaré became interested in folklore in the early twenties then became one of the stars of the Monument-National’s ‘Veillées du bon vieux Temps’. Further to his success on stage and on disc, he also had a brilliant radio, cinema and television career for fifty years, making him an acclaimed artist in Quebec.</em><br /><strong>Anna Malenfant </strong><br />(Shédiac, Nouveau-Brunswick, 16 octobre 1905–Montréal, 15 juin 1988)<br />Membre du Trio lyrique, elle a également connu une belle carrière de soliste à l’opéra, à l’opérette et en concerts, en plus de chanter le folklore de son Acadie natale.<br /><em><strong>Anna Malenfant</strong><br />Anna Malenfant was a member of the ‘Trio Lyrique’ and was also an opera, operetta and concert soloist. She also sang the folklore of her homeland. </em><br /><strong><br />Charles Marchand </strong><br />(Saint-Paul l’Ermite, 10 juin 1890–Montréal, 1er mai 1930)<br />Inspiré par Théodore Botrel, il fonde la revue Le Carillon canadien (organe de La Bonne Chanson) en 1922, en plus de faire une vaste promotion du folklore traditionnel seul et avec le Quatuor de Bytown qu’il a fondé.<br /><em><strong>Charles Marchand</strong><br />Inspired by Théodore Botrel, he founded ‘Le Carillon canadien’ in 1922 and promoted traditional folklore alone and with the Quatuor de Bytown which he founded.</em><br /><strong>Alan Mills </strong><br />(Lachine, 7 septembre 1913–Montréal, 14 juin 1977)<br />D’abord journaliste, Alan Mills fait la promotion du folklore des provinces canadiennes, ­souvent en duo avec Hélène Baillargeon à compter des années 1950.<br /><em><strong>Alan Mills</strong><br />Alan Mills debuted as a journalist before promoting the folklore of Canadian provinces, often as a duo with Hélène Baillargeon as from the fifties.</em><br /><strong>Le Quatuor Alouette</strong><br />Quatuor vocal formé en 1930 par Roger Filiatrault (baryton; Montréal, 5 février 1905–Lesage, 27 avril 1973), Jules Jacob (ténor; Saint-Prosper de Champlain, 1906–Ville Mont-Royal, 16 janvier 1969), Émile Lamarre (basse; Montréal, 25 septembre c. 1906), André Trottier (basse). Oscar O’Brien (Ottawa, 7 septembre 1892–Montréal, 20 septembre 1958) fut leur directeur musical jusqu’en 1945. Le Quatuor se produisit au Canada, aux États-Unis, en ­Europe et en Amérique du Sud et se fit entendre à la radio pendant plus de 30 ans.<br /><em><strong>Le Quatuor Alouette</strong><br />A vocal quartet created in 1930 with Roger Filiatrault, Jules Jacob, Emile Lamarre and André Trottier, under the musical direction of Oscar O’Brien until 1945. The Quatuor performed in Canada, the United States, Europe and in South America and was broadcast over the radio for more than 30 years</em>.<br /><strong>Le Trio Lyrique</strong><br />Trio vocal formé en 1932 par Lionel Daunais (Montréal, 31 décembre 1902–18 juillet 1982), Anna Malenfant (Shédiac, 16 octobre 1905–Montréal, 15 juin 1988), Ludovic Huot (Beauharnois, 1897–Miami, vers 1970), Jules Jacob (Saint-Prosper de Champlain, 1906–Ville Mont-Royal, 16 janvier 1969) remplaça Ludovic Huot en 1940. Le trio fut actif jusqu’au milieu des ­années 1960. (Sur la photographie: Jules Jacob, Anna Malenfant et Lionel Daunais.)<br /><em><strong>Le Trio Lyrique</strong><br />A vocal trio created in 1932 with Lionel Daunais, Anna Malenfant and Ludovic Huot (to be replaced by Jules Jacob in 1940). The trio remained active until the mid-sixties.</em><br /><strong>Les Troubadours de Bytown</strong><br />Charles Marchand (baryton), Émile Boucher (ténor), Miville Belleau (basse) et Fortunat Champagne (basse). Quatuor vocal formé en 1926 pour les célébrations du centenaire de la ville d’Ottawa, qui porta le nom de Bytown de 1826 à 1855. À la mort de Marchand en 1930, Lionel Daunais le remplaça jusqu’à ce que le groupe cesse ses activités un an plus tard.<br /><em><strong>Les Troubadours de Bytown</strong><br />A vocal quartet comprising Charles Marchand, Emile Boucher, Miville Belleau and Fortunat Champagne. The quartet was created in 1926 for the centenary celebrations of Ottawa which was known as Bytown from 1826 to 1855. After Marchand’s death in 1930, Lionel Daunais replaced him until the group stopped its activities a year later.<br /></em><br /><strong>Albert Viau</strong><br />(Montréal, 6 novembre 1910)<br />Fut pendant une grande ­partie de sa carrière associé à La Bonne Chanson de l’abbé ­Gadbois avant de se consacrer à l’enseignement.<br /><em><strong>Albert Viau</strong><br />Was associated with Abbé Gadbois ’‘La Bonne Chanson ‘ for much of his career before turning to the world of teaching.</em><br /></span><span class=Soustitre2>CD 1 </span><span class=Texte><br /><strong>1 Envoyons d’l’avant nos gens 2:53</strong><br />Charles Marchand<br />Columbia 4049F<br />(enr: New York, mars 1926)<br /><strong>2 Les soirées de Québec 3:01</strong><br />Les Grenadiers Impériaux<br />Bluebird B-1265(paru: Montréal, mai 1942)<br />Roland Van de Goor au piano<br /><strong>3 À Saint-Malo, beau port de mer 2:09</strong><br />Jacques Labrecque<br />Pathé AT-1029(paru: Paris, janvier 1953)<br />Harmonisations: Victor Bouchard <br />Orchestre dirigé par Jacques Metehen<br /><strong>4 À la claire fontaine 2:01</strong><br />Le Quatuor Alouette<br />transcription privée(enr: Montréal, 12 janvier 1954)<br />Harmonisations: Roger Filiatrault<br /><strong>5 L’alouette chanta le jour 1:46 </strong><br />(Mon père m’y marie)<br />Le Trio lyrique<br />transcription privée(enr: Montréal, 16 février 1947)<br />Orchestre dirigé par Alan McIver<br /><strong>6 Alouette 2:45</strong><br />Les Troubadours de Bytown<br />HMV 263551<br />(paru: Montréal, décembre 1928)<br /><strong>7 Mon merle 1:35</strong><br />Les Grenadiers impériaux<br />Bluebird B-1268<br />(paru: Montréal, juin 1942)<br />Roland Van de Goor au piano<br /><strong>8 Vive la Canadienne 2:25</strong><br />Éva Gauthier<br />Victor 72905<br />(enr: New York, 4 avril 1917)<br />Quatuor vocal: Paul Haskell, Justin Lawry, William Tucker et Jasper D. Thomas<br /><strong>9 Mon père, y m’a marié 2:15 </strong><br />(Hi-han la lirette)<br />Alexandre Desmarteaux<br />Columbia E4945<br />(enr: New York, septembre 1920)<br /><strong>10 Le petit cotillon blanc 2:36</strong><br />Ovila Légaré<br />Starr 15689<br />(enr: Montréal, 5 mars 1930)<br />Mary Bolduc, harmonica<br /><strong>11 Marie Calumet 2:47</strong><br />Conrad Gauthier<br />HMV 263506<br />(paru: Montréal, janvier 1927)<br /><strong>12 Je m’en vais au marché 2:52</strong><br />Mary Bolduc<br />Starr 16226<br />(enr: Montréal, 23 février 1939)<br /><strong>13 Le bal chez Boulé 2:21</strong><br />Jacques Labrecque<br />Pathé AT-1029<br />(paru: Paris, janvier 1953)<br />Harmonisations: Victor Bouchard <br />Orchestre dirigé par Jacques Metehen<br /><strong>14 Dans Paris, y’a t-une Brune 1:59</strong><br />Anna Malenfant<br />transcription privée<br />(enr: Montréal, 25 février 1945)<br />Orchestre dirigé par Alan McIver<br /><strong>15 La visite du Jour de l’An 2:07</strong><br />Charles Marchand<br />Columbia 4041F<br />(enr: New York, mars 1926)<br /><strong>16 Su’l joli vent 2:33</strong><br />Les Troubadours de Bytown<br />HMV 263559<br />(paru: Montréal, décembre 1928)<br /><strong>17 V’là l’bon vent 2:01</strong><br />Quatuor Alouette<br />RCA Victor 56-5107<br />(paru: Montréal, 1943)Harmonisations: Oscar O’Brien<br /><strong>18 Marie-Madeleine 3:05</strong><br />Mariette Vaillant<br />Bluebird 55-5375<br />(paru: Montréal, juin 1950)<br />Omer Dumas, violon et dir. musicale <br /><strong>19 En passant par la Lorraine 2:26</strong><br />Paul DufaultStarr 12011<br />(enr: Montréal, juin 1921)<br /><strong>20 Les Filles de la Rochelle 2:48</strong><br />Georges Beauchemin<br />His Master’s Voice 263608<br />(paru: Montréal, septembre 1929)<br /><strong>21 Isabeau (L’enlèvement en mer) 3:08</strong><br />Louis Chartier<br />Brunswick 3417(enr: New York, 5 novembre 1926)<br /><strong>22 Isabeau s’y promène 2:38</strong><br />Jacques Labrecque<br />London FC-128(enr: Londres, juin 1949)<br />Orchestre dirigé par Bruce Campbell<br /><strong><br />23 Le petit mousse noir 3:01</strong><br />Albert Viau & François Brunet<br />Bluebird 55-5201(paru: Montréal, juillet 1943)<br /><strong>24 Partons, la mer est belle 3:33</strong><br />Jacques Labrecque<br />Pathé PG-759(paru: Paris, 1953)<br />Harmonisations: Victor Bouchard Orchestre dirigé par Jacques Metehen<br /><em><strong>Durée totale 63:00</strong></em><br /></span><span class=Soustitre2>CD 2 </span><span class=Texte><br /><strong>1 Maluron malurette 2:49</strong><br />Conrad Gauthier<br />His Master’s Voice 263525<br />(paru: Montréal, juin 1928)<br /><strong>2 On est Canayen ou ben on l’est pas 3:05</strong><br />Eugène Daigneault<br />Starr 15673(enr: Montréal, 10 janvier 1930)<br />Mary Bolduc, harmonica et guimbarde Ovila Légaré, choriste<br /><strong>3 Le fils du roi s’en va chassant 2:07</strong><br />Jacques Labrecque<br />London FC-123(enr: Londres, juin 1949)<br />Orchestre dirigé par Bob Farnon<br /><strong>4 Les cinq jumelles 2:32 </strong><br />(Little Brown Jug)<br />Mary Bolduc<br />Starr 15907(enr: Montréal, 6 mars 1935)<br /><strong>5 C’est pas l’affaire des filles 2:57 </strong><br />(La destinée, la rose au bois)<br />Alexandre Desmarteaux<br />Columbia E7192(enr: New York, mars 1921)<br /><strong>6 Mon chapeau de paille 2:32</strong><br />Albert Viau<br />Bluebird B-1291(paru: Montréal, octobre 1942)<br />Quatuor à cordes dirigé par Roland Van de Goor<br /><strong>7 J’entends le moulin 1:28</strong><br />Les Grenadiers impériaux<br />Bluebird B-1268(paru: Montréal, juin 1942)<br />Roland Van de Goor au piano<br /><strong>8 Boum badiboum 1:28</strong><br />Jacques Labrecque<br />Folkways FG-3560(enr: New York, 1954)<br /><strong>9 Tenaouich’ Tenaga, Ouich’ka 1:19</strong><br />Alan Mills<br />Chant du Monde FWX-M-53001(enr: New York, 1953)<br /><strong>10 Y’a longtemps que j’couche par terre 1:59</strong><br />Mary Bolduc<br 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Rochelle) 2:11</strong><br />Le Quatuor Alouette<br />RCA Victor 56-5109(paru: Montréal, 1943)<br />Harmonisations: Oscar O’Brien<br /><strong>18 Martin La Grand’ Barbe 2:10</strong><br />Eugène Daigneault<br />Starr 15603(enr: Montréal, 29 mai 1929)<br /><strong>19 Les Raftman 2:52</strong><br />Jacques Labrecque<br />Pathé PG-759(paru: Paris, janvier 1953)<br />Harmonisations: Victor Bouchard; orchestre dirigé par Jacques Metehen<br /><strong>20 Ah! si mon moine voulait danser 1:08</strong><br />Ludovic Huot & les Débutantes<br />Starr 16165(enr: Montréal, 3 juin 1938)<br />Note: Pierrette Alarie faisait partie des Débutantes<br /><strong>21 L’eschaouette 0:58</strong><br />Jacques Labrecque<br />London FC-128(enr: Londres, juin 1949)<br />Orchestre dirigé par Bruce Campbell<br /><strong>22 Dans les prisons de Nantes 2:31</strong><br />Charles Marchand<br />Columbia 4041F(enr: New York, mars 1926)<br /><strong>23 Dans les prisons de Nantes 4:49</strong><br />Jacques Labrecque<br />Pathé AT-1029(paru: Paris, janvier 1953)<br />Harmonisations: Victor Bouchard <br />Orchestre dirigé par Jacques Metehen<br /><strong>24 C’est la belle Françoise 2:01</strong><br />Albert Viau & François Brunet<br />Bluebird B-1205(paru: Montréal, juillet 1940)<br />Ensemble à cordes dirigé par Roland Van de Goor<br /><strong>25 Le marchand de velours 2:40</strong><br />Ovila Légaré<br />Columbia 34147F(enr: New York, février 1928)<br /><strong>26 Ah! toi, belle hirondelle 2:39</strong><br />Jacques Labrecque<br />London FC-124(enr: Londres, juin 1949)<br />Orchestre dirigé par Bob Farnon, avec les Mitchell Chorus<br /><em><strong>Durée totale 60:00</strong></em><br /></span><span class=Soustitre>AMBEROLA</span><span class=Texte><br />Amberola est une société québécoise de restauration et d’édition du patrimoine audio canadien et international, dirigée par Martin Duchesne et distribuée au Canada par Sélect.Amberola développe avec Frémeaux & Associés des actions de sauvegarde des archives audios sous forme d’ouvrages sonores commercialisés dans le monde entier par Frémeaux & Associés.Par ailleurs, Amberola est le bureau exclusif de promotion de Frémeaux & Associés au Canada, et coordonne la commercialisation des produits Frémeaux & Associés avec Sélect, distributeur des deux entités.<br /></span><span class=Soustitre><br />FRÉMEAUX & ASSOCIÉS</span><span class=Texte><br />Frémeaux & Associés, un des premiers éditeurs de patrimoine sonore au monde, effectue dans les domaines de la musique, de la littérature et de l’histoire des ouvrages de référence accompagnés d’un livret qui constitue un véritable appareil documentaire critique.Implanté dans 32 pays, Frémeaux & Associés est le label le plus primé au monde au nombre de références avec 400 distinctions pour 300 références.<br /></span> </p><p align=justify class=MsoNormal> </p><p align=justify class=MsoNormal><span class=Source>CD Québec - 100 ans de chansons folkloriques © Frémeaux & Associés (frémeaux, frémaux, frémau, frémaud, frémault, frémo, frémont, fermeaux, fremeaux, fremaux, fremau, fremaud, fremault, fremo, fremont, CD audio, 78 tours, disques anciens, CD à acheter, écouter des vieux enregistrements, albums, rééditions, anthologies ou intégrales sont disponibles sous forme de CD et par téléchargement.)</span></p>" "dwf_titres" => array:50 [ 0 => array:6 [ …6] 1 => array:6 [ …6] 2 => array:6 [ …6] 3 => array:6 [ …6] 4 => array:6 [ …6] 5 => array:6 [ …6] 6 => array:6 [ …6] 7 => array:6 [ …6] 8 => array:6 [ …6] 9 => array:6 [ …6] 10 => array:6 [ …6] 11 => array:6 [ …6] 12 => array:6 [ …6] 13 => array:6 [ …6] 14 => array:6 [ …6] 15 => array:6 [ …6] 16 => array:6 [ …6] 17 => array:6 [ …6] 18 => array:6 [ …6] 19 => array:6 [ …6] 20 => array:6 [ …6] 21 => array:6 [ …6] 22 => array:6 [ …6] 23 => array:6 [ …6] 24 => array:6 [ …6] 25 => array:6 [ …6] 26 => array:6 [ …6] 27 => array:6 [ …6] 28 => array:6 [ …6] 29 => array:6 [ …6] 30 => array:6 [ …6] 31 => array:6 [ …6] 32 => array:6 [ 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L’édition a été réalisée dans le cadre du travail muséographique de Guillaume Veillet (collecteur et ancien rédacteur en chef de Trad Magazine), pour diffuser au public un panorama des musiques traditionnelles de France. Il fait partie d’une collection de 10 CDs, organisés par zones géographiques destinés à témoigner de l’apport populaire à l’histoire et à l’actualité de notre patrimoine culturel et artistique. <br /><strong>Patrick Frémeaux</strong><br /><em>This record was produced in the context of the museum work of Guillaume Veillet (a collector and former editor of Trad Magazine), so as to make available to the public a broad panorama of French traditional music. It is one of a collection of 10 CDs, divided geographically by region, that aim at documenting popular contributions to the history and contemporary nature of our cultural and artistic </em><em>heritage.</em><strong><em> </em><br />Benjamin Goldenstein</strong><br />1. La banane à n’onc Adam (two-step) - 2. J’ai fait l’amour chez l’onc Bab (une livre de tabac) - 3. Reel turlutté - 4. Reel malouin - 5. Marguerite est dans sa chambre (la blanche biche) - 6. La grande gigue simple - 7. Aux Natchitoches - 8. Bonsoir Moreau - 9. I went to market - 10. N’av’nèn vèyu mi p’tit musicyin ? - 11. Par-derrière chez mon père (la claire fontaine) - 12. Les poutines dans l’potte - 13. Le reel à Joe Bibienne - 14. En arrière de chez mon père (la fille aux oranges) - 15. Reel - 16. C’est dans le premier jour de l’an - 17. The cuckoo’s nest - 18. Par un dimanche au soir (Lisette qui allait s’y baigner) - 19. Les petits Saint Pierre sont plus riches que les évêques (la semaine ouvrière) - 20. Brandy - 21. Derrière chez-nous il y a un joli bocage - 22. Danse carrée - 23. Nous sommes trente-trois, tous voleurs d’une bande - 24. Marche de La Tuque - 25. Allons à Lafayette - 26. Nous sommes partis trois jeunes frères (les écoliers pendus) - 27. Calédonia, quatrième partie.<br />Droits : Frémeaux & Associés - Groupe Frémeaux Colombini SAS. Avec le soutien de la SACEM, en accord avec les interprètes, les collecteurs, ou leur successions et avec le concours de la FAMDT, le MuCEM, Trad Magazine, la SACEM, la BnF, Dastum, Dastum Bro Leon, Dastum 44, le GCBPV, L’Epille, UPCP-Métive/CERDO, La Loure, Arexcpo, Berluette, Arès, Ellébore, la Bibliothèque nationale de France, l'AMTA, le CRMTL, les Archives Départementales du Cantal, Mémoires Vives, UCPS, Thiaulins de Lignières, le Conservatoire Occitan, La Talvera, Menestrers Gascons, l'Institut Culturel Basque, l’Institut Occitan, l’AMTP du Quercy, le CMTRA, la Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme, le Musée Dauphinois, le CIMP, la Phonothèque Nationale Suisse, Terres d’empreintes, le Centre d’Etudes Francoprovençales René Willien, le Musée de la Corse, l’INA, Voce, la Collectivité Territoriale de Corse, le CADEG, Takamba, le PRMA, ADCK, Rèpriz, les Archives de folklore et d’ethnologie de l’Université Laval, le Centre d’Etudes Acadiennes Anselme Chiasson, le Centre Franco-Ontarien de Folklore, Archives of Cajun and Creole Folklore.</p></p><br><br>" "description_short" => "<h3>UNE ANTHOLOGIE DES MUSIQUES TRADITIONNELLES</h3>" "link_rewrite" => "francais-d-amerique-1928-2004" "meta_description" => null "meta_keywords" => null "meta_title" => null "name" => "Français D’Amérique (1928 - 2004)" "available_now" => null "available_later" => null "delivery_in_stock" => null "delivery_out_stock" => null "new" => "0" "id_product_attribute" => 530 "product_attribute_minimal_quantity" => "1" "id_image" => "1668-18308" "legend" => null "manufacturer_name" => null "category_default" => "Québec / Canada" "orderprice" => 20.79 "allow_oosp" => true "category" => "quebec-canada" "category_name" => "Québec / Canada" "link" => "https://preprod.fremeaux.com/index.php?id_product=1668&rewrite=francais-d-amerique-1928-2004&controller=product&id_lang=1" "attribute_price" => 0.0 "price_tax_exc" => 20.79 "price_without_reduction" => 29.94 "price_without_reduction_without_tax" => 24.95 "reduction" => 4.992 "reduction_without_tax" => 4.16 "specific_prices" => array:19 [ "id_specific_price" => "35860" "id_specific_price_rule" => "0" "id_cart" => "0" "id_product" => "1668" "id_shop" => "1" "id_shop_group" => "0" "id_currency" => "1" "id_country" => "8" "id_group" => "1" "id_customer" => "0" "id_product_attribute" => "0" "price" => "24.950000" "from_quantity" => "1" "reduction" => "4.992000" "reduction_tax" => "1" "reduction_type" => "amount" "from" => "0000-00-00 00:00:00" "to" => "0000-00-00 00:00:00" "score" => "62" ] "quantity_all_versions" => 10000 "features" => array:2 [ 0 => array:5 [ …5] 1 => array:5 [ …5] ] "attachments" => [] "virtual" => 0 "pack" => true "packItems" => [] "nopackprice" => 0 "customization_required" => false "attributes" => array:1 [ 5 => array:8 [ …8] ] "rate" => 20.0 "tax_name" => "TVA FR 20%" "ecotax_rate" => 0.0 "classic_pack_price_tax_exc" => 24.95 "is_ap5_bundle" => true "dwf_parent_product" => "1" "dwf_distinctions" => null "dwf_livret" => "<h3>France - Français d’Amérique</h3><p align=justify><p align=justify><p align=justify><span class=Texte><span class=Soustitre2>Français d’Amérique</span> <br /><span class=Soustitre>Canada (Québec - Nouveau-Brunswick - Île-du-Prince-Édouard - Nouvelle Écosse - Ontario) États-Unis (Louisiane - Wisconsin – Maine – Dakota du Nord)</span> <br />Enregistrements réalisés entre 1928 et 2004 <br /><em>L’implantation française en Amérique du Nord commença en 1604 avec la fondation de l’Acadie par Pierre Dugua de Mons, suivie par la fondation de la ville de Québec en 1608 par Samuel de Champlain. A partir de cette base, les Français créèrent, au cours du XVIIe siècle, un véritable empire, qui s’étendait du Grand Nord jusqu’au Golfe du Mexique : la Nouvelle-France. Bien sûr, malgré l’immensité de ces terres, les colons étaient peu nombreux, quelques milliers tout au plus. Une poignée de “coureurs de bois” sillonnaient les grandes plaines américaines, où ils commerçaient avec les premiers habitants des lieux, les Amérindiens. <br />Le XVIIIe siècle fut marqué par la lutte entre Anglais et Français pour la domination de l’Amérique du Nord. Plus précisément, les guerres engagées sur le sol européen se transposèrent sur le sol américain, la Nouvelle-France étant frontalière avec les Treize Colonies anglaises de la Côte Est. En 1713, le Traité d’Utrecht concéda déjà une grande partie des régions côtières de l’Acadie aux Anglais. Puis, en 1763, à l’issue de la Guerre de Sept Ans, le Traité de Paris enfonça le clou. La France, défaite, sauva les meubles en Europe, mais perdit ses possessions en Amérique du Nord. Napoléon Bonaparte récupéra bien un temps la Louisiane, passée sous domination espagnole, mais il s’empressa de la vendre en 1803 à une nation naissante, les Etats-Unis d’Amérique. <br />Ainsi, à partir de cette époque, si l’on met à part l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon (présenté dans le volume 9 de cette collection, consacré à la France d’outre-mer), tous les francophones d’Amérique du Nord furent soit des sujets de la Couronne Britannique (dans le Canada actuel), soit des citoyens américains. <br />Une seule province allait rester jusqu’à nos jours majoritairement francophone : il s’agit bien sûr du Québec. Les Québécois, catholiques et francophones dans un Canada protestant et anglophone, étaient voués à l’assimilation. Il n’en fut pourtant rien. Les autres francophones du continent sont majoritairement les Acadiens. Originaires des Provinces Maritimes (Nouvelle-Ecosse, Nouveau-Brunswick et Île-du-Prince-Édouard, qui comptent encore aujourd’hui de nombreux francophones), beaucoup en furent chassés par les Anglais au milieu du XVIIIe siècle lors du “Grand Dérangement”. Certains, au bout de longs et éprouvants voyages, finirent par s’installer dans les bayous de Louisiane (alors propriété espagnole). Ils y rencontrèrent d’anciens esclaves noirs affranchis, francophones et catholiques, venus bien souvent de Saint-Domingue (Haïti). Ils devinrent les “Cajuns” (déformation du mot “acadien”). <br />Les musiques traditionnelles pratiquées par les francophones d’Amérique sont le fruit de cette histoire. Très inspirées par l’héritage des provinces de l’Ouest de la France (notamment les chansons), elles sont métissées et ont également puisé leur inspiration dans toutes les autres musiques arrivées avec les immigrants sur le continent américain. Ainsi, les musiques à danser québécoises ou acadiennes doivent beaucoup à l’influence britannique et irlandaise. Les Cajuns de Louisiane ont emprunté leur accordéon aux immigrants d’Europe centrale, et beaucoup de leur rythmes aux descendants d’esclaves ou aux Amérindiens, entre autres…<br /></em>- Pour chaque morceau sont indiqués, à la suite du titre : l’interprète, l’instrument pratiqué, la date et le lieu d’enregistrement, ainsi que le nom du collecteur. <br />- Pour une identification plus précise de la provenance de chaque extrait (fonds d’archives, publications précédentes), ainsi qu’un minutage précis, on se reportera en fin de livret, à la rubrique Provenance des enregistrements.<br /> - En ce qui concerne les titres dans une langue autre que le français, il a été choisi de respecter la graphie de la source d’origine (publication antérieure, référencement dans le centre d’archives). <br />- On trouvera sur le site Internet preprod.fremeaux.com le texte intégral des chansons, ainsi que l’identification de celles-ci dans le Répertoire des chansons françaises de tradition orale Coirault-Delarue, le Catalogue de la chanson folklorique française Laforte et le Répertoire du patrimoine ethnomusicologique RADdO-Ethnodoc (http://www.raddo-ethnodoc.com/).</span><span class=Texte><br /><span class=Soustitre>1. La banane à N’Onc Adam (two-step)</span> <br /><strong>Isom J. Fontenot (harmonica) <br /></strong><em>Enregistré le 30 juillet 1970 à Mamou (Louisiane, Etats-Unis) par Roger Mason.</em> <br />Le jeu d’Isom J. Fontenot était très inspiré par le style des accordéonistes cajuns. Ce musicien autodidacte jouait des deux côtés de la langue, à l’octave, avec une grande énergie. Réparateur de tondeuses à gazon de profession, il possédait une caisse pleine d’harmonicas, offerte par un grand fabriquant suite à un festival de folklore où il s’était fait remarquer. Il disposait ainsi d’un instrument dans chaque tonalité. Il interprète ici un <em>two-step</em> très connu, popularisé par l’accordéoniste Nathan Abshire. <br /><span class=Soustitre>2. J’ai fait l’amour chez l’onc Bab (une livre de tabac) <br /></span><strong>Dewey Balfa (violon et chant), Will Balfa (violon) et Rodney Balfa (guitare)</strong> <br /><em>Enregistrés le 31 mars 1972 à Basile (Louisiane, Etats-Unis) par Jean-Pierre Bruneau.</em> <br />Les frères Balfa sont sans doute les musiciens cajuns les plus connus à travers le monde. Leur succès doit beaucoup à la personnalité de Dewey (1927-1992), violoneux et chanteur, qui se partageait entre ses activités d’agriculteur, de conducteur de bus scolaire, d’agent d’assurances… et de musicien ! Avec ses frères Will et Rodney (tous deux décédés dans un accident en 1979), il enregistra une douzaine d’albums. Ils tenaient cette chanson de leur père Charles. Elle raconte l’histoire d’un galant malheureux, éconduit malgré son cadeau d’une livre de tabac destinée à “flatter les vieux”…<br />J’ai fait l’amour chez l’onc Bab<br />Ça m’a coûté une livre de tabac.<br />(bis)<br />L’onc Bab a fumé jusqu’à<br />Sa vieille pipe est ‘venue rouge.<br />(bis)<br />Tante Bab a chiqué jusqu’à<br />Son vieux menton est ‘venu vert.<br />(bis)<br />Clémentine m’embêtait<br />Et Ida veut pas de moi.<br />Oh Prince, allons s’en aller<br />Moi j’attrape les capots<br />Et toi tu manges les poteaux.<br /><em>RADdO : 06398. </em><br /><br /><span class=Soustitre>3. Reel turlutté</span> <br /><strong>Lederie Saint-Cœur (chant)</strong> <br /><em>Enregistrée le 23 avril 1976 à Fairisle (Nouveau-Brunswick, Canada) par Laurent Comeau.</em> <br />La turlutte est une interprétation vocale d’airs traditionnels à partir d’onomatopées sans signification particulière. Les sons sont produits par le roulement rapide de la langue sur le palais. Un interprète rompu à cette technique peut ainsi faire danser sans difficulté, avec la même efficacité qu’un instrument. <br /><span class=Soustitre>4. Reel Malouin</span> <br /><strong>Aimé Gagnon (violon) et Cécile Gagnon (piano)</strong> <br /><em>Enregistrés en 1992 à Saint-Louis-de-Lotbinière (Québec, Canada).</em> <br />Aimé Gagnon (1921-1997) était issu d’une famille de violoneux. Lui-même se mit très jeune à l’instrument, de même que ses frères avec lesquels il se partageait le seul violon de la maisonnée, celui du père ! Il joua d’abord dans un cadre familial ou local, avant de monter en 1950 un trio avec sa femme au piano et son beau-frère Marcel Lemay à l’accordéon. Ils se produisirent dans les fêtes et anniversaires pendant plus de 20 ans. A la fois fermier, menuisier, commerçant et négociateur pour l’Office des producteurs de bois de la région de Québec, il trouvait toujours du temps pour la musique. Après avoir été enregistré par Luc Lacourcière, il fut souvent invité dans différents festivals d’Amérique du Nord. Il joue ici, accompagné au piano par sa cousine Cécile Gagnon, un reel issu du répertoire du violoneux Fortunat Malouin. <br /><span class=Soustitre>5. Marguerite est dans sa chambre (la blanche biche)</span> <br /><strong>Allan Kelly (chant)</strong> <br /><em>Enregistré en 1983 à Newcastle (Nouveau-Brunswick, Canada) par Ronald Labelle.</em> <br />Les origines d’Allan Kelly, enregistré ici alors qu’il avait 80 ans, étaient mixtes. Il avait hérité du répertoire irlandais de son père, mais avait également appris des centaines de chansons en français, principalement de sa mère. Il interprète ici l’une des pièces du répertoire traditionnel francophone les plus emblématiques : l’histoire d’une fille changée en biche et chassée par son frère. Ce thème a été beaucoup mieux conservé au Canada, notamment au Nouveau-Brunswick et dans l’Est du Québec, qu’en France.<br /><br />Marguerite est dans sa chambre, elle pleure et elle soupire (bis)<br />Sa mère s’en va la voir : “Oh, qu’as-tu Marguerite ?”<br />“Ah ! Je peux bien pleurer, oh car j’ai le coeur triste. (bis)<br />Le jour je suis fille, et la nuit tant blanche biche. (bis)<br />Tous les chiens du château, tous les soirs me poursuivent. (bis)<br />Sont ceux de renaud, sont ceux qui sont les pires. (bis)<br />Allez-y donc chère mère, allez-y donc lui dire.” (bis)<br />“Renaud, arrêt’ tes chiens, c’est ta soeur Marguerite !”<br />Renaud prit son sifflet ; au bois il s’en va vite. (bis)<br />Il a sifflé trois coups, sans qu’ses chiens purent entendre. (bis)<br />Du quatrième coup, la blanche biche est prise. (bis)<br />Ils l’emmènent su’ l’ cuisinier, pour qu’ils la faisiont cuire. (bis)<br />Quand ça v’nut au souper, au nom de Marguerite,<br />Quand ça v’nut pour le souper, au nom de Marguerite.<br />“Soupez, soupez, mon sieur, je suis la première en table. (bis)<br />Mon corps est dans vos plats, mon âme réjouie. (bis)<br />Entre deux plats d’argent, mes pieds, mes mains sont mises.” (bis)<br />Quand renaud entend cela, il recula les vivres. <br />Quand Renaud a entendu cela, il recula les vivres.<br />“Ceux qui mang’ront d’ce souper mangeront des martyres.” (bis)<br />Renaud a pris son sabre ; en trois coups z-il se frappe. (bis)<br />Renaud a tombé mort, il tombe à la renverse.<br /><em>Coirault : 8910 La blanche biche.<br />Laforte : I, B-01 La blanche biche.<br />RADdO : 01463.</em> <br /> <br /><span class=Soustitre>6. La grande gigue simple <br /></span><strong>Louis “Pitou” Boudreault (violon) <br /></strong><em>Enregistré en août 1974 à Chicoutimi (Québec, Canada) par John Wright et Catherine Perrier.</em> <br />Louis “Pitou” Boudreault (1905-1988), natif de Chicoutimi, avait appris son répertoire de son père Pius Boudreault, ainsi que d’autres violoneux des alentours. Il joua dans les années 1920 et 1930 dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, avant d’arrêter la musique pendant près de 35 ans. En 1973, il s’inscrivit à un concours de violoneux qu’il remporta. Il reprit son activité dans la foulée et devint un modèle pour les amateurs de musique traditionnelle, du fait de son style à la fois personnel et ancien. On put l’entendre dans de nombreux festivals, où il agrémentait ses prestations de nombreuses histoires sur la vie rurale d’autrefois. Par la suite, un accident de moto le contraignit à s’arrêter de jouer. On entend ici sa version de la fameuse <em>grande gigue simple</em>. Si ce morceau était connu de tous les violoneux québécois, aucun ne le jouait comme lui. Son interprétation se distingue par son monnayage du rythme. <br /><span class=Soustitre>7. Aux Natchitoches</span> <br /><strong>Bee Deshotels (chant) <br /></strong><em>Enregistré en 16 février 1972 à Reddell (Louisiane, Etats-Unis) par Jean-Pierre Bruneau.</em> <br />Bee Deshotels, comme son frère jumeau Ed, était né au début des années 1920 et tenait une bonne partie de son répertoire de son père Marcelus (violoniste, accordéoniste chanteur et conteur). Les deuxième et troisième couplets de <em>Sur le Natchitoches </em>se retrouvent dans une chanson connue dans toute la francophonie sous l’incipit <em>Réveillez-vous belle endormie</em> (voir la version interprétée en Normandie par Denise Sauvey dans le volume 2 de cette anthologie, consacré à la France de l’Ouest). <br />Sur le Natchitoches, il y a z’une brune<br />A qui je veux lui faire fortune.<br />J’ai que mes dimanches pour aller la voir. (bis)<br />Et par un beau matin je me “feutre” allé<br />Je l’ai trouvée sur son lit couchée.<br />“Dormez belle, sommeillez-vous ?<br />Belle et nos amours, je ne pense qu’à vous.”<br />“Oh non ni je dors ni je sommeille.<br />Tout toute la nuit je suis privée.<br />Mon cher amant, je ne pense qu’à vous<br />Mon cher amant, tu marilleras nous ?”<br />“J’irai me faire bâtir un ermitage<br />Et yoù que mon manger serait d’herbages<br />Et que ma boisson ce seraient des pleurs<br />Pour deux amours qui vit en langueur.<br />Et si que vous avez un z’habit à prendre<br />Prenez le donc couleur de cendres.<br />Parce que c’est la plus triste couleur<br />Pour deux amours qui vit qu’en langueur.” <br /><em>Coirault : 2605 Réveillez-vous belle endormie I & 4710 d° III. <br />Laforte II, E-22 Réveillez-vous belle endormie.<br />RADdO : 02479.<br /></em> <br /><span class=Soustitre>8. Bonsoir Moreau</span> <br /><strong>lphonse “Bois Sec” Ardoin (accordéon et chant), Canray Fontenot (violon) et Rodney Balfa (guitare)</strong> <br /><em>Enregistrés le 17 février 1972 à Basile (Louisiane, Etats-Unis) par Jean-Pierre Bruneau.</em> <br />Ici accompagnés par Rodney Balfa, Alphonse “Bois Sec” Ardoin (1914 ou 1915-2007) et Canray Fontenot (1922-1993) ont joué ensemble dès 1948, gravant leur premier disque en 1966. Ces deux musiciens noirs étaient au croisement des musiques cajuns et créoles, et sont des grands noms du style dit <em>zarico</em>, inspiré à la fois par le style cajun, le blues et le rhythm’n’blues.<br />Oh bonsoir Moreau, oh bonsoir Moreau<br />Oh j’connais c’est l’heure j’m’en vas<br />Oh bonsoir Moreau<br />On a eu un bon temps<br />Un bon temps toute la nuit<br />Oh j’connais c’est l’heure j’m’en vas<br />Oh bonsoir Moreau<br />Oh, la lune après s’coucher<br />Et le soleil après lever<br />Et Caillette est pas tirée<br />Oh bonsoir Moreau ! <br /> <br /><span class=Soustitre>9. I went to Market <br /></span><strong>Alfred Vandertie (chant)</strong> <br /><em>Enregistré en octobre 1980 à Algoma (Wisconsin, Etats-Unis) par Claude Flagel et Françoise Lempereur.</em> <br />De 1852 à 1860, plus de 7 000 Wallons du Brabant et du Namurois s’installèrent au bord du Lac Michigan, au Nord-Est du Wisconsin. Ils y firent souche et créèrent une petite communauté américano-belge. Au moment des enquêtes de Claude Flagel et Françoise Lempereur, en 1980, le wallon était encore parlé par les anciennes générations (mais presque supplanté par l’anglais chez les jeunes) et il fut possible d’enregistrer de nombreuses chansons. Celle-ci est interprétée par Alfred Vandertie, patron cafetier septuagénaire dont la famille était originaire de Charleroi. Une version, bilingue celle-là, de cette chanson trilingue (anglais-français-wallon) a été popularisée au Québec par Gilles Vigneault. <br />I went to market with a pania volant<br />The first one I met (was) one fèye (d’) on-avocat<br />And I love you èt d’totes les manires<br />And I love you mais vos vos m’aimez pas.<br />The first one I met (was) one fèye (d’) on-avocat<br />I asked her fifty cents and she said : “Je n’avos pas.”<br />I asked her fifty cents and she said : “Je n’avos pas.”<br />She went upstairs po li trover sè papa<br />She went upstairs po li trover sè papa<br />She came downstairs : le bounhomme I n’èst pus là<br />She came downstairs : le bounhomme I n’èst pus là<br />I squeezed her so hard that I cassé les deux bras<br />I squeezed her so hard that I cassé les deux bras<br />And it cost me five hundred for to get-er les deux bras<br /><em>RADdO : 06399.</em> <br /><em>J’allais au marché en pans de chemise<br />La première personne que j’ai rencontrée était la fille d’un avocat.<br />Et je vous aime, de toutes les manières<br />Et je vous aime, mais vous vous ne m’aimez pas.<br />La première personne que j’ai rencontrée était la fille d’un avocat.<br />Je lui ai demandé 50 cents et elle m’a dit qu’elle ne les avait pas.<br />Je lui ai demandé 50 cents et elle m’a dit qu’elle ne les avait pas.<br />Elle est montée à l’étage pour aller voir son père.<br />Elle est montée à l’étage pour aller voir son père.<br />Elle est redescendue : le bonhomme il n’est plus là.<br />Elle est redescendue : le bonhomme il n’est plus là.<br />Je l’ai serrée si fort que je lui ai cassé les deux bras.<br />Je l’ai serrée si fort que je lui ai cassé les deux bras.<br />Et ça m’a coûté 500 pour lui remettre les deux bras. </em><br /> <br /><span class=Soustitre>10. N’av’nèn vèyu mi p’tit musicyin ?</span> <br /><strong>Arthur Renard (chant et <em>one-man-band</em>)</strong> <br /><em>Enregistré en octobre 1980 à Marchand (Wisconsin, Etats-Unis) par Claude Flagel et Françoise Lempereur.</em> <br />Arthur Renard, agriculteur à Marchand, animait les fêtes locales de la communauté wallonne du Wisconsin. Sous le nom de “Zeke”, il jouait son <em>one-man-band</em>, composé d’une grosse caisse, d’un charleston, d’un accordéon diatonique, d’un harmonica et d’un kazoo, et chantait à l’occasion. <br />N’av’nèn vèyu mi p’tit musicyin ?<br />A l’dicauce (bis)<br />N’av’nèn vèyu mi p’tit musicyin ?<br />A l’dicauce c’èst s’nom.<br />Il èstot d’dja on bon gamin<br />Mins I n’ choûteûve nén.<br />Dj’a sayî à l’fé choûter<br />Mins I n’ v’leûve nén.<br />Dj’ l’a voyî aus tchamps avou lès (sès) vias<br />Il a v’nu pire qui l’twa.<br />Adon ‘l a stî après les coméres<br />Mins dj’ennè p’leûve rén.<br />‘L’a pris pa l’ djambe, ‘l l’a foutu su l’lét<br />Po qwè fé, vos l’savoz bén !<br />Après ça, il l’a r’pèté<br />Ça, ça n’ payeûve nén.<br />Après ça, ‘l a ieû on gamin<br />Sav’ bén c’èst qu’èle l’a lomé ?<br />N’av’nèn vèyu mi p’tit musicyin ?<br />A l’dicauce c’èst s’nom.<br /><em>RADdO : 06400.</em><br /><em>N’avez-vous pas vu mon p’tit musicien ?<br />“A la fête” <br />N’avez-vous pas vu mon p’tit musicien ?<br />“A la fête” c’est son nom.<br />Il était déjà un bon garçon<br />Mais il n’obéissait pas.<br />J’ai essayé de le faire obéir<br />Mais il ne voulait pas.<br />Je l’ai envoyé aux champs avec les veaux<br />Il est devenu pire que le taureau.<br />Alors, il a couru après les femmes<br />Mais je n’y pouvais rien.<br />Il l’a prise par la jambe, l’a jetée sur le lit<br />Pour quoi faire, vous le savez bien !<br />Après ça, il l’a engrossée<br />Cela n’était pas payant.<br />Après ça, il a eu un garçon<br />Savez-vous comment elle l’a nommé ?<br />N’avez-vous pas vu mon p’tit musicien ?<br />“A la fête” c’est son nom.<br /></em><br /> <br /><span class=Soustitre>11. Par-derrière chez mon père (la claire fontaine)</span> <br /><strong>Alma Barthélémy (chant)</strong> <br /><em>Enregistrée le 24 juillet 1970 à Diamond (Louisiane, Etats-Unis) par Roger Mason.</em> <br />A la différence des autres interprètes louisianais présents sur ce disque, Alma Barthélémy n’était pas cajun. Originaire du sud de La Nouvelle-Orléans, ses origines familiales sont un saisissant résumé de l’histoire du peuplement de la Louisiane : elle était ¼ amérindienne, ¼ descendante d’esclaves noirs, ¼ espagnole et ¼ “créole” (les descendants des premiers colons français). Elevée dans un milieu totalement francophone, elle parlait un français très pur, sans toutefois savoir lire ni écrire. Elle a transmis un abondant répertoire à plusieurs collecteurs, dont Harry Oster et Roger Mason. Elle nous livre ici une savoureuse version d’un thème très répandu dans tout le domaine français (souvent connu sous l’incipit <em>M’en revenant de noces</em>) et dont le fameux <em>A la claire fontaine</em> est une version standardisée répandue en milieu scolaire, basée sur celle publiée par Gagnon.<br />Par derrière chez mon père,<br />En allant nous nous promener<br />J’ai trouvé l’eau si belle<br />Que je me suis baigné, oh hé<br /><em>Y a longtemps que je t’aime, jamais je t’oublierai, oh hé<br />Y a longtemps que je t’aime, jamais je t’oublierai</em><br />J’ai trouvé l’eau si belle que je me suis baigné<br />A la plus haute branche, le rossignol chantait, oh hé<br /><em>Y a longtemps…</em><br />A la plus haute branche, le rossignol chantait<br />“Chante, rossignol, chante, toi qu’as le cœur si gai, oh hé<br />Toi qu’as le cœur si gai, moi je l’ai t’à pleurer<br />Pour un bouton de rose que je l’ai refusé, oh hé<br />Pour un bouton de rose que je l’ai refusé<br />Je voudrais que la rose fuit encore au rosier, oh hé<br />Je voudrais que la rose fuit encore au rosier<br />Et ma chermante belle fuit dans mon lit couché, oh hé<br />Je voudrais que ma belle fuit dans mon lit couché<br />Par un baiser de bouche que je l’ai réveillée, oh hé ”<br /><em>Coirault : 3415 En revenant des noces.<br />Laforte : I, G-10 A la claire fontaine.<br />RADdO : 00004.</em> <br /> <br /><span class=Soustitre>12. Les poutines dans l’potte</span> <br /><strong>Irène Arsenault (chant)</strong> <br /><em>Enregistrée en 1972 à Wellington Station (Île-du-Prince-Édouard, Canada) par Georges Arsenault.</em> <br />On ne connaît pas d’autre version de cette petite chanson, au rythme dansant. Serait-on en présence d’une composition locale ou familiale ? Les paroles, sans queue ni tête (comme c’est souvent le cas pour les chants à danser), semblent évoquer les poutines râpées, un plat local à base de pommes de terre râpées et bouillies, et consommé au moment de Mardi gras.<br />Les poutines dans l’potte<br />Tadiyatahé<br />J’ai pris une fourchette<br />Tadiyataho <br />C’est pour les tremper<br />Tadiyatahé<br />Elles n’étiont pas cuites<br />Tadiyataho <br /><em>RADdO : 06401.</em> <br /> <br /><span class=Soustitre>13. Le reel à Joe Bibienne</span> <br /><strong>Delphine Arsenault (violon) et Zélie-Anne Poirier (harmonium)</strong> <br /><em>Enregistrées en 1973 à Summerside (Île-du-Prince-Édouard, Canada) par Georges Arsenault.</em> <br />Delphine Arsenault (1912-1983) était membre de la grande famille musicale des Arsenault d’Abram-Village, comprenant pas moins de 16 enfants musiciens ! Elle jouait aussi de l’harmonica et de l’harmonium. Elle tenait ce <em>reel </em>de son père, Joe “Bibienne” Arsenault, qui l’avait sans doute appris au Québec, où il avait vécu dans sa jeunesse. <br /><span class=Soustitre>14. En arrière de chez mon père (la fille aux oranges)</span> <br /><strong>Caesar Vincent (chant)</strong> <br /><em>Enregistré en 1957 à Abbeville (Louisiane, Etats-Unis) par Harry Oster. <br /></em>Le folkloriste et musicien Harry Oster fut parmi les premiers à enregistrer la musique des Cajuns de Louisiane dans le cadre d’enquêtes de terrain. Il rencontra notamment Caesar Vincent, prolifique chanteur d’Abbeville, qui lui donna cette version de <em>La fille aux oranges</em>. Une autre chanson enregistrée à l’époque auprès de M. Vincent connut une postérité et un succès tout à fait inattendus : il s’agit du fameux <em>Travailler c’est trop dur</em>. Réinterprétée par le groupe folk français Grand Mère Funibus Folk en 1974, elle passa ensuite au répertoire de Zachary Richard, puis de Julien Clerc, qui en fit un tube en 1978, et enfin d’Alpha Blondy & The Wailers.<br />En arrière de chez mon père, il y a t’un oranger, le voilà (bis)<br /><em>Nous irons, nous boirons, nous tarirons les verres et nous les remplirons (bis)</em><br />L’en était tellement chargé que les branches en touchent terre, le voilà (bis)<br /><em>Nous irons, nous boirons…</em><br />Elle passe de branche en branche, elle choisit la plus belle, le voilà (bis)<br />Le premier qui m’les marchande, c’est le fils de l’avocat, le voilà (bis)<br />Il m’en achète une douzaine, il m’les a jamais payées, le voilà (bis)<br />Il m’envoie de chez la banque et la banque était fermée, le voilà (bis)<br />Il m’envoie chez l’avocat, chez le fils de l’avocat (bis)<br />Et le fils de l’avocat, l’en était tellement pas là, le voilà (bis)<br />Je me moque de la banque et le fils de l’avocat, le voilà (bis) <br /><em>Coirault : 2205 La marchande d’oranges chez l’avocat.</em><br /><em>Laforte : I, H-1 La fille aux oranges.<br />RADdO : 00336.</em> <br /> <br /><span class=Soustitre>15. Reel <br /></span><strong>Azade Benoit (guimbarde)</strong> <br /><em>Enregistré le 18 août 1958 à Sheïla (Nouveau-Brunswick, Canada) par Luc Lacourcière</em>. <br />La guimbarde est un petit instrument, généralement en métal, composé d’une armature et d’une languette. C’est la vibration de cette dernière, dans la cavité buccale, qui provoque le son. Peu répandue en France dans la tradition, on la retrouve plus fréquemment en Amérique du Nord, où les anglophones la connaissent sous le nom de <em>jew’s harp</em>. M. Benoit joue ici un reel avec un sens du rythme étonnant. <br /><span class=Soustitre>16. C’est dans le premier jour de l’an</span> <br /><strong>Lawrence Keplin (chant) <br /></strong><em>Enregistré à l’été 1989 à Washington (Etats-Unis) par Anne Piraud, avec André Gladu et Catherine Perrier lors du Smithsonian Folklife Festival.</em> <br />Les coureurs de bois français (appelés aussi voyageurs quand ils possédaient un permis officiel) parcouraient la Nouvelle-France pour commercer avec les tribus amérindiennes. Ils furent souvent les premiers Européens à parcourir des régions non encore colonisées, pour en ramener de précieuses fourrures. Beaucoup prirent une femme amérindienne et firent souche. On rencontre aujourd’hui encore des métis descendant de ces unions. Dans le Dakota du Nord, on les appelle <em>mitchifs</em>. Au début du XXe siècle, ceux-ci parlaient un mélange de cree et de français. Peu à peu, avec la scolarisation obligatoire, l’anglais s’est imposé. Pourtant, certains, comme le violoneux Lawrence Keplin (principalement anglophone) avaient gardé en mémoire les chansons en français de leurs ancêtres.<br />Passage parlé :<br />“Attendez voir… You mean you want me to sing the whole song ?”<br />“No, just a verse, just a verse…”<br />“Oh…”<br /><em>L’est dans les temps du premier jour de l’an<br />Mais pour les fêtes en parents<br />J’ai rempli mon verre<br />Pour qu’i’ nous réveille<br />T’as bien faite la ronde, t’as pas beaucoup baissé<br />Si ça ça contine j’crés qu’ça va bien aller<br />J’haïs la boisson, j’haïs la boisson<br />Mais j’haïs pas d’en prendre un p’tit coup<br />Un p’tit coup à boire<br />Pour qu’i’ nous réveille<br />T’as bien faite la ronde t’as pas beaucoup baissé<br />Si ça ça contine y aura personne de saoul</em><br />Passage parlé : <br />“That means if it keeps on there will be nobody drunk !”<br /><em>Oh mes mais, oh tu m’as fait plaisir<br />D’avoir fait la ronde t’as pas beaucoup baissé<br />D’avoir fait la ronde<br />Pour qu’i’ nous réveille<br />T’as bien faite la ronde t’as pas beaucoup baissé<br />Si ça ça contine j’crés qu’ça va bien aller </em><br /><em>RADdO : 06402.</em><br />Passage parlé : <br /><em>“Attendez voir… Vous voulez dire que vous voulez que je chante la chanson entière ?”<br />“Non, juste un vers, juste un vers…”<br />“Oh…”</em><br />Passage parlé :<br /><em>“Ça veut dire que si ça continue il n’y aura personne de saoul !”</em><br /> <br /> <br /><span class=Soustitre>17. The Cuckoo’s Nest</span> <br /><strong>Simon St.Pierre (violon) et Fred Pike (guitare)</strong> <br /><em>Enregistrés en 1977 à Wilmington (Delaware, Etats-Unis) par les Brandywine Friends of Old time Music lors du Brandywine festival.</em> <br />De par sa proximité géographique avec le Québec, la Nouvelle-Angleterre accueille de nombreux francophones. Simon St. Pierre, bûcheron d’origine québécoise, s’est ainsi installé pour son travail dans l’état frontalier du Maine. Il avait appris le violon dans sa province d’origine, lors de longs hivers enneigés, en compagnie de collègues. Même s’il a beaucoup écouté la radio une fois installé aux Etats-Unis, et fréquenté des violoneux d’autres origines (des Appalaches, par exemple), son style reste clairement québécois. Né en 1930, il est aujourd’hui retraité et vit toujours dans le Maine. <br /><span class=Soustitre>18. Par un dimanche au soir (Lisette qui allait s’y baigner)</span> <br /><strong>Jean-Paul Guimond (chant) accompagné par Paul Marchand et Guy Bouchard (guitare) et un chœur d’amis </strong><br /><em>Enregistrés en janvier 1993 à Wottonville (Québec, Canada).</em> <br />Jean-Paul Guimond est né en 1933 à Wottonville, dans la région québécoise des Cantons de l’Est. Il tient son important répertoire de sa famille (de son père Hormisdas, principalement), ses voisins, ses amis… Il chante dans un style ancien, auquel il donne sa touche personnelle, pleine de verve. Cet enregistrement a été réalisé au domicile de Jean-Paul, qui avait invité pour l’occasion de nombreux amis chanteurs et musiciens. Ceux-ci, réunis autour d’une bonne table, répondent aux chansons menées par Jean-Paul, tout en goûtant au vin et à la bière maison.<br />Par un dimanche au soir, en m’en allant veiller (bis)<br />J’ai rencontré Lisette qui allait s’y baigner<br /><em>Gai faluré maridondaine, gai faluré maridondé (bis)</em><br />J’ai rencontré Lisette qui allait s’y baigner (bis)<br />Mit son p’tit pied à l’eau, son p’tit cœur s’est noyé<br /><em>Gai faluré…</em><br />Elle alla s’échouer à l’ombre d’un vert pommier<br />“Beau pommier, beau pommier, toi qu’es chargé de fleurs<br />Ça prend qu’un petit vent pour enlever tes fleurs<br />Ça prend qu’un voyageur pour avoir son p’tit coeur.”<br /><em>Coirault : 1720 La baigneuse qui dialogue avec le pommier.<br />Laforte, I, L-1 La fille qui se noie.<br />RADdO : 02343. </em><br /> <br /><span class=Soustitre>19. Les petits Saint Pierre sont plus riches que les évêques (la semaine ouvrière)</span> <br /><strong>Alphonse Morneau (chant) <br /></strong><em>Enregistré le 4 septembre 1957 à Baie-des-Rochers en Charlevoix (Québec, Canada) par Roger Matton et Félix-Antoine Savard.</em> <br />Cette chanson fut enregistrée pour la réalisation d’un disque 33 tours, suite à des collectes effectuées en 1955 par Félix-Antoine Savard et Luc Lacourcière. Une autre version de cette chanson, interprétée par une chanteuse du Nord de la France, figure sur le volume 7 de cette collection.<br />Les petits Saint Pierre sont plus riches que les évêques (bis)<br />Et le dimanche commencent la semaine<br />Salutaire fa fa fa, j’ai pas perdu ma femme<br />Soit dit entre nous, Saint-Pierre est toujours chauve !<br />Le lundi ils font une fête.<br />Le mardi, ils ont mal à la tête<br />Le mercredi, levaient la chopinette.<br />Le jeudi, ils vont voir les maîtresses.<br />Le vendredi, ils s’passent la navette.<br />Le samedi, la semaine est bien faite.<br />Le dimanche, ils vont à la basse messe.<br />Quand y ‘ont l’temps, y r’tournent à la grand messe ! <br /><em><br />Coirault : 6414 La semaine ouvrière.<br />Laforte : IV, Ca-10 La semaine ouvrière.<br />RADdO : 01230.</em> <br /> <br /><span class=Soustitre>20. Brandy</span> <br /><strong>Gertrude Tremblay (violon)</strong> <br /><em>Enregistrée en 2004 à La Malbaie (Québec, Canada) par Yvon Davy.</em> <br />Le <em>brandy </em>est une danse giguée, originaire des îles britanniques, connue au Québec dès 1880, et sans doute plus tôt. Il se pratique par couples en formations de colonnes. Cette version a été recueillie auprès d’une violoneuse qui, âgée de près de 90 ans lors de l’enregistrement, fait encore preuve d’un style et d’une énergie tout à fait remarquables. <br /><span class=Soustitre>21. Derrière chez-nous il y a un joli bocage</span> <br /><strong>Joseph Larade (voix et violon)</strong> <br /><em>Enregistré le 6 août 1957 à Chéticamp (Nouvelle-Ecosse, Canada) par Anselme Chiasson.</em> <br />On retrouve rarement dans la tradition des chanteurs s’accompagnant eux-mêmes au violon. C’est l’intérêt principal de cet enregistrement, réalisé par le père Anselme Chiasson (1911-2004). Ce fameux ethnographe et folkloriste acadien fonda le Centre d’études acadiennes à l’Université de Moncton (Nouveau-Brunswick), qui porte aujourd’hui son nom.<br />Derrière chez nous il y a un joli bocage, <br />Rempli de fleurs et de rosiers d’amour <br />(bis)<br /><em><br />Je te trouve toujours jolie, <br />Mais pourtant tu n’es pas pour moi <br />(bis)</em><br />“Te souviens-tu la soirée adorable, <br />Là je t’aimais pour la première fois ?”<br /> (bis)<br /><em>Je te trouve toujours jolie…</em><br />“Comment veux-tu, cher amant que je t’aime, <br />Tous mes parents me défendent de t’aimer !” <br />(bis)<br />“J’ai fait graver sur l’écorce d’un hêtre, <br />Ton nom, le mien, ton aimable portrait.” <br />(bis) <br /><em>RADdO : 06403.</em> <br /><em><br />(Précision de Georges Delarue, en ce qui concerne le catalogage de cette chanson : </em>Il s’agit d’une des nombreuses chansons aux vers de 10 pieds et à rimes féminines et masculines alternées qui interfèrent toutes entre elles, rendant aléatoire tout ordonnancement typologique.<br />Coirault rattache la plupart d’entre elles à 120 Derrière chez nous il ya-t-une montagne. <br />Quant à Laforte, faute d’une table des coupes, impossible de s’y retrouver.)<em><br /></em></span><span class=Texte><br /><span class=Soustitre>22. Danse carrée</span> <br /><strong>Aldor Morin (harmonica), Jean Carignan (violon), Edgar Morin (calleur), Bob Hill (guitare), Madame Richard et Gérard Delorier (chant et danse)</strong> <br /><em>Enregistrés en 1951 au Québec (Canada) par Samuel Gesser pour le label Folkways.</em> <br />La danse carrée est également connue au Québec sous le nom de set carré, set callé ou square américain. Elle se danse sur un modèle très répandu dans la Nouvelle-Angleterre voisine : un “calleur” (de l’anglais <em>caller</em>) dirige les danseurs en annonçant les figures. Parmi les musiciens présents pour cet enregistrement, citons le violoneux Jean Carignan (1916-1988) et l’harmoniciste Aldor Morin (né en 1921), qui accompagna La Bolduc, grande chanteuse québécoise. <br /><span class=Soustitre>23. Nous sommes trente-trois, tous voleurs d’une bande</span> <br /><strong>Aldéric Perreault (chant)</strong> <br /><em>Enregistré en 1963 à Sudbury (Ontario) par Germain Lemieux.</em> <br />Près de 350 000 habitants de l’Ontario possèderaient le français comme langue d’usage. Des chansons traditionnelles de langue française ont donc bien sûr été recueillies dans la communauté franco-ontarienne. Le père Germain Lemieux collecta cette belle complainte auprès de M. Perreault, né en 1890 au Québec et installé à Sudbury, la ville d’Ontario comprenant la plus grande proportion de francophones (près de 30 %) dans la province.<br />Nous sommes trente-trois,<br />Tous voleurs d’une bande<br />Et moi le capitaine le maître des voleurs<br />Je marche à la tête comme un vrai gouverneur.<br />Un jour me voilà pris<br />Dedans une embuscade<br />J’ai beau crier “Alarme” et personne ne m’entend<br />Avant de me faire entendre dans les prisons je m’fus dedans.<br />Un jour mes petits enfants<br />Ils demandent à leur mère<br />Ma mère ma bonne mère où poupa est allé<br />V’là bien cinq ou six semaines qu’on n’entend plus parler.<br />Mes bons petits enfants<br />Portez-moi patience<br />Il est à la potence en prison en tourments<br />Les monsieurs de la justice vont y rendre jugement.<br />J’ai trois barriques d’or<br />Portez-les-t-au roi d’France<br />Et au roi de Paris<br />Enfin qu’il prenne soin de ma femme mes petits enfants aussi.<br />J’ai trois petits enfants<br />D’une tendre et jolie femme<br />D’une tendre jolie femme qu’est parfaite en beauté<br />Si elle a eu du malheur c’est d’m’avoir rencontré.<br /><em>Coirault : 9502 Le libertin.<br />Laforte : II,A-62 Le voleur dans les églises.<br />RADdO : 00658.</em> <br /> <br /><span class=Soustitre>24. Marche de La Tuque</span> <br /><strong>Isidore Soucy (violon) et Donat Lafleur (mélodéon)</strong> <br /><em>Enregistrés en juin 1931 pour le label Starr.</em> <br />La musique traditionnelle québécoise fut abondamment enregistrée sur 78 tours et certains interprètes de tradition, formés dans un cadre communautaire et local, devinrent de véritables vedettes du disque et de la radio. C’est le cas d’Isidore Soucy (1899-1962) et Donat Lafleur (1892-1973), qu’on pouvait entendre avant guerre sous le nom des Vive-la-Joie, sur la chaîne CHLP de Montréal. Leur duo se produisit pendant plus de 25 ans. <br /><span class=Soustitre>25. Allons à Lafayette</span> <br /><strong>Joseph F. Falcon (accordéon et chant) et Cléoma Breaux-Falcon (guitare)</strong> <br /><em>Enregistrés le 27 avril 1928 à New Orleans (Louisiane) pour le label Columbia.</em> <br />Une anthologie consacrée aux Français d’Amérique pouvait difficilement faire l’impasse sur le premier enregistrement connu de musique cajun. On y entend le chanteur-accordéoniste Joseph Falcon (1900-1965), accompagné par son épouse Cléoma Breaux Falcon (1905-1941), chanteuse et guitariste. <em>Allons à Lafayette</em> connut un grand succès commercial, qui permit à de nombreux autres Cajuns d’enregistrer dans les mois qui suivirent, parmi eux le violoneux Dennis McGee (1893-1989) ou l’accordéoniste noir Amédée Ardoin (1898-1941).<br />Allons à Lafayette mais pour changer ton nom.<br />On va t'appeler madame, madame Canaille Comeaux !<br />Petite, t'es trop mignonne pour faire ta criminelle !<br />Comment tu crois mais moi j'peux faire mais moi tout seul ?<br />Mais toi, mais joli coeur, ‘garde donc mais quoi t'as fait !<br />Si loin comme moi j'su'd' toi, mais ça, ça m'fait pitié ! <br /> <br /><span class=Soustitre>26. Nous sommes partis trois jeunes frères (les écoliers pendus)</span> <br /><strong>Basilice Godin (chant)</strong> <br /><em>Enregistrée en janvier 1975 à Val-Comeau (Nouveau-Brunswick) par Robert Bouthillier et Vivian Labrie.</em> <br />Le très ancien thème des écoliers condamnés à être pendus, puis sauvés par leur frère aîné, a été très rarement recueilli dans la tradition. Cette version a été enregistrée dans un village acadien auprès de Basilice Godin, une chanteuse à la (grande) culture entièrement orale.<br />Nous sommes partis trois jeunes frères à l’école de Paris. (bis)<br />On a à peine mis le pied en Pontoise, prisonniers nous ont été pris. (bis)<br />On n’avait rien qu’un frère qui gouvernait dans Paris<br />S’il savait notre misère, il serait bientôt z’ici.<br />Il a à peine achevé la parole, leur gentil frère arrivait (bis)<br />“Bonjour donc, dame de Pontoise, mes écoliers sont-ils ici ?” (bis)<br />“Non, oh non, beau gentilhomme, ils sont allés aux penderies.” (bis)<br />“Dites-moi donc, dame de Pontoise, j’aurai-t-y le temps d’les voir en vie ?” (bis)<br />“Non, oh non, beau gentilhomme, vous allez trop lentement !” (bis)<br />Il débarque sur sa climène, il monte sur son cheval blanc<br />Il touchit z’à tour de bride, son cheval va comme le vent.<br />Quand il fut sur ces rigoles, son cheval suivait le sang<br />Quand il fut sur ces montagnes, il vit ses trois frères pendant.<br />Ils aviont sur l’épaule droite tous chacun un mouchoir blanc<br />Ils aviont sur l’épaule gauche tous chacun un pigeon blanc.<br />Il mit l’pied dedans l’échelle, il coupit les trois tirants<br />Et au bout de trois quarts d’heure, ses trois frères étaient vivants.<br />“Dites-moi donc, sire beau juge, dites-moi donc votre jugement.”<br />“Dites-moi donc, sire beau sire, c’est-y quelqu’un de vos parents ?”<br />“Y en a deux qui sont mes frères et l’autre c’est mon cousin germain<br />Si jamais j’mets l’pied en Pontoise, je mettrai tout feu à sang. <br />Si jamais j’mets l’pied en Pontoise, je mettrai tout feu à sang <br />Toutes les dames de la ville crieront grâce pour ces innocents !”<br /><em>Coirault : 9601 Les écoliers de Pontoise.<br />Laforte :I, B-14, Les écoliers pendus.<br />RADdO : 03917.</em> <br /> <br /><span class=Soustitre>27. Calédonia, quatrième partie</span> <br /><strong>Frank Starmberg (violon), Fraser Blair (piano), Hervé Blair (banjo)</strong> <br /><em>Enregistrés le 25 juillet 1959 à Pictou (Nouvelle-Ecosse) par Simonne Voyer.</em> <br />Le <em>Calédonia </em>fait partie de la famille des quadrilles et comporte cinq parties distinctes jouées sur la métrique 6/8. En voici la quatrième partie. Cet enregistrement vient d’une région majoritairement anglophone de Nouvelle-Ecosse, et il est difficile de savoir si les musiciens étaient francophones ou non… ce qui importe peu, finalement, les musiques des deux communautés étant tellement proches. <br /><em>Guillaume Veillet</em> <br />© 2009 Frémeaux & Associés <br /><strong><em>English notes</em></strong><br /><span class=Soustitre>The French in America</span> <br />The first French settlements in North America actually date from 1604 in Acadia, then 1608, when Samuel Champlain founded the city of Québec. In the course of the 17th century, using Québec as a base, the French created a genuine empire – stretching from the Great North to the Gulf of Mexico – which they called Nouvelle-France. Despite the immensity of these lands there were very few colonists, a few thousand at most, and the majority were grouped around Québec. A handful of “backwoodsmen” crisscrossed the great plains of America, trading with the country’s first inhabitants, the Amerindians. The 18th century was marked by the Anglo-French struggle to dominate North America; more specifically, wars fought on European soil were transposed onto the American continent, where Nouvelle-France bordered the thirteen English colonies of the East Coast. In 1713 the Treaty of Utrecht conceded most of the coastal Acadian regions to the English. Then in 1763, at the end of the Seven Years War, the Treaty of Paris sealed their fate. France, in defeat, salvaged something from the wreckage in Europe but lost its North American possessions. For a time, Napoleon Bonaparte recovered Louisiana from the Spanish, but in 1803 he was quick to sell it to an emerging nation called The United States of America! So from that date on, with the exception of the archipelago of Saint-Pierre-et-Miquelon (presented in Volume 9 dealing with France’s overseas territories), all the French-speaking peoples of North America were either subjects of the British Crown (in today’s Canada), or else American citizens. One province was to remain mainly French-speaking: Québec. The Québécois, who were both Catholic and French-speakers in a Protestant Canada where English was the official language, seemed condemned to assimilation, yet it didn’t happen. The continent’s other French-speakers were mainly Acadians. The latter originated in the Maritime Provinces (Nova Scotia, New Brunswick and Prince Edward Island, where many French-speakers still live today), and many were driven out by the English during the “Great Expulsion” of 1755. Some of them, after a long and exhausting voyage, finally settled in the bayous of Louisiana, then a Spanish possession, where they encountered black slaves who’d been emancipated and converted to Catholicism. They became known as “Cajuns” (a corruption of “Acadian”). The traditional music-forms practised by the French-speaking peoples of America grew from the seeds of that history. Greatly inspired by the heritage of France’s western provinces (particularly its songs), these are crossbred music-forms which also drew inspiration from all the music that arrived with other immigrants settling on the American continent. Dance music from Québec and Acadia, especially, owes much to British and Irish influences, with the Cajuns of Louisiana borrowing their accordions from central European immigrants, and their rhythms from the descendants of slaves and the Amerindians, among other...<br /> <br /><em>Guillaume Veillet</em> <br />English translation: <em>Martin Davies</em> <br />© 2009 Frémeaux & Associés <br /><u>Provenance des enregistrements - Durée totale : 59’07 </u><br /><strong>1. Isom J. Fontenot : La banane à N’Onc Adam (two-step)</strong> <br />Fonds MuCEM. Inédit. 1’14 <br /><strong>2. Dewey, Will & Rodney Balfa : J’ai fait l’amour chez l’onc Bab (Une livre de tabac)</strong> <br />Issu du CD “Les Haricots sont pas salés” (Cinq Planètes CP 022652). 3’40 <br /><strong>3. Lederie Saint-Cœur : Reel turlutté <br /></strong>Issu du CD “Le Miroir d’argent : Trésors puisés aux Archives de folklore de l’Université Laval 1944-1994” (Centre de Valorisation du Patrimoine Vivant CVPV 1390). 0’47 <br /><strong>4. Aimé Gagnon & Cécile Gagnon : Reel Malouin</strong> <br />Issu du CD “Aimé Gagnon : violoneux d’origine” (Danielle & Yves Gagnon GAGCD-26421). 2’01 <br /><strong>5. Allan Kelly : Marguerite est dans sa chambre (la blanche biche)</strong> <br />Issu du 33 tours 33 tours “Suivant l’étoile du nord / La tradition acadienne / Allan & Léontine Kelly” (Centre d’études acadiennes CEA-1002). 4’16 <br /><strong>6. Louis “Pitou” Boudreault : La grande gigue simple</strong> <br />Collection privée. Inédit. 3’09 <br /><strong>7. Bee Deshotels : Aux Natchitoches</strong> <br />Issu du CD “Les Haricots sont pas salés” (Cinq Planètes CP 022652). 1’33 <br /><strong>8. Alphonse “Bois Sec” Ardoin, Canray Fontenot & Rodney Balfa : Bonsoir Moreau</strong> <br />Issu du CD “Les Haricots sont pas salés” (Cinq Planètes CP 022652). 2’05 <br /><strong>9. Alfred Vandertie : I went to Market</strong> <br />Issu du 33 tours “Anthologie du folklore wallon. Les Wallons d’Amérique (Wisconsin) - volume 7” (CACEF fm33010). 1’00 <br /><strong>10. Arthur Renard : N’av’nèn vèyu mi p’tit musicyin ?</strong> <br />Issu du 33 tours “Anthologie du folklore wallon. Les Wallons d’Amérique (Wisconsin) - volume 7” (CACEF fm33010). 2’10 <br /><strong>11. Alma Barthélémy : Par-derrière chez mon père (la claire fontaine)</strong> <br />Fonds MuCEM. Inédit. 2’37 <br /><strong>12. Irène Arsenault : Les poutines dans l’potte</strong> <br />Issu du CD “Refrains et mélodies de l’Île-du-Prince-Édouard” (Centre d’études acadiennes : collection traditions acadiennes CEA-1003). 0’16 <br /><strong>13. Delphine Arsenault & Zélie-Anne Poirier : Le reel à Joe Bibienne</strong><br />Issu du CD “Refrains et mélodies de l’Île-du-Prince-Édouard” (Centre d’études acadiennes : collection traditions acadiennes CEA-1003). 2’04 <br /><strong>14. Caesar Vincent : En arrière de chez mon père (la fille aux oranges) <br /></strong>Fonds Archives de folklore et d’ethnologie de l’Université Laval / Centre d’études en folklore acadien et créole. Inédit. 2’26 <br /><strong>15. Azade Benoit : Reel</strong> <br />Issu du CD “Le Miroir d’argent : Trésors puisés aux Archives de folklore de l’Université Laval 1944-1994” (Centre de Valorisation du Patrimoine Vivant CVPV 1390). 0’33 <br /><strong>16. Lawrence Keplin : C’est dans le premier jour de l’an</strong> <br />Collection privée. Inédit. 1’48 <br />17. Simon St Pierre & Fred Pike : The Cuckoo’s Nest <br />Issu du CD “Simon St.Pierre” (Field Recorders’ Collective FRC206) (</span><span class=Texte>www.fieldrecorder.com</span><span class=Texte>) 1’46 <br /><strong>18. Mené par Jean-Paul Guimond : Par un dimanche au soir (Lisette qui allait s’y baigner) <br /></strong>Issu du CD “C’est dans cette maison de fête” (Jean-Paul Guimond JPG-72001). 2’19 <br /><strong>19. Alphonse Morneau : Les petits Saint Pierre sont plus riches que les évêques (la semaine ouvrière)</strong> <br />Issu du 33 tours “Acadie et Québec : documents d’enquêtes” (Archives de Folklore / Gala / Pickwick CGP-139). 2’12 <br /><strong>20. Gertrude Tremblay : Brandy </strong><br />Collection privée. Inédit. 1’04 <br /><strong>21. Joseph Larade : Derrière chez-nous il y a un joli bocage</strong> <br />Issu du CD “Le Miroir d’argent : Trésors puisés aux Archives de folklore de l’Université Laval 1944-1994” (Centre de Valorisation du Patrimoine Vivant CVPV 1390). 2’38 <br /><strong>22. Aldor Morin, Jean Carignan, Edgar Morin, Bob Hill, Madame Richard & Gérard Delorier : Danse carrée</strong> <br />Issu du CD “Canada Folksongs 1951-1957” (Frémeaux & Associés / XXI FA 5191). 2’40 <br /><strong>23. Aldéric Perreault : Nous sommes trente-trois, tous voleurs d’une bande</strong> <br />Issu du CD “On a du plaisir nous autres” (Les Productions du Bon Temps / CRAPO de Lanaudière CRA-104). 1’46 <br /><strong>24. Isidore Soucy & Donat Lafleur : Marche de La Tuque</strong> <br />78 tours Starr 19003-B. Collection Musée de l’accordéon de Montmagny (Québec). 2’27 <br /><strong>25. Joseph F. & Cléoma Breaux-Falcon : Allons à Lafayette</strong> <br />78 tours Columbia W 146217-2. Déjà publié dans le CD “Cajun . Louisiane 1928-1939” (Frémeaux & Associés FA019). 2’57 <br /><strong>26. Basilice Godin : Nous sommes partis trois jeunes frères (les écoliers pendus)</strong> <br />Fonds Archives de folklore et d’ethnologie de l’Université Laval. Inédit. 4’50 <br /><strong>27. Frank Starmberg, Fraser Blair & Hervé Blair : Calédonia, quatrième partie <br /></strong>Issu du CD “Le Miroir d’argent : Trésors puisés aux Archives de folklore de l’Université Laval 1944-1994” (Centre de Valorisation du Patrimoine Vivant CVPV 1390). 1’40 <br /><strong>Idée originale, rédaction du livret :</strong> Guillaume Veillet <br /><strong>Choix des morceaux :</strong> Guillaume Veillet, avec l’aide de Robert Bouthillier. <br /><strong>Remerciements :</strong> les collecteurs et interprètes, ou leurs ayants droit ; tout le personnel et les bénévoles des centres et associations partenaires ; la FAMDT et son directeur, Pierre-Olivier Laulanné ; André Ricros ; Reg Hall et Tony Engle du label Topic Records, à qui l’on doit la monumentale anthologie The Voice of the People, consacrée aux musiques traditionnelles d’Angleterre, d’Irlande, d’Ecosse et du Pays de Galles ; Robert Bouthillier ; Jean-Pierre Bruneau ; Ray Alden ; Raynald Ouellet ; le Centre International de recherches Interdisciplinaires en Ethnomusicologie de la France (CIRIEF) ; Marie-Barbara Le Gonidec et Valérie Pasturel ; Marlène Belly ; Georges Delarue ; Michel Esbelin ; Yvon Guilcher ; André Maurelli ; Catherine Perrier et John Wright ; Claude Ribouillault… ainsi que toutes les personnes rencontrées au cours de ces années de recherches qui ont transmis un peu de leur savoir et de leur expérience. <br /><strong>En couverture :</strong> Métayer et ses enfants, Natchitoches, Louisiane, 1940. Cliché droits réservés. <br /><u>Les partenaires de cette édition</u> <br /><span class=Soustitre>Frémeaux & Associés</span>, éditeur mondial de référence du patrimoine sonore musical et parlé, s’attache depuis près de 20 ans à défendre l’ensemble du patrimoine sonore, musical, historique, politique, littéraire et radiophonique en effectuant les recherches historiques, la restauration des disques ou des matrices, et sa mise à disposition auprès du public, des médiathèques et des établissements scolaires. <br /><span class=Soustitre>La Fédération des Associations Musiques et Danses Traditionnelles</span> met en réseau les acteurs des musiques et danses traditionnelles en France. Elle a édité le Guide de traitement des archives sonores et est pôle associé de la BnF sur ce sujet. Elle met en place actuellement le portail du patrimoine oral, donnant accès aux différentes bases de données documentaires sur le domaine. <br /><span class=Soustitre>TRAD Magazine</span> est le bimestriel consacré au monde des musiques et danses traditionnelles. Créé en 1988, TRAD Magazine est devenu la revue française de référence en la matière, et participe à la vie des musiques et danses traditionnelles par le biais d’articles, reportages, chroniques, calendriers… <br /><span class=Soustitre>La Société des Auteurs Compositeurs et Editeurs de Musique</span>, créée en 1851, a pour objectif la défense des droits des créateurs de la musique. Elle assure la gestion collective de la collecte et de la répartition des droits d’auteurs des œuvres musicales de son catalogue. La SACEM est une entreprise privée reconnue et contrôlée par l'État français et chargée d'une mission de service public. <br /><span class=Soustitre>Le Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée</span> est un musée consacré aux cultures de l’Europe et de la Méditerranée dont l’ouverture est prévue à Marseille. Aux collections de l’ancien musée des Arts et Traditions populaires situé dans le bois de Boulogne, s’ajoutent celles du département “Europe” que conservait le musée de l’Homme à Paris. <br /><span class=Soustitre>Le Centre d’Etudes Acadiennes Anselme Chiasson</span> (Université de Moncton) réunit tout le matériel documentaire pertinent concernant les Acadiens et Acadiennes et la société acadienne (histoire, généalogie, ethnologie, sociologie, archéologie, folklore, démographie, géographie, économie, linguistique, etc.) <br /><span class=Soustitre>Le Centre franco-ontarien de folklore</span> s’est donné comme mission de mettre en valeur, pour le bénéfice de la population ontarienne, le folklore et le patrimoine. Le CFOF assure pour cela des activités de collecte et de conservation puis de diffusion et d’animation à partir du fonds constitué. <br /><span class=Soustitre>Le Centre du Tourisme Cutlurel et Ecologique</span> (Université de Louisiane, à Lafayette) met en valeur le tourisme culturel et écologique à travers cinq axes de développement : guide touristique en ligne, conférences annuelles sur le tourisme, recherches de ses membres, enquêtes de terrains et collectes d’archives, ainsi que l’animation de son réseau. <br />Fondées le 28 février 1944, à l’instigation de Luc Lacourcière, professeur à la Faculté des lettres de <span class=Soustitre>l’Université Laval</span>, les Archives de folklore et d'ethnologie représentent un fonds unique en Amérique du Nord sur la culture francophone. <br />Liste des collecteurs de l'Anthologie France :<br />Alexandre, Al Leur Nevez, Anakesa, Anthony, Apiou, Aristow-Journaud, Armand, Arsenault, Azoulay, Baly, Bardot, Baudoin, Beaudet, Béraud-Williams, Berluette, Bernard, Bertrand, Bhattacharya, Blandin, Blouët, Bois, Boissel, Boissière, Bolzon, Bouchot, La Bouèze, Boulanger, Bouthillier, Brandily, Brandywine Friends of Old Time Music, Bromberger, Bruneau, Brunot, Cadoudal, Carpitella, Castell, Casteret, Caumont, Centre Culturel La Marchoise, Challet, Chappuis, Chaventon, Chevallier, Chiasson, Christen, Collectif Vielle en Bretagne, Colleu, Comeau, Cordonnier, Coulomb, Cousteix, Darne, Davy, Delaval, Despringre, Desroches, Des Rosiers, Destrem, Devigne, Deygas, Dubois, Dubreuil, Ducaroy, Duplessis, Durif, Dutertre, Ecole de Musique de Gans, Ehret, Ellébore, Esbelin, Escolo Trencavel, Etay, E Voce di U Cumune, Février, Flagel , famille Gavinet, Gesser, Giometto, Gladu, Groupe d’Animation et de Recherche du Maine, G.R.E.T.T. du Charollais et Brionnais, Guillard, Guilleux, Harismendy, Herrgott, Hervieux, Jacquier, Joisten, Junquèr-d’Oc, Klopocki, Laade, Labelle, Labrie, Lacourcière, Lai Pouèlée, Lajoux, Laperche, Lauprêtre, Laurent, Lazinier, Le Creurer, Léger, Le Lamparo, Lemercier, Lemieux, Lempereur, Le Quellec, Leroux, Le Vraux, Loddo, Lomax, Lortat-Jacob, Los de Romanha, Mabru, Madelaine, Mahé, Marcel-Dubois, Marchand, Martin, Martinod, Mason, Matton, Mazéas, Mazellier, Ménétrier, Montbel, Morel, Morisson, Mosquès, Mouren-Prost, Moureu, Moyse-Faurie, Nioulou, Oller, Oster, Oxtikenekoak, Pacher, Parejo-Coudert, Pasturel, Paulet, Pauty, Pazzoni, Pearron, Perrier, Pichonnet-Andral, Pindard, Piraud, Pôle Régional des Musiques Actuelles de la Réunion, Précourt, Quilici, Quimbert, Raïsky, Redhon, Renaud, Ribardière, Ricros, Rocher, Römer, Ropars, Rouger, Roussel, Roux, Royer, R.T.F., Salesse, Sauvegarde des Traditions Mayennaises, Savard, Servain, Sette, Shields, Siblaires de Lanciour, Terral, Thiaulins de Lignières, Troadeg, Valière, Veillet, Vernay, Vidal, Vie et Traditions d’Artois, Voyer, Vrod, Weiri, Wright.<br /><span class=Source>CD France - Français d'Amérique © Frémeaux & Associés (frémeaux, frémaux, frémau, frémaud, frémault, frémo, frémont, fermeaux, fremeaux, fremaux, fremau, fremaud, fremault, fremo, fremont, CD audio, 78 tours, disques anciens, CD à acheter, écouter des vieux enregistrements, albums, rééditions, anthologies ou intégrales sont disponibles sous forme de CD et par téléchargement.)</span></span></p></p></p>" "dwf_titres" => array:27 [ 0 => array:6 [ …6] 1 => array:6 [ …6] 2 => array:6 [ …6] 3 => array:6 [ …6] 4 => array:6 [ …6] 5 => array:6 [ …6] 6 => array:6 [ …6] 7 => array:6 [ …6] 8 => array:6 [ …6] 9 => array:6 [ …6] 10 => array:6 [ …6] 11 => array:6 [ …6] 12 => array:6 [ …6] 13 => array:6 [ …6] 14 => array:6 [ …6] 15 => array:6 [ …6] 16 => array:6 [ …6] 17 => array:6 [ …6] 18 => array:6 [ …6] 19 => array:6 [ …6] 20 => array:6 [ …6] 21 => array:6 [ …6] 22 => array:6 [ …6] 23 => array:6 [ …6] 24 => array:6 [ …6] 25 => array:6 [ …6] 26 => array:6 [ …6] ] "unit_price" => "" "price_digital" => 9.948 "price_cd" => 19.992 "img_url" => 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Pour les historiens, la réalité quotidienne d’une grande majorité de la population de cette période est souvent mieux décrite dans les mots mal équarris de Mary Bolduc que dans la prose savante des éditorialistes de journaux ou les analyses de sociologues de l’époque. Mais la principale intéressée ne faisait qu’exprimer ce qu’elle voyait autour d’elle, sans prétention, peu touchée par la célébrité : “J’suis une femme de renom et je compose mes chansons. Veuillez m’excuser, car c’est pour nous amuser”. » <br /><strong>Robert Thérien</strong>, Québec<br />Sous la direction de Martin Duchesne, Robert Thérien présente dans un coffret de 2 CD avec une notice de 24 pages l'anthologie de la chanteuse la plus populaire du Canada francophone.<br /><strong>Patrick Frémeaux<br /></strong><br /><em>Droits audio : Groupe Frémeaux Colombini SAS - La Librairie Sonore en accord avec XXI records.</em></p><br><br><p>Les Colons canadiens • La CÔte Nord • La chanson du bavard • L’ouvrage aux Canadiens • Mon vieux est jaloux • “L’R-100” • La grocerie du coin • FÊtons le Mardi gras • Les maringouins • Les agents d’assurances • Les vacances • Si les saucisses pouvaient parler • Gédéon amateur • Jean-Baptiste Beaufouette • Les conducteurs de chars • C’est la fille du vieux roupi • La morue • Sans travail • Le propriétaire • Nos braves habitants • La lune de miel • La pitoune • Un petit bonhomme avec le nez pointu • Je m’en vais au marché • Les cinq jumelles • Les médecins • Johny Monfarleau • Le petit sauvage du nord • J’ai un bouton sur la langue • La bastringue • Chez ma tante Gervais • Les américains • Les policemen • Si vous avez une fille qui veut se marier • Voilà le PÈre NoËl qui nous arrive • Le bas de Noël • Le Jour de l’an • Bien vite c’est le jour de l’an.</p>" "description_short" => "<h3>CHANSONS COMIQUES 1929 - 1939</h3>" "link_rewrite" => "la-bolduc" "meta_description" => null "meta_keywords" => null "meta_title" => null "name" => "La Bolduc" "available_now" => null "available_later" => null "delivery_in_stock" => null "delivery_out_stock" => null "new" => "0" "id_product_attribute" => 762 "product_attribute_minimal_quantity" => "1" "id_image" => "2498-18145" "legend" => null "manufacturer_name" => null "category_default" => "Québec / Canada" "orderprice" => 33.29 "allow_oosp" => true "category" => "quebec-canada" "category_name" => "Québec / Canada" "link" => "https://preprod.fremeaux.com/index.php?id_product=2498&rewrite=la-bolduc&controller=product&id_lang=1" "attribute_price" => 0.0 "price_tax_exc" => 33.29 "price_without_reduction" => 49.938 "price_without_reduction_without_tax" => 33.29 "reduction" => 9.99 "reduction_without_tax" => 0.0 "specific_prices" => [] "quantity_all_versions" => 10000 "features" => array:2 [ 0 => array:5 [ …5] 1 => array:5 [ …5] ] "attachments" => [] "virtual" => 0 "pack" => true "packItems" => [] "nopackprice" => 0 "customization_required" => false "attributes" => array:1 [ 5 => array:8 [ …8] ] "rate" => 20.0 "tax_name" => "TVA FR 20%" "ecotax_rate" => 0.0 "classic_pack_price_tax_exc" => 41.615 "is_ap5_bundle" => true "dwf_parent_product" => "1" "dwf_distinctions" => array:3 [ 0 => array:1 [ …1] 1 => array:1 [ …1] 2 => array:1 [ …1] ] "dwf_livret" => "<h3>La Bolduc - FA5073</h3><p align=justify><span class=Soustitre2>LA BOLDUC</span><br /><span class=Soustitre2>CHANSONS</span><br /><span class=Soustitre2>COMIQUES</span><br /><span class=Soustitre2>1929-1939</span><br /><span class=Soustitre2>Madame Bolduc</span><br /><span class=Texte>Tout le monde l’appelait la Bolduc, la plupart par familiarité affectueuse, mais d’autres, par dérision. 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Ils vivent pauvrement dans un quartier populaire avec les réalités de l’époque : le chômage fréquent, les grossesses à répétition, les enfants qui meurent en bas âge à cause des conditions sanitaires. Mary Bolduc eut une douzaine de grossesses mais seulement quatre de ses enfants ont survécu à l’âge adulte. Au début des années 1920, les Bolduc s’installent près de Lowell, au Massachussett, dans l’espoir de trouver du travail dans les manufactures florissantes du nord-est des États-Unis. Ils vivotent tant bien que mal pendant un peu plus d’un an chez une soeur d’Édouard. Ils reviennent à Montréal en 1922 et Édouard trouve un travail régulier comme plombier. Les Bolduc se réunissent souvent avec des amis musiciens pour des soirées folkloriques. Tous ces déracinés de la campagne s’adaptent souvent mal à l’anonymat des villes et ils aiment se retrouver pour partager leurs traditions communes. C’est ce qui explique l’énorme succès des «Soirées du bon vieux temps» qu’organisait le folkloriste Conrad Gauthier au Monument-National, la plus grande salle francophone de Montréal. Cinq ou six fois par année, on y présentait des spectacles sur des thèmes précis, dont le Mardi-gras, la cueillette du sucre d’érable, l’épluchette de maïs, le réveillon de Noël ou la Sainte-Catherine. Musiciens, chanteurs danseurs et comédiens présentaient leurs numéros autour du thème choisi, bien souvent en costumes d’époque. Mary Bolduc y participe parfois comme musicienne. Un soir de 1927, elle y chante la veille chanson française Y’a longtemps que je couche par terre et remporte un beau succès. Édouard Bolduc tombe malade et perd son emploi. Mary accepte des travaux de couture à la maison pour boucler les fins de mois. Au début de 1929, elle participe comme musicienne à des enregistrements de ses amis Ovila Légaré et Eugène Daigneault qui ont déjà fait quelques disques pour la compagnie Starr de Montréal. Ils recommandent chaudement Mary Bolduc au gérant de la compagnie, Roméo Beaudry, lui-même auteur-compositeur et passionné de musique. C’est ainsi que le 12 avril 1929, madame Édouard Bolduc enregistre Y’a longtemps que je couche par terre et La Gaspésienne, un instrumental au violon. Elle enregistrera en août et octobre d’autres pièces instrumentales qui ne connaitront aucun succès. L’entente avec Beaudry prévoyait quatre disques dans l’année. Elle se présente donc le 4 décembre pour ce qui aurait pu être son dernier enregistrement. Elle a choisi cette fois deux chansons : Johnny Monfarleau, une adaptation d’une pièce de folklore irlandaise, et La cuisinière, sa première composition complète. Cette fois, le succès est au rendez-vous. Elle en aurait vendu plus de 10000 exemplaires en quelques mois.</span><br /><span class=Texte>Après l’effondrement de la bourse à Wall Street, l’industrie du disque connait d’énormes difficultés. Chez Starr, le succès inattendu de la Bolduc arrive à point nommé. Roméo Beaudry lui commande alors de nouvelles compositions optimistes et dynamiques. C’est ce dont les gens ont besoin par les temps qui courent. À 35 ans, Mary Bolduc n’avait jamais pensé faire une carrière d’artiste, profession assez mal vue, surtout pour une femme, par la société de l’époque. Mais son mari est sans emploi, et les redevances de son dernier disque rapportent plus que des mois de travail ardu en manufacture. Entre 1929 et 1932, elle enregistre 70 titres, une moyenne d’un disque 78 tours par mois à une époque où l’industrie du disque est en déclin. Tout le monde veut la voir et elle accepte finalement de présenter son premier spectacle en novembre 1930 à un public conquis d’avance. Elle chante également à la radio. En 1931, elle se joint à la troupe de vaudeville de Caroline d’Argère puis fonde sa propre troupe de tournée l’année suivante. Pendant plus de cinq ans, le succès de la Troupe du bon vieux temps ne se dément pas, aussi bien au Québec que dans quelques autres provinces canadiennes et dans le nord-est américain. Mais le 25 juin 1937, madame Bolduc est impliquée dans un grave accident d’auto. Grâce à sa robuste constitution (1,80 m, 85 kg), elle se remet de ses fractures. Certaines blessures mettent cependant du temps à guérir : on diagnostique un cancer. Elle subit deux opérations à Montréal au début de 1938 puis reçoit, à l’Institut du Radium, des traitements qui, alliés aux tracasseries juridiques qui entourent les réclamations d’assurance, affectent ses facultés. Une tournée de spectacles à Montréal, qu’elle avait acceptée à l’été de 1939, doit être annulée. Une période de rémission lui permet de faire quelques spectacles au début de 1939 et d’enregistrer quatre chansons, dont Je m’en vais au marché. Indomptable, elle accepte de partir en tournée en Nouvelle-Angleterre avec la troupe de Jean Grimaldi à l’automne. Mary Bolduc doit de nouveau subir des traitements au radium au début de 1940. Se sachant condamnée, elle accepte une tournée en Abitibi à l’été 1940 avec Rose “La poune” Ouellette et Juliette Pétrie. Malgré la maladie qui gagne du terrain, elle donne, à l’automne, quelques spectacles à Montréal. Le 19 décembre 1940, après un dernier spectacle à Saint-Henri, elle doit entrer de nouveau à l’Institut du Radium où elle s’éteindra le 20 février 1941. Les journaux de l’époque parleront très peu du décès de cette vedette populaire des années 1930. Seul le journaliste Henri Letondal, dont Lucienne Bolduc (fille de Mary) était la secrétaire, lui rendra l’hommage qu’elle mérite dans un long article publié dans l’hebdomadaire Radiomonde le 8 mars 1941.</span><br /><span class=Texte>Ravi par le style de madame Bolduc qu’il découvrit plusieurs années après sa disparition, Charles Trenet lui rendit hommage dans sa chanson Dans les rues de Québec (1950). Le gouvernement du Canada a émis un timbre en 1994 pour commémorer le centenaire de sa naissance. Il existe maintenant un musée de la Bolduc à Newport en Gaspésie avec une adresse internet (www.labolduc.qc.ca)</span><br /><span class=Soustitre>Ses chansons</span><br /><span class=Texte>Mary Bolduc est issue de la tradition orale où bien peu d’oeuvres sont consignées par écrit. Ce patrimoine survit donc grâce à la transmission de bouche à oreille. Les oeuvres vivent parce qu’elles sont reprises, augmentées, adaptées, revivifiées d’une génération à une autre. Ce que nous appelons «plagiat» dans la tradition littéraire est une mesure de survie dans la traditon orale.</span><br /><span class=Texte>Les airs musicaux qu’utilise Mary Bolduc proviennent presque tous du folklore français, irlandais (de par son père) et américain. Certaines mélodies (notamment Les conducteurs de chars) semblent implantées dans le ragtime et leur complexité laisse soupçonner que sa fille Denise, qui était pianiste, pourrait y être pour quelque chose. Mary Bolduc n’avait qu’un éducation de base et ses textes sont en langage parlé, truffés d’expressions populaires. À cette époque, l’éducation était réservée à un certains nombre de privilégiés. Tous les autres étaient exclus ou n’avaient qu’un accès très limité à la connaissance littéraire et ne pouvaient s’exprimer facilement par l’écrit. L’enregistrement sonore est venu remplir, pour cette masse de laissés pour compte, la même fonction que les journaux et les livres: porter une information à une masse de gens. Sans vraiment l’avoir cherché, Mary Bolduc devenait une porte-parole pour tous ceux qui partageaient son sort. Et c’est une première raison de son succès.</span><br /><span class=Texte>Les chansons de Mary Bolduc représentent une chronique des conditions de vie d’une population déracinée durant une des pires crises économiques du XXe siècle. Malgré tout, elle sont empreintes d’un imperturbable optimisme lié au dynamisme naturel de cette femme costaude. Et les gens avaient bien besoin de se faire remonter le moral. C’est une deuxième raison du succès de la Bolduc.</span><br /><span class=Texte>Mais le succès sur disque fut bien éphémère. De ses 84 enregistrements, 70 furent réalisés entre 1929 et 1932. Puis il y eut un arrêt de trois ans, non pas que les gens se lassaient de ses chansons, mais l’industrie du disque mondiale agonisait, victime de la montée de la radio et de la crise économique. Lorsqu’elle reprit de la vigueur vers 1936, Mary Bolduc enregistra de nouveau mais à un rythme beaucoup plus réduit. Puis son accident en 1937 la tint éloignée de la scène et du studio pendant deux ans. Durant une période de rémission après ses traitement contre son cancer, elle enregistra quatre chansons en février 1939, dont Je m’en vais au marché. Et puis, la mode avait changé. Entre 1935 et 1940, on retrouve avant tout sur les disques québécois des reprises de chansons françaises. Peut-être trop identifiée à cette crise économique que tout le monde voulait oublier, Mary Bolduc et son style folklorique semblent avoir perdu la faveur des producteurs de disques. Mais pas celle du public. Ses tournées sont des événements courus. Ses spectacles font toujours salle comble, même jusqu’à la toute dernière fin.</span><br /><span class=Texte>Une des caractéristiques des chansons de Mary Bolduc est son célèbre «turlutage», une technique vocale qui existe depuis longtemps dans la tradition celtique, particulièrement dans la culture musicale irlandaise et écossaise. La turlute a pour fonction de remplacer un passage qui devrait être joué par un autre instrument (particulièrement le violon) dans un ensemble instrumental plus élaboré. Elle est l’expression vocale d’une ligne mélodique, parente du skat dans le jazz et du yoddle dans la musique germanique. Elle exige une grande souplesse vocale et un sens inné du rythme et de l’improvisation. En Écosse, ce type d’ornementation vocale est appelé en langue gaélique “puirt-a-beul”, littéralement “musique de la bouche”. Le turlutage était souvent utilisé entre musiciens traditionnels pour se transmettre un air lorsqu’ils n’avaient pas leurs instruments avec eux.</span><br /><span class=Soustitre2>Le langage</span><br /><span class=Texte>La langue de la Bolduc est celle de la classe ouvrière vivant à Montréal dans les années 1930. Le langage populaire y est parsemé d’anglicismes et de patois difficiles à comprendre même pour les Québécois d’aujourd’hui. Voici donc un petit lexique qui aidera à clarifier certaines expressions.</span><br /><span class=Texte><em>Les anglicismes sont identifiée par (A) </em>:</span><br /><span class=Texte>Abrier : couvrir de couvertures</span><br /><span class=Texte>Achaler : contrarier</span><br /><span class=Texte>Amanché: foutu (mal foutu)</span><br /><span class=Texte>Barda : ménage (faire le ménage)</span><br /><span class=Texte>Barlot : voiture d’hiver tirée par des chevaux</span><br /><span class=Texte>Barouette : brouette</span><br /><span class=Texte>Bavasser : critiquer, médire</span><br /><span class=Texte>Bébelles : jouets</span><br /><span class=Texte>Buster : éclater (A)</span><br /><span class=Texte>Brandy Nose : nez rouge et enflé </span><br /><span class=Texte>(par l’alcool)</span><br /><span class=Texte>Bougrine : pardessus</span><br /><span class=Texte>Capot : pardessus d’hiver</span><br /><span class=Texte>Chars : tram, tramway</span><br /><span class=Texte>Checkée : surveiller (A)</span><br /><span class=Texte>Coup (prendre un) : s’enivrer</span><br /><span class=Texte>Collecter : percevoir, encaisser (A)</span><br /><span class=Texte>Cortons : cretons</span><br /><span class=Texte>Courailler : poursuivre</span><br /><span class=Texte>Délivrer : faire la livraison (A)</span><br /><span class=Texte>Démanché : démonté</span><br /><span class=Texte>Dérinché : brisé</span><br /><span class=Texte>Disconnecté : déconnecté (A)</span><br /><span class=Texte>Écourtichée : habillé trop courtement</span><br /><span class=Texte>Enfargé : empêtré</span><br /><span class=Texte>Éplure : pelure</span><br /><span class=Texte>Étriver : taquiner</span><br /><span class=Texte>Flask : flacon (d’alcool) (A)</span><br /><span class=Texte>Forçure : foie (d’un animal)</span><br /><span class=Texte>Fortiller : frétiller</span><br /><span class=Texte>Gorgoton : gorge</span><br /><span class=Texte>Grocerie : magasin d’alimentation (A)</span><br /><span class=Texte>Laundry : blanchisserie (A)</span><br /><span class=Texte>Machine : automobile</span><br /><span class=Texte>Magané : brisé, défait</span><br /><span class=Texte>Matcher : séduite, assortir des couples (A)</span><br /><span class=Texte>Mouiller : pleuvoir</span><br /><span class=Texte>Paqueté : ivre; ou empaqueté (bagages faits)</span><br /><span class=Texte>Parquer : stationner (A)</span><br /><span class=Texte>Punch : poinçon (A)</span><br /><span class=Texte>Rapporté (cheveux) : postiche</span><br /><span class=Texte>Recordeur : juge (A)</span><br /><span class=Texte>Se planter : se presser, se dépêcher</span><br /><span class=Texte>Saprer (dehors) : jeter dehors</span><br /><span class=Texte>Saprer (son camps) : partir</span><br /><span class=Texte>Scorer : marquer un point (A)</span><br /><span class=Texte>Secours direct : assistance publique</span><br /><span class=Texte>Senteux : écornifleur</span><br /><span class=Texte>Siaux : seaux</span><br /><span class=Texte>Slow : lent (A)</span><br /><span class=Texte>Soupane : gruau d’avoine, de maïs</span><br /><span class=Texte>Spotter : surveiller, noter (A)</span><br /><span class=Texte>Tanné : fatigué</span><br /><span class=Texte>Tata : idiot, niaiseux</span><br /><span class=Texte>Toffe : dur, frondeur (A)</span><br /><span class=Texte>Traiter : payer la traite, la tournée</span><br /><span class=Texte>Tuyau de castor : chapeau haut de forme</span><br /><span class=Texte>Vlimeux : rusé</span><br /><span class=Texte>Waguinne : voiture à 4 roues</span><br /><span class=Texte>Watcher : épier (A)</span><br /><span class=Texte>Zipper : fermeture-éclair (A)</span><br /><span class=Texte>À cette époque, les francophones du Québec se définissaient entre eux comme Canadiens ou «Canayens», par opposition aux anglophones qui étaient encore vus comme des occupants.</span><br /><span class=Texte>“Le R-100” est un dirigeable qui émerveilla littéralement la population lorsqu’il visita Montréal à l’été 1930.</span><br /><span class=Texte>“Les cinq jumelles” fait références à la naissance à Callendar, en Ontario, des quintuplées Dionne, un événement qui mobilisa les médias de l’époque.</span><br /><span class=Texte>Ovila Légaré (1901-1978), qui chante sur “La Bastringue”, était un célèbre folkloriste et comédien québécois.</span><br /><span class=Texte>Enfin, Mary Bolduc est accompagnée par ses 4 enfants qui reprennent le refrain sur les 4 chansons de Noël et du jour de l’An de cet album.</span><br /><span class=Texte><strong><em>Robert Thérien, Musicologue</em></strong></span><br /><span class=Texte><strong><em>Montréal, 2002</em></strong></span><br /><span class=Texte>Site officiel de Madame Bolduc : </span><br /><span class=Texte>www.labolduc.qc.ca</span><br /><span class=Texte>© FRÉMEAUX & ASSOCIÉS/GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SA 2003</span><br /><span class=Soustitre2>LA BOLDUC</span><br /><span class=Soustitre2>CHANSONS</span><br /><span class=Soustitre2>COMIQUES</span><br /><span class=Soustitre2>1929-1939</span><br /><span class=Texte>Everyone called her ‘The Bolduc’, most with affection but some with derision. Times were gloomy around the 1929 slump. The population of Montreal, like many North American towns, had tripled over twenty years. People swarmed towards the town, drawn by its industrialisation and fleeing the poverty of rural areas.</span><br /><span class=Texte>Mary Rose Travers was born on 4 June 1894 in Newport, a small fishing village in Gaspesie, some 900 km east of Montreal. She was the daughter of Lawrence Travers, of Irish descent, and Adeline Cyr. With a gift for music, her father taught her to play the violin and she learnt the accordion and harmonica by herself. In 1907, she left for Montreal to work as a housekeeper and, as from 1910 worked in a textile mill. She met Edouard Bolduc, a plumber, who she wedded in August 1914. With little money, they lived in a popular district and were well aware of the harsh reality of the times - unemployment, large families, children who died through the poor sanitation. Mary Bolduc had a dozen offspring, but only four of her children reached adulthood. In the early twenties, the Bolduc family moved near Lowell, Massachusetts, hoping to find work in the prosperous factories in the north-eastern part of the US. They stayed for just over a year with one of Edouard’s sisters, then returned to Montreal in 1922 and Edouard found a stable job as a plumber. The family often got together with musician friends for folk evenings. Many of those from the country found it difficult to adapt to the anonymity of town life and enjoyed meeting up to share common traditions. This explains the huge success of the ‘Soirées du bon vieux temps’ organised by folklorist Conrad Gauthier at the Monument-National, Montreal’s largest French-speaking hall. Shows were held five or six times per year, each having a specific theme such as Shrove Tuesday, maple syrup gathering, corn-husking, Christmas or Saint Catherine’s day. Musicians, singers, dancers and actors all came out with their act related to the given theme, and Mary Bolduc often appeared as a musician. One night in 1927, she sang the old French song Y’a longtemps que je couche par Terre and was very successful. When Edouard fell ill and lost his job, Mary worked as a seamstress at home for extra income. In early 1929, she participated in the recordings of her friends Ovila Légaré and Eugène Daigneault who had already cut a few records for the Starr label in Montreal. They highly recommended her to Roméo Beaudry, the company manager, who was also an author-composer. Consequently, on 12 April 1929, Mary recorded Y’a longtemps que je couche par Terre and La Gaspésienne, an instrumental piece on the violin. In August and October, she cut other instrumental numbers without success. Beaudry had offered her four discs in the year. She thus headed for the studios on 4 December for what was supposed to be her last recording. She had chosen two songs, Johnny Monfarleau, an adaptation of an Irish folk tune, and La Cuisinière, her first complete composition. This time she triumphed and sold over 10 000 copies in a few months.</span><br /><span class=Texte>After the stock market Crash, the record industry suffered terribly. Bolduc’s unexpected success with Starr came at this time and Roméo Beaudry asked her for new optimistic and dynamic compositions. At the age of 35, Mary Bolduc had never thought of following an artistic career, which was looked down upon at the time, especially when women were concerned. However, her husband was unemployed and the gains from her last disc represented months of hard factory work. Between 1929 and 1932, she recorded 70 titles, one 78 disc per month on average. Everyone wanted to see her and she finally accepted her debut performance in November 1930. She also sang on the radio. In 1931, she joined Caroline d’Argère’s vaudeville troupe and then founded her own troupe the following year. For over five years, this troupe appeared in Quebec, some other Canadian provinces and in north-east America. On 25 June 1937, however, Madame Bolduc was involved in a serious car accident, but thanks to her strong constitution (1m80, 85 kg), she recovered from her injuries. Nevertheless, she was found to have cancer and had two operations in Montreal in early 1938 and then received treatment in the Radium Institute, hindering her faculties. A Montreal tour, which she had accepted in summer 1939, had to be cancelled, but during a period of remission, she gave a few shows in early 1939 and recorded four songs including Je m’en vais au Marché. Unyielding, she accepted to tour New England with Jean Grimaldi’s troupe in the autumn. Mary then had to follow more radium treatment in early 1940. Knowing that her end was near, she went on tour in Abitibi in summer 1940 with Rose ‘La poune’ Ouellette and Juliette Pétrie. She then gave a few concerts in Montreal. On 19 December 1940, following a last concert in Saint-Henri, she had to return to the Radium Institute where she passed away on 20 February 1941. Her death was hardly mentioned in the press - only the journalist Henri Letondal, whose secretary was Lucienne Bolduc (Mary’s daughter) paid her the tribute she deserved in the weekly ‘Radiomonde’ on 8 March 1941.</span><br /><span class=Texte>Delighted by Mary Bolduc’s style which he discovered several years after her death, Charles Trénet paid homage to her in his song, Dans les Rues de Québec (1950). The Canadian government brought out a stamp in 1994 to commemorate the centenary of her birth. There is now a Bolduc museum in Newport, Gaspésie.</span><br /><span class=Soustitre>Her Songs</span><br /><span class=Texte>Mary Bolduc’s background followed oral tradition whereby patrimony was passed down by word of mouth. Tunes never died as they were taken on and adapted by other generations. What is known as plagiarism, enabled oral tradition to survive.</span><br /><span class=Texte>The tunes used by Mary Bolduc mainly came from French, Irish or American folklore. Some airs (particularly Les Conducteurs de Chars) seem to be implanted in ragtime and their complexity leads one to believe that her pianist daughter Denise had her word to say. Mary’s education had been simple and she employed spoken language for her lyrics, using colloquial expressions. In those days, education was only for the privileged few, and the others had little literary knowledge and wrote with difficulty. The recording of sound allowed the underprivileged to pass on information, in the same way that others could do so by means of books and newspapers. Unintentionally, Mary Bolduc became a spokesman for all those from the same background. This was the key to her success.</span><br /><span class=Texte>Her songs tell of the living conditions of uprooted folk, suffering one of the worst economic crises of the twentieth century. They are, however, optimistic due to the woman’s personal drive. People needed to be cheered up, and this added to Bolduc’s success.</span><br /><span class=Texte>But her recorded success was temporary. From her 84 recordings, 70 were made between 1929 and 1932. This was followed by a pause lasting three years as the record industry was suffering from the slump and the increasing importance of the radio. When it picked up around 1936, Mary Bolduc began recording once again, but more slowly this time. Her accident in 1937 prevented her from appearing on stage or going to the studios for two years. During her period of remission, she cut four songs in February 1939, including Je m’en vais au Marché. Then fashions changed. Between 1935 and 1940, most of the Quebec records were remakes of French songs. Some perhaps identified Mary with the economic crisis that everyone wished to forget and her folklore style was snubbed by record producers. Yet the public had not forsaken her and her concerts were always packed, right up to the end.</span><br /><span class=Texte>Mary’s songs were characterised by her famous ‘turlutes’, an ancient vocal technique used in Celtic music, which replaces a part which should be played on another instrument (particularly the violin), similar to scat singing in jazz or yodelling in Germanic music. This mouth music requires tremendous vocal flexibility and an inborn sense of rhythm and improvisation. In Scotland, this type of vocal ornamentation is known as ‘puirt-a-beul’, literally meaning ‘music of the mouth’.</span><br /><span class=Soustitre2><br />The Language</span><br /><span class=Texte>Bolduc uses the Montreal working class language of the thirties. This popular language uses a particular dialect, hard to understand even for the Quebecois, and is also sprinkled with Anglicisms such as ‘buster’ (to burst), ‘checkée’ (to check), ‘matcher’ (to match), ‘parquer’ (to park) and ‘watcher’ (to watch).</span><br /><span class=Texte>During this period, the French speakers of Quebec called themselves Canadians or ‘Canayens’, differentiating them from the anglophones who were considered as occupants. The ‘R-100’ was a dirigible which astounded the inhabitants when it visited Montreal in summer 1930. The ‘cinq jumelles’, or ‘five twins’ refers to the birth of the Dionne quintuplets in Callendar, Ontario, which made headline news at the time. Ovila Légaré (1901-1978), who sings in La Bastringue was a famous folklorist and from Quebec. Finally, Mary Bolduc is accompanied by her four children in the refrain of the four Christmas and New Year songs included in this album.</span><br /><span class=Texte>Mary Bolduc’s works are now studied in universities. Indeed, historians prefer her version of everyday life to that described in the press of the period. However Mary was simply explaining what she saw around her, without pretence and unaffected by her repute.</span><br /><span class=Texte><strong><em>English adaptation by Laure WRIGHT</em></strong></span><br /><span class=Texte>© FRÉMEAUX & ASSOCIÉS/GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SA 2003</span><br /><span class=Soustitre2>CD 1</span><br /><span class=Texte><strong>1. Les Colons canadiens </strong> 2’47 </span><br /><span class=Texte>Starr 15966 / Enregistré le 20 mars 1936</span><br /><span class=Texte><strong>2. La Côte Nord </strong> 2’39</span><br /><span class=Texte>Starr 15834 / Enregistré le 8 juillet 1931</span><br /><span class=Texte><strong>3. La chanson du bavard</strong> 3’08</span><br /><span class=Texte>Starr 15814 / Enregistré le 9 avril 1931</span><br /><span class=Texte><strong>4. L’ouvrage aux Canadiens</strong> 3’02</span><br /><span class=Texte>Starr 15814 / Enregistré le 9 avril 1931</span><br /><span class=Texte><strong>5. Mon vieux est jaloux </strong> 2’55</span><br /><span class=Texte>Starr 15730 / Enregistré le 18 juin 1930</span><br /><span class=Texte><strong>6. “L’R-100” </strong> 2’54</span><br /><span class=Texte>Starr 15751 / Enregistré le 21 août 1930</span><br /><span class=Texte><strong>7. La grocerie du coin </strong> 2’34</span><br /><span class=Texte>Starr 15780 / Enregistré le 10 décembre 1930</span><br /><span class=Texte><strong>8. Fêtons le Mardi gras </strong> 2’27</span><br /><span class=Texte>Starr 15790 / Enregistré le 15 janvier 1931</span><br /><span class=Texte><strong>9. Les maringouins </strong> 2’35</span><br /><span class=Texte>Starr 15751 / Enregistré le 21 août 1930</span><br /><span class=Texte><strong>10. Les agents d’assurances</strong> 2’37</span><br /><span class=Texte>Starr 15770 / Enregistré le 4 novembre 1930</span><br /><span class=Texte><strong>11. Les vacances</strong> 3’22</span><br /><span class=Texte>Starr 15864 / Enregistré le 2 juillet 1931</span><br /><span class=Texte><strong>12. Si les saucisses pouvaient parler</strong> 2’22</span><br /><span class=Texte>Starr 15861 / Enregistré le 5 mai 1932</span><br /><span class=Texte><strong>13. Gédéon amateur</strong> 2’35</span><br /><span class=Texte>Starr 15978 / Enregistré le 15 avril 1936</span><br /><span class=Texte><strong>14. Jean-Baptiste Beaufouette</strong> 2’32</span><br /><span class=Texte>Starr 15800 / Enregistré le 26 mars 1931</span><br /><span class=Texte><strong>15. Les conducteurs de chars </strong> 3’00</span><br /><span class=Texte>Starr 15863 / Enregistré le 2 juillet 1932</span><br /><span class=Texte><strong>16. C’est la fille du vieux Roupi </strong> 2’42</span><br /><span class=Texte>Starr 15822 / Enregistré le 7 juillet 1931</span><br /><span class=Texte>17. La morue 3’27</span><br /><span class=Texte>Starr 15720 / Enregistré le 14 mai 1930</span><br /><span class=Texte><strong>18. Sans travail </strong> 3’00</span><br /><span class=Texte>Starr 15864 / Enregistré le 2 juillet 1932</span><br /><span class=Texte><strong>19. Le propriétaire </strong> 2’21</span><br /><span class=Texte>Starr 15780 / Enregistré le 12 décembre 1930</span><br /><span class=Texte><em>Paroles et musiques : </em>Mary-Rose-Anne Travers (Madame Bolduc) ou folklores </span><br /><span class=Texte><em>Guimbarde, violon, harmonica, voix et turlutte : </em>Mary-Rose-Anne Travers </span><br /><span class=Texte><em>Guitare </em>: Médor Levert </span><br /><span class=Texte><em>Piano :</em> Denise Bolduc (à partir de 1935) </span><br /><span class=Texte><em>Accordéon :</em> Alfred Montmarquette </span><br /><span class=Texte><em>Violon : </em>Isidore Soucy</span><br /><span class=Soustitre2>CD 2</span><br /><span class=Texte><strong>1. Nos braves habitants </strong> 2’32 </span><br /><span class=Texte>Starr 15795 / Enregistré le 3 février 1931</span><br /><span class=Texte><strong>2. La lune de miel </strong> 2’31</span><br /><span class=Texte>Starr 15966 / Enregistré le 20 mars 1936</span><br /><span class=Texte><strong>3. La pitoune </strong> 3’26</span><br /><span class=Texte>Starr 15730 / Enregistré le 18 juin 1930 </span><br /><span class=Texte>Paru aussi : 78 tours Columbia 34342F</span><br /><span class=Texte><strong>4. Un petit bonhomme avec le nez pointu</strong> 3’09</span><br /><span class=Texte>Starr 15733 / Enregistré le 27 juin 1930</span><br /><span class=Texte><strong>5. Je m’en vais au marché </strong> 2’54</span><br /><span class=Texte>Starr 16226 / Enregistré le 23 février 1939</span><br /><span class=Texte><strong>6. Les cinq jumelles </strong> 2’30</span><br /><span class=Texte>Starr 15907 / Enregistré le 6 mars 1935</span><br /><span class=Texte><strong>7. Les médecins</strong> 2’42</span><br /><span class=Texte>Starr 15977 / Enregistré le 15 avril 1936</span><br /><span class=Texte><strong>8. Johny Monfarleau</strong> 2’28</span><br /><span class=Texte>Starr 15669 / Enregistré le 6 décembre 1929 </span><br /><span class=Texte>Paru aussi : 78 tours Columbia 34324F</span><br /><span class=Texte><strong>9. Le petit sauvage du nord </strong> 2’31</span><br /><span class=Texte>Starr 15800 / Enregistré le 26 mars 1931</span><br /><span class=Texte><strong>10. J’ai un bouton sur la langue</strong> 2’29</span><br /><span class=Texte>Starr 15856 / Enregistré le 20 janvier 1932</span><br /><span class=Texte><strong>11. La bastringue </strong> 3’13</span><br /><span class=Texte>En duo avec Ovila Légaré </span><br /><span class=Texte>Starr 15765 / Enregistré le 27 octobre 1930 </span><br /><span class=Texte>Paru aussi : 78 tours Columbia 34322F</span><br /><span class=Texte><strong>12. Chez ma tante Gervais </strong> 3’00</span><br /><span class=Texte>Starr 15733 / Enregistré le 27 juin 1930</span><br /><span class=Texte><strong>13. Les américains </strong> 2’32</span><br /><span class=Texte>Starr 15862 / Enregistré le 5 mai 1932</span><br /><span class=Texte><strong>14. Les policemen </strong> 2’31</span><br /><span class=Texte>Starr 15862 / Enregistré le 5 mai 1932</span><br /><span class=Texte><strong>15. Si vous avez une fille qui veut se marier </strong> 2’23</span><br /><span class=Texte>Starr 15700 / Enregistré le 11 mars 1930 </span><br /><span class=Texte>Paru aussi : 78 tours Columbia 34340F</span><br /><span class=Texte><strong>16. Voilà le Père Noël qui nous arrive </strong> 3’16</span><br /><span class=Texte>Starr 15855 / Enregistré le 7 novembre 1931</span><br /><span class=Texte><strong>17. Le bas de Noël</strong> 2’16</span><br /><span class=Texte>Starr 15771 / Enregistré le 14 novembre 1930</span><br /><span class=Texte><strong>18. Le Jour de l’an </strong> 3’05</span><br /><span class=Texte>Starr 15771 / Enregistré le 13 novembre 1930</span><br /><span class=Texte>19. Bien vite c’est le jour de l’an 3’17</span><br /><span class=Texte>Starr 15855 / Enregistré le 7 novembre 1931</span><br /><span class=Texte><em>Paroles et musiques :</em> Mary-Rose-Anne Travers (Madame Bolduc) ou folklores </span><br /><span class=Texte><em>Guimbarde, violon, harmonica, voix et turlutte : </em>Mary-Rose-Anne Travers </span><br /><span class=Texte><em>Guitare :</em> Médor Levert </span><br /><span class=Texte><em>Piano :</em> Denise Bolduc, (à partir des enregistrements de 1935)</span><br /><span class=Texte><em>Accordéon :</em> Alfred Montmarquette </span><br /><span class=Texte><em>Violon : </em>Isidore Soucy </span><br /><span class=Texte><em>Chœurs (16-19) : </em>Famille Bolduc</span><br /><span class=Texte>L’œuvre de celle qui était honnie par beaucoup de bien-pensants de l’époque fait maintenant l’objet de thèses dans les univer­sités. Pour les historiens, la réalité quotidienne d’une grande majorité de la population de cette période est souvent mieux décrite dans les mots mal équarris de Mary Bolduc que dans la prose savante des éditorialistes de journaux ou les analyses de sociologues de l’époque. Mais la principale intéressée ne faisait qu’exprimer ce qu’elle voyait autour d’elle, sans prétention, peu touchée par la célébrité : “J’suis une femme de renom et je compose mes chansons. Veuillez m’excuser, car c’est pour nous amuser”.</span><br /><span class=Texte><strong><em>Robert Thérien, Québec</em></strong></span><br /><span class=Texte>Mary Bolduc’s works are now studied in universities. Indeed, historians prefer her version of everyday life to that described in the press of the period. However, Mary was simply describing what she saw around her, without pretence and unaffected by her repute.</span><br /></p>" "dwf_titres" => array:38 [ 0 => array:6 [ …6] 1 => array:6 [ …6] 2 => array:6 [ …6] 3 => array:6 [ …6] 4 => array:6 [ …6] 5 => array:6 [ …6] 6 => array:6 [ …6] 7 => array:6 [ …6] 8 => array:6 [ …6] 9 => array:6 [ …6] 10 => array:6 [ …6] 11 => array:6 [ …6] 12 => array:6 [ …6] 13 => array:6 [ …6] 14 => array:6 [ …6] 15 => array:6 [ …6] 16 => array:6 [ …6] 17 => array:6 [ …6] 18 => array:6 [ …6] 19 => array:6 [ …6] 20 => array:6 [ …6] 21 => array:6 [ …6] 22 => array:6 [ …6] 23 => array:6 [ …6] 24 => array:6 [ …6] 25 => array:6 [ …6] 26 => array:6 [ …6] 27 => array:6 [ …6] 28 => array:6 [ …6] 29 => array:6 [ …6] 30 => array:6 [ …6] 31 => array:6 [ …6] 32 => array:6 [ …6] 33 => array:6 [ …6] 34 => array:6 [ …6] 35 => array:6 [ …6] 36 => array:6 [ …6] 37 => array:6 [ …6] ] "unit_price" => "" "price_digital" => 19.95 "price_cd" => 29.988 "img_url" => 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Celui dont Brassens et Brel avoueront plus tard qu’il fut leur parangon. On ne soulignera jamais assez le bouleversement qu’a apporté Felix Leclerc à toute la chanson. Outre sa grâce poétique, il est l’incarnation même de la figure tutélaire du chansonnier, c’est à dire de l’auteur-compositeur qui interprète ses propres textes. En 1950, seuls Trenet et le couple Roche-Aznavour pouvaient s’enorgueillir d’un tel statut. <br /><strong>Claude Colombini-Frémeaux</strong> <br /><em>This is a unique corpus of recordings, issued for the first time, made by the man who placed Quebec on the cultural map of the French-speaking world. The avowed paragon of Georges Brassens and Jacques Brel. Indeed Felix Leclerc overturned song in an incredible manner. Apart from his poetic elegance, he is the exemplifying trustee of the chansonnier, the song-writer who plays his own music. In 1950, only Charles Trenet and the Roche-Aznavour duo could boast as such <br /></em><strong>Claude Colombini-Frémeaux<br /></strong>Droits : XXI productions (Universal quebec) licencié à Frémeaux & Associés.</p></p><br><br>" "description_short" => "<h3>CHANSONS PERDUES 1950-1953, CHANSONS ET VERSIONS INEDITES SUIVIES DU CONCERT A NICOLET 1964</h3>" "link_rewrite" => "felix-leclerc" "meta_description" => null "meta_keywords" => null "meta_title" => null "name" => "Felix Leclerc" "available_now" => null "available_later" => null "delivery_in_stock" => null "delivery_out_stock" => null "new" => "0" "id_product_attribute" => 786 "product_attribute_minimal_quantity" => "1" "id_image" => "2522-18266" "legend" => null "manufacturer_name" => null "category_default" => "Québec / Canada" "orderprice" => 33.29 "allow_oosp" => true "category" => "quebec-canada" "category_name" => "Québec / Canada" "link" => "https://preprod.fremeaux.com/index.php?id_product=2522&rewrite=felix-leclerc&controller=product&id_lang=1" "attribute_price" => 0.0 "price_tax_exc" => 33.29 "price_without_reduction" => 49.938 "price_without_reduction_without_tax" => 33.29 "reduction" => 9.99 "reduction_without_tax" => 0.0 "specific_prices" => [] "quantity_all_versions" => 10000 "features" => array:2 [ 0 => array:5 [ …5] 1 => array:5 [ …5] ] "attachments" => [] "virtual" => 0 "pack" => true "packItems" => [] "nopackprice" => 0 "customization_required" => false "attributes" => array:1 [ 5 => array:8 [ …8] ] "rate" => 20.0 "tax_name" => "TVA FR 20%" "ecotax_rate" => 0.0 "classic_pack_price_tax_exc" => 41.615 "is_ap5_bundle" => true "dwf_parent_product" => "1" "dwf_distinctions" => null "dwf_livret" => "<h3>FÉLIX LECLERC</h3><p align=justify><p><span class=Soustitre>FÉLIX LECLERC</span></p><p><span class=Texte><span class=Soustitre>CHANSONS PERDUES : 1950-1953</span><br /><strong><em>Chansons et versions inédites</em></strong></span></p><br /><p><span class=Texte><em>suivies du Concert à Nicolet (1964)</em></span></p><br /><p><br /><p><span class=Soustitre><br />Mot de l’éditeur</span></p><p><span class=Texte><strong>CHANSONS PERDUES, CHANSONS RETROUVÉES</strong> représentent les véritables débuts sur disque de FÉLIX LECLERC et même un peu plus. Cette collection de 2 CD couvre de façon très spécifique les années 1950 à 1954, une période très féconde, vous le constaterez. Vous avez donc entre les mains, un corpus unique et inédit au disque, toutes configurations confondues (33 cm et CD), puisque toutes les pièces entendues ici sont regroupées pour la première fois dans un but bien précis, celui d’établir de façon définitive, nous le croyons, la pierre angulaire de sa discographie. Les années 1953 à 1977 apparaissent dans un généreux coffret (6 CD) chez PHILIPS, la période 1978-1979 (2CD) disponible chez AMPLITUDE (arrangements et direction musicale François Dompierre). Aussi à écouter, un savant et ultime documentaire sur disque - tout en paroles, du réalisateur Jacques Bouchard, Heureux qui comme Félix : une histoire de Félix Leclerc (10 CD) est disponible chez GSI. </span><span class=Texte>L’équipe de production désire remercier de façon particulière messieurs Laval Rhains, Michel Picard, Sylvain Michaud et Éric Boisclair qui ont mis à notre disposition leurs immenses collections respectives (78 tours, enregistrements privés, transcriptions et gravures diverses) ; leur collaboration et leur enthousiasme nous auront permis de colliger la collection précieuse la plus complète des premières gravures de Félix Leclerc. </span><span class=Texte>Félix Leclerc disait en ces termes, en remettant à Raymond Lévesque le deuxième Trophée hommage de l’histoire de l’Adisq (Félix Leclerc ayant obtenu le premier Trophée hommage) : “... N’oublions pas les pionniers... J’aime les pionniers.” Nous aussi.<br /><em>Martin DUCHESNE</em></span></p><br /><p><span class=Texte><span class=Soustitre>CHANSONS PERDUES, CHANSONS RETROUVÉES</span><br />Né à La Tuque dans la Mauricie le 2 août 1914, Félix Leclerc grandit dans une famille de onze enfants où la musique est omniprésente. Il achète sa première guitare en 1926 et termine cinq ans plus tard ses études à l’Université d’Ottawa. Installé à Québec en 1934, il devient annonceur radiophonique à CHRC et suit des cours de guitare avec Victor Angelillo. C’est en 1936 qu’il écrit Notre sentier, sa première chanson. Avec l’auteur Yves Thériault (1916-1983), il produit à Trois-Rivières en 1937 une série radiophonique dans laquelle il chante à l’occasion. Tentant sa chance à Montréal en 1939, il se lie d’amitié avec le jeune réalisateur Guy Maufette (1915- ) qui lui décroche de petits rôles dans des radio-romans, dont Rue Principale (1941), Vie de famille (1941), Un homme et son péché (1941) et La fiancée du commando (SRC, 1943-1944). Félix écrit quelques textes pour la SRC et obtient en 1941 sa propre série, intitulée Je me souviens, dont la musique est écrite par le célèbre compositeur québécois Hector Gratton (1900-1970). Certains de ses textes suscitent suffisamment d’intérêt pour qu’ils soient édités sous les titres Adagio (1943), Allegro et Andante (1944). Un de ces textes, Sanctus, est même joué en avril 1943 par la troupe Les Compagnons de Saint-Laurent, dont Leclerc fait occasionnellement partie. Marié en 1942 à Andrée Viens, il s’installe en février 1943 à Saint-Jovite puis emménage, en septembre de la même année dans la maison des Compagnons de Saint-Laurent à Outremont. À la radio de la SRC, il anime en 1945, L’encan des rêves, puis entre avril et juin 1946, Théâtre dans ma guitare. Passionné d’écriture, Félix Leclerc se retire à l’Île d’Orléans en juin 1946 dans une cabane sans eau ni électricité et complète le roman Le fou de l’île, qui paraîtra en France en 1958, et le récit autobiographique Pieds nus dans l’aube qui est édité en décembre de la même année. Il faut souligner ici que les œuvres littéraires de Leclerc remportent un succès de vente remarquable pour l’époque.</span></p><br /><p><span class=Texte>Dans la deuxième partie de la décennie, Félix Leclerc ajoute le théâtre à sa palette d’expression. Avec les Compagnons de Saint-Laurent, il tient en novembre1946 des petits rôles dans Les précieuses ridicules et Le médecin malgré lui de Molière, au New England Mutual Hall de Boston. Résidant à Les Chenaux, le vaste domaine que possèdent les Compagnons à Vaudreuil, Félix Leclerc voit sa pièce Maluron jouée en mars 1947 par les Compagnons. La même année, avec son beau-frère, Yves Viens, et Guy Maufette, Félix Leclerc fonde la Compagnie VLM, une troupe de théâtre qui monte, le 23 octobre 1948, la pièce Le p’tit bonheur à la salle paroissiale de Vaudreuil. Pour faciliter les changements de décors et de costumes entre les onze saynètes, Félix Leclerc interprète de petits refrains qu’il a composés pour la circonstance. VLM monte en 1949, La petite misère et La caverne des splendeurs qui remporte le Premier Prix du Concours de théâtre organisé par les Amis de l’Art. À la radio, quelques uns de ses textes sont joués dans le cadre du Radiothéâtre de la SRC pour laquelle il anime en 1949, La ruelle aux songes, quart d’heure hebdomadaire où Jean-Pierre Masson (1918-1993) et Robert Gadouas (1927-1969) lisent ses textes. À cet effet, pour que vous puissiez vous faire une idée du théâtre qu’écrivait Félix Leclerc à cette époque, nous avons inclus L’affaire décourageante, une saynète de sa pièce Le petit bonheur, ainsi que Sandale le charmeur, un texte radiophonique très rare.</span> <span class=Texte>Le théâtre de Félix Leclerc est plutôt mal reçu par les critiques. Gilles Marcotte (Le Devoir, 5 mai 1951) écrira : “Dans son Théâtre de Village, Félix Leclerc semble toucher le fond. (...) Pour nous l’aventure est finie…” </span><span class=Texte>Par contre, les mêmes critiques sont em­ballés par ses chansons : “J’en arrive à ce qui fut pour moi une véritable révélation : Félix Leclerc, chansonnier. Ses chansons rendent avec infiniment plus d’expression ce qu’il a voulu donner dans ses poèmes et dans ses contes. (...) Je salue même en lui notre premier véritable chansonnier.” Jacques Giraldeau (Notre Temps, 26 mars 1949)</span></p><br /><p><span class=Texte>Depuis qu’il a acheté sa première guitare 25 ans plus tôt, Félix Leclerc a toujours composé et chanté ses propres chansons qu’il a présentées pour agrémenter ses émissions de radio. Il en émaille également ses pièces de théâtre, comme ces chansons qui servaient de musique de scène à la pièce Le p’tit bonheur ainsi que la chanson Les deux sœurs, extraite de La petite misère (1949) et que Patachou fut la seule à graver. Félix Leclerc n’est vraiment pas à l’aise sur une scène et fuit les mondanités. Sous la pression de ses amis et pour arrondir ses fins de mois, il accepte de donner quelques spectacles en 1949, mais loin de Montréal. Un soir, dans la salle du séminaire de Rimouski, Gilles Vigneault est émerveillé par ce qu’il entend. Au printemps de 1949, la SRC lui confie une émission d’un quart d’heure : Félix Leclerc et ses chansons - tous les mercredis à 19h45. Au début de 1950, il participe au Concours de chansonnettes du magasine Radio ‘50 et présente ses chansons Le p’tit bonheur, Moi mes souliers et Notre sentier, car plusieurs des chansons qui font aujourd’hui sa renommée, sont déjà écrites depuis quelques années. À 36 ans, marié, un fils, Félix Leclerc ne se voit vraiment pas comme une vedette de la chanson.</span></p><br /><p><span class=Texte>Le reste de l’histoire pourrait s’intituler : Théâtre dans ma guitare...</span></p><p><span class=Texte><strong>Acte I :</strong> Au début de 1950, la vie musicale bat au rythme des Nuits de Montréal. Un vedettariat local commence à se former dans les cabarets qui sont les salles de spectacles populaires de l’époque. Depuis décembre 1947, Jacques Normand (1922-1998) est l’animateur du cabaret Au Faisan doré, rue Saint-Laurent. Depuis l’arrivée de Pierre Roche (1919-2001) et de Charles Aznavour (1924- ) en décembre 1948, c’est désormais le cabaret à la mode. Jean Rafa (1910-1998), Monique Leyrac (1928- ), Aglaé (1934-1984), Fernand Gignac (1934- ), Denise Filiatrault (1932- ), Colette Bonheur (1927-1966) et sa sœur Guylaine Guy (1929- ) y font leurs débuts. La radio vit ses dernières années de gloire. Fondée à Verdun en 1946, la station de radio CKVL est vite devenue très populaire grâce à Jacques Normand et son émission Le fantôme au clavier et à La parade de la chansonnette française qu’anime Guy Maufette, le meilleur ami de Félix Leclerc.</span></p><br /><p><span class=Texte><strong>Acte II :</strong> Au début de juillet, l’imprésario français Jacques Canetti (1909-1997) fait une visite éclair à Montréal afin de promouvoir les chansons du répertoire du label Polydor. En soirée, il est attablé au Faisan doré avec Jacques Normand, Jean Rafa - un Parisien qu’il connaît bien, Guy Bélanger (1924- ), un auteur-compositeur et réali­sateur à CKVL, et quelques autres habitués de ce cabaret. Canetti vient d’abord pour trouver des engagements pour ses protégés français et accessoirement dénicher des artistes intéressants au Québec, préférablement établis et avec de l’expérience. Jacques Normand ne cesse de lui parler d’un certain Félix Leclerc, un inconnu déjà passablement vieux. Canetti ne semble pas intéressé. Normand revient à la charge jusqu’à se fâcher et quitter la table. Et Rafa d’expliquer à son compatriote un peu médusé qu’effectivement, ce Félix Leclerc a vraiment quelque chose de particulier. Canetti repart le lendemain soir et n’a pas beaucoup de temps à lui consacrer. Rafa et Bélanger réussissent à le convaincre de se rendre au poste CKVL le lendemain matin pour entendre Leclerc. Malgré l’heure tardive, Rafa réveille Pierre Dulude, réali­sateur de l’émission La parade de la chansonnette française à CKVL et lui explique la situation. Tous deux savent bien que Félix, absolument insensible au vedettariat, n’acceptera pas de faire le trajet depuis Vaudreuil pour se pavaner devant un imprésario français. C’est Dulude qui trouve l’astuce : l’organisation d’une petite fête pour Jean-Pierre Masson qui lisait les textes de Félix dans La ruelle des songes. On va lui demander d’enregistrer quelques chansons pour l’évènement dans les studios de CKVL. Dulude réveille Guy Maufette qui réussira à convaincre Leclerc de ce prétexte fallacieux. Le piège est en place. Canetti se présente à CKVL où le patron, Jack Tietolmans (1909-1995), lui assure qu’il fait fausse route : “You’re losing your time, this guy’s not a success!”. À 11h00 Félix est au rendez-vous et Dulude, sans lui présenter Canetti, l’installe dans un studio. Après quelques chansons, Canetti est conquis. Il se présente au chansonnier et lui offre sur le champ un contrat avec la maison Polydor dont il est le directeur artistique en France. Il demande à Dulude d’enregistrer autant de chansons que Félix voudra. À 16 heures, Dulude et Leclerc se présentent au Ritz-Carlton et Félix signe, sans le lire, le contrat d’enregistrement et de gérance que Canetti lui propose. En attendant son avion, Canetti va souper avec Dulude. “Que pensez-vous de Félix Leclerc, le cowboy canadien pour les affiches ?” Dulude biffe le mot cowboy. Restera donc Félix Leclerc, le Canadien... qu’on apercevra bientôt sur les marquises françaises pendant des années. À 19 heures, Canetti repart pour Paris avec une douzaine de disques (transcription-radio) dans ses bagages.<br /><strong><br />Acte III :</strong> Félix est rentré à Vaudreuil sans vraiment croire à l’importance de ce qui venait de se passer. À la fin de septembre, il reçoit une lettre lui signifiant un contrat d’engagement de cinq semaines à l’ABC de Paris pour la fin décembre 1950. Le patron de l’ABC, Mitty Goldin, n’a évidemment jamais entendu parler de Félix Leclerc. Cependant, il voulait absolument faire passer dans sa boîte Robert Lamoureux (1920- ), un autre protégé de Canetti qui a exigé que Goldin engage également Félix Leclerc. Les Compagnons de la Chanson reviennent d’une tournée en Amérique et sont programmés eux aussi à l’ABC à la fin de décembre. Le soliste Fred Mella a épousé la comédienne québécoise Suzanne Avon et tous deux vantent à Goldin le talent de Leclerc. Il sera donc incorporé au programme qui comprend également Jacqueline François, René Paul, Champi et les Bogdadis. Pendant ce temps, lettre à la main, Félix hésite encore. Il faut que ses amis le poussent pour qu’il prennent l’avion le 5 décembre pour aller remplir l’engagement. Félix n’est jamais allé à Paris et ne croit pas qu’il a véritablement une carrière de chanteur. Alors, que risque-t-il ? Une semaine ou deux de relatif anonymat dans ce qu’il croit être une petite boîte. Mais l’ABC est au contraire une salle populaire et très à la mode. Cet ancien théâtre du boulevard Poissonnière a été transformé en 1934 en music-hall par Goldin. Charles Trenet (1913-2001) y est passé en 1938. Patachou (1918- ), les Compagnons, Bourvil (1917-1970), Georges Ulmer (1919-1989) et bien d’autres s’y sont fait connaître. C’est le journaliste Rudel-Tessier (1913-1989) qui accueille Félix à l’aéroport et l’installe dans une petite chambre de l’hôtel Crystal, rue Saint-Benoit, près de Saint-Germain-des-Prés. Rafa arrive quelques jours plus tard et tout en lui servant de guide, lui remonte le moral. Car Félix sait maintenant qu’il fera partie d’un spectacle couru dans un grand music-hall et qu’il s’est mis dans un fichu pétrin, lui qui a très peu d’expérience de la scène. Le mardi 22, à la répétition, Paul Colline, le directeur de l’ABC, lui recommande d’enlever son pied de la chaise et de saluer entre les chansons. Mais c’est Canetti qui avait raison et en soirée, le succès est immédiat. La rumeur se répand. Edith Piaf (1915-1963) et Maurice Chevalier (1888-1972) viennent entendre Le Canadien dans les jours qui suivent. Dans son édition du 30 décembre, Le Figaro souligne : “Les Compagnons de la chanson nous reviennent d’Amérique avec une auréole plus resplendissante que jamais. Ils ont pris rang parmi les vedettes internationales (...) Nous avons applaudi aussi, à l’ABC, Champi qui sait si bien raconter les histoires, René Paul, descendu tout exprès de Montmartre, et Félix Leclerc, qui a eu beaucoup de succès...”</span></p><br /><p><span class=Texte><strong>Les premières chansons</strong><br />Canetti n’a d’autres enregistrements de Leclerc que les transcriptions réalisées six mois plus tôt dans les studios de CKVL. Il lui arrange donc des sessions d’enregistrements dès le début de janvier 1951. C’est le chef d’orchestre André Grassi (1911-1972) qui réalisera les arrangements de quelques chansons, dont Le p’tit bonheur, Bozo, Le roi heureux, L’hymne au printemps, Le bal et Écho. Depuis 1948, l’Académie Charles-Cros décerne une trentaine de prix internationaux à des enregistrements de langue française. Les mises en candidature se terminent fin janvier. Canetti y présente Moi mes souliers, et à la surprise de tous, la chanson est primée le 21 février 1951. Le prix de Leclerc voisine ceux remis à Charles Trenet et Yves Montand. Paul Gourdeaux écrit dans Paris-Match : “Un trappeur de 36 ans, Félix Leclerc, grâce à quatre disques parus récemment chez Polydor, est devenu en quelques heures la révélation de l’année.” L’album Félix Leclerc et ses chansons est fin prêt et c’est le réputé poète Pierre Mac Orlan (1882-1970) qui signe la préface. Canetti programme ensuite pendant 14 mois sa découverte au théâtre Les trois baudets qu’il a ouvert en 1947.</span> <span class=Texte>Au Québec, c’est la surprise. Le paysan dont on se moquait hier a conquis Paris sans rien changer à son allure, à ses textes ou à sa langue. Et dire que la plupart des interprètes québécois s’évertuaient à paraître plus français que les Français ! Au cours d’un bref séjour à Montréal en avril 1951, Félix Leclerc est reçu en grande pompe à l’Hôtel de Ville par le maire Camilien Houde et est en vedette pendant cinq soirs au Continental, cabaret de la rue Saint-Urbain où se trouve son ami et MC, Jacques Normand. Ce dernier introduit ainsi son ami : “Avant de vous faire entendre le célèbre chansonnier canadien, permettez-moi de remercier ici la France et les critiques français qui nous ont révélé Félix Leclerc !” De retour à Paris, Félix retourne en studio où il enregistre Chanson de nuit, Épousailles, Le petit ours, L’homme au vélo, Tu allumes ma nuit et plusieurs autres. Ses deux premières années en France sont marquées de tournées ininterrompues, de spectacles aux Trois Baudets et de sessions d’enregistrements. Félix Leclerc ne revient chez lui qu’en 1953 et accepte de nouveau une série de spectacles que lui propose son ami Jacques Normand au Continental. Mais Félix refuse la majorité des offres qui lui sont faites, y compris une invitation au Ed Sullivan Show, l’émission de télévision américaine la plus suivie. Il fait cependant une exception pour Carrousel, la nouvelle émission de télévision de son ami Guy Mauffette, en novembre ‘53. Il veut se remettre à l’écriture dont la chanson l’a tenu éloigné. Pour la télévision, il écrit le téléroman Nérée Tousignant (SRC, 1956) et signe des sketches pour l’émission Eaux vives (SRC). Ce n’est qu’en 1957 qu’il consentira à enregistrer un deuxième album qui remportera également un prix de l’Académie Charles-Cros en mai 1958.</span></p><br /><p><span class=Texte><strong>La révolution Leclerc</strong><br />On ne soulignera jamais assez la véritable révolution qu’a amenée Félix Leclerc, non seulement dans la chanson québécoise, mais dans toute la chanson francophone. En 1950, le concept du chansonnier, c’est-à-dire un auteur-compositeur qui chante ses propres chansons, demeure très marginal en France. Trenet fait pratiquement cavalier seul pendant plus d’une décennie et sa musique, bien que superbe, est généralement au goût du jour. Plus avant-gardiste, le duo Roche et Aznavour triomphe à Montréal mais ne trouve que peu d’écho à Paris. Ferré (1916-1993) en est encore à fomenter ses premiers chef-d’œuvres dans les caves enfumées de Saint-Germain-des-Prés. Peut-être à cause de l’exotisme, Paris fait un triomphe à ce trappeur venu de loin, à contre-courant des modes. Brassens (1921-1980) et Brel (1929-1978) souligneront régulièrement que c’est la réussite de Leclerc qui les a vraiment décidés à tenter leur chance. </span><span class=Texte>Curieusement, le succès de Félix Leclerc n’a pas déclenché au Québec l’éclosion d’une vogue de chansonniers. Il y avait ceux qui croyaient que ce succès initial, probablement dû à l’exotisme de la cabane au Canada, ne durerait pas. Puis la musique nord-américaine subissait les premiers assauts du Rock And Roll, faisant paraître encore plus anachronique le troubadour de La Tuque. D’ailleurs, les disques de Félix Leclerc ne tournaient pas souvent à la radio. Raymond Lévesque (1928- ) s’était expatrié en France en 1953. Jacques Blanchet (1930-1980) vivotait de succès d’estime. Mais le feu couvait sous la braise. Le Concours de la chanson canadienne, conjugué à l’immense pouvoir de la télévision naissante, allait secouer l’indifférence. Et lorsque les chansonniers Hervé Brousseau (1937- ), Clémence DesRochers (1933- ), Claude Léveillée (1932- ), Jean-Pierre Ferland (1934- ) et Raymond Lévesque décidèrent de se regrouper pour ouvrir leur propre boîte à chansons le 14 mai 1959, ils l’appelèrent CHEZ BOZO.</span></p><br /><p><span class=Soustitre>LES VERSIONS OUBLIÉES</span></p><p><span class=Texte>Comment est-il possible qu’autant d’enregistrements d’un artiste de la stature de Félix Leclerc puissent être tombés dans l’oubli ?</span> <span class=Texte>Tout comme vous, j’ai entendu à la radio Le petit bonheur ou Moi, mes souliers, en versions acoustiques avec le contrebassiste Willy Lockwood. On retrouve ces titres sur un album Philips intitulé Mes premières chansons. Puis au fil des ans, j’ai mis la main sur les premiers 78 tours de Félix et des rares transcriptions radio. Après comparaison et analyse des gravures, j’ai alors constaté que ces versions originales étaient incontestablement différentes de celles que je connaissais et que l’on diffuse à la radio. Plus tard, on découvre des chansons qui sont étrangement oubliées et par le vinyle et par le CD (L’homme au vélo, Tu allumes ma nuit, Chanson de nuit, etc). De plus, il y avait cette version du Train du nord dont la technique d’enregistrement est si différente des sessions studio de Paris que nous n’hésitons pas à croire qu’il s’agit d’un des démos enregistrés à CKVL en juin 1950 pour le bénéfice de Jacques Canetti.</span> <span class=Texte>La rupture entre Félix et Jacques Canetti ne se réalise pas dans la joie. En 1959, Félix Leclerc prend conscience que Canetti n’avait pas été juste avec lui et met fin à leur collaboration. Il signe alors un contrat avec Philips, concurrent de Polydor (les deux compagnies seront fusionnées en 1972). Charles Apothélouze, le nouveau gérant de Félix, lui fait alors reprendre plusieurs de ses premières chansons pour moderniser le son et obtenir des enregistrements stéréophoniques. On les présente alors sur un album intitulé également... Mes premières chansons. Ce sont ces enregistrements que nous entendons régulièrement à la radio et que notre oreille reconnaît invariablement et qui nous sont présentées depuis sur de nombreuses compilations. Pour compliquer la situation, on indique sur les disques et dans les divers registres les dates des parutions originales, celles que l’on retrouve sur les feuilles de musique, alors que les versions commercialisées sur disque datent du début des années 1960. Canetti, qui possédait les droits sur les premières versions de Leclerc, ne les remit jamais en circulation après 1959. Ces premières chansons étaient éditées par Raoul Breton, une société d’édition française dont le propriétaire actuel est Charles Aznavour. </span><span class=Texte>Nous avons ajouté à notre sélection Le petit bonheur, que Monique Leyrac a enregistré à Paris en 1952, ainsi que Les deux sœurs, une chanson de Félix que personne d’autre que Patachou n’a enregistrée. Les titres Les noces d’or, Je cherche un abri pour l’hiver, Ailleurs et En muet paraissent aussi pour la première fois, grâce à la collaboration de nos collectionneurs. </span></p><br /><p><span class=Texte><strong>La gloire malgré lui</strong><br />Ce succès que Félix Leclerc n’avait pas cherché durera trente ans. On fera de lui le père de la chanson québécoise, lui qui était inconfortable sur une scène et qui aurait bien aimé qu’on le reconnaisse avant tout pour son théâtre et ses écrits. C’est d’ailleurs à cause de critiques négatives sur sa pièce Les temples qu’il quitte le Québec en 1966 pour s’installer en Suisse pendant trois ans. Mais le Québec de la Révolution tranquille perd rapi­dement ses complexes et Félix revient y bâtir sa maison sur l’Île d’Orléans. Au troisième prix de l’Académie Charles-Cros en 1973, pour l’ensemble de sa carrière, viendront s’ajouter d’autres prix et distinctions dans son pays et en Europe. Il passe les dix dernières années de sa vie dans sa retraite de l’Île d’Orléans où il s’éteint paisiblement le 8 août 1988.<br /><em>Robert THERIEN<br /></em></span><br /><em><span class=Texte>Les Archives nationales du Québec (ANQ) ont le mandat de s’assurer de la conser­­vation et de la diffusion du patrimoine archivistique du Québec. Pour réaliser ce mandat, elles assument elles-mêmes la garde de millions de documents sous diverses formes – écrites, photographiques, sonores, visuelles, numériques –, mais elles comptent aussi sur le soutien et la collaboration de tous les citoyens et citoyennes autant les individus que les organismes, puisque le patrimoine archivistique est une richesse et une responsabilité collectives. </span><span class=Texte>Le présent CD exprime bien d’ailleurs cette nécessaire implication de plusieurs intervenants dans la préservation et la mise en valeur du patrimoine. C’est d’abord grâce à un citoyen, monsieur Noël Grenier, que les ANQ ont acquis cet enregistrement unique de Félix Leclerc. En effet, monsieur Grenier a non seulement réalisé lui-même cet enregistrement, mais il l’a aussi conservé pendant plus de quarante ans avant de nous le céder, conscient de son importance. Puis, une entreprise privée, XXI-21 Productions, vouée à la promotion du patrimoine sonore du Québec, a proposé, avec l’accord de la Fondation Félix-Leclerc, de diffuser largement cet enregistrement inédit d’un des plus grands chantres du Québec. </span></em><span class=Texte><em>Les ANQ sont donc heureuses de s’associer à cette production qui permet de perpétuer et de raviver la mémoire d’une personnalité remarquable qui fait maintenant partie intégrante de notre mémoire collective. Les ANQ réalisent ainsi leur mandat de faire connaître davantage les trésors qu’elles conservent et qui sont autant d’éléments essentiels de l’histoire et de la mémoire de toute nation.<br />Sylvie LEMIEUX - Directrice générale et conservatrice</em></span></p><br /><p><span class=Soustitre>Concert à l’Auditorium du couvent des sœurs de l’Assomption de la Sainte Vierge à Nicolet, en 1964<br />Enregistrement réalisé par Noël Grenier, 19 ans, le 16 avril 1964</span></p><p><span class=Texte><strong>Petite histoire d’une bande retrouvée</strong><br />Vous tenez entre vos mains un enregistrement inédit de Félix en concert à l’Auditorium du Couvent des Sœurs de l’Assomption de la Sainte Vierge à Nicolet le 16 avril 1964. C’est toujours une fête quand on découvre de tel fossile. Une bande demeurée cachée pendant près de 40 ans, et que l’on exhume, ça se célèbre. La résurrection de cette bande est le résultat de la volonté conjuguée de Nathalie Leclerc, fille de Félix, de Martin Lavoie, archiviste aux Archives nationales à Québec et de l’équipe de XXI-21, de s’assurer que cette captation en concert trouve une place de choix dans la discographie de Félix.</span> <span class=Texte>Le maître d’œuvre de cet enregistrement est Noël Grenier, un jeune de 19 ans en 1964, natif de Shawinigan et étudiant au Séminaire de Nicolet qui a eu l’opportunité, comme il le dit si bien, “d’essayer” sa nouvelle enregistreuse à bobine, récemment reçue en cadeau de sa mère. À 19 ans en 1964, en pleine vague yé-yé, est-on vraiment fan de Félix ? Honnêtement, Noël Grenier me raconte que ce n’était pas sa priorité... mais l’opportunité était bien là. Félix, déjà vedette dans la franco­phonie, est en récital à Nicolet. On enregistrera le concert pour maman.</span> <span class=Texte>Le concert est prévu pour 19h30. Les pension­naires du Couvent et les étudiants des cinq classes supérieures du Séminaire de Nicolet, sont les seuls conviés à ce récital d’une durée approximative de 75 minutes. Pas de journaliste, pas d’admission générale. On apprend dans les archives du Séminaire que Les Loudis, une association d’élèves externes du Séminaire, a organisé ce concert.</span> <span class=Texte>Sous l’œil vigilant des religieuses - Noël s’en rappelle encore - les garçons n’ont que quelques minutes pour prendre place dans l’auditorium, à l’arrière. Noël obtient l’autorisation d’aller voir Félix Leclerc en arrière-scène pour lui demander tout simplement s’il pouvait enregistrer le concert, la nouvelle enregistreuse étant le beau prétexte. Félix dit oui, et l’invite à se “brancher” dans l’ampli. Ce qui fut fait. C’était une foule passablement tranquille, se rappelle très bien Noël Grenier. On le constate d’ailleurs sur l’enregistrement : pas un bruit, sinon les applaudissements du public. Disons que pour un enregistrement concert, c’est assez silencieux. Faut-il rappeler que nous sommes au Couvent des Sœurs de l’Assomption ? <br /></span></p><br /><p><span class=Texte>Dans le journal de la Maison-mère à la date du 16 avril 1964, il est écrit : “Nous reprenons, sans contrariété, le grand congé de la Fête de Saint-Joseph. Quelle belle détente ! À notre auditorium, ce soir, monsieur Félix Leclerc, invité du Club Loudis nous tient sous le charme de ses chansons folkloriques pendant plus d’une heure. Il a droit à nos chaleureuses félicitations.” </span><span class=Texte>Une religieuse, parmi les aînées au Couvent se souvient encore aujourd’hui des moindres détails : “La salle était archi-pleine, et on avait même rajouté des chaises dans l’allée, vu le nombre toujours grandissant des gens au concert. Comme la salle était bondée et que le spectacle allait commencer, monsieur Leclerc s’est avancé et a demandé si tout le monde était là. La salle étant comble, plusieurs petites pensionnaires n’avaient pu y pénétrer et elles étaient retournées aux dortoirs, se préparer pour la nuit. Monsieur Leclerc a alors demandé qu’on aille les chercher, même en pyjama, et leur a dit de s’installer à ses pieds, tout autour de lui, sur la scène. Inutile de dire que tout le monde fut ravi.” </span><span class=Texte>On retrouve une courte note sur ce concert dans le journal personnel du directeur des élèves du Séminaire : Nicolet, 16 avril 1964. Le chansonnier Félix Leclerc à l’auditorium des Sœurs de l’Assomption. Invitation des 5 classes supérieures. Les Loudis ont organisé ce concert de chant. </span><span class=Texte>Retournons à notre concert. Noël Grenier est sur la scène, en retrait, près de l’enregistreuse - on ne le voit pas, mais lui a une vue imprenable : Félix et les filles. Par crainte de manquer de ruban, il arrête fréquemment l’enregistrement après chaque chanson et coupe dans les applaudissements. Un cruel manque d’attention à répétition, subjugué qu’il était par la vision - des jeunes filles - qui s’offrait à lui, a pour résultat de nous avoir fait manquer quelques introductions parlées de Félix, mais aussi d’avoir tronqué les premières mesures de cinq à six chansons. Monsieur oubliait de remettre l’enregistreuse en marche. Allons-nous lui pardonner ? Ces chansons n’apparaissent pas sur ce CD, et nous garderons les titres secrets pour la postérité. </span></p><br /><p><span class=Texte>Le récital terminé, Noël remballe le tout et a lui aussi quelques minutes pour quitter... encore une fois sous l’œil vigilant des Sœurs de l’Assomption. Il écoutera l’enregistrement du concert une, deux fois peut-être, il n’est plus tout à fait sûr. L’enregistreuse à bobine rendra l’âme et le ruban restera caché dans une boîte pendant toutes ces années. Quarante ans exactement. Pourquoi cette bande en particulier a-t-elle résisté au temps ? Il y a eu successivement, mariage, déménagements, emménagements, ménages improvisés de très nombreux printemps, les enfants, l’humidité ? Cette bande comme tant d’autres souvenirs qui trouvent invariablement le chemin des poubelles au fil des ans, ne devrait plus être de ce monde. Noël Grenier n’est pas collectionneur, ni historien de la musique, il me confirme que c’est le hasard tout simplement. C’est donc ça le fruit du hasard ! Ça existe, on y goutte en ce moment, et c’est tellement bon.</span></p><br /><p><span class=Texte>Au fait, combien existe-t-il d’enregistrements commerciaux de Félix en concert (Live) qui n’ont pas encore vu le jour en configuration CD ? Selon Robert Thérien, il en resterait un seul : Merci la France (Théâtre Montparnasse, 1975, Polydor, 2 LP). Existe aussi une transcription-radio hors commerce d’un concert que Radio-Canada capta en 1972, à Camp Fortune (Gatineau), d’une durée de 20 minutes. Sur CD, on propose Félix de toutes sortes de façons, dont le concert au Théâtre de l’Île d’Orléans avec Claude Léveillée (Polydor, 1976) qui a trouvé preneur chez l’éditeur Amplitude, mais on a tronqué toutes les prestations de Claude Léveillée ... </span><span class=Texte>Rappelons qu’en 1998 paraissait en petit tirage chez Analekta un autre important disque témoin de l’art de Félix en concert : un récital à la Butte à Mathieu, enregistré circa 1961. Une bande exhumée des archives de la Butte à Mathieu. Le disque n’est malheureusement plus disponible. </span><span class=Texte>Il y a de toute évidence de très fortes chances que d’autres bandes inédites de Félix en concert puissent exister. Elles doivent dormir quelque part. D’ailleurs ces bandes de Félix et des autres artistes de cette époque, ne sont peut-être pas aussi rares que l’on pourrait le croire, plusieurs collectionneurs en possèdent mais hésitent à rendre public leur trésor, à le partager. </span><span class=Texte>À l’instar des grands de la chanson française, Félix a laissé sur disques commerciaux un corpus relativement facile à répertorier. Pourtant nous publions dans ce coffret, sur les deux premiers cds, un florilège de chansons et de versions inédites de ses débuts (1950-1954). Du répertoire pourtant existant mais en si rare quantité, que ces 78 tours et transcriptions-radio étaient tout simplement tombés dans l’oubli. Pour ces nombreuses lacunes, il y a les collectionneurs ; ceux qui contribuent à enrichir notre patrimoine sonore en nous faisant connaître l’existence de ces gravures mais aussi en permettant leur diffusion. Dans la totalité des cas, je vous l’assure, c’est de l’abnégation totale. </span><span class=Texte>Nous voudrions souligner l’inestimable partici­pation de la passionnante équipe de la section des archives audiovisuelles et sonores des Archives nationales à Québec, Martin Lavoie, son jeune archiviste en tête. Les ANQ ont fait connaître à XXI-21 Productions l’existence de cette bande dans leurs archives, après un dépôt effectué par Noël Grenier. Nous avons aussi eu accès à une surprenante collection de photos inédites de Félix dont les clichés ont été effectués en Europe et au Québec entre 1965 et 1970. Nous en reproduisons plusieurs dans ce livret. Cette exceptionnelle collection est le fruit du travail du photographe et cinéaste Jean-Louis Frund. Félix avec Brassens, Devos, Michel Legrand, ça n’a pas de prix.</span><span class=Texte>Merci Monsieur Grenier pour votre audace un certain 16 avril 1964, votre apport à notre patrimoine rend bien des québécois heureux aujourd’hui.</span></p><p><span class=Texte><em>Martin DUCHESNE</em><br /></span><span class=Texte>© 2008 XXI Productions & Frémeaux & Associés<br />Groupe Frémeaux Colombini SAS</span></p><br /><p><span class=Soustitre>L’Espace Félix-Leclerc</span><br /><span class=Texte>L’Espace Félix-Leclerc, situé à l’entrée de l’Île d’Orléans, présente l’œuvre du poète Félix Leclerc. Ouvert à l’année, ce lieu comprend une boîte à chansons de 130 places qui accueille des noms connus de la chanson québécoise et française et les plus talentueux artistes de la relève. À l’étage, s’ouvre un vaste espace où l’on découvre l’exposition permanente sur la vie et l’œuvre de Félix Leclerc ainsi qu’un centre de documentation riche en sources audio et vidéo. L’escalier qui mène à l’exposition permanente se transforme en galerie d’art où sont présentées des œuvres originales d’artistes de renommée. Il est aussi possible de se restaurer au café de l’Espace et de visiter la boutique. À l’extérieur, les sentiers vous font découvrir l’intérieur de l’Île, ses boisés et ses champs en culture, dans une promenade parsemée de poésie.</span></p><p><br /><span class=Texte>Espace Félix-Leclerc<br />682 Chemin Royal<br />Saint-Pierre-de-l’Île d’Orléans<br />GOA 4EO<br />Téléphone : 418.828.1682<br />Télécopie : 418.828.1963<br /></span><br /><span class=Soustitre><em>english notes</em></span></p><p><p><span class=Texte>Born in La Tuque, Mauricie (Canada) on 2 August 1914, Félix Leclerc spent his childhood with his 10 brothers and sisters in a family where music was omnipresent. He purchased his first guitar in 1926 and, five years later, finished his studies in the University of Ottawa. In 1934 he settled in Quebec and became a radio announcer for the CHRC, while still pursuing his guitar lessons with Victor Angelillo. In 1936 he wrote his first song, Notre Sentier. With writer Yves Thériault he was on the air in a radio series in Trois-Rivières in 1937 in which he sometimes sang. In 1939 he tried his luck in Montreal, befriended the young producer Guy Maufette who offered him some small roles in radio dramas including Rue Principale, Vie de Famille, Un Homme et son Péché and La Fiancée du Commando and wrote for the SRC to be given his own series of radio broadcasts in 1941 entitled, Je me souviens, music signed by the famous composer Hector Gratton. Some of his texts were published: Adagio (1943), Allegro and Andante (1944). In 1942, Leclerc married Andrée Viens and moved to Saint-Jovite, and in September 1943 took lodgings in the house of the theatre troupe, Les Compagnons de Saint-Laurent in Outremont. On the SRC in 1945, he hosted L’Encan des Rêves followed by Théâtre dans ma Guitare between April and June 1946. Félix Leclerc retired to the Ile d’Orléans in June 1946 where he completed the novel Le Fou de l’Ile and the autobiography Pieds nus dans l’Aube. He literary works sold very well for the period. In the latter part of the decade, Leclerc added theatre to his palette of expression, taking small roles with the Compagnons de Saint-Laurent and his own play, Maluron was staged in 1947. With his brother-in-law, Yves Viens and Guy Maufette, Félix Leclerc founded the Compagnie VLM, their own theatrical group. Here, we have selected L’Affaire décourageante and Sandale le Charmeur to give an idea of his stage work.<br />But whereas the critics found fault with his theatrical leanings, they were delighted by his songs. For the previous 25 years, Félix Leclerc had composed and sung his songs which he used in his radio broadcasts. In 1949 he gave a few concerts and, spotted by Gilles Vigneault, was given a weekly 15-minute spot on the SRC. In early 1950, he entered the the Concours de chansonnettes of Radio ’50 and presented Le p’tit Bonheur, Moi mes Souliers and Notre Sentier. At the age of 36 Félix Leclerc didn’t truly envisage a career in singing. During that period, local stars were billed in Montreal cabarets, the most fashionable being Au Faisan doré, hosted by Jacques Normand. In July 1950, the French impresario Jacques Canetti made a trip to the city to promote songs for the Polydor label. When Normand spoke of the talented Leclerc, Canetti was uninterested and his doubts were later confirmed in the CKVL studios when the station’s boss, Jack Tietolmans, told him, ‘You’re losing your time, this guy’s not a success!’. But after hearing a few of Félix’ songs, Canetti changed tune and offered him a contract with Polydor which Félix accepted. Félix returned home without realizing the significance of this document. In late September, he received a letter notifying him of a five-week stint at the Paris ABC music-hall in December, where the Compagnons de la Chanson were also billed. Despite his initial apprehension, Leclerc set off for the French capital and was immediately successful on this prestigious stage, inciting icons such as Edith Piaf and Maurice Chevalier to go and see ‘Le Canadien’. Canetti organized recording sessions for the artist, beginning in January 1951 and band leader André Grassi acted as arranger of some songs including Le p’tit Bonheur, Bozo, Le Roi heureux, L’Hymne au Printemps, Le Bal and Echo. In February of the same year, Moi mes Souliers won an Académie Charles-Cros award, his debut album was finalized and Canetti organized his 14-month billing in the theatre Les Trois Baudets.<br />Quebec was astounded by Leclerc’s overnight success and when the singer briefly returned to Montreal in April 1951 he was warmly welcomed by the mayor Camilien Houde and starred for five nights in the Continental cabaret. Back in Paris, Félix recorded Chanson de Nuit, Epousailles, Le petit Ours, L’Homme au Vélo, Tu allumes ma Nuit as well as several other tunes. His first two years in France were marked by never-ending tours, shows at Les Trois Baudets and recording sessions. Félix Leclerc only returned home in 1953 and again accepted a series of shows offered by his friend Jacques Normand at the Continental. But the star refused most propositions, including an invitation on the Ed Sullivan Show. However, he did appear on Carrousel, Guy Mauffette’s new television show, in November 1953. He also began writing once again. He wrote the TV drama Nérée Tousignant (SRC 1956) and signed sketches for the show Eaux vives (SRC). Only in 1957 did he cut a second album which also won an Académie Charles-Cros award in May 1958. Félix Leclerc revolutionized not only song in Quebec, but French song in general. In 1950 the song-writer-cum-singer, or chansonnier, was not commonly found in France, and it was perhaps this difference which boosted his success. Charles Trénet was one of the few and far between to both write and sing. The Roche and Aznavour duo triumphed in Montreal but had little impact in Paris. Ferré was still working on his first chef d’oeuvres in the smoky basements in Saint-Germain-des-Prés. Georges Brassens and Jacques Brel both admitted that Leclerc’s success incited them to try their luck in the trade. <br />The vogue for chansonniers was slow to follow in Quebec, but there again North American music was hit by Rock and Roll and Leclerc’s discs were not often played on the radio. However, the genre did spread eventually. And when Hervé Brousseau, Clémence DesRochers, Claude Léveillée, Jean-Pierre Ferland and Raymond Lévesque decided to open their own club in May 1959, they called it Chez Bozo. How could so many of Leclerc’s recordings be now forgotten? Some of his songs are known by all, such as the acoustic versions of Le petit Bonheur and Moi, mes Souliers, featured on the Philips album, Mes premières Chansons. But many of his titles exist in varying versions and some have been completely omitted from album or CD selections (L’Homme au Vélo, Tu allumes ma Nuit, Chanson de Nuit, etc). Then there is the version of Le Train du Nord which boasts totally different recording techniques from those used in the Paris sessions, leading us to believe it must be one of the CKVL demos made in June 1950 for Jacques Canetti. In 1959, Leclerc ended his collaboration with Jacques Canetti and signed a contract with Philips, a Polydor rival (the two companies were to merge in 1972). The company modernized the sound of his first songs which were featured on an album also entitled Mes premières Chansons. In the present selection we have added Le petit Bonheur which Monique Leyrac recorded in Paris in 1952 and Les deux Soeurs, a song signed by Félix and which only Patachou recorded. Les Noces d’Or, Je cherche un Abri pour l’Hiver, Ailleurs and En muet are also featured for the first time thanks to the help of our collectors. Félix Leclerc was successful for thirty years and is recognized as the father of Quebec song, although he was uneasy on stage and would have preferred being principally acknowledged for his plays and writing. Following the criticism of his play Les Temples he left Quebec in 1966 to settle in Switzerland for three years, but he then returned to build a house on Ile d’Orléans. With a third Académie Charles-Cros award in 1973 plus other honours in both Canada and Europe, he spent his last ten years on Ile d’Orléans and died in his sleep on 8 August 1988. Many thanks to Laval Rhains, Michel Picard, Sylvain Michaud and Eric Boisclair for lending their immense collections (78s, private recordings, transcriptions, etc.) as well as for their collaboration and enthusiasm. As Félix Leclerc once said, “… Don’t forget pioneers … I love pioneers.” So do we.</span></p><p><span class=Texte>Adapted by <em>Laure WRIGHT</em> from the french texts of <em>Martin DUCHESNE</em> and <em>Robert THERIEN</em><br /></span><span class=Texte>© 2008 Frémeaux & Associés - Groupe Frémeaux Colombini SAS</span></p><br /><p><span class=Soustitre>discographie</span><br /><span class=Texte><strong><u>CD 1</u></strong><br /><strong> 1 - Intro XXI-21</strong> 0’18<br /><strong> 2 - Le p’tit bonheur</strong> 3’08 / Orchestre d’André Grassi - Paris, 1/1951 / Quality P-061 - Polydor 560.250 <br /> <strong>3 - L’hymne au printemps</strong> 2’28 / Orchestre d’André Grassi - Paris, 1951 / Quality P-090 - Polydor 560.292 <br /><strong> 4 - Moi, mes souliers</strong> 2’09 / Acc. Guitare - Paris, 1/1951 - Quality P-062 <br /><strong> 5 - Le roi heureux</strong> 2’06 / Acc. Guitare - Paris, 1/1951 - Quality P-062 <br /><strong> 6 - Le train du Nord</strong> 2’47 / Acc. Guitare - Montréal, 7/1950 ? / Quality P-072 - Polydor 560.255 <br /><strong> 7 - Bozo</strong> 3’27 / Orchestre d’André Grassi - Paris, 1951 / Quality P-093 - Polydor 560.293<br /><strong> 8 - Contumace</strong> 2’59 / Acc. Guitare - Paris, 1952 - Quality P-132<br /><strong> 9 - Le bal</strong> 1’28 / Acc. Guitare - Paris, 1/1951 - Quality P-062<br /><strong>10 - Écho</strong> 3’00 / Orchestre d’André Grassi - Paris, 4/1951 / Quality P-102 - Polydor 560.321 <br /><strong>11 - Prière bohémienne</strong> 2’24 / Acc. Guitare - Paris, 1952 / Quality P-148 - Polydor 560.446<br /><strong>12 - Complot d’enfant</strong> 1’06 / Acc. guitare / enregistrement “live”dans sa loge aux Trois Beaudets - Paris, 4/1951 / Collection privée<br /><strong>13 - Francis</strong> 2’07 / Acc. Guitare - Paris, 1952 / Quality P-127 - Polydor 560.357 <br /><strong>14 - La chanson du pharmacien</strong> 1’16 / Aussi, Danse paysanne, Acc. Guitare / Paris, 1952 - Polydor 560.447<br /><strong>15 - Le petit ours</strong> 3’31 / Orchestre d’André Grassi, Paris, 1952 / Quality P-127 - Polydor 560.357 <br /><strong>16 - La complainte du pêcheur</strong> 2’40 / Acc. Guitare - Paris, 1/1951 / Quality P-073 - Polydor 560.25<br /><strong>17 - Épousailles</strong> 2’42 / Aussi, Matin de noces - Orchestre d’André Grassi / Paris, 10/1951 - Quality P-105<br /><strong>18 - Chanson de nuit</strong> 2’36 / Orchestre d’André Grassi / Paris, 10/1951 - Quality P-105<br /><strong>19 - En muet</strong> 2’39 / Acc. Guitare - Montréal ? / date ? / Collection privée<br /><strong>20 - Je cherche un abri pour l’hiver</strong> 2’30 / Duo avec Suzanne Valéry - Acc. Guitare / Montréal ? / date ? - Collection privée<br /><strong>21 - Les noces d’or</strong> 2’03 / Paroles et musique, Jean-Pierre Ferland / Acc. Guitare - Montréal ? / date ? / Collection privée<br /><strong>22 - Ailleurs</strong> 1’56 / Acc. Guitare - Montréal ? / date ? / Collection privée<br /><strong>23 - Le Québécois</strong> 3’11 / Enregistrement “live” - Orchestre inconnu / Montréal ? / date c. 1953 - Collection privée<br /><strong>24 - Sandale le charmeur</strong> 10’11 / Conte dramatique avec : Robert Gadouas - le chauffeur d’autobus, Paul Dupuis - le juge, Jean Coutu - Sandale, Montréal, c. 1954 - Collection privée</span></p><br /><p><span class=Texte><em>Tous les titres / Paroles et musiques :</em> Félix Leclerc (sauf, 21)<br />Les dates indiquées = dates d’enregistrement lorsque disponibles<br />Sources : 78 tours Quality Records (Québec), 78 tours Polydor (France)</span></p><br /><p><span class=Texte><strong><u>CD 2</u></strong><br /><strong> 1 - L’homme au vélo</strong> 3’38 / Orchestre d’André Grassi - Paris, 1952 / Quality P-140<br /><strong> 2 - Le boiteux amoureux</strong> 3’03 / Orchestre d’André Grassi / Paris, 1952 / Polydor P-143<br /><strong> 3 - Le galérien</strong> 3’02 (Maurice Druon / folklore russe) Acc. Guitare - Extrait de Succès de la revue Polydor / Paris, 1953 - 25 cm / Polydor 530.015<br /><strong> 4 - Le train du Nord</strong> 2’33 / Acc. Guitare - Paris, 1/1951 / Quality P-072 - Polydor 560.255<br /><strong> 5 - Le petit bonheur</strong> 2’49 / Acc. Guitare - Paris, 1/1951 / Quality P-061 - Polydor 560.250<br /><strong> 6 - MacPherson</strong> 2’41 / Acc. Guitare - Paris, 1/1951 / Quality P-073 - Polydor 560.256<br /><strong> 7 - Notre sentier</strong> 2’34 / Acc. Guitare - Paris, 1/1951 / Quality P-061 - Polydor 560.250<br /><strong> 8 - Tu allumes ma nuit</strong> 3’40 / Orchestre d’André Grassi - Paris, 1952 / Quality P-140<br /><strong> 9 - La complainte du pêcheur</strong> 3’30 / Orchestre André Grassi - Paris, 1951 / Quality P-101<br /><strong>10 - Demain si la mer</strong> 2’35 / Orch. André Grassi - Paris, 1951 / Quality P-101 - Polydor 560.292<br /><strong>11 - La danse la moins jolie</strong> 2’52 / Orchestre d’André Grassi - Paris, 1951 / Quality P-093 - Polydor 560.293<br /><strong>12 - La gigue</strong> 1’40 / Acc. Guitare - Paris, 1/1951 / Quality P-072 - Polydor 560.255<br /><strong>13 - La mer n’est pas la mer</strong> 2’50 / Orchestre d’André Grassi - Paris, 1/1951 / Quality P-090 - Polydor 560.292<br /><strong>14 - Petit Pierre</strong> 1’26 / Acc. Guitare - Paris, 1/1951 / Quality P-072 - Polydor 560.255<br /><strong>15 - Présence</strong> 3’32 / Orchestre d’André Grassi - Paris, 1/1951 / Quality P-102 - Polydor 560.321<br /><strong>16 - Lettre de mon frère</strong> 1’33 / Acc. Guitare - Paris, 1952 - Polydor 560.447<br /><strong>17 - Pour la mort d’un chien</strong> 3’13 / Acc. Guitare - Paris, 1952 / Polydor 560.447<br /><strong>18 - Le petit bonheur</strong> 3’12 / Interprète : Monique Leyrac / Daniel White et son orchestre / Paris, 1952 - 45 tours RCA Victor 570184 / 78 tours Victor 150306<br /><strong>19 - Les deux sœurs</strong> 2’28 / Extrait de La petite misère (1948) / Interprète : Patachou - Jo Boyer et son orchestre / Paris, 1951 - Quality P-100<br /><strong>20 - La veuve</strong> 1’33<br /><strong>21 - Le banc sur la route</strong> 0’53<br /><strong>22 - Le héros</strong> 2’17<br /><strong>23 - Finale du Petit bonheur</strong> 1’30<br /><strong>24 - Prologue du Petit bonheur</strong> 0’39<br /><strong>25 - La muette</strong> 1’56<br /><strong>26 - Visite à l’hôpital</strong> 1’09<br /><strong>27 - L’affaire décourageante</strong> 1’49 / Chansons du Théâtre de Village Le p’tit bonheur / Acc. Guitare - Paris, 1952 - Quality P-147 / 45 tours / EP Polydor 576-022<br /><strong>28 - L’affaire décourageante</strong> 12’28 / Extrait de la pièce Le p’tit bonheur / Avec Julien Lippé - le vieux / Jean-Pierre Masson - Clophas / Montréal / c.1954 - Collection privée</span></p><br /><p><span class=Texte><em>Tous les titres / Paroles et musiques :</em> Félix Leclerc (sauf, 3)<br />Les dates indiquées = dates d’enregistrement lorsque disponibles</span></p><br /><p><span class=Texte><u><strong>CD 3</strong> <br /></u><strong>Concert à l’Auditorium du couvent des sœurs de l’Assomption de la Sainte Vierge à Nicolet, en 1964</strong><br /> <strong>1 - Intro XXI-21</strong> 0’18<br /> <strong>2 - Hymne au printemps</strong> 2’24<br /> <strong>3 - Francis</strong> 1’49<br /><strong> 4 - Moi, mes souliers*</strong> 5’12<br /><strong> 5 - Un petit soulier rose</strong> 2’11<br /><strong> 6 - La drave</strong> 4’40<br /> <strong>7 - Y’a des amours</strong> 2’18<br /><strong> 8 - La chanson du pharmacien</strong> 1’28<br /><strong> 9 - Tu te lèveras tôt</strong> 2’34<br /><strong>10 - Les cinq millionnaires</strong> 1’17<br /><strong>11 - Les litanies d’un petit homme</strong> 1’32<br /><strong>12 - Les dimanches</strong> 1’59<br /><strong>13 - Notre sentier</strong> 2’20<br /><strong>14 - La vie, l’amour, la mort</strong> 1’46<br /><strong>15 - La valse à Joseph</strong> 1’35<br /><strong>16 - Le premier amour</strong> 2’53<br /><strong>17 - Le p’tit bonheur</strong> 2’53<br /><strong>18 - Tour de reins</strong> 2’23 <br /><strong>19 - Le québécois</strong> 2’51<br /><strong>20 - La danse la moins jolie</strong> 1’54<br /><strong>21 - Je cherche un abri pour l’hiver</strong> 1’19<br /><strong>22 - Le roi heureux</strong> 2’19<br /><strong>23 - Le train du Nord</strong> 2’22<br /><strong>24 - Douleur</strong> 2’07<br /><strong>25 - L’eau de l’hiver est froide</strong> 1’48<br /><strong>26 - Les perdrix</strong> 1’32<br /><strong>27 - Les soirs d’hiver</strong> 2’10</span></p><br /><p><span class=Texte><em>Auteur-compositeur :</em> Félix Leclerc</span></p><br /><p><span class=Texte><em>Direction artistique, recherche et textes :</em> Martin Duchesne et Robert Thérien<br /><em>Collections sonores :</em> Robert Thérien, Laval Rhains, Michel Picard, Sylvain Michaud et Éric Boisclair <br /><em>Recherche :</em> Noël Grenier, Nathalie Leclerc, Isabelle Périgny, archiviste pour les Soeurs de l’Assomption de la Sainte Vierge et Marie Pelletier, archiviste du Séminaire de Nicolet<br /><em>Collections photos :</em> Robert Thérien et Archives Échos-Vedettes (Merci à Armande Piette)<br /><em>Transferts numériques, montage et mastering :</em> Robert Lafond, AUM Studio (Sainte-Adèle)</span></p><br /><p><span class=Source>CD Félix Leclerc - Chansons perdus 1950 - 1953 © Frémeaux & Associés (frémeaux, frémaux, frémau, frémaud, frémault, frémo, frémont, fermeaux, fremeaux, fremaux, fremau, fremaud, fremault, fremo, fremont, CD audio, 78 tours, disques anciens, CD à acheter, écouter des vieux enregistrements, albums, rééditions, anthologies ou intégrales sont disponibles sous forme de CD et par téléchargement.)</span></p></p></p></p>" "dwf_titres" => array:79 [ 0 => array:6 [ …6] 1 => array:6 [ …6] 2 => array:6 [ …6] 3 => array:6 [ …6] 4 => array:6 [ …6] 5 => array:6 [ …6] 6 => array:6 [ …6] 7 => array:6 [ …6] 8 => array:6 [ …6] 9 => array:6 [ …6] 10 => array:6 [ …6] 11 => array:6 [ …6] 12 => array:6 [ …6] 13 => array:6 [ …6] 14 => array:6 [ …6] 15 => array:6 [ …6] 16 => array:6 [ …6] 17 => array:6 [ …6] 18 => array:6 [ …6] 19 => array:6 [ …6] 20 => array:6 [ …6] 21 => array:6 [ …6] 22 => array:6 [ …6] 23 => array:6 [ …6] 24 => array:6 [ …6] 25 => array:6 [ …6] 26 => array:6 [ …6] 27 => array:6 [ …6] 28 => array:6 [ …6] 29 => array:6 [ …6] 30 => array:6 [ …6] 31 => array:6 [ …6] 32 => array:6 [ …6] 33 => array:6 [ …6] 34 => array:6 [ …6] 35 => array:6 [ …6] 36 => array:6 [ …6] 37 => array:6 [ …6] 38 => array:6 [ …6] 39 => array:6 [ 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territoire politique qui n’a pas une culture identitaire le représentant, mais une diversité de patrimoines relatifs à l’histoire des migration de ce pays. Ce coffret de 2 CDs, réalisé sous la direction de Martin Duchesne, en exprime les multiples facettes. Il présente les versions québécoises des vieilles chansons venues de France, les versions anglophones en provenance du Royaume-Uni et des Etats-Unis, ainsi que des chansons purement canadiennes. Ce portrait du Canada folklorique est complété par la culture des First Nations, les premières nations indiennes dont la culture linguistique marque ce territoire aussi fortement que la culture francophone ou anglophone (Ottawa, Toronto…). Avec ce coffret de 57 chansons, Frémeaux & Associés offre un regard historiographique sur les diversités culturelles, une vision transversale entre toutes les expressions – tant savantes que populaire, rurales qu’urbaines – et donne à entendre son extraordinaire richesse.”<br /><strong>Patrick Frémeaux</strong><br />“Contrairement à la vision anthropologique française qui consiste généralement à étudier des cultures extérieures qui correspondent souvent aux pays colonisés, l’anthropologie canadienne doit faire face à la multiplicité de sa propre culture, partagée entre l’héritage occidental et l’art coutumier indien des « First Nations ». Ainsi, c’est sur la diversité des origines que se fonde l’esprit canadien comme l’illustre ce coffret.” <br /><strong>Lola Caul-Futy Frémeaux</strong> (Anthropology student at Simon Frazer University of Vancouver)<br /><em>Canada is a political entity which is not represented by one individual culture, but by various traditions transmitted through immigration during the history of the country. This double boxed set, directed by Martin Duchesne, portrays the multiple aspects. It features Quebec versions of old songs from France, English versions from the United Kingdom and the US as well as bona fide Canadian songs. This perspective of Canadian folklore equally covers the culture of the First Nations, the first Indian nations with a linguistic culture which marked the land as much as French or English-speaking culture (Ottawa, Toronto, etc.). With this set of 57 songs, Frémeaux & Associés presents a historiographical panorama of cultural diversity, a cross-sectional view of all forms and every level of expression, and affirms the country’s extraordinary richness.” </em><br /><strong>Patrick Frémeaux<br /></strong><br /><em>“Contrary to the French anthropological vision which generally consists of studying external cultures often corresponding to the colonized countries, the Canadian anthropology must face the multiplicity of its own culture, shared between the Western heritage and the Indian usual art of “First Nations”. This 2CD set evidently represents the individuality of Canadian’s spirit, based on the diversity of its origins.” </em><br /><strong>Lola Caul-Futy Frémeaux</strong> (Anthropology student at Simon Frazer University of Vancouver)<br />Lord Gordon Reel • The Squid-Jiggin' Ground • I'm Going To Get Married • The Bad Girl's Lament • Chin Music • À la claire fontaine • Le petit moine • Boys Of The Island • The False Knight Upon The Road • Lots Of Fish In Bonavist' Harbor • Anti-Confederation Song • Pretty Susan • The Welcome Table • Old Tune • Galop de la Malbaie • Laquelle marierons-nous ? • Chanson de mensonges • Auprès de ma blonde • Violon en discorde • Tous les gens du plaisir • À la claire fontaine - Ah ! Tu danses bien Madeleine • Vive la Canadienne • She Was Poor But She Was Honest • A Young Man Lived In Belfast Town • The Wee, Wee German Lairdie • Pastoral (d'Auvergne) • À Paris sur le petit pont • Danse carrée • Shining Birch Tree • The Shantyboys' Alphabet • The Franklin Expedition • The Murder Of F.C. Benwell • The Poor Little Girls Of Ontario • The Black Fly Song • An Indian Sat In His Little Bark Canoe • The Northern Trappers Rendez Vous • The Little Old Sod Shanty • Un Canadien errant • The Alberta Homestead • A Poor Lone Girl In Saskatchewan • The Klondike Gold Rush • The Lookout In The Sky • The Story Of Weldon Chan • Lake Of Crimson • War Dance [Micmac] • Hunting Black Bear [Algonkian] • Victory Song [Cree] • War Song (World War II) [Cree] • Warrior's Death Song [Blackfoot] • Grass Dance [Blood] • Owl Dance [Blood] • Lucky Stone Song [Blackfoot] • War Song [Blackfoot] • Children's Game [Inuit] • I Sing About The Dance [Inuit] • Before We Came To This Religion [Inuit] • Girl's Game [Inuit].<br /><strong>Droits : Droits : XXI productions (Universal quebec) licencié à Frémeaux & Associés /Groupe Frémeaux Colombini - The Frémeaux Music Store (patrimoine des musiques traditionnelles sur CD à écouter / The Canadian Frémeaux heritage).<br /></strong></p></p><br><br>" "description_short" => "<h3>FRENCH & ENGLISH SONGS, COUNTRY, NATIVE MUSIC</h3>" "link_rewrite" => "canada-folksongs-1951-1957" "meta_description" => null "meta_keywords" => null "meta_title" => null "name" => "Canada Folksongs 1951-1957" "available_now" => null "available_later" => null "delivery_in_stock" => null "delivery_out_stock" => null "new" => "0" "id_product_attribute" => 806 "product_attribute_minimal_quantity" => "1" "id_image" => "2542-19715" "legend" => null "manufacturer_name" => null "category_default" => "Québec / Canada" "orderprice" => 33.29 "allow_oosp" => true "category" => "quebec-canada" "category_name" => "Québec / Canada" "link" => "https://preprod.fremeaux.com/index.php?id_product=2542&rewrite=canada-folksongs-1951-1957&controller=product&id_lang=1" "attribute_price" => 0.0 "price_tax_exc" => 33.29 "price_without_reduction" => 49.938 "price_without_reduction_without_tax" => 33.29 "reduction" => 9.99 "reduction_without_tax" => 0.0 "specific_prices" => [] "quantity_all_versions" => 10000 "features" => array:2 [ …2] "attachments" => [] "virtual" => 0 "pack" => true "packItems" => [] "nopackprice" => 0 "customization_required" => false "attributes" => array:1 [ …1] "rate" => 20.0 "tax_name" => "TVA FR 20%" "ecotax_rate" => 0.0 "classic_pack_price_tax_exc" => 41.615 "is_ap5_bundle" => true "dwf_parent_product" => "1" "dwf_distinctions" => null "dwf_livret" => "<h3>Canada Folksongs</h3><span class=Texte><p align=justify><p><span class=Soustitre>Canada Folksongs<br />1951-1957</span></p><br /><p><span class=Texte><strong>MOT DU DIRECTEUR ARTISTIQUE</strong><br />Selon des statistiques récentes, la population du Canada est composée à plus de 36% de Canadiens d’ori­gine britannique, 29% d’origine française et 32% dont les ancêtres sont venus des quatre coins du globe, particulièrement des pays d’Europe. La dernière fraction de 3% représente les “Premières nations”. Au Canada, la table est donc mise depuis plusieurs siècles pour accueillir la diversité culturelle et ce sera en musique que cette magnifique courtepointe de traditions orales et instrumentales sera dévoilée. Les Français, on le sait, commencèrent à coloniser la partie est du Canada, ainsi que la côte du fleuve Saint-Laurent dès le début du XVIIIe siècle. Les premiers colons européens, venus de toutes les provinces de France, apportèrent avec eux leurs connaissances, leurs métiers, leurs coutumes et traditions, sans oublier leurs contes, leurs danses et leurs chansons. En 1760, après bien des guerres, ce Canada d’alors passa sous la domination anglaise. Venus en majorité des Îles Britanniques, les nouveaux arrivants s’installèrent dans ce pays qu’ils adoptèrent, comme les Français l’avaient fait un siècle et demi auparavant, et ensemble, ces deux groupes ethniques bâtirent le Canada d’aujourd’hui. L’évolution de la chanson folklorique de langue française dut se faire en vase clos, pour ainsi dire. En effet, à partir de la conquête, les contacts avec la France furent interrompus et seule la tradition orale conserva les chansons venues avec les premiers colons français, formant ainsi la plus grande partie de notre folklore chanté. En langue anglaise, la chanson traditionnelle canadienne puisa sa source dans les Îles Britanniques, mais a été grandement influencée par nos voisins du Sud, les États-Unis, et ce principalement dans les provinces centrales. Étant de même langue, il semblerait que la chanson ne se soit guère souciée des douaniers et des frontières, et qu’elle ait traversé gaiement d’un pays à l’autre. Dans les provinces de l’Est, sur l’Atlantique, elle a fleuri de façon plus autonome et, comme la chanson de langue française, elle s’est adaptée au pays avec les années, pour devenir canadienne, comme ses habitants.<br />Nos ancêtres ont naturalisé leurs chansons graduellement, en les chantant là où ils en avaient besoin, en changeant parfois les airs, parfois les paroles ou encore en adoptant le rythme à leurs divers travaux. Le ca­notier qui prit les paroles d’une chanson de cour prétentieuse du XVIIIe siècle, avec son air insignifiant, pour en faire une chanson à avironner, ne se doutait pas que quelques générations plus tard, sa chanson serait complètement transformée par la propagation orale, qu’elle s’appelerait “À la claire fontaine”, et qu’après avoir parcouru toutes les rivières du Canada, elle deviendrait l’une des plus belles chansons connues en langue française. Dans ce cas, comme dans bien d’autres, non pas un homme, mais la tradition orale est devenue un grand compositeur et le temps, en grand orfèvre qu’il est, s’est amusé à ciseler finement une chanson qu’un marin, un paysan ou un bûcheron lui avait confiée. Cette anthologie est un reflet de l’héritage culturel de nos ancêtres canadiens A Mari usque ad Mare et des Premières Nations qui peuplèrent le pays. On y trouve des versions canadiennes de vieilles chansons venues de France, du Royaume-Uni et des États-Unis, ainsi que des chansons purement canadiennes. Le portrait du Canada folklorique ne saurait être complet sans ce détour impératif chez les Premières Nations, que nous connaissons toujours très peu. Dans les années cinquante et soixante, le distributeur canadien du catalogue Folkways Records de New York, Samuel Gesser (Montréal, 7 janvier 1930), réalise combien était riche l’héritage folklorique du Canada. Le propriétaire de Folkways, Moses Asch, l’encouragea à faire ses propres enregistrements de ce qu’il appelait “le grand pays nordique méconnu”. Ces paroles l’incitèrent à parcourir le Canada et à dénicher les nombreux collectionneurs et interprètes de folklore canadien et à graver sur disque leurs prestations intemporelles. Il lui semblait qu’ils n’étaient pas reconnus à leur juste valeur.<br />Quelques-uns de ces collectionneurs de chansons folkloriques avaient déjà commencé à enregistrer, notamment : Ken Peacock de Terre-Neuve, helen Creighton de Nouvelle-Écosse, Louis Manny du Nouveau-Brunswick, Marius Barbeau du Québec, Edith Fowke de l’Ontario et Barbara Cass-Beggs de la Saskatchewan. Marius barbeau, dont la collection à l’époque regroupaient plus de 13 000 titres, avait commencé à collectionner en 1912 pour le compte du Musée national du Canada, et Helen Creighton, qui avait commencé en 1928, avait réussi à amasser plus de 4 000 chansons. Samuel Gesser souhaitait à l’époque que l’on trouve dans ses nombreux enregistrements l’esprit de ce pa­trimoine magnifique, diversifié, mais aussi négligé, mais surtout des gens qui le composent et qui l’ont rendu vivant... encore aujourd’hui. Samuel Gesser fut intrônisé en 2006 au Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens, pour son apport patrimonial extraordinaire à l’histoire de la chanson du Canada et ainsi qu’à l’histoire de l’enregistrement sonore canadien. Ce corpus de 2 CD met en exergue une sélection de gravures des années cinquante réalisées par Samuel Gesser, puisées dans l’imposante réalisation discographique de près de cent disques qu’il a laissé en héritage. Frémeaux & Associés nous fait l’honneur aujourd’hui d’éditer le travail de XXI-21 Productions pour une diffusion mondiale du patrimoine des musiques canadiennes.<br /><em>Martin DUCHESNE</em><br />© 2008 XXI-21 PRODUCTIONS - FRÉMEAUX & ASSOCIÉS</span></p><br /><p><br /><span class=Texte><span class=Soustitre>NOTE FROM THE PUBLISHERS</span><br />According to recent statistics, the population of Canada is composed of more than 36 % Canadians of British origin, 29 % of French origin and 32 % whose ancestors came from the four corners of the world, specially from Europe. The last 3 % represents the First Nations. In Canada, the stage is therefore set since many centuries to welcome this whole cultural interbreeding and music will reveal this wonderful quilt of oral and instrumental traditions. The Frenchmen, as everyone knows, began to colonize the eastern part of Canada, as well as the St-Lawrence coast since the early Eighteenth Century. The first European settlers who came from all the provinces of France brought along their knowledge, trades, customs and traditions, as well as their legends, dances and songs. In 1760, after many battles, Canada came under English rule. The newcomers who were mostly from British Isles, settled in this country of adoption as the French had done a century and a half before them. Together, these two ethnic groups built today’s Canadian country. The evolution of French folk song occurred in isolation as it were. For ever since the British conquest, all communication with France was cut off. It was only through oral tradition that the songs brought by the first French settlers remained alive to form the greater part of our folk songs. English traditional songs took inspiration from the British Isles, but were greatly influenced by our southern neighbours, namely the United States. This was mainly so in the central provinces. Since they shared a common language, it seems that English songs didn’t care much about borders and customs officers. Happily they went from country to country. In the Eastern provinces of the Atlantic shores, they flourished independently and like their French counterparts, adapted to the country as years went by to become as Canadian as the people of the land. <br />Our ancestors absorbed these songs gradually by singing them where there must be song, sometimes changing the melody or the lyrics, or by adopting the rhythm to their different jobs. The boater who took the lyrics to a pretentious song from the Eighteenth Century with its insignificant melody to turn it into a boat song had no way of knowing that after a few generations, his song would be totally transformed by oral propagation and be known as ’’À la claire fontaine’’. After having travelled all the rivers of Canada, it would become one of the most beautiful French songs. In this case, as in many others, it wasn’t man but oral tradition that turned into a great composer and time, that great expert, played at polishing the song that a sailor, a peasant or a lumberjack had entrusted him with. This anthology is a reflection of the cultural heritage of our A Mari usque ad Mare Canadian ancestors and the First Nations who populated our country. Therein are to be found Canadian versions of old songs from France, the United Kingdom and the United States, as well as purely Canadian songs. No picture of Canadian folklore would be complete without an imperative detour to the First Nations which still remain quite unknown to us. In the Fifties and Sixties, the Canadian distributor of the New York Folkways Records catalog, Samuel Gesser (Montreal January 7, 1930), realized how rich was Canada’s folk heritage. Folkways owner Moses Asch encouraged him to make his own recordings of what he called ’’the great unknown Northern country’’. These words drove him to travel all over Canada to unearth the many collectors and performers of Canadian folklore and record their timeless performances. It seemed to him that they weren’t recognized for their worth. <br />Some folk song collectors had already begun recording, namely Newfoundland’s Ken Peacock, Nova Scotia’s Helen Creighton, New Brunswick’s Louis Manny, Québec’s Marius Barbeau, Ontario’s Edith Fowke and Saskatchewan’s Barbara Cass-Beggs. Marius Barbeau had begun to collect more than 13,000 songs in 1912 for the Canadian National Museum while Helen Creighton had gathered more than 4,000 songs since 1928. Samuel Gesser wished at the time that his many recordings preserve the spirit of this wonderful and varied but neglected heritage; he moreover hoped to find the people who composed and brought it alive… even today. Samuel Gesser was inducted in 2006 into the Canadian Hall of Fame for his extraordinary national contribution to the history of Canadian song and sound recordings. This 2 CD corpus (now at Frémeaux & Associés) brings out a selection of recordings from the fifties produced by Samuel Gesser, taken from the great record production of nearly one hundred recordings he left us.<br /><em>Martin DUCHESNE<br /></em>© 2008 XXI-21 PRODUCTIONS - FRÉMEAUX & ASSOCIÉS</span></p><br /><p><br /><span class=Texte><span class=Soustitre>CD1</span><br /><strong>01 Lord Gordon Reel 1’13 - Kenneth Faulkner, violin / violon - (NS) FM 4006 - 1956</strong><br />Cette polka nous vient des Îles Britanniques.<br /><em>This tunes comes from the British Isles and is played for the polka.</em> </span></p><br /><p><span class=Texte><strong>02 The Squid-Jiggin’ Ground 3’00 - Alan Mills and / et Gilbert Lacombe, guitar / guitare - (NF) FM 6831 - 1953</strong><br />Peut-être la plus populaire de toutes les chansons terre-neuviennes; elle a été écrite par un professeur d’école, Arthur R. Scammell. Elle décrit les entourloupettes qui se produisent lorsque les pêcheurs vont aux calmars. Ceux-ci ont la méchante habitude de projeter un jet de liquide noirâtre lorsqu’on les dérange ou qu’on les attrape.<br /><em>Perhaps the most popular of all Newfoundland songs, it is one written by a school teacher, Arthur R. Scammell. It describes the shenanigans that go on when the fishermen go “squid-jiggin’”. The squid have a nasty habit of squirting forth a dark, gooey liquid when disturbed or caught.</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>03 I’m Going To Get Married 2’56 - Mrs. Edward Gallagher - (NS) FM 4006 - 1956</strong><br />Chaque jeune fille envisage son mariage avec en­thousiasme, et quelques-unes d’entres elles expriment leurs heureuses pensées en chanson.<br /><em>Every young girl looks forward to her marriage and some express their happy thoughts in song.</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>04 The Bad Girl’s Lament 2’47 - Wade Hemsworth, guitar / guitare - (NS) FW 6821 - 1955<br /></strong>Cette chanson triste est évidemment une version antérieure de la vieille ballade qui engendra « The Streets of Laredo » et « St. James Infirmary ». D’après le refrain, il semble que toutes trois viennent d’une chanson irlandaise de régiment.<br /><em>This sad song is obviously an earlier version of the old ballad that begat “The Streets of Laredo” and “St. James Infirmary”. From the chorus it is assumed that all three came from an Irish regimental song.</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>05 Chin Music 0’37 - Angelo Dornan - (NB) FM 4006 - 1956</strong><br />Dans les provinces maritimes, jamais une danse ne tombe à l’eau pour cause de manque d’instrument de musique. Quand une telle situation se présente, quelqu’un chante une mélodie dansante tandis que les pieds de l’assemblée battent la mesure.<br /><em>A dance in the Maritime Provinces is never spoiled because no musical instrument is available. When this happens somebody sings a dance tune while he and others keep time with their feet.</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>06 À la claire fontaine 2’27 - Hélène Baillargeon and / et Alan Mills ; Gilbert Lacombe, guitar / guitare <br />(NB) FW 6923 - 1957</strong><br />Une des chansons folkloriques préférées, non seulement des Acadiens, mais aussi de tous les Canadiens-Français; c’est la complainte d’un amoureux causée par une querelle avec sa bien-aimée parce qu’il avait refusé de lui donner un bouquet de roses.<br /><em>One of the favorite folk songs, not only of Acadians, but of all French-speaking Canadians, is a lover’s lament occasioned by a quarrel with his sweetheart because he refused to give her a bouquet of roses.</em><br /><strong>07 Le petit moine 1’51 - Allan Kelly - (NB) FM 4053 - 1957</strong><br />Cette comique chanson française raconte l’amusante histoire d’un moine bien pensant qui tente d’aider une fille de laiterie à traire une vache.<br /><em>This comical French song tells the amusing story of a well-meaning monk who tries to help a dairymaid milk a cow.</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>08 Boys Of The Island 1’46 - Allan Mills ; Gordon Fleming, accordion / accordéon - (PE) FW 8744 - 1957</strong><br />La victime de cette chanson fut enterrée dans un petit cimetière catholique à l’extérieur de Boiestown, où on peut lire sur sa tombe bien entretenue : « Peter Amberly. Décédé 1881 ».<br /><em>The victim described in this song was buried in a small Catholic cemetry just outside of Boiestown, where his neatly-kept grave simply reads: Peter Amberly. Died 1881.</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>09 The False Knight Upon The Road 1’54 - Edmund Henneberry ; Kenneth Faulkner, violin / violon <br />(NS) FM 4006 - 1956</strong><br />Cette ballade est une des plus anciennes versions de toutes les ballades populaires anglaises ou écossaises qui soient. Un excellent exemple de ballade devinette.<br /><em>This ballad is one of the oldest versions of any English or Scottish popular ballad found anywhere. It is an excellent example of the riddle ballad.</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>10 Lots Of Fish In Bonavist’ Harbor 1’22 - Ken Peacock, guitar / guitare - (NF) FG 3505 - 1956</strong><br />Une chanson locale sur laquelle on danse souvent. La chanson est également connue sous le titre de «The Feller from Fortune», le héros qui apparaît dans cette version. Il en existe aussi d’autres versions dont certaines sont obscènes.<br /><em>A local song often used for dancing. The song is also known as “The Feller from Fortune”, the hero who appears in this version. There are also similar versions, some printable, others not.</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>11 Anti-confederation Song 1’38 - Alan Mills ; Gilbert Lacombe, guitar / guitare - (NF) FW 6831 - 1953</strong><br />Bien que le vote confédéré de Terre-Neuve en 1949 était en faveur de l’annexion au Canada, les archives historiques font état de plusieurs occasions antérieures où les Terre-Neuviens refusèrent cette union.<br /><em>Although Newfoundland’s “confederate vote” in 1949 was in favour of joining Canada, history records several other earlier occasions when Newfoundlanders turned down the proposition of union with Canada.</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>12 Pretty Susan 2’47 - Angelo Dornan - (NB) FM 4053 - 1957</strong><br />Cette charmante version canadienne d’une an­cienne ballade irlandaise est chantée avec panache, avec des notes d’agrément traditionnelles.<br /><em>This charming Canadian version of an old Irish ballad is sung in fine style, with traditional “grace-note” embellishments.</em></span></p><p><br /><span class=Texte><strong>13 The Welcome Table 2’13 - Charles Owen ; Isabel Owen, guitar / guitare, and Family / et famille - (NS) FM 4006 - 1956</strong><br />Il existe des hameaux noirs en périphérie de plusieurs villages de Nouvelle-Écosse. Les documents font état de la présence des Noirs aussi tôt que 1750. Après la guerre de 1812, quelque 2 000 esclaves y demandèrent et y obtinrent leur liberté.<br /><em>There are Black settlements on the fringe of many Nova Scotian towns. Blacks are mentioned in documents as early as 1750. After the War of 1812, some 2,000 slaves sought and obtained freedom there.</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>14 Old Tune 0’31 - Edmund Henneberry, harmonica - (NS) FM 4006 - 1956</strong><br />Il arrive fréquemment qu’un musicien apprenne une chanson d’un autre musicien sans pour autant en apprendre le titre.<br /><em>It frequently happens that a player learns a tune from another musician, without ever learning the name of this tune.</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>15 Galop de La Malbaie 1’15 - Joseph and / et Alfred Jean, violins / violons - (QC) FE 4482 - 1957</strong><br />Cet air est chanté sur un pas de danse rapide et est célèbre au Nord du Québec.<br /><em>This tune is sung to a quick-dance step and is well-known in northern Quebec.</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>16 Laquelle marierons-nous ? 1’59 - Jacques Labrecque - (QC) FG 3560 - 1957<br /></strong>L’une des nombreuses chansons de mariage amenées de France par les premiers colons dans laquelle une jeune fille choisit un mari suite à un baiser mémorable.<br /><em>One of the many marrying songs brought over from France by the early settlers in which the girl chooses a husband because of a memorable kiss.</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>17 Chanson de mensonges 1’30 - Mme Beavan and / et Monique Beauchamps - (QC) FE 4482 - 1957</strong><br />Cette « chanson de mensonges » traite de la vie d’un fermier et est habituellement chantée pour la danse, alors que les danseurs entrent dans la mêlée au refrain.<br /><em>This “song of lies” is about the life of a farmer and is usually sung for dancing where the dancers join in on the chorus.</em><br /><strong>18 Auprès de ma blonde 4’00 - Hélène Baillargeon and / et Alan Mills ; Gilbert Lacombe, guitar / guitare - (QC) FW 6918 - 1952<br /></strong>Cette chanson venue de France, rendue célèbre par les soldats de la Grande Guerre, chante la joie de dormir auprès de sa bien-aimée au grand air, tandis que chantent les oiseaux.<br /><em>Made famous by the soldiers during WW1; this song from France extolls the joys of sleeping next to a loved one in the open air while the birds are singing.</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>19 Violon en discorde 2’24 - Jean Carignan, violin solo with foot-clogging / violon solo et tapements de pied - (QC) FW 6951 - 1956</strong><br />Le violon est accordé d’une manière différente sur cette chanson, une pratique commune de plusieurs violoneux canadiens.<br /><em>The violin is tuned in a different manner for this song, a feature that often varies with many Canadian fiddlers.</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>20 Tous les gens du plaisir 1’25 - Mme William Beavan - (QC) FE 4482 - 1957</strong><br />This drinking song tells of the pleasures of a well-laid table and of agreeable company.<br /><em>Cette chanson de beuverie parle des plaisirs d’une table bien garnie et de la bonne compagnie.</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>21 À la claire fontaine - Ah ! Tu danses bien Madeleine 0’45 - Mme Jean-Louis Audet and her pupils / et ses élèves - (QC) FC 7214 - 1956</strong><br />Cette chanson est utilisée comme une chanson de jeu qui est très souvent entendue au Québec lors de la récréation à l’école.<br /><em>This song is used as a game song which is heard many times in Quebec, during recess at school.</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>22 Vive la Canadienne 1’36 - Alan Mills ; Gilbert Lacombe, guitar / guitare - (QC) FW 6929 - 1952</strong><br />Cette chanson peut être chantée lors de presque n’importe laquelle prestation festive. La mélodie est empruntée d’une ancienne ballade française décrivant les trois filles d’un prince. Les paroles rendent maintenant hommage à la féminité et relatent les événements heureux d’une noce.<br /><em>This song can be sung on almost any festive occasion. The melody is that of an ancient French ballad describing a Prince’s three daughters. The words now pay tribute to womanhood and tell of a happy time at a wedding party.</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>23 She Was Poor - But She Was Honest 3’35 - Derek Lamb, guitar / guitare with Jean Carignan, violin / violon ; Peter Weldon, banjo and Jack Nissenson, vocal / chanteur. (QC) FW 8707 - 1956<br /></strong>Cette chanson du London Music Hall fut importée au Canada par des immigrants britanniques ; elle raconte la situation pénible de la classe ouvrière, qui est « pareille partout au monde ».<br /><em>This London Music Hall song was brought over to Canada by British immigrants and tells of the plight of the working class, that “it’s the same the whole world over”.<br /></em><br /><strong>24 A Young Man Lived - In Belfast Town 2’19 - Tom Kines, guitar / guitare - (QC) FW 3522 - 1957</strong><br />Cette chanson d’origine irlandaise décrit les aventures d’une jeune demoiselle et d’un jeune homme, alors que ce dernier « s’enfarge » dans les chaudrons.<br /><em>This song of Irish origin describes the adventures of a young man with a young maid. He got into trouble by tumbling into crockery ware.</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>25 The Wee, Wee German Lairdie 1’13 - Max Dunbar, guitar / guitare - (QC) FG 3006 - 1956</strong><br />Cette chanson écossaise vit le jour après l’union du Parlement en 1707 et les débuts de la royauté de Hanovre avec Georges 1er.<br /><em>This song from Scotland has its origins after the union of Parliament in 1707 and the beginning of the Hanoverian royalty with George I.</em></span></p><p><br /><span class=Texte><strong>26 Pastoral (d’Auvergne) 2’52 - Lucie de Vienne Blanc ; J.P. Vinay, oboe / hautbois - (QC) FW 8778 - 1957</strong><br />Le berger blague avec un compagnon : « N’as-tu point vu le lièvre que nous pourchassions ? » Et le compagnon de répliquer: « J’ai fait mieux, je l’ai attrapé et en ai fait de bien bonnes choses. »<br /><em>The shepherd is joking with a distant companion: “Have you seen the hare we chased?” The companion answers “I did better, I caught it and made many things of it”.</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>27 À Paris sur le petit pont 1’14 - Jacques Labrecque - (QC) FG 3560 - 1957</strong><br />Les habitants du 4ème arrondissement de Paris, connus comme celui de l’Hôtel de ville, sont tous familiers avec le Petit Pont. Il s’agit ici d’une chanson de danse à propos de ce pont, où un père a construit une maison.<br /><em>The people of the 4th district in Paris, the one known as the ’’City Hall’’ ward, all know the Little Bridge. This is a dance song about this same bridge where a father built a house.</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>28 Danse carrée 2’39 - Aldor Morin, harmonica with / avec Jean Carignan, violin / violon ; Edgar Morin, jigs and calls / gigues et « calleur » ; Bob Hill, guitar / guitare and / et Madame Richard, Gérard Delorier, singers / chanteurs. (QC) FW 6951 - 1951<br /></strong>Ce reel, accompagné des tapements de pieds du joueur d’harmonica, ressemble à une danse carrée américaine.<br /><em>This reel, complete with foot tapping by the harmonica player is similar to the American barn dance or square dance.</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>29 Shining Birch Tree 2’45 - Wade Hemsworth, guitar / guitare - (ON) FW 6821 - 1955</strong><br />M. Hemsworth dit : « J’ai eu l’idée de cette chanson alors que j’arpentais la Côte-Nord du Québec et le chemin de fer du Labrador. » Le thème est connu de tous ceux qui ont travaillé dans la brousse.<br /><em>Mr. Hemsworth says: “I got the idea for this song when I was surveying for the Quebec North Shore and Labrador Railroad.” The theme is familiar to anyone who has worked in the bush.</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>30 The Shantyboys’ Alphabet 2’45 - Sam Campsall - (ON) FM 4052 - 1956<br /></strong>Cette chanson de bûcheron provient du plus vieux « Sailor’s Alphabet » et sa mélodie est similaire à celle de « Villikens and His Dinah ».<br /><em>This lumberjack song comes from the older “Sailor’s Alphabet” and the tune here is similar to “Villikens and His Dinah”.</em></span></p><br /><p><br /><p><span class=Texte><span class=Soustitre>CD2</span><br /></span></p><p><p><span class=Texte><strong>01 The Franklin Expedition 1’22 - Wade Hemsworth, guitar / guitare - (ON) W 6821 - 1955</strong><br />Cette chanson fut écrite en Angleterre. Son sujet tragique est étroitement lié à l’histoire du Nord canadien.<br /><em>This song was written in England. Its tragic subject is closely linked with the history of Canada’s north.</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>02 The Murder of F.C. Benwell 1’55 - Lamon Tilden, guitar / guitare - (ON) FM 4005 - 1956</strong><br />Cette ballade retrace le meurtre le plus célèbre de l’histoire de l’Ontario. En 1890, James Reginal Birchall fut condamné et pendu pour le meurtre de Frederick C. Benwell, dont le cadavre fut retrouvé dans un marécage.<br /><em>This ballad recalls the most famous murder case in Ontario’s history. In 1890, James Reginal Birchall was tried and hanged for the murder of Frederick C. Benwell, whose body was found in a swamp.</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>03 The Poor Little Girls - Of Ontario 1’50 - Mrs. / Mme Hartley Minniefie - (ON) FM 4005 - 1956</strong><br />Cette chansonnette a circulé en Ontario à la fin du dix-neuvième siècle et au début du vingtième. Elle fut bientôt reprise par d’autres et se transforma en voyageant vers l’Ouest.<br /><em>This little ditty circulated in Ontario in the latter part of the 19th century and the beginning of the 20th century. It was soon adopted by others and changed as it went west.</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>04 The Black Fly Song 2’58 - Wade Hemsworth, guitar / guitare - (ON) FW 6821 - 1955<br /></strong>Quiconque a passé un été dans le Grand Nord canadien sympathisera avec le sentiment exprimé dans cette chanson de M. Hemsworth. Il l’a composée alors qu’il travaillait pour la Ontario Hydro Electric Commission.<br /><em>Anyone who spent a summer in the northern bush country will sympathize with the sentiment of Mr. Wade Hemsworth’s song. He wrote it while working for the Ontario Hydro Electric Commission.</em><br /><strong>05 An Indian Sat - In His Little Bark Canoe 3’05 - Mrs. / Mme Tom Sullivan - (ON) FM 4005 - 1957</strong><br />Parfois appelée « The Indian’s Lament », cette chanson peint une triste image de l’effet de l’homme blanc sur les autochtones. Elle était très souvent chantée dans les bois de la région des Grands Lacs.<br /><em>Sometimes called ’’The Indian’s Lament’’, this song paints a sad picture of the effect of the white man on the Indians. It was widely sung in the woods of the Great Lakes region.</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>06 The Northern Trappers - Rendez vous 2’56 - The Loewen Orchestra, Jack Loewen, Martha Loewen, Marvin Loewen, Anne Loewen, Shirley Davidson and / et George Davidson. (MB) FW 8764 - 1957</strong><br />Cette chanson fut composée par Jack Loewen et est très populaire, spécialement lors de la saison des trappeurs.<br /><em>This song was composed by Jack Loewen and is ever popular especially during the trappers’ season.</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>07 The Little Old Sod Shanty 2’28 - Alan Mills ; Gilbert Lacombe, guitar / guitare - (AB) FW 3000 - 1956</strong><br />Dans les années 1880, le gouvernement canadien offrait des terres gratuites (160 acres) à quiconque s’engageait à y vivre pour une période de trois ans. En une seule année, plus de 60 000 personnes s’établirent au Manitoba en réponse à cette offre.<br /><em>In the 1880s, the Canadian government offered a free grant of a land (160 acres), provided the settler lived on it for a period of three years. In one year alone some 60,000 people entered Manitoba to take advantage of this offer.</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>08 Un Canadien errant 2’25 - Alan Mills ; Gilbert Lacombe, guitar / guitare - (MB) FW 3000 - 1956</strong><br />La triste époque de la rébellion de Riel a poussé un jeune étudiant, M.A. Gérin-Lajoie, à composer cette chanson, utilisant une mélodie française familière.<br /><em>The unhappy days of the Riel rebellion inspired a young student, M.A. Gérin-Lajoie, to write this song, setting it to the tune of a familiar French chanson.</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>09 The Alberta Homestead 2’32 - Alan Mills ; Gordon Fleming, accordion / accordéon - (AB) FW 3000 - 1956</strong><br />Comme « The Little Old Sod Shanty », cette chanson s’inspire d’une complainte américaine, « The Greer County Bachelor ». Les couplets s’accordent à la mélodie de « The Irish Washerwoman ».<br /><em>Like “The Little Old Sod Shanty”, this song was inspired by an American complaint, “The Greer County Bachelor”. The verses go to the tune of “The Irish Washerwoman”.</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>10 A Poor Lone Girl - In Saskatchewan 3’28 - Anne Halderman - (SK) FE 4312 - 1957</strong><br />Cette chanson fut d’abord chantée en Ontario par la mère de Anne sous le titre « The Poor Little Girl of Ontario » et voyagea vers le Manitoba en 1882 quand Anne s’établit dans l’Ouest. Lorsque cette dernière déménagea en Saskatchewan pour enseigner, elle en modifia les paroles.<br /><em>This song was first sung by Anne’s mother in Ontario as “The Poor Little Girl of Ontario” and brought to Manitoba in 1882 when Anne came west. When she moved to Saskatchewan to teach, she changed the words.</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>11 The Klondike Gold Rush 1’26 - Alan Mills ; Gordon Fleming, accordion / accordéon - (YK) FW 3000 - 1956<br /></strong>En 1896, un prospecteur de l’Alaska traversa au Yukon et trouva de l’or le long d’un affluent du haut Yukon, appelé le Klondike. Cette chanson concerne la célèbre « ruée vers l’or ».<br /><em>In 1896, a prospector from Alaska crossed over into the Yukon and found gold along a tributary of the Upper Yukon river, called the Klondike. This song is about the famous ’’gold rush’’.</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>12 The Lookout In The Sky 1’56 - Stanley G. Triggs, mandoline - (BC) FG 3569 - 1956</strong><br />M. Triggs a mis en musique un poème du trappeur Harold Smith. C’est l’histoire de Bob Wallace de Shutty Bench, près de Kaslko, Colombie-Britannique, qui était le surveillant du promontoir forestier de Duncan pendant 9 saisons.<br /><em>Mr. Triggs put music to a poem by the trapper Harold Smith. It is the story of Bob Wallace of Shutty Bench, near Kaslko, BC, who was a lookout-man on the Duncan Lookout for nine seasons.</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>13 The Story Of Weldon Chan 2’17 - Karen James, guitar / guitare - (BC) FG 3549 - 1957</strong><br />Cette chanson fut écrite par Arthur Hughes pour M. Chan, un immigrant chinois « illégal » qui était recherché par le service de l’Immigration et qui ne fut apparemment jamais retrouvé.<br /><em>This song was written by Arthur Hughes for Mr. Chan, an “illegal” Chinese immigrant, who was being sought by the department of immigration and was apparently never found.</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>14 Lake Of Crimson 1’03 - Stanley G. Triggs, mandoline solo - (BC) FG 3569 - 1956</strong><br />Cet air de danse fut composé par un homme de Flatbush, Alberta, et fut amené à Lardeau Valley, Colombie-Britannique, par le violoneux Roy Collier.<br /><em>This dance tune was written by a man in Flatbush, Alberta and was brought to the Lardeau Valley, BC, by fiddler Roy Collier.</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>15 War Dance / Danse De Guerre - Micmac / chanson micmaque 2’42 - William Paul, Martin Sack, John Knockwood - (NS) FE 4006 - 1956</strong><br />Une danse de guerre micmaque chantée par le chef Paul accompagné d’autres Micmacs. Il s’agit d’une chanson à propos de Stephen Joseph, qui est décrit comme un grand guerrier.<br /><em>A Micmac Indian war dance sung by Chief Paul and joined by other Micmacs. This is a song about Stephen Joseph, who is described as a great warrior.</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>16 Hunting Black Bear / La chasse à l’ours noir - Algonkian / chanson algonquine 1’42 - Sebastien MacKenzie - (QC) FE 4253 - 1957</strong><br />Cette chanson parle de la chasse à l’ours noir durant l’hiver. Un bâton pointu est enfoncé dans la neige et réveille l’ours hibernant qui, comme il émerge, est abattu.<br /><em>This song is about hunting black bear in the wintertime. A sharpened pole is poked through the snow and wakes the sleeping bear who, as he emerges, is shot.</em> </span></p><br /><p><span class=Texte><strong>17 Victory Song / Chanson de victoire - Cree / chanson crie 0’41 - Mrs. / Mme Roderick Thomas - (SK) FE 4312 - 1957</strong><br />Il s’agit d’une chanson dont Mme Thomas se rappelle de l’époque de ses grands-parents.<br /><em>This is a song which Mrs. Thomas remembered from her grandparents’ time.</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>18 War Song (World War II) / Chanson de Guerre (Seconde Guerre mondiale) - Cree / chanson crie 1’33 - George Nicotine and group / et son groupe - (AB) FE 4464 - 1955</strong><br />Cette chanson de guerre avec une combinaison de paroles anglaises et de musique autochtone présente d’intéressantes accentuations arythmiques. Les paroles sont: « O brave soldat, sur la terre, sur la mer et dans le ciel, au Japon, Tokyo-o-o, je reste tout de même avec toi. »<br /><em>This war song with a combination of English words and Indian music, creates interesting off-beat accents. The words are: “Oh brave soldier boy, on the land, on the sea, and in the air, in Japan, Tokyo-o-o, just the same I’m staying with you.”</em></span></p><p><br /><span class=Texte><strong>19 Warrior’s Death Song (For Sitting Bull) / Chant de Mort du Guerrier (Pour Sitting Bull) - Blackfoot / chanson pied-noir 1’57 - Male voices with bass drum / voix masculines et tambour basse - (AB) FE 4464 - 1955</strong><br />Les rumeurs des exploits de Sitting Bull avaient atteint les tribus des plaines canadiennes bien avant sa visite au Saskatchewan en 1877. Cette chanson fut enregistrée lors d’une reconstitution historique indienne à Fort Qu’Appelle près du site de la visite de Sitting Bull.<br /><em>News of Sitting Bull’s exploits had reached the Canadian Plains tribes long before his visit to Saskatchewan in 1877. This song was recorded at an Indian pageant in Fort Qu’Appelle near the site of Sitting Bull’s visit.</em></span></p><p><br /><span class=Texte><strong>20 Grass Dance / Danse de l’herbe - Blood 2’09 - Male voices with bass drum / voix masculines et tambour basse - (AB) FE 4464 - 1955</strong><br />La « danse du Soleil » blood est l’une des plus spectaculaires du Canada et dure de trois à quatre semaines. Pendant cette période, de titanesques festivals et danses sont mis sur pied et plusieurs personnalités du monde sont faites chefs honoraires.<br /><em>The Blood “Sun Dance” is one of the most spectacular in Canada and lasts three to four weeks. During this period mammoth festivals and dances are staged and many prominent figures in the world are made honorary chiefs.</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>21 Owl Dance / Danse du Hibou - Blood 1’14 - Adam and / et Wallace Delaney - (AB) FE 4464 - 1955</strong><br />Cette chanson de la danse du hibou est chantée en harmonie à deux voix, ce qui était très inhabituel dans la musique autochtone.<br /><em>This Owl Dance song is sung in two-part harmony, which was quite unusual in native music.</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>22 Lucky Stone Song / Chanson de la pierre porte-bonheur - Blackfoot / chanson pied-noir 1’07 - One Gun - (AB) FE 4464 - 1955<br /></strong>Cette chanson relate l’histoire d’une femme égarée qui trouve une pierre porte-bonheur, qui la ramène vers son village en chantant.<br /><em>This song tells the story of a woman who is lost and finds a lucky stone that leads her back to her camp by singing the way.</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>23 War Song / Chanson de Guerre - Blackfoot / chanson pied-noir 0’46 - Wilfred Calf Robe and / et Albert Scalp Lock - (AB) FE 4464 - 1955</strong><br />Cette chanson est interprétée par deux enfants âgés de neuf et dix ans. Ils ont appris cette chanson traditionnelle de leurs aînés.<br /><em>This song is sung by two youngsters who are 9 and 10 years old. They learned this traditional song from their Elders.</em></span></p><p><br /><span class=Texte><strong>24 Children’s Game / Jeu d’enfant - Inuit 1’46 - Kasugat and / et Ishmatuk - (NW) FE 4444 - 1954<br /></strong>Deux petites filles, âgées d’environ six ans, se tiennent par la main et jouent en chantant, essayant de ne pas pouffer de rire. Finalement, l’une d’elles ne peut plus se retenir et elles s’esclaffent toutes deux.<br /><em>Two little girls, about six years old, hold hands and sing a game song, trying to keep from laughing. Finally one of them can hold back no longer, they both burst into laughter.</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>25 I Sing About The Dance / Je chante de la danse - Inuit 2’35 - Uluyok and / et Tutinat - (NW) FE 4444 - 1954<br /></strong>Les paroles de cette chanson peuvent tourner une danseuse au ridicule : « Regarde la femme, elle est maladroite comme un ours », ou encore elles peuvent en faire son éloge.<br /><em>The words to this song may ridicule a dancer: ’’Look at the woman, she is clumsy like a bear’’ or they may praise her.</em></span></p><p><br /><span class=Texte><strong>26 Before We Came To This Religion / Avant que nous en soyons arrivés à cette religion - Inuit 1’51 - Eevaloo - (NW) FE 4444 - 1954</strong><br />À l’époque où cette chanson fut enregistrée, les chamans (sorciers) étaient ce qui ressemblait le plus aux officiers publics dans une tribu inuit. Ils étaient à la fois prêtre et médecin. Une chanson pour chasseurs est: « Que faire? Les animaux ne m’écoutent pas quand je chante. »<br /><em>At the time this song was recorded, the shamans (medicine men) were the nearest to public officials in an Inuit group. They were both priest and physician. One song for hunters is: ’’How shall I do it? The animals were not influenced by my song when I sing it.’’</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>27 Girl’s Game / Jeu de la jeune fille - Inuit 2’48 - Angutnak and / et Matee - (NW) FE 4444 - 1954</strong><br />Les enfants inuit ont d’innombrables jeux dont certains sont très ingénieux. Dans ce jeu deux filles d’environ quinze ans déposent une bouilloire résonante au sol et, se penchant, y chuchotent des mots. Leurs respirations aspirées rythmiques imitent les sons d’outils qu’elles ont entendus au poste de traite de la Baie d’Hudson.<br /><em>Inuit children have innumerable games, some quite ingenious. In this game, two girls of about 15 years old, placed a kettle-resonator on the ground, bent down and whispered words into it. Their rhythmic aspirated breathing imitated tools they heard at the Hudson’s Bay trading post.</em></span></p><br /><p><span class=Texte><strong>NF </strong> [ Newfoundland ] <strong>NS</strong> [ Nova Scotia ] <strong>PE </strong> [ Prince Edward Island ] <strong>NB </strong> [ New Brunswick ] <strong>NW</strong> [ North West Territories ] <strong>BC</strong> [ British Columbia ] <strong>YK</strong> [ Yukon ] <strong>QC </strong> [ Quebec ] <strong>SK</strong> [ Saskatchewan ] <strong>AB</strong> [ Alberta ]</span></p><br /><p><p><p><span class=Source>CD Canada Folksongs - 1951-1957 © Frémeaux & Associés. (frémeaux, frémaux, frémau, frémaud, frémault, frémo, frémont, fermeaux, fremeaux, fremaux, fremau, fremaud, fremault, fremo, fremont, CD audio, 78 tours, disques anciens, CD à acheter, écouter des vieux enregistrements, albums, rééditions, anthologies ou intégrales sont disponibles sous forme de CD et par téléchargement.)</span></p></p></p></p></p></p></span>" "dwf_titres" => array:57 [ …57] "unit_price" => "" "price_digital" => 19.95 "price_cd" => 29.988 "img_url" => "https://preprod.fremeaux.com/img/p/1/9/7/1/5/19715-home_default.jpg" "cover" => array:9 [ …9] "authors" => [] "performers" => [] "images" => array:1 [ …1] "has_discount" => false "discount_type" => null "discount_percentage" => null "discount_percentage_absolute" => null "discount_amount" => null "discount_amount_to_display" => null "price_amount" => 39.948 "regular_price_amount" => 39.948 "regular_price" => "39,95 €" "discount_to_display" => null "unit_price_full" => "" "show_availability" => false "availability_message" => null "availability_date" => null "availability" => null ] -language: Language {#40} -arrayAccessList: ArrayObject {#670 flag::STD_PROP_LIST: false flag::ARRAY_AS_PROPS: false iteratorClass: "ArrayIterator" storage: array:143 [ …143] } -arrayAccessIterator: ArrayIterator {#727 flag::STD_PROP_LIST: false flag::ARRAY_AS_PROPS: false storage: array:143 [ …143] } -methodCacheResults: [] } 5 => ProductListingLazyArray {#699 -imageRetriever: ImageRetriever {#725 -link: Link {#163} } -link: Link {#163} -priceFormatter: PriceFormatter {#693} -productColorsRetriever: ProductColorsRetriever {#692} -translator: TranslatorComponent {#55} #settings: ProductPresentationSettings {#689 +catalog_mode: false +catalog_mode_with_prices: 0 +restricted_country_mode: null +include_taxes: true +allow_add_variant_to_cart_from_listing: 1 +stock_management_enabled: "0" +showPrices: true +lastRemainingItems: "3" } #product: array:127 [ "id_product" => "2554" "id_supplier" => "0" "id_manufacturer" => "0" "id_category_default" => "100" "id_shop_default" => "1" "id_tax_rules_group" => "6" "on_sale" => "0" "online_only" => "0" "ean13" => "3561302521329" "isbn" => null "upc" => null "ecotax" => "0.000000" "quantity" => 10000 "minimal_quantity" => "1" "low_stock_threshold" => "0" "low_stock_alert" => "0" "price" => "39,95 €" "wholesale_price" => "0.000000" "unity" => null "unit_price_ratio" => "0.000000" "additional_shipping_cost" => "0.00" "reference" => "FA5213" "supplier_reference" => null "location" => null "width" => "0.000000" "height" => "0.000000" "depth" => "0.000000" "weight" => "0.000000" "out_of_stock" => "2" "additional_delivery_times" => "1" "quantity_discount" => "0" "customizable" => "0" "uploadable_files" => "0" "text_fields" => "0" "active" => "1" "redirect_type" => "301-category" "id_type_redirected" => "0" "available_for_order" => "1" "available_date" => null "show_condition" => "0" "condition" => "new" "show_price" => "1" "indexed" => "1" "visibility" => "both" "cache_is_pack" => "0" "cache_has_attachments" => "0" "is_virtual" => "0" "cache_default_attribute" => "818" "date_add" => "2021-10-24 19:48:03" "date_upd" => "2022-06-23 13:55:39" "advanced_stock_management" => "0" "pack_stock_type" => "3" "state" => "1" "price_code" => "228" "id_shop" => "1" "id_lang" => "1" "description" => "<p><p align=justify>Le mouvement de La Bonne Chanson, initié par Théodore Botrel et l’Abbé Gadbois s’exprima comme la manifestation patriotique du Québec qui devait résister à l’envahissement culturel anglophone. <br />Conjugaison de la lutte pour la sauvegarde de la langue française et d’une présence ecclésiastique notoire, le genre défendant un retour aux sources s’est affirmé pendant des décennies comme le levier culturel francophone majeur d’un océan à l’autre. Martin Duchesne, gardien et spécialiste de l’histoire de l’enregistrement au Québec, donne à écouter sur 4 CD la centaine de titres qui constituent le panorama identitaire de ce mouvement musical du Canada francophone.<br /><strong>Patrick Frémeaux & Claude Colombini</strong><br /></p><br /><strong>CD1</strong> : Ah ! si mon moine voulait danser • Marie Madeleine • Bonhomme bonhomme! • V’là l’bon vent • Le p’tit avocat • C’est l’aviron • L’alouette du matin • Le bon roi Dagobert • Le temps des sucres • Souvenirs d’un vieillard • Un canadien errant • La chanson des blés d’or • Il faut croire au bonheur • Le petit Grégoire • Ah ! toi, belle hirondelle • Élégie • Tu danses bien Madeleine • Le laboureur • Isabeau s’y promène • À la claire fontaine • La prière en famille • Ça fait peur aux oiseaux •J’entends le moulin • Mon merle • Sur la route de Berthier <br /><strong>CD2</strong> : Au bord de la rivière • Dans les prisons de Nantes • L’épluchette • La fontaine de Caraouet • La chère maison • Ne fait jamais pleurer ta mère • Margoton • Envoyons d’l’avant de nos gens • Vive la Canadienne • Chant du Réveil rural • Cadet Roussel • Le marchand de velours • Youppe ! youppe ! sur la rivière • Dans leurs petits sabots • Le bal chez Boulé • J’ai du bon tabac • Fringue! fringue! sur la rivière • Au fond des campagnes • C’est la belle Françoise • La cabane à sucre • J’ai cueilli la belle rose • Le fils du roi s’en va chassant • Notre-Dame du Canada • Dans Paris y’a t’une brune • Le credo du paysan <br /><strong>CD3</strong> : Le petit prince • En passant par la Lorraine • Ô Magali • À Saint-Malo, beau port de mer • Quand il neige sur mon pays • Les cloches du hameau • Rêvez • Fais dodo, mon p’tit gars • Hymne à Dollard • La poule à Colin • Malbrough s’en va-t’en guerre • Trois fois passera • L’angélus de la mer • Partons la mer est belle • Les filles de la Rochelle • De sa mère on se souvient toujours • C’était Anne de Bretagne • La bonne aventure, Ô gué ! • Veillée rustique • Marie Calumet • Légende canadienne • J’ai un beau château • Madeleine Madelon • Les filles de Saint-Constant • Ferme tes jolis yeux <br /><strong>CD4 :</strong> Je le mène bien mon dévidoi • L’alouette chanta le jour • Le coeur de ma mie • J’ai tant dansé • Ô Carillon • Lettre de René Goupil à sa mère • Les noces de Maria Chapdeleine • Meunier tu dors • Gai lon la, gai le rosier • Il pleut bergère • Ô Canada, mes pays, mes amours • Quand j’étais chez mon père • La légende des flots bleus • Il était un petit navire • Marianne s’en va-t-au moulin • Alouette, gentille alouette • Le petit mousse • La chanson de l’adieu • Ma Normandie • Dors ma colombe • C’est maman • Rêves canadiens • La feuille d’érable • Ô Canada, Terre de nos aïeux • Les noms canadiens.<br /><p align=justify><em>The movement of La Bonne Chanson, prompted by Théodore Botrel and Father Gadbois, expressed Quebec’s patriotism against the invasion of English-speaking culture. <br />Combining the struggle to safeguard the French language and an ecclesiastical presence, the movement went back to its roots and acted as the lever of French-speaking culture for many years. <br />In this 4 CD set, Martin Duchesne, specializing in the history of recording in Quebec, presents one hundred titles which form the panorama of this musical movement in French-speaking Canada.</em><br /></p><strong>Patrick Frémeaux & Claude Colombini</strong><br /><strong>Droits : Frémeaux & Associés - The Canadian Frémeaux heritage sous licence de 21 productions - Martin Duchesne.</strong></p><br><br>" "description_short" => "<h3>REPERTOIRE FRANCAIS 1925-1955</h3>" "link_rewrite" => "la-bonne-chanson-au-quebec" "meta_description" => null "meta_keywords" => null "meta_title" => null "name" => "La Bonne Chanson Au Québec" "available_now" => null "available_later" => null "delivery_in_stock" => null "delivery_out_stock" => null "new" => "0" "id_product_attribute" => 818 "product_attribute_minimal_quantity" => "1" "id_image" => "2554-19739" "legend" => null "manufacturer_name" => null "category_default" => "Québec / Canada" "orderprice" => 33.29 "allow_oosp" => true "category" => "quebec-canada" "category_name" => "Québec / Canada" "link" => "https://preprod.fremeaux.com/index.php?id_product=2554&rewrite=la-bonne-chanson-au-quebec&controller=product&id_lang=1" "attribute_price" => 0.0 "price_tax_exc" => 33.29 "price_without_reduction" => 49.938 "price_without_reduction_without_tax" => 33.29 "reduction" => 9.99 "reduction_without_tax" => 0.0 "specific_prices" => [] "quantity_all_versions" => 10000 "features" => array:2 [ …2] "attachments" => [] "virtual" => 0 "pack" => true "packItems" => [] "nopackprice" => 0 "customization_required" => false "attributes" => array:1 [ …1] "rate" => 20.0 "tax_name" => "TVA FR 20%" "ecotax_rate" => 0.0 "classic_pack_price_tax_exc" => 41.615 "is_ap5_bundle" => true "dwf_parent_product" => "1" "dwf_distinctions" => null "dwf_livret" => "<h3>La Bonne chanson</h3><p><span class=Texte><span class=Soustitre>La Bonne chanson</span><br /><strong>Répertoire français au Québec 1925-1955</strong></span></p><p align=justify><p><span class=Texte><em>100 chansons 37 interprètes</em></span></p><p><span class=Texte><em>Coffret 4 cds</em></span></p><br /><p><br /><span class=Soustitre>MOT DE L’ÉDITEUR</span></p><p><span class=Texte>Le mouvement de La Bonne chanson, tel que vous le découvrirez est le prolongement de multiples manifestations patriotiques au Québec. Expression du désir de résister à l’envahissement culturel anglophone par un retour aux sources, aux valeurs traditionnelles et aux chansons qui les évoquaient, le folklore est à la base même des Soirées de famille (1898-1902) d’Elzéar Roy, des Soirées du bon vieux temps (1919) de Marius Barbeau et des Veillées du bon vieux temps (1921-1941) de Conrad Gauthier; des soirées organisées au Monument-National et à la salle Saint-Sulpice, rue Saint-Denis, à Montréal. Dans un passé pas si lointain, le dernier témoignage du genre, fut Soirée canadienne, à la télévision, avec le jovial Louis Bilodeau, en provenance de CHLT à Sherbrooke dans les années 70 et 80; la dernière initiative du genre qui permettait de rassembler tout le Québec et les régions en musique.</span></p><br /><p><span class=Texte>Du barde breton Botrel en passant par Larrieu, Marchand et Gadbois, nous pouvons compter sur un héritage estimé à plus de 1200 chansons que nous qualifierons d’ADN musical de notre culture. Notre sélection, 100 chansons, n’est pas aléatoire. Les titres sélectionnés sont parmi les plus saillants de La Bonne chanson de Botrel et de La Bonne chanson de l’abbé Gadbois. Le coffret que vous possédez offre le témoignage discographique le plus vaste et complet jamais édité sur ce phénomène qui a profondément marqué la vie musicale et culturelle au Québec pendant plus de 50 ans. C’est sans contredit, l’influence et le mouvement musical le plus fort que le Québec ait connu à ce jour. </span></p><br /><p><span class=Texte>Conjugaison de lutte pour la sauvegarde de la langue française et d’une présence ecclésiastique notoire, le mouvement de La Bonne chanson, contre toute attente, sera pendant des décennies, le levier culturel francophone le plus important au Québec et même d’un océan à l’autre.</span></p><br /><p><span class=Texte>C’est un voyage fascinant dans un univers de valeurs et d’émotions exprimées à la façon d’une autre époque, mais qui touchent ce que nous sommes fondamentalement. </span></p><br /><p><span class=Texte>Nous souhaitons que ces chansons puissent raviver des joies et des souvenirs dans la mémoire des plus vieux et que les plus jeunes s’y attardent et les chantent à leur tour.</span></p><p><span class=Texte><em>Martin DUCHESNE & Patrick FREMEAUX</em><br /></span><br /><span class=Texte><span class=Soustitre>La Bonne chanson</span> de l’abbé Gadbois</span></p><p><span class=Texte><em>En passant par la Lorraine <br />avec mes sabots,<br />En passant par la Lorraine <br />avec mes sabots,<br />Rencontrai trois capitaines <br />avec mes sabots dondaines, <br />Oh, oh, oh, avec mes sabots...</em></span></p><br /><p><span class=Texte>Cette chanson vous rappelle de doux souvenirs? Beaucoup de Québécois ont grandi avec les airs de La Bonne chanson et aujourd’hui encore, plusieurs mélodies telles que Partons la mer et belle, C’est l’aviron qui nous mène ou encore V’là l’bon vent leur reviennent en mémoire. Louise Courteau, éditrice est propriétaire de La Bonne chanson depuis 1991. « C’est vraiment un grand cadeau que je me suis fait pour le dixième anniversaire de ma maison d’édition. C’est un patrimoine qui me tenait beaucoup à cœur, parce que ces chansons font partie de mon enfance et de mon apprentissage de la musique, comme pour des milliers de Québécois. »</span></p><br /><p><span class=Texte><strong>La promotion de la chanson française</strong></span></p><p><span class=Texte>C’est le 14 octobre 1937 que l’abbé Charles-Émile Gadbois a fondé La Bonne chanson dans le but de diffuser la chanson française et de contrer l’invasion massive de la chanson américaine. Dès janvier 1938, l’abbé Gadbois a fait connaître La Bonne chanson en la diffusant parmi toutes les populations francophones de l’Amérique du Nord. L’abbé Gadbois s’est rendu en France à plusieurs reprises pour rencontrer la plupart des éditeurs de chansons. </span></p><br /><p><span class=Texte>C’est au cours de ses nombreux voyages qu’il a signé les ententes nécessaires et acquitté l’achat des droits pour l’édition de plusieurs centaines de chansons déjà populaires en France; On n’a pas tous les jours vingt ans, Voulez-vous danser grand-mère ?, Le vers luisant. Il ne faut pas oublier qu’à cette période, en 1939, la guerre venait d’éclater. Nous n’étions plus approvisionnés de musique en feuilles par la France. Le transport par bateau était limité au matériel militaire et peu de Français avaient vraiment le goût de chanter… L’initiative de l’abbé Gadbois a permis aux Canadiens-Français de s’abreuver directement à la source de la chanson française inspirante.</span></p><br /><p><span class=Texte>C’est à la même période que le Comité Catholique de l’Instruction Publique de la Province de Québec a approuvé les recueils de La Bonne chanson et encouragé la diffusion dans toutes les écoles de la province de Québec. Le projet de l’abbé Gadbois a retenu l’attention des publicitaires dès sa fondation en 1939. L’abbé était lui-même passé maître en marketing.</span></p><br /><p><span class=Texte>Plusieurs entreprises, telles que Proctor & Gamble, Kellogg’s et le Bulletin des Agriculteurs, remettaient en prime des recueils de chansons à leurs clients. Une boîte de savon, un recueil de chansons ! Les ménagères s’échangeaient les recueils qu’elles avaient en double… pour que les enfants en profitent au maximum. C’était comme les échanges de cartes de joueurs de hockey… Un sport en soi !</span></p><br /><p><span class=Texte>Le succès ne s’arrête pas là pour La Bonne chanson. Une première série de disques a été enregistrée par la compagnie RCA VICTOR dès 1938. Toujours dans le but de promouvoir la chanson française et le fait français au Canada, l’abbé Charles-Émile Gadbois, et son frère Raoul, fondent le poste de radio C.J.M.S., à Montréal en 1954, où l’on diffusera La Bonne chanson. Excellente vi­trine pour les albums de La Bonne chanson et pour les disques qui tournent à la journée longue. Parents, enfants et éducateurs, l’oreille collée à la radio, apprennent par cœur les chansons nou­velles. (C.J.M.S. est l’abréviation de Canada Je Me Souviens). </span></p><br /><p><span class=Texte><strong>De grands changements</strong> <br />Après avoir publié 536 chansons, l’abbé Gadbois a dû vendre, devant l’insistance des autorités du diocèse de Saint-Hyacinthe, aux Frères de l’Instruction Chrétienne, en janvier 1955, l’entreprise qu’il avait fondée et dirigée avec tant d’amour et de dévouement. Toutes les mélodies de La Bonne chanson de l’abbé Gadbois, étaient d’inspiration catholique, devaient promouvoir les valeurs familiales et répandre la joie de pouvoir chanter avec ceux qu’on aime. On disait même « Les chansons de l’abbé Gadbois ».</span></p><br /><p><span class=Texte>Le Québec en entier a aidé l’abbé à bâtir son œuvre. Des personnalités importantes, tant au niveau musical que politique, dont le maire de Montréal Camilien Houde, Wilfrid Pelletier, chef d’orchestre de l’OSM, ainsi que des notaires, curés et enseignants religieux et laïques. Certains lui suggéraient des chansons d’auteurs et de compositeurs inconnus qui vivaient dans les campagnes. </span></p><br /><p><span class=Texte>L’abbé a beaucoup voyagé à travers la province pour recueillir ce qui lui semblait digne d’intérêt. L’abbé était un musicien chevronné et un arrangeur d’expérience. Il a aussi composé entre autres sous les pseudonymes de Do-Mi-Sol et de Paul Arel. </span></p><br /><p><span class=Texte>La Bonne chanson était au programme scolaire de toutes les écoles du primaire. Sa pénétration était telle qu’aucune autre entreprise d’éditions musi­cales n’a jamais pu égaler ses records de vente. <br /><strong>Mission actuelle</strong><br />Aujourd’hui, Louise Courteau, éditrice, poursuit le mandat du fondateur : la promotion de la chanson française pour que la tradition se perpétue. « Le répertoire comporte onze albums remplis de chansons mélodieuses, en plus de toute une série de chansons pour les jeunes. Quand un album est épuisé, je le réimprime pour que ce répertoire soit toujours disponible », nous dit l’éditrice. Depuis son acquisition de La Bonne chanson, Louise Courteau s’emploie à publiciser ce patrimoine musical et souhaitait immortaliser au moyen de supports technologiques modernes, tout le catalogue de La Bonne chanson. <br />La diva des maternelles, Carmen Campagne, a bien compris cet attrait et enregistre régulièrement des chansons du répertoire jeunesse de La Bonne chanson. De nos jours, le répertoire de La Bonne chanson est encore bien vivant. Les cahiers sont toujours disponibles dans les librairies et les magasins de musique tant au Québec qu’en Nouvelle-Angleterre.<br />Chanter La Bonne chanson, c’est se souvenir de l’âme profonde de notre récent passé. Souvenir d’un vieillard, ça vous rappelle quelque chose ? <br />© 2002, Texte reproduit avec l’aimable autorisation des Éditions de La Bonne chanson Inc.<br /><span class=Soustitre>LA BONNE CHANSON</span></span></p><p><span class=Texte>Voici en quelques pages, l’histoire de La Bonne chanson, de ses débuts en terre bretonne jusqu’à chez nous; l’histoire d’un peuple qui veut sauvegarder sa langue et d’une lutte engagée contre la mauvaise et la bonne chanson. Il faut remonter au début du XXe siècle pour trouver les origines de ce mouvement qui a pris naissance en Bretagne. Né à Dinan, Théodore Botrel (1868-1925) passe son enfance en Bretagne puis s’en va vivre à Paris avec son père. Devenu fonctionnaire, il commence vers 1890 à composer et à se produire dans des cafés-concerts. La Paimpolaise, chanson qu’il a composée pour le célèbre Félix Mayol, devint un très grand succès. Fier d’une certaine popularité, il débute sa propre carrière d’interprète. Misant à fond sur son image de barde breton, Théodore Botrel se fait le porte-parole d’organismes qui militent pour la sauvegarde de la culture et des traditions bretonnes qu’ils croient menacées par le pouvoir central français. À ces revendications politiques s’ajoute une lutte contre l’amoralisme des chansons de cafés-concerts. C’est dans cette mouvance que Théodore Botrel fonde en 1907 la revue La Bonne chanson. Il y publie ses chansons et ses pièces de théâtre mais aussi des textes de chansonniers exprimant la beauté des provinces françaises. Outre celui de faire connaître le patrimoine musical au plus grand nombre de gens, la mission de la revue est de diffuser des valeurs moralisatrices et de faire de la Bretagne, l’étendard de la «vraie » France, celle qui est restée fidèle à ses traditions religieuses. La nature, la mer, la société paysanne, les légendes catholiques et bretonnes y sont dé­peintes pour susciter l’amour de la patrie. Avec l’appui du clergé, la revue est rendue obligatoire dans les écoles et les enfants font la propagande du mouvement en vendant des abonnements. </span></p><br /><p><span class=Texte>Cette lutte des Bretons pour la survivance de leur culture et de leurs traditions trouva rapidement des sympathies toutes naturelles chez les Québécois. Lorsque Théodore Botrel viendra pour la première fois au Québec entre mars et juillet 1903, année de la grande Exposition de Montréal, la revue montréalaise Le Passe-temps affiche sa photo en première page et publie, dans les mois qui suivent, sept de ses chansons. Sa présence fait grand effet dans les milieux nationalistes qui tentent depuis plusieurs années de redonner au français une place prépondérante au théâtre et dans la chanson, particulièrement à Montréal où l’anglais domine le milieu culturel. L’œuvre de Botrel sera à partir de ce moment, diffusée dans le cadre des activités de nombreux cercles dramatiques et associations patriotiques. Par exemple, la troupe de théâtre Le Cercle du Drapeau, fondée en 1901 par le fol­kloriste Conrad Gauthier, monte la pièce Le poignard (de Botrel) en 1904. À Montréal, la revue La Bonne chanson est en vente chez Granger Frères et Beauchemin dès sa création et est distribuée au Québec dans les écoles où le répertoire de Botrel, à la suggestion du premier ministre Wilfrid Laurier, est devenu obligatoire.</span></p><br /><p><span class=Texte>Théodore Botrel effectue une deuxième tournée en Amérique du 15 janvier au 15 avril 1922. Après son passage au Théâtre Saint-Denis le 16 janvier, il se produit dans plusieurs villes du Québec et enre­gistre à Montréal une douzaine de chansons (six 78 tours) pour le label His Master’s Voice. Théodore Botrel est décédé le 26 juillet 1925. </span><span class=Texte>Proche ami du barde depuis 1903, Albert Larrieu (1872-1925) écrit des chansons avec lui en plus de lui organiser des tournées. Durant la Première Guerre mondiale, Larrieu conçoit le projet d’aller en Amérique afin de « neutraliser » les effets de la propagande pro-allemande que bien des Français croyaient déceler aux États-Unis. Arrivé à New York en septembre 1916, il entre en contact avec la communauté francophone de la Nouvelle-Angleterre. À son arrivée à Montréal en mai 1917, il est immédiatement séduit par le Québec et y demeurera cinq ans. En plus de défendre les valeurs morales et traditionnelles, il se fait le défenseur des Canadiens-français et de leur combat de survivance contre le Canada anglais. Les chansons de Larrieu sont diffusées par plusieurs éditeurs locaux, dont Archam-bault Musique et enregistrées par des artistes québécois, dont Hector Pellerin, Louis Chartier, Émile Gour, Joseph Fournier de Belleval et Madeleine Cardinal. </span></p><br /><p><span class=Texte>Dans le présent corpus plusieurs titres sont de la plume de Larrieu : La cabane à sucre, Dans leurs petits sabots, L’épluchette et La feuille d’érable. L’abbé Gadbois lui a emprunté la musique de La soupe aux pois pour écrire son thème d’émission radiophonique Le Quart d’heure de La Bonne chanson, qu’on entendra à Radio-Canada et plus tard à CKAC. </span><span class=Texte>Arrive Charles Marchand (1890-1930) né à Saint-Paul l’Ermite, fonctionnaire au gouvernement fédéral et étudiant en chant. Il s’amène à Montréal en 1919 avec un répertoire fortement influencé par Botrel. Initié par Oscar O’Brien au patrimoine folklorique, Marchand se fait un ardent défenseur de La Bonne chanson et fonde le magazine Le Carillon canadien, qui devint La Lyre en 1926, afin d’en assurer la diffusion. Très attaché à la promotion du folklore traditionnel, Marchand fut à l’avant-garde. Plusieurs de ses enregistrements réalisés à New York chez Columbia, nécessitaient un accompagnement d’un pupitre de cuivres, soixante-cinq ans avant que la Bottine souriante introduise ce concept « novateur» dans ses interprétations. En 1937 se tenait à Québec le deuxième Congrès de la langue française. L’Église et la bourgeoisie déploraient que la chanson folklorique traditionnelle avait cédé le pas à de nouvelles compositions utilisant un langage trop populaire ; on parlait de La Bolduc et d’Ovila Légaré. On cherchait de plus à mettre de l’avant les valeurs morales chrétiennes. </span></p><br /><p><span class=Texte>C’est dans cet esprit que l’abbé Charles-Émile Gadbois, natif de Saint-Hyacinthe (1er juin 1906 - 24 mai 1981), alors maître de la classe de musique du Séminaire de Saint-Hyacinthe, pro­posa au supérieur de la congrégation, le projet de La Bonne chanson. Il reprend en substance le modèle qui avait fait le succès de Botrel en France. L’abbé Gadbois obtient sans délais l’appui du Comité catholique de l’Instruction Publique de la Province de Québec, rendant obligatoire son répertoire dans les écoles.</span> <span class=Texte>La Bonne chanson du maskoutain devient un auxiliaire du clergé dans son œuvre de propagation de la foi et de la sauvegarde de la langue française. Au-delà de la dimension religieuse, La Bonne chanson propage des vertus socio-culturelles. Par le contenu des chansons et les stratégies de diffusion, elle renforce l’unité familiale. Une famille qui chante est une famille unie..., présente un pays paradisiaque à protéger des influences étrangères, avec ses héros, son drapeau et sa langue. Elle désire ainsi com­battre les mauvaises influences de la chanson fri­vole d’origine fran­çaise, les valeurs trop mo­dernes et américaines. En définitive, elle vise, comme l’œuvre de Botrel, à écarter les forces assimilatrices venant de l’étranger. </span><span class=Texte>Le premier cahier de La Bonne chanson voit le jour en 1939. Il y en aura onze autres, comprenant chacun 50 chansons. Tous de grands succès de vente, ces cahiers ont été réédités plusieurs fois sur une période de 40 ans et sont encore disponibles aujourd’hui chez l’éditrice Louise Courteau. Il importe de dire que des millions de partitions ont été imprimées et diffusées. À ce jour, il s’agit en­core du plus grand « success story » de la petite histoire de l’édition musicale au Québec. À cette époque, la plus importante maison d’édition musicale du XXe siècle au Québec, La Bonne chanson, éditait également des recueils pour les écoles du Québec, de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick, des cahiers de répertoire de chansonniers, des recueils de chansons pour le Temps des Fêtes, la Fête des mères, des chansons pour enfants et pour les chorales. La Bonne chanson publia de 1952 à 1954 une revue mensuelle, Musique et musiciens, fondée par l’abbé Gadbois et Conrad Letendre, le rédacteur en chef, un compositeur et organiste qui fut conseiller artistique à La Bonne chanson. </span></p><br /><p><span class=Texte>La radiodiffusion fut le coup de génie qui assura à La Bonne chanson une vaste et rapide diffusion. Le Quart d’heure de La Bonne chanson fut en ondes pendant treize ans, d’abord à Radio-Canada (1939-1941) puis à CKAC (1941-1952) et sur tous les réseaux des postes affiliés de ces deux stations montréalaise. Pour les jeunes, l’émission Madeleine et Pierre fut diffusée à CKAC de 1939 à 1947. Et c’est l’abbé Gadbois qui fonde à Montréal, en 1954 la station de radio CJMS (Canada Je Me Souviens) orientée vers la musique traditionnelle et religieuse. Charles-Émile Gadbois, lors du recrutement des interprètes pour les émissions de radio, porta son choix sur des artistes de formation classique, assez polyvalents pour pouvoir interpréter aussi bien des folklores que des mélodies classiques. Hugh Joseph, directeur général de RCA Victor pour le Canada, s’associa très tôt au mouvement de La Bonne chanson. De 1939 à 1948, RCA commercialisera plus de soixante 78 tours pour le compte de La Bonne chanson. On constitua alors un noyau d’artistes qui accompagnèrent l’abbé pendant plusieurs décennies. </span><span class=Texte>Le Quart d’heure de La Bonne chanson a fait connaître toute une génération d’artistes lyriques québécois et les enregistrements qu’ils ont réalisés pour La Bonne chanson sont souvent les seuls témoins tangibles que nous possédions. La quasi totalité des artistes identifiés au répertoire de La Bonne chanson ont peu enregistré sur disques commerciaux. C’est un rendez-vous avec l’histoire que nous leur offrons, par la parution de ce corpus. </span></p><br /><p><span class=Texte>Charles-Émile Gadbois fut relevé de ses fonctions à la tête de La Bonne chanson en 1955 par l’Archevêché de Saint-Hyacinthe. Il avait édifié avec son frère Raoul, homme d’affaires averti, une entreprise qui valait déjà plusieurs millions de dollars. La cause du départ de l’abbé Gadbois est toujours demeurée un mystère. Sous le choc, Charles-Émile Gadbois, fut assigné à une paroisse de Sherbrooke. </span><span class=Texte>Pendant cette période, il demeurera loin des feux de la rampe et des médias. Il est décédé le 24 mai 1981. </span><span class=Texte>Ce sont les Frères de l’Instruction Chrétienne qui devinrent les nouveaux propriétaires. Christian Lefort, graveur à l’imprimerie du Séminaire remplaça l’abbé Gadbois à la tête de La Bonne chanson. Il organisa entre autre les sessions de 1958 au studio RCA à Paris et fit appel à l’orchestrateur français de renom André Grassi, qui avait notamment orchestré les premiers enregistrements de Félix Leclerc. Parmi les interprètes français, on retrouve l’épouse de Grassi, Catherine Maisse, la mezzo Violette Journeaux et le baryton Jean Lecorre. Robert Savoie, Jules Bruyère, Guy Lavoie, Claude Létourneau, Marguerite Gignac, Aline Giroux étaient au nombre des interprètes canadiens qui étudiaient à Paris à cette époque. C’est une centaine de chansons qui furent enregistrées pendant ces « sessions de Paris » pour La Bonne chanson. Elles demeurent aujourd’hui parmi les plus belles interpré­tations.</span></p><br /><p><span class=Texte>Les archives de l’abbé Gadbois et de La Bonne chanson sont conservées au Séminaire de Saint-Hyacinthe et aux Éditions de La Bonne chanson, propriété de Louise Courteau. Plusieurs livres ont été consacrés à la vie et la mission de Gadbois. Un de ses collaborateurs, Manuel Maître, a publié L’abbé Charles-Émile Gadbois, la vie d’un vrai patriote (Ed. Fondation abbé Charles-Émile Gadbois, Montréal, 1993; 149 pages). Le chercheur québécois Jean-Nicholas de Surmont a publié en 2001 une thèse sur le phénomène de La Bonne chanson en France et au Québec. </span><span class=Texte>Reflet de tout un pan de l’histoire du Québec, La Bonne chanson a toujours eu ses défenseurs et ses détracteurs. On lui reprochait un certain éli­tisme et une vision très moralisatrice de la société. Cependant, il est toujours périlleux de contempler le passé avec des yeux et des oreilles contempo­raines. </span><span class=Texte>À une époque où la société québécoise peinait à contrôler les leviers essentiels de son développement, La Bonne chanson constitua une arme efficace, qui aura permis entre autre à une population isolée en Amérique, d’être encore là contre toute logique quatre siècles après son arrivée. </span></p><p><span class=Texte><em>Robert THERIEN <br /></em>© 2008 XXI-21 Productions INC - Frémeaux & Associés</span></p><br /><p><span class=Soustitre>english notes</span><br /><span class=Texte>The Bonne Chanson movement is the extension of many patriotic events in Quebec. It is a manner of expressing the desire to resist the English-speaking cultural invasion by going back to its roots, to traditional values and songs featuring them. Folklore is at the heart of Elzéar Roy’s Soirées de Famille (1898-1902), Marius Barbeau’s Soirées du bon vieux Temps (1919) and Conrad Gauthier’s Veillées du bon vieux Temps (1921-1941); shows organized at the Monument-National and the Saint-Sulphice Hall in rue Saint-Denis in Montréal. The last of these evenings, in the not so distant past, was the televised Soirée Canadienne with the jovial Louis Bilodeau in the seventies and eighties, the last time Quebec and its surrounding regions were reunited through music. </span><span class=Texte>Including the bard from Brittany, Botrel, Larrieu, Marchand and Gadbois, there is a legacy of over 1200 songs which act as the musical DNA of our culture. These 100 songs were chosen with purpose, being the most remarkable among Botrel’s and Father Gadbois’ songs. This album is the largest and most complete discographical set ever issued on this subject which deeply marked the musical and cultural life of Quebec for over 50 years. Without a doubt, it influenced Quebec like no other musical movement. </span><span class=Texte>Striving to safeguard the French language and an ecclesiastic presence, the Bonne Chanson movement became the greatest cultural lever in French-speaking Quebec. </span><span class=Texte>It is a fascinating journey in a universe of past times when emotion was expressed differently but which reaches our fundamental core. </span><span class=Texte>We hope that these songs bring back joy and memories for the older listeners and appeal to the youngsters.<br /><em>Martin DUCHESNE</em><br /></span><br /><span class=Texte>Many old French songs bring back sweet memories to all, such as the Lorraine Song and many Quebecois grew up with tunes of La Bonne Chanson. Publisher Louise Courteau has owned La Bonne Chanson since 1991 and is proud of this heritage. </span><span class=Texte>In 14 October 1937 Father Charles-Emile Gadbois founded La Bonne Chanson hoping to counteract the massive invasion of American song. As from 1938, La Bonne Chanson was broadcast among the French-speaking peoples of North America and Father Gadbois journeyed to France several times to meet the county’s publishers. </span><span class=Texte>During these trips he signed the necessary agreements in order to issue hundreds of songs which were already popular in France such as On n’a pas tous les Jours vingt Ans, Voulez-vous danser Grand-mère? and Le Vers luisant. </span><span class=Texte>During the same period the Comité Catholique de l’Instruction Publique de la Province de Québec gave La Bonne Chanson their ap­proval and encouraged the music in all schools located in the Quebec province. </span><span class=Texte>Discs of these songs were distributed by se­veral companies such as Proctor & Gamble, Kellogg’s and Le Bulletin des Agriculteurs and housewives swapped their double copies.</span></p><br /><p><span class=Texte>A first series of discs was recorded by the label RCA Victor in 1938. Still aiming to promote French song in Canada, Father Charles-Emile Gadbois and his brother Raoul founded the Montreal radio station C.J.M.S. (Canada Je Me Souviens) in 1954 broadcasting French song enabling parents, children and teachers to learn the new songs off by heart. </span><span class=Texte>In 1955 Father Gadbois was pressurized by the Saint-Hyacinthe diocese to sell the com­pany he had founded and headed with love and devotion. He had been helped in his work by the whole of Quebec, including Montreal’s Mayor Camillien Houde and Wilfrid Pelletier, the OSM band leader. </span><span class=Texte>The priest had travelled across the province to discover music worthy of his interest. He himself was a skilled musician and expe­rienced arranger. La Bonne Chanson was in the curriculum of all primary schools and its sales beat all other music companies. </span><span class=Texte>Today, Louise Courteau continues in the footsteps of the founder, promoting French song for the perpetuation of tradition. Since her taking over, Louise Courteau has been publicizing the musical heritage and would like to immortalise the whole catalogue of La Bonne Chanson using modern technology. </span><span class=Texte>Today, the Bonne Chanson repertory is still very much alive and the songs, representative of a relatively recent past, can still be found in book and music stores in Quebec and New England. </span><span class=Texte>The origins of La Bonne Chanson go back to the early 20th century in Brittany. Théodore Botrel (1868-1925) was born in Dinan and grew up in Brittany before moving to Paris with his father. Around 1890 he began composing and performing and his song, La Paimpolaise, written for Félix Mayol became a big hit. In 1907 he founded La Bonne Chanson, a magazine publishing his songs and plays as well as lyrics depicting the beauty of the French provinces. It aimed to publicise the musical heritage and portray Brittany as the representative of the real France, faithful to its religious traditions.</span></p><br /><p><span class=Texte>This struggle to uphold the culture and traditions of Brittany won the hearts of the Quebecois and when Botrel first went to Quebec in 1903, his photo was on the front page of the Montreal magazine Le Passe-temps and in the months which followed, seven of his songs were published. He appealed to the nationalists who had been trying to give the French pride of place in the theatre and music. </span><span class=Texte>Théodore Botrel again toured America in early 1922 and was billed in several towns in Quebec and recorded twelve songs in Montreal for His Master’s Voice. Théodore Botrel passed away on 26 July 1925. </span><span class=Texte>Albert Larrieu (1872-1925) was a close friend of the bard and wrote songs and organized tours. During World War I, he decided to go to America to ‘neutralize’ the pro-German propaganda. He arrived in New York in 1916 and made contact with the French-speaking community in New England. After going to Montreal in 1917 he fell for Quebec and stayed for five years, defending both traditions and the French Canadians. Larrieu’s songs were published by several local firms including Archam-bault Musique and they were interpreted by Quebec artists including Hector Pellerin, Louis Chartier, Emile Gour, Joseph Fournier de Belleval and Madeleine Cardinal. In this collection several titles were signed by Larrieu: La Cabane à Sucre, Dans leurs petits Sabots, L’Epluchette and La Feuille d’Erable. </span><span class=Texte>Charles Marchand (1890-1930) was born in Saint-Paul l’Ermite and worked for the federal government and studied singing. He arrived in Montreal in 1919 with a repertoire much influenced by Botrel. Strongly backing La Bonne Chanson, he founded the magazine Le Carillon Canadien which became La Lyre in 1926, and he worked on the promotion of traditional folklore.</span></p><br /><p><span class=Texte>In 1937 the second Congress of the French language was held in Quebec. The Church and upper classes complained that traditional folk was being replaced by new popular compositions. They hoped to bring back more Christian morality in their music. It was then that Father Charles-Emile Gadbois from Saint-Hyacinthe (1906-1981) put forward the project for La Bonne Chanson, using the model used by Botrel in France. Soon his repertory was obligatory in schools. Apart from the religious side, La Bonne Chanson insisted on social and cultural values, reinforcing families. It strived to fight against the bad influence of frivolous songs from France with their modern and American approach. </span><span class=Texte>The first book of La Bonne Chanson was published in 1939. Eleven others were to follow, each comprising fifty songs. They sold extremely well and were reissued several times over a 40-year period and are still available in Louise Courteau’s company. Millions of scores have been printed and distributed. To this day, it is still one of Quebec’s greatest success stories in musical publication. From 1952 to 1954 La Bonne Chanson published a monthly magazine. </span><span class=Texte>La Bonne Chanson spread rapidly through the radio. Le Quart d’Heure de la Bonne Chanson was broadcast for thirteen years, first on Radio Canada (1939-1941) and then on CKAC (1941-1952) and on the whole network related to these two stations in Montreal. For the youngsters the show Madeleine et Pierre was broadcast over the CKAC from 1939 to 1947 and then in 1954 Father Gadbois founded CJMS, leaning towards traditional and religious music. Hugh Joseph, manager of RCA Victor for Canada also joined the Bonne Chanson movement and from 1939 to 1948 the label released over sixty of its 78s.</span></p><br /><p><span class=Texte>Le Quart d’Heure de La Bonne Chanson brought forward a whole generation of lyric artists from Quebec and their recordings for La Bonne Chanson were often their only legacy we have come across. </span><span class=Texte>In 1955 Charles-Emile Gadbois was replaced by the Archbishop of Saint-Hyacinthe, although the departure of the priest remains a mystery. The Brothers of Christian Instruction became the new owners and Christian Lefort, heading La Bonne Chanson organized the 1958 sessions in the RCA studio in Paris. The French artists included Catherine Maisse, Violette Journeaux and Jean Lecorre. Among the Canadian interpreters studying in Paris at this time we find Robert Savoie, Jules Bruyère, Guy Lavoie, Claude Létourneau, Marguerite Gignac and Aline Giroux. Approximately one hundred songs were recorded during these Paris sessions for La Bonne Chanson. </span><span class=Texte>The archives of Father Gadbois and La Bonne Chanson are kept in the Séminaire de Saint-Hyacinthe and the Editions de La Bonne Chanson. Several books have been written about Gadbois’ life. </span><span class=Texte>La Bonne Chanson depicts a large chapter of the history of Quebec and, although it has been criticized by some, it certainly helped the French-speaking people in America – and they are still very much present four centuries after their arrival.</span></p><p><span class=Texte>English adaptation by La<em>ure WRIGHT </em>from the French text of <em>Robert THÉRIEN<br /></em>© 2008 XXI-21 Productions INC - Frémeaux & AssociéS</span></p><br /><p><span class=Texte><em>Vous pouvez vous procurer le recueil LES 100 PLUS BELLES CHANSONS du répertoire de l’abbé Gadbois dans toutes les bonnes librairies, ou directement chez l’éditrice : La Bonne chanson, Édition musicale Inc. / 481, Lac Saint-Louis, Est / Saint-Zénon, Québec / J0K 3N0</em><br /></span><br /><span class=Soustitre>discographie</span><br /><span class=Texte><strong>CD 1 ></strong> 65’49</span></p><p><span class=Texte><strong>01. Ah ! si mon moine voulait danser</strong> <em>(folklore)<br /></em>Jules Bruyères / Paris > 1958 > 2’20<br />Thème d’ouverture : <em>Le Quart d’heure de La Bonne chanson</em> sur l’air <em>La soupe au pois <br /></em>C. É. Gadbois /Albert Larrieu / Michèle Viau / Montréal > CKAC > 7 février 1945<br /><strong>02. Marie Madeleine</strong> <em>(folklore) </em><br />Mariette Vaillant / Omer Dumas & son orchestre / Montréal > 1950 > 3’07<br /><strong>03. Bonhomme bonhomme !</strong> <em>(folklore)<br /></em>Le choeur de La Bonne chanson / Paris > 1958 > 2’41<br /><strong>04. V’là l’bon vent</strong> <em>(folklore)</em> <br />Le Quatuor Alouette / Montréal > 1943 > 2’02<br /><strong>05. Le p’tit avocat</strong> <em>(folklore)</em><br />Pierre Boutet / Paris > 1958 > 2’48<br /><strong>06. C’est l’aviron</strong> <em>(folklore)</em><br />Les Grenadiers impériaux / Montréal > 1942 > 2’44<br /><strong>07. L’alouette du matin</strong><br />Joseph Beaulieu / Marguerite Gignac / Paris > 1958 > 1’51 <br /><strong>08. Le bon roi Dagobert</strong> <em>(folklore)</em><br />Le Trio Lyrique / Montréal > 1961 > 2’50<br /><strong>09. Le temps des sucres</strong> <br />C. É. Gadbois / Robert Savoie / Paris > 1958 > 1’53 <br /><strong>10. Souvenirs d’un vieillard</strong> (folklore)<br />Albert Viau / Montréal > 1940 > 3’20<br /><strong>11. Un canadien errant</strong><br />Antoine Gérin-Lajoie / La Famille Brassard / Montréal > 1963 > 2’27<br /><strong>12. La chanson des blés d’or</strong> <br />Camille Soublise / Lemaître / Frédéric Doria / Jules Jacob / Montréal > 1946 > 2’03<br /><strong>13. Il faut croire au bonheur</strong><br />Eugène Lapierre / Jean Lecorre / Paris > 1958 > 1’40<br /><strong>14. Le petit Grégoire</strong> <br />Théodore Botrel / Albert Viau / Montréal > 1942 > 2’40<br /><strong>15. Ah ! toi, belle hirondelle</strong> <em>(folklore)</em><br />Jacques Labrecque / Londres > 1949 > 2’41<br /><strong>16. Élégie</strong> <br />Jules Massenet / Raoul Jobin / Montréal > 1940 > 3’25<br /><strong>17. Tu danses bien Madeleine</strong> (folklore) <br />Pierre Boutet / Paris > 1958 > 2’58<br /><strong>18. Le laboureur <br /></strong>Maurice Morisset / Oscar O’Brien / Paul-Émile Corbeil / Montréal > 1942 > 2’51<br /><strong>19. Isabeau s’y promène</strong> <em>(folklore)</em><br />Le choeur de La Bonne chanson / Paris > 1958 > 4’20<br /><strong>20. À la claire fontaine</strong> <em>(folklore)</em><br />Le Quatuor Alouette / Montréal > 1943 > 2’04<br /><strong>21. La prière en famille</strong><br />Blondin Dubé / C. É. Gadbois / Jules Bruyères & Jean Lecorre / Paris > 1958 > 3’22<br /><strong>22. Ça fait peur aux oiseaux</strong><br />Galope d’Onquaire / Paul Bernard / François Brunet / Montréal > 1941 > 2’53<br /><strong>23. J’entends le moulin</strong> (<em>folklore)</em><br />Violette Journeaux / Paris > 1958 > 1’55<br /><strong>24. Mon merle</strong> <em>(folklore)</em><br />Les Grenadiers impériaux / Montréal > 1942 > 1’38<br /><strong>25. Sur la route de Berthier</strong> <em>(folklore)</em><br />Robert Savoie / Paris > 1958 > 2’36</span></p><br /><p><span class=Texte><strong>CD 2</strong> > 69’25</span></p><p><span class=Texte><strong>01. Au bord de la rivière</strong><br />Francine Cockenpot / Le choeur de La Bonne chanson / Paris > 1958 > 1’27<br />Thème > La Bonne chanson / version 78 tours HMV sur l’air La soupe au pois / C. É. Gadbois / Albert Larrieu / Albert Viau & Jules Jacob / Montréal > 1947<br /><strong>02. Dans les prisons de Nantes</strong> <em>(folklore)</em><br />Jacques Labrecque / Paris > 1952 > 4’51<br /><strong>03. L’épluchette</strong> <br />> Albert Larrieu / Jules Bruyère & Catherine Maisse / Paris > 1958 > 5’20<br /><strong>04. La fontaine de Caraouet<br /></strong>Edmond Rostand / Omer Loterey / Le Trio Lyrique / Montréal > 1932 > 2’43<br /><strong>05. La chère maison</strong> <br />> Émile Jaques-Dalcroze / Jules Bruyères / Paris > 1958 > 3’23<br /><strong>06. Ne fait jamais pleurer ta mère</strong><br />Roméo Beaudry / Willie Eckstein / Lionel Parent / Montréal > 1946 > 2’53<br /><strong>07. Margoton</strong> <em>(folklore / chanson française du XVe siècle)</em><br />Pierre Boutet / Paris > 1958 > 3’33<br /><strong>08. Envoyons d’l’avant de nos gens </strong><em>(folklore)</em><br />Charles Marchand / New York > 1926 > 2’54<br /><strong>09. Vive la Canadienne</strong> <em>(folklore)<br /></em>Abbé F. X. Burque / Jean Lecorre / Paris > 1958 > 2’13<br /><strong>10. Chant du Réveil rural<br /></strong>Alfred DesRochers / Oscar O’Brien / Thème de l’émission de radio Le Réveil rural / Jules Jacob / Le chœur de La Bonne chanson / Montréal > Radio-Canada > 1937 > 2’54<br /><strong>11. Cadet Roussel</strong> <em>(folklore)</em><br />Aline Giroux / Paris > 1959 > 1’53<br /><strong>12. Le marchand de velours</strong> <em>(folklore)</em><br />Le Quatuor Alouette / Montréal > 1943 > 1’17<br /><strong>13. Youppe ! youppe ! sur la rivière</strong> <em>(folklore)</em><br />Jules Bruyères / Paris > 1958 > 2’31<br /><strong>14. Dans leurs petits sabots</strong><br />Théodore Botrel / Simone Quesnel & Albert Viau / Montréal > 1941 > 2’54<br /><strong>15. Le bal chez Boulé</strong> <em>(folklore)</em><br />Paroles de “Do-Mi-Sol” / Robert Savoie / Paris > 1958 > 1’48<br /><strong>16. J’ai du bon tabac</strong> <em>(folklore)</em><br />Ève Gagnier & Le Trio Lyrique / Montréal > 1961 > 1’12<br /><strong>17. Fringue ! fringue ! sur la rivière </strong><em>(folklore)</em><br />Le choeur de La Bonne chanson / Paris > 1958 > 2’08<br /><strong>18. Au fond des campagnes</strong> <em>(folklore)<br /></em>sur l’air Auprès de ma blonde / Claude Létourneau / Paris > 1958 > 1’33<br /><strong>19. C’est la belle Françoise</strong> <em>(folklore)</em><br />Jules Bruyères & Catherine Maisse / Paris > 1958 > 3’55<br /><strong>20. La cabane à sucre</strong> <br />Albert Larrieu / Albert Viau / Montréal > 1939 > 2’59<br /><strong>21. J’ai cueilli la belle rose</strong> <em>(folklore)</em><br />Pierre Boutet / Paris > 1958 > 1’51<br /><strong>22. Le fils du roi s’en va chassant </strong><em>(folklore)</em><br />Jacques Labrecque / Londres > 1949 > 2’09<br /><strong>23. Notre-Dame du Canada</strong><br />Ernest Desjardins / F. Chassang / Le choeur de La Bonne chanson / Paris > 1958 > 2’20<br /><strong>24. Dans Paris y’a t’une brune</strong> <em>(folklore)</em><br />Anna Malenfant / Montréal > 1947 > 2’01<br /><strong>25. Le credo du paysan</strong><br />Frédérique & Stéphane Borel / Gustave Goublier / Jules Bruyères / Paris > 1958 > 6’03</span></p><br /><p><span class=Texte><strong>CD 3</strong> > 71’15 </span></p><p><span class=Texte><strong>01. Le petit prince</strong> <em>(folklore)</em><br />Ève Gagnier & Le Trio Lyrique / Montréal > 1961 > 2’39<br /><strong>02. En passant par la Lorraine</strong> <em>(folklore)</em><br />Aline Giroux / Paris > 1958 > 1’45<br /><strong>03. Ô Magali</strong> <em>(folklore de Provence)</em><br />Pierre Boutet / Paris > 1958 > 2’21<br /><strong>04. À Saint-Malo, beau port de mer</strong> <em>(folklore)</em><br />Jacques Labrecque / Paris > 1952 > 2’11<br /><strong>05. Quand il neige sur mon pays</strong><br />Albert Lozeau / C. É. Gadbois / Jean Lecorre / Paris > 1958 > 2’05<br /><strong>06. Les cloches du hameau</strong> <em>(folklore)</em><br />Jules Bruyères / Paris > 1958 > 3’15<br /><strong>07. Rêvez</strong><br />Milicent / Rose Mathieu / Violette Journeaux / Paris > 1958 > 3’30<br /><strong>08. Fais dodo, mon p’tit gars</strong><br />Georges-Henri Clutsam / Jeanne Desjardins / Montréal > 1945 > 3’12<br /><strong>09. Hymne à Dollard</strong><br />Georges Boileau / C. É. Gadbois / Oscar O’Brien - Le chœur de La Bonne Chanson / Paris > 1958 > 2’46<br /><strong>10. La poule à Colin</strong> <em>(folklore)</em><br />Le Trio Lyrique / Montréal > 1961 > 2’34<br /><strong>11. Malbrough s’en va-t’en guerre</strong> <em>(folklore)</em><br />Guy Lavoie / Paris > 1958 > 2’48<br /><strong>12. Trois fois passera</strong> <em>(folklore)</em><br />Diane Lamarre / Le choeur de La Bonne chanson / Paris > 1958 > 0’41<br /><strong>13. L’angélus de la mer</strong><br />Léon Durocher / Gustave Goublier / Jules Bruyères / Paris > 1958 > 5’41<br /><strong>14. Partons la mer est belle</strong> <em>(folklore)</em><br />Jacques Labrecque / Paris > 1951 > 3’26<br /><strong>15. Les filles de la Rochelle</strong> (<em>folklore)</em><br />Robert Savoie / Paris > 1958 > 3’09<br /><strong>16. De sa mère on se souvient toujours</strong><br />Deprès-Levy / Gustave Goublier / Albert Viau / Montréal > 1941 > 3’34<br /><strong>17. C’était Anne de Bretagne</strong> <em>(folklore)<br /></em>Pierre Boutet / Paris > 1958 > 2’59<br /><strong>18. La bonne aventure, Ô gué !</strong> <em>(folklore)</em><br />Richard Charron / Le choeur de La Bonne chanson / Paris > 1958 > 1’27<br /><strong>19. Veillée rustique</strong> <em>(folklore)</em><br />Marguerite Gignac / Paris > 1958 > 3’04<br /><strong>20. Marie Calumet</strong> <em>(folklore)</em><br />Mariette Vaillant / Omer Dumas & son orchestre / Montréal > 1952 > 2’25<br /><strong>21. Légende canadienne</strong><br />aussi L’hospitalité récompensée > C. É. Gadbois / Jules Bruyères / Paris > 1958 > 3’27<br /><strong>22. J’ai un beau château</strong> <em>(folklore)</em><br />Ève Gagnier & Le Trio Lyrique / Montréal > 1961 > 1’35<br /><strong>23. Madeleine Madelon<br /></strong>folklore / paroles, Jean Laramée sur l’air C’était Anne de Bretagne / Violette Journeaux / Paris > 1958 > 3’23<br /><strong>24. Les filles de Saint-Constant</strong> <em>(folklore)</em><br />Anna Malenfant / Montréal > c. 1948 > 2’25<br /><strong>25. Ferme tes jolis yeux</strong><br />Virgile Thomas / René de Buxeuil / Albert Viau & François Brunet / Montréal > 1940 > 4’11<br /><strong>25. Thème de fermeture</strong><br />Le Quart d’heure de La Bonne chanson sur l’air La soupe au pois / C. É. Gadbois / Albert Larrieu / Albert Viau & François Brunet / piano, Roland Van de Goor / Montréal > Radio-Canada > 1940</span></p><br /><p><span class=Texte><strong>CD 4</strong> > 72’32 </span></p><p><span class=Texte><strong>01. Je le mène bien mon dévidoi</strong> <em>(folklore)</em><br />Violette Journeaux / Paris > 1958 > 4’00 / Thème de l’émission : Le Quart d’heure de La Bonne chanson sur l’air La soupe au pois / C. É. Gadbois / Albert Larrieu / Marcelle Monette, Jeanne Desjardins, David Rochette & François Brunet / Montréal > CKAC > 22 décembre 1946<br /><strong>02. L’alouette chanta le jour</strong> <em>(folklore)</em><br />Le Trio Lyrique / Montréal > 1946 > 1’47<br /><strong>03. Le cœur de ma mie</strong> <br />Émile Jaque-Dalcroze / Pierre Boutet & Marguerite Gignac / Paris > 1958 > 2’19<br /><strong>04. J’ai tant dansé</strong> <em>(folklore)</em><br />Jeanne Desjardins, Simone Quesnel, David Rochette & Jules Jacob / direction et harmonisation > Oscar O’Brien / présentation > Alain Gravel / extrait > Le Quart d’heure de La Bonne chanson / Montréal > CKAC > 28 avril 1945 > 4’51<br /><strong>05. Ô Carillon</strong><br />Octave Crémazie / Charles Wurgk Sabatier / Jules Bruyères / Paris > 1958 > 3’07<br /><strong>06. Lettre de René Goupil à sa mère</strong><br />anonyme / d’après La lettre du Gabier, de Thédore Botrel / Robert Savoie / Paris > 1958 > 4’41<br /><strong>07. Les noces de Maria Chapdeleine</strong><br />Pierre Amel / Tommie Connor & Johny Reine / Edwidge Rivière / La Manécanterie Meilleur / Montréal > 1951 > 2’37<br /><strong>08. Meunier tu dors</strong> <em>(folklore)</em><br />Le Quatuor Alouette / Montréal > 1947 > 1’43<br /><strong>09. Gai lon la, gai le rosier</strong><em> (folklore)</em><br />Violette Journeaux / Paris > 1958 > 1’26<br /><strong>10. Il pleut bergère</strong> <em>(folklore)</em><br />Le Trio Lyrique / Montréal > 1961 > 1’46<br /><strong>11. Ô Canada, mes pays, mes amours<br /></strong>Georges-Étienne Cartier / Jean-Baptiste Labelle / Jules Bruyères / Paris > 1958 > 2’48<br /><strong>12. Quand j’étais chez mon père</strong> <em>(folklore)</em><br />Jacques Labrecque / Londres > 1949 > 2’22<br /><strong>13. La légende des flots bleus<br /></strong>Raoul Le Peltier / Henri Christiné & Paul Dalbret / Albert Viau / Montréal > 1939 > 3’09<br /><strong>14. Il était un petit navire</strong> <em>(folklore)</em><br />Aline Giroux / Paris > 1958 > 3’20<br /><strong>15. Marianne s’en va-t-au moulin</strong> <em>(folklore)</em><br />Marguerite Gignac / Paris > 1958 > 2’12<br /><strong>16. Alouette, gentille alouette</strong> <em>(folklore)</em><br />Claude Létourneau / Paris > 1958 > 2’57<br /><strong>17. Le petit mousse</strong> <em>(folklore)</em><br />Jules Bruyères / Paris > 1958 > 3’30<br /><strong>18. La chanson de l’adieu</strong> <br />Paolo Tosti / Jules Jacob / Montréal > 1945 > 2’23<br /><strong>19. Ma Normandie</strong> <em>(folklore)</em><br />François Brunet / Montréal > 1942 > 2’47<br /><strong>20. Dors ma colombe</strong> <br />Ernest Blémont / Catherine Maisse / Paris > 1958 > 2’58<br /><strong>21. C’est maman</strong><br />Max & Blot / Maurice Yvain / Gérard Barbeau / Montréal > 1950 > 2’60<br /><strong>22. Rêves canadiens</strong><br />Hector Nadeau / Robert Savoie / Paris > 1958 > 1’54<br /><strong>23. La feuille d’érable</strong> <br />Albert Larrieu / Albert Viau / Montréal > 1940 > 2’60<br /><strong>24. Ô Canada, Terre de nos aïeux</strong><br />Juge Adolphe-Basile Routhier / Calixa Lavallée / Le chœur de La Bonne chanson / Paris > 1958 > 2’21<br /><strong>25. Les noms canadiens</strong><br />Pierre Dupeigne / Charles Marchand / New York > 1926 > 3’36</span><br /><span class=Texte><br /><span class=Source>CD La Bonne chanson / Répertoire français au Québec 1925-1955 © Frémeaux & Associés (frémeaux, frémaux, frémau, frémaud, frémault, frémo, frémont, fermeaux, fremeaux, fremaux, fremau, fremaud, fremault, fremo, fremont, CD audio, 78 tours, disques anciens, CD à acheter, écouter des vieux enregistrements, albums, rééditions, anthologies ou intégrales sont disponibles sous forme de CD et par téléchargement.)</span></span></p></p>" "dwf_titres" => array:100 [ …100] "unit_price" => "" "price_digital" => 19.95 "price_cd" => 29.988 "img_url" => "https://preprod.fremeaux.com/img/p/1/9/7/3/9/19739-home_default.jpg" "cover" => array:9 [ …9] "authors" => [] "performers" => [] "images" => array:1 [ …1] "has_discount" => false "discount_type" => null "discount_percentage" => null "discount_percentage_absolute" => null "discount_amount" => null "discount_amount_to_display" => null "price_amount" => 39.948 "regular_price_amount" => 39.948 "regular_price" => "39,95 €" "discount_to_display" => null "unit_price_full" => "" "show_availability" => false "availability_message" => null "availability_date" => null "availability" => null ] -language: Language {#40} -arrayAccessList: ArrayObject {#660 flag::STD_PROP_LIST: false flag::ARRAY_AS_PROPS: false iteratorClass: "ArrayIterator" storage: array:143 [ …143] } -arrayAccessIterator: ArrayIterator {#734 flag::STD_PROP_LIST: false flag::ARRAY_AS_PROPS: false storage: array:143 [ …143] } -methodCacheResults: [] } 6 => ProductListingLazyArray {#724 -imageRetriever: ImageRetriever {#732 -link: Link {#163} } -link: Link {#163} -priceFormatter: PriceFormatter {#413} -productColorsRetriever: ProductColorsRetriever {#731} -translator: TranslatorComponent {#55} #settings: ProductPresentationSettings {#730 +catalog_mode: false +catalog_mode_with_prices: 0 +restricted_country_mode: null +include_taxes: true +allow_add_variant_to_cart_from_listing: 1 +stock_management_enabled: "0" +showPrices: true +lastRemainingItems: "3" } #product: array:127 [ "id_product" => "2563" "id_supplier" => "0" "id_manufacturer" => "0" "id_category_default" => "100" "id_shop_default" => "1" "id_tax_rules_group" => "6" "on_sale" => "0" "online_only" => "0" "ean13" => "3561302518022" "isbn" => null "upc" => null "ecotax" => "0.000000" "quantity" => 10000 "minimal_quantity" => "1" "low_stock_threshold" => "0" "low_stock_alert" => "0" "price" => "39,95 €" "wholesale_price" => "0.000000" "unity" => null "unit_price_ratio" => "0.000000" "additional_shipping_cost" => "0.00" "reference" => "FA5180" "supplier_reference" => null "location" => null "width" => "0.000000" "height" => "0.000000" "depth" => "0.000000" "weight" => "0.000000" "out_of_stock" => "2" "additional_delivery_times" => "1" "quantity_discount" => "0" "customizable" => "0" "uploadable_files" => "0" "text_fields" => "0" "active" => "1" "redirect_type" => "301-category" "id_type_redirected" => "0" "available_for_order" => "1" "available_date" => null "show_condition" => "0" "condition" => "new" "show_price" => "1" "indexed" => "1" "visibility" => "both" "cache_is_pack" => "0" "cache_has_attachments" => "0" "is_virtual" => "0" "cache_default_attribute" => "827" "date_add" => "2021-10-24 19:48:03" "date_upd" => "2022-06-23 13:55:38" "advanced_stock_management" => "0" "pack_stock_type" => "3" "state" => "1" "price_code" => "228" "id_shop" => "1" "id_lang" => "1" "description" => "<p><p align=justify>Le Québec a toujours affirmé sa culture avec une foi identitaire tant pour le folklore et la musique traditionnelle que pour la variété dite populaire. Deux historiens majeurs de Montréal (Martin Duchesne et Robert Thérien) ont décidé de faire un catalogue raisonné des chansons à succès entre 1900 et 1960. Ce coffret de 4 cds réunit 100 titres qui ont tous reçu l’appro­bation populaire en leur temps et qui participe à l’écriture historique de la chanson francophone en Amérique du Nord. <br /><strong>Patrick Frémeaux & Claude Colombini<br /></strong><br /><em>Quebec has always endorsed its culture, upholding its folklore and traditional music as well as its popular variety genre. Two eminent historians from Montreal (Martin Duchesne and Robert Thérien) have decided to create a descriptive catalogue of successful songs from 1900 to 1960. This 4 CDs boxed set features 100 titles which were all well-received at the time and which belong to the history of Francophone songs in North America. <br /><strong>Patrick Frémeaux & Claude Colombini<br /></strong></em><strong>Droits : XXI productions (Universal quebec) licencié à Frémeaux & Associés.</strong></p></p><br><br>" "description_short" => "<h3>HISTOIRE DE LA CHANSON A SUCCES</h3>" "link_rewrite" => "la-variete-quebecoise-1900-1960" "meta_description" => null "meta_keywords" => null "meta_title" => null "name" => "La Variété Québecoise 1900 - 1960" "available_now" => null "available_later" => null "delivery_in_stock" => null "delivery_out_stock" => null "new" => "0" "id_product_attribute" => 827 "product_attribute_minimal_quantity" => "1" "id_image" => "2563-18261" "legend" => null "manufacturer_name" => null "category_default" => "Québec / Canada" "orderprice" => 33.29 "allow_oosp" => true "category" => "quebec-canada" "category_name" => "Québec / Canada" "link" => "https://preprod.fremeaux.com/index.php?id_product=2563&rewrite=la-variete-quebecoise-1900-1960&controller=product&id_lang=1" "attribute_price" => 0.0 "price_tax_exc" => 33.29 "price_without_reduction" => 49.938 "price_without_reduction_without_tax" => 33.29 "reduction" => 9.99 "reduction_without_tax" => 0.0 "specific_prices" => [] "quantity_all_versions" => 10000 "features" => array:2 [ …2] "attachments" => [] "virtual" => 0 "pack" => true "packItems" => [] "nopackprice" => 0 "customization_required" => false "attributes" => array:1 [ …1] "rate" => 20.0 "tax_name" => "TVA FR 20%" "ecotax_rate" => 0.0 "classic_pack_price_tax_exc" => 41.615 "is_ap5_bundle" => true "dwf_parent_product" => "1" "dwf_distinctions" => null "dwf_livret" => "<h3>La variété québécoise</h3><span class=Texte><p align=justify><p><span class=Soustitre>La variété québécoise<br /><span class=Texte>HISTOIRE DE LA CHANSON A SUCCÈS</span></span></p><br /><p><span class=Texte><span class=Soustitre>LE QUÉBEC EN 100 CHANSONS</span><br />XXI-21 Productions présente LE QUÉBEC EN 100 CHANSONS (1900-1960). 100 titres, 100 interprètes ; un regard unique, historique mais aussi impératif, sur une période importante de l’enregistrement sonore, oubliée ou méconnue de la chanson d’ici. Aujourd’hui révélée sous la forme d’un panorama consacré à 100 interprètes qui se partagent le répertoire le plus populaire de leurs époques respectives ou tout simplement le titre de leurs débuts sur disque, ce coffret offre la plus grande collection jamais réunie et publiée dans un seul corpus. Vous y trouverez des artistes au sommet de leur art, d’autres à l’aurore ou au crépuscule d’une longue mais aussi quelquefois très courte carrière. L’équipe de production a recensé les artistes qui ont marqué ici de façon significative, bien sûr, l’enregistrement sonore, mais aussi le paysage radiophonique et la scène. Ce sont ceux qui ont reçu une approbation populaire et ceux qui sont définitivement devenus des icônes de la chanson de chez-nous. <br />Cette collection représente deux années de travail afin de collecter toutes les références, les enregistrements et les photos, souvent très rares. Mais c’est surtout quarante ans de passion pour notre plus précieux collaborateur, Robert Thérien, sans qui ce coffret aujourd’hui disponible aurait été bien pauvre. Un travail acharné de moine herboriste mais surtout d’euphorie communicative. Thérien est excessif dans les détails et il sait partager. Il ne fait pas de révisionnisme ; “une bonne toune, c’est une bonne toune”. Ce répertoire souffrait de consomption chronique et il reprend des forces chaque année. Indubitablement Thérien a rendu possible, progressivement, depuis maintenant dix ans de collaboration inconditionnelle, la parution de plus d’une centaine de compilations et d’anthologies consacrées aux chanteurs du Québec de toutes les époques. Pour chaque étiquette, pour lesquelles j’ai oeuvré à titre de directeur artistique (FONOVOX 1994-1998, AMBEROLA 1998-2000, et XXI-21, 2000 à aujourd’hui) nous avons consacré un pan de notre budget à la sauvegarde du patrimoine. Pendant que nous fournissions les dollars et la structure, Thérien conjuguait ses connaissances et je vous le disais, sa passion. Ce coffret est pour ces fous de la chanson qui nous suivent depuis dix ans maintenant ; ils sont approximativement 1000, et ils se connaissent. Ils attendent avec un intérêt sans cesse renouvellé, comme de fidèles abonnés, le prochain numéro. <br />La réhabilitation historique de l’extraordinaire vivier de création musicale québécois que les nouvelles modes et peut-être le mépris ont malencontreusement effacé, est encore une urgence chez nous, alors qu’en Europe, la question du patrimoine sonore est déjà réglée. Toutefois la musique telle qu’entendue aujourd’hui est la preuve vivante et éclatante d’une richesse culturelle injustement aliénée de notre savoir et de notre culture. JE ME SOUVIENS. Encore faudrait-il s’en rappeler... Ce rapide oubli est relativement en contradiction avec la sacralisation déjà muséale de toutes les autres formes d’art ; peinture, littérature...<br />Cette collection est incomplète sachez-le ; mais 100, c’est 100. C’est subjectif direz-vous ? C’est vrai. Mais nous croyons néanmoins avoir planifié pour les amoureux de la chanson québécoise, un beau périple à travers l’histoire. Le titre et le concept n’est pas gratuit : vous constaterez que la première moitié du XXe siècle fut beaucoup plus féconde qu’on ne le croit.<br /><em>Martin Duchesne - </em>L’éditeur<br /><span class=Soustitre>QUEBEC IN 100 SONGS</span><br />XXI-21 Productions presents Le Québec en 100 Chansons (1900-1960). 100 titles, 100 artists – a unique, historical and necessary panorama of this important period of sound recording of Quebec’s songs, which are either little-known or for­gotten. With 100 interpreters sharing the most popular repertory of their respective periods or simply presenting their debuting song, this selection features the largest collection ever reunited and published in one boxed set. You will dis­cover some artists at their zenith and others at the beginning or the end of their long, but sometimes short careers. This selection features those who truly left their mark, and who became the stars of Quebec song.<br />Two years of work were necessary to gather all references, recordings and photos for this compilation. And this was strongly backed by our most precious and indispensable collaborator, Robert Thérien, without whom this album would not have been as complete as it is. Over the last ten years Thérien’s passion and know-how has been behind some hundred compilations and anthologies covering Quebec singers from various epochs. This boxed-set is for the fans who have followed us over these ten years who eagerly await each new release. The collection is obviously incomplete but these titles are a wonderful portrayal of the period covered. And, as you will see, the first part of the twentieth century was far richer than one tends to believe.<br /><em>Martin Duchesne</em> – Editor</span></p><p><br /><span class=Texte><span class=Soustitre>Le Québec en 100 chansons, de 1900 A 1960</span><br />Les premiers disques enregistrés à Montréal par des artistes locaux sont parus au Québec à l’automne de 1903. Émile Berliner (1851-1929), l’inventeur du disque et du gramophone, avait établi un petit atelier de pressage dans un édifice qui existe encore, rue Lucien-Lallier. Son fils Herbert (1882-1966) ouvrit le premier studio d’enregistrement au 138-A rue Peel. Dans ce premier lot de disques on y entend notamment Robert Price, qui était le gérant du magasin au détail de la famille Berliner au 2315, rue Ste-Catherine Ouest, les français Victor Occelier, Raoul Harmant, Fertinel et Henri Cartal (qui ont vécu au Québec pendant plus de dix ans) ainsi que Joseph Perreault et un certain E. Loiseau. Cette production locale ne dura qu’un an et ne reprit qu’en 1916. Entre-temps, quelques artistes québécois enregistrèrent en Europe et aux États-Unis, entre autre Emma Albani (Londres et Paris), Joseph Saucier (New York) et Alfred Nohcor (un anagramme de Rochon) qui y enregistra La jolie loucheuse en 1916 pour Columbia à New York également. La vedette incontestée de la période 1900-1925 est assurément Hector Pellerin. Presqu’inconnu aujourd’hui, il a enregistré près de trois cents chansons entre 1915 et 1928, une production que bien peu d’artistes contemporains ont égalée. Le long du Saint-Laurent (Hector Pellerin) fut composée en 1903 et fut une des chansons thèmes de la Grande Exposition de Montréal, la même année. Cependant elle fut enregistrée en 1920.<br />Pendant près de vingt ans, la Berliner Gramophone s’est contentée de presser et de distribuer au Canada les produits de la compagnie américaine Victor Talking Machine. Herbert Berliner considérait que nous avions ici les artistes, le talent et la technologie pour faire d’aussi bons produits. Ces divergences d’opinion provoquèrent son départ de la compagnie familiale en avril 1921. Il concentra ses efforts sur Compo, une compagnie qu’il avait fondée à Lachine en 1918. Il s’associa au compositeur Roméo Beaudry (1882-1932) qui devint le directeur général de la section française des disques Starr. <br />Pendant les trente-neuf années de son existence - elle prit le nom d’Apex en 1951, Starr, à l’avant-garde technique, a enregistré à Montréal des centaines d’artistes québécois et mis sur le marché près de 2500 disques (environ 5000 pièces musicales). Il s’agit encore aujourd’hui de l’une des plus grosses contributions au patrimoine sonore québécois. Dès les années 1920, HMV/Victor, Columbia et Brunswick furent également très présents sur le marché québécois. Vous entendrez dans ce coffret plusieurs grands interprètes de cette décennie : Hercule Lavoie, Placide Morency, Georges Beauchemin, Charles Marchand, Albert Marier, Joseph Fournier de Belleval, Louis Chartier, Jeanne Maubourg, José Delaquerrière, Jean Cartier et Georges Dufresne. La culture populaire affirma sa présence sur disque avec Eugène Daigneault, Ovila Légaré, Conrad Gauthier et la grande Mary Bolduc.<br /><em><strong>La traversée du désert</strong></em><br />La crise économique qui ébranla le monde à l’automne de 1929 fut presque fatale pour l’industrie du disque. Toutes les compagnies qui faisaient affaires au Canada sombrèrent, à l’exception de Compo et de RCA Victor. La production diminua cependant de plus de 80%. Il faudra attendre 1945 avant que l’industrie retrouve les chiffres de vente d’avant 1929. Pendant toute cette période, Starr, RCA Victor et sa filiale Bluebird furent les seules à produire des artistes québécois. La radio et la scène continuèrent à ramener le public vers le disque en créant des vedettes locales. Mentionnons Fernand Perron (le Merle rouge), Ludovic Huot, Roméo Mousseau et Jean Lalonde. Le vaudeville fit de Rose Ouellette-La Poune et d’Oliver Guimond père (Tizoune) de véritables célébrités. <br />La chanson folklorique continua d’être en vogue et plusieurs artistes lyriques s’en faisaient les interprètes. C’est le cas du Quatuor Alouette, des Grenadiers Im­périaux et des artistes reliés au mouvement de La Bonne chanson. C’est le barde breton Théodore Botrel (1868-1925) qui avait créé ce mouvement en France en 1907. Char­les Marchand s’en fit le promoteur au Québec dans les années 1920 avec son organisme Le Carillon canadien. En 1937, l’abbé Charles-Émile Gadbois (1906-1981), directeur musical au Séminaire de Saint-Hyacinthe, reprit le concept et eut l’idée d’utiliser la radio pour la diffusion de La Bonne chanson. Avec la complicité des autorités religieuses, les cahiers de La Bonne chanson firent leur apparition dans les écoles. En une quinzaine d’années, l’organisme a vendu plusieurs millions de feuilles de musique, présenté de grands spectacles dans plusieurs villes du Québec, produit deux émissions de radio hebdomadaires, créé un magazine (Musique et musiciens) et une station de radio (CJMS-Montréal). Plusieurs artistes étaient reliés de près au mouvement, notamment Albert Viau, Jeanne Desjardins, Simone Quesnel, Jules Jacob et son Quatuor Alouette, ainsi que Paul-Émile Corbeil et ses Grenadiers Impériaux. La plupart de ces artistes avaient une formation lyrique, tout comme Raoul Jobin, Roger Doucet et Lionel Daunais qui enregistraient à l’occasion des mélodies populaires.<br />La radio contribua à créer dès les années 1940 un vedettariat national. Jacques Aubert, Lionel Parent, Roland Bédard, Rolande Bernier, Michel Noël, André Louvain et le jeune prodige Gérard Barbeau animaient leurs propres émissions de chansons. Lucille Dumont, Alys Robi, Fernand Robidoux, Lise Roy et Muriel Millard devinrent des vedettes adulées grâce à la radio. L’émission Les joyeux troubadours, qui fut en ondes à la SRC de 1940 à 1977, lança les carrières de Robert L’Herbier, Rolande Désormeaux, André Rancourt et Estelle Caron. Déjà populaire aux États-Unis, la chanson Western fit son apparition au Québec à la fin des années 1930. Ses pionniers avaient pour nom Jimmy Debate, Roland Lebrun, Paul Brunelle, Annette Richer, Willie Lamothe, Marcel Martel, Paul-Émile Piché, Tony Villemure et bien d’autres qui firent du genre, maintenant appelé Country, un des plus populaires au Québec. Le folklore et le traditionnel continuaient d’être bien présents, grâce à Jacques Labrecque, Anna Malenfant et le Trio lyrique, Hélène Baillargeon et Alan Mills ainsi qu’Oscar Thiffault.<br /><strong><em>Les nuits de Montréal</em></strong><br />Après la guerre, le phénomène des cabarets prit de l’ampleur. Il y en avait plus d’une centaine dans la région de Montréal. Cabaret à la mode de 1948 à 1950, le Faisan doré (1417, Saint-Laurent) fut le creuset d’un formidable essor culturel dans la métropole. Sous la gouverne de l’animateur Jacques Normand, ce cabaret nous fit découvrir Jean Rafa, le duo Pierre Roche et Charles Aznavour, qui triompha ici, bien avant la France, Colette Bonheur et sa sœur Guylaine Guy (qui allait connaitre une brillante carrière française), Aglaé, Michelle Sandry, Jeannine Lévesque, Monique Leyrac et Clairette Oderra. Le foisonnement de cabarets offrait enfin des débouchés à de nombreux artistes qui y firent leurs premières armes : Jen Roger, Gaston Campeau, Yvan Daniel, Marius Delisle, Les Three Bars, Les Trois Clés, Réal Béland et Denise Émond (Ti-Gus et Ti-Mousse), Les Collégiens Troubadours, Oswald, Paolo Noël, Dominique Michel, Paul Berval, André Bertrand, Micheline Manseau, Claudette Avril et Christiane Breton. Lorsqu’apparurent de nouvelles compagnies de disques au Québec à compter de 1950 (Alouette, Maple Leaf, Météor, Music-Hall, Castor, Rusticana, Sandryon, London, Columbia), elles firent d’abord appel à ces artistes de cabaret déjà très populaires. <br /><strong><em>Les chansonniers</em></strong><br />Déjà nombreux dans la musique folklorique et Country, les chansonniers s’imposèrent lentement dans les villes au début des années 1950. Il y eut d’abord Raymond Lévesque, Jacques Blanchet, Félix Leclerc, Pierre Petel, Aimé Major et quelques autres. De retour de France, Pauline Julien consacra son premier enregistrement à une chanson de Jean-Paul Filion, un autre pionnier. Ces cent sélections constituent notre ADN musical, pour emprunter l’expression d’un ami journaliste, et représentent environ 1% des quelques 10.000 pièces enregistrées par des artistes québécois durant la période 1900-1960. L’accent a été mis sur la chanson urbaine. D’autres corpus dont les parutions sont prévues chez XXI-21 offriront un portrait plus détaillé de la chanson folklorique, Country et de l’art lyrique. J’ai eu, à maintes reprises, le privilège d’entendre la très grande majorité du répertoire enregistré de cette époque et cela m’a permis de mieux comprendre et apprécier ce qui se fait aujourd’hui, de reconnaître les éléments de continuité qui nous distinguent. Notre industrie du disque, dont le père est sans contredit Émile Berliner, a déjà célébré son Centenaire. Cet héritage mérite le respect et surtout il gagne à être connu. Ce coffret est un pas important dans cette démarche. <br /><em>Robert Thérien</em> - Musicologue<br /> © 2007 XXI - FRÉMEAUX & ASSOCIÉS/GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SAS<br /><em>N.D.L.R. : Vous trouverez une information plus complète dans L’histoire de l’enregistrement sonore au Québec et dans le monde (Presses de l’Université Laval, 2004; 233 p.) > Auteur, Robert Thérien</em><br /></span></p><span class=Soustitre><br />The history of 1900-1960 hits in quebec</span></p><p align=justify>The first discs recorded in Montreal by local artists appeared in Quebec in autumn 1903. Emile Berliner (1851-1929), the inventor of the record and gramophone, had set up a small workshop in a building which still exists in rue Lucien-Lallier. His son Herbert (1882-1966) opened the first recording studio in rue Peel. In this first batch of records, the main artists were Robert Price, the shop manager, the Frenchmen Victor Occelier, Raoul Harmant, Fertinel and Henri Cartal (who lived in Quebec for over 10 years) and also Joseph Perreault and a certain E. Loiseau. This initial production lasted just one year to start up once again in 1916. Meanwhile, some Quebec artists recorded in Europe and in the United States, including Emma Albani (London and Paris), Joseph Saucier (New York) and Alfred Nohcor who cut La jolie Loucheuse in 1916 for Columbia in New York. In the 1900-1925 period, the principal star was Hector Pellerin who recorded almost three hundred songs between 1915 and 1928. Le Long du Saint-Laurent (Hector Pellerin) was composed in 1903 and was one of the theme tunes during the Montreal Exhibition in the same year. However, it was recorded in 1920.<br /></p><p align=justify>For almost twenty years, Berliner Gramophone pressed and distributed for the American company Victor Talking Machine, but Herbert Berliner esteemed that Quebec boasted enough talent and technology to do equally well. Due to these varying opinions, Herbert left the family company in April 1921 and concentrated on Compo, a firm he had founded in Lachine in 1918. He teamed up with composer Roméo Beaudry (1882-1932) who became the general manager of the French department of Starr records.<br /></p><p align=justify>During the thirty-nine years of its existence Starr, taking the name Apex in 1951, recorded in Montreal hundreds of artists from Quebec and released some 2 500 discs. To this day it still represents one of the greatest contributions to the Quebec sound heritage. In the 1920s, HMV/Victor, Columbia and Brunswick were also present in the Quebec market. In this set you can enjoy listening to several of the great interpreters of this decade: Hercule Lavoie, Placide Morency, Georges Beauchemin, Charles Marchand, Albert Marier, Joseph Fournier de Belleval, Louis Chartier, Jeanne Maubourg, José Delquerrière, Jean Cartier and Georges Dufresne. Popular culture is shown in disc with Eugène Daigneault, Ovila Légaré, Conrad Gauthier and the celebrated Mary Bolduc.<br /></p><p align=justify>The 1929 economical crisis almost proved fatal for the record industry. Canada’s companies all suffered apart from Compo and RCA Victor. Nevertheless the production fell by over 80%. Only in 1945 did the sales figures catch up with those prior to 1929. During this time, Starr, RCA Victor and its subsidiary Bluebird were the only companies to work with Quebec artists. The radio and stage still urged the public to buy discs by creating local stars such as Fernand Perron, Ludovic Huot, Roméo Mousseau and Jean Lalonde. Vaudeville raised Rose Ouellette-La Poune and Oliver Guimond (father) as true celebrities. Folk songs were still in fashion and several lyric artists adopted the genre. Such was the case with the Quatuor Alouette, Les Grenadiers Impériaux and other artists following the Bonne Chanson movement.<br /></p><p align=justify>The bard from Britanny, Théodore Botrel (1868-1925) had launched this movement in France in 1907. Charles Marchand promoted it in Quebec in the twenties. In 1937, Abbey Charles-Emile Gadbois (1906-1981), musical director of the Saint-Hyacinthe Seminar decided to broadcast La Bonne Chanson on the radio. Assisted by the religious orders, La Bonne Chanson’s books were distributed in schools and in some fifteen years, the organization sold several million scores, gave shows in several towns in Quebec, broadcast two weekly radio shows and founded a magazine (Musique et Musiciens) and a radio station (CJMS-Montreal). Several artists closely followed the movement, principally Albert Viau, Jeanne Desjardins, Simone Quesnel, Jules Jacob and his Quatuor Alouette as well as Paul-Emile Corbeil and his Grenadiers Impériaux. Most of these artists had lyrical training, as was the case with Raoul Jobin, Roger Doucet and Lionel Daunais who sometimes recorded popular tunes.<br /></p><p align=justify>In the forties local talent was promoted by the radio. Jacques Aubert, Lionel Parent, Roland Bérard, Rolande Bernier, Michel Noël, André Louvain and the young prodigious Gérard Barbeau hosted their own variety programmes. Lucille Dumont, Alys Robi, Fernand Robidoux, Lise Roy and Muriel Millard were highly ranked as stars thanks to the radio. The programme entitled Les joyeux Troubadours, broadcast on SRC from 1940 to 1977, launched the careers of Robert L’Herbier, Rolande Désormeaux, André Rancourt and Estelle Caron. The Western genre, already popular in the US, first appeared in Quebec in the late thirties. The pioneers – Jimmy Debate, Roland Lebrun, Paul Brunelle, Annette Richer, Willie Lamothe, Marcel Martel, Paul-Emile Piché, Tony Villemure and many others – all contributed in making this style, now called Country music, one of the most popular genres in Quebec. Folklore and traditional song were perpetuated by Jacques Labrecque, Anna Malenfant and the Trio lyrique, Hélène Baillargeon and Alan Mills as well as Oscar Thiffault. After the war came the cabaret era, with over one hundred in the Montreal area. Le Faisan doré cabaret was in vogue from 1948 to 1950 enabling artists to become known such as Jean Rafa, the duo Pierre Roche and Charles Aznavour (who triumphed in Canada, well before in France), Colette Bonheur and her sister Guylaine Guy, Aglaé, Michelle Sandry, Jeannine Lévesque, Monique Leyrac and Clairette Oderra.</p><p align=justify><br />Cabarets also opened doors to numerous debuting artists: Jen Roger, Gaston Campeau, Yvan Daniel, Marius Delisle, Les Three Bars, Les Trois Clés, Réal Béland and Denise Emond (Ti-Gus and Ti-Mousse), Les Collégiens Troubadours, Oswald, Paolo Noël, Dominique Michel, Paul Berval, André Bertrand, Micheline Manseau, Claudette Avril and Christiane Breton. When new record companies appeared in Quebec as from 1950 (Alouette, Maple Leagf, Météor, Music-Hall, Castor, Rusticana, Sandryon, London, Columbia), they first called upon these popular cabaret artists. There were already many chansonniers in the folk and Country genres, and they slowly became known in towns in the early fifties. The first were Raymond Lévesque, Jacques Blanchet, Félix Leclerc, Pierre Petel, Aimé Major and a few others. Back from France, Pauline Julien’s first recording was a song by Jean-Paul Filion, another pioneer. This extensive selection could be considered as our musical DNA, representing approximately 1% of the 10 000 titles recorded by Quebec artists in the 1900-1960 period and underlines urban song. Other XXI-21 issues will follow, portraying folk, country music and lyrical art in finer detail. The Quebec record industry, fathered by Emile Berliner, has already celebrated its one hundredth anniversary. This heritage deserves respect and recognition, and this boxed-set acts as an important stepping stone.<br /><em>Robert Thérien</em> - Musicologue<br /> © 2007 XXI - FRÉMEAUX & ASSOCIÉS/GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SAS<br /><span class=Soustitre>CD1</span><br /><strong>01 ROSE OUELLETTE</strong> > La Poune au Paradis 2’32, (René Paradis) d’après Jonas dans la baleine, 78 Starr 16704 > Enregistré à Montréal > 12-11-1946<br /><em>Montréal 25-08-1903 / Montréal 14-09-1996 > Rose-Alma Ouellette débuta sa carrière dans le vaudeville en 1919 pour prendre sa retraite soixante-quinze ans plus tard. C’est Oliver Guimond (père) qui lui donna le surnom de La Poune. À l’instar de milliers de Québécois, l’ancien Président français Valéry Giscard d’Estaing était l’un de ses admirateurs à l’époque où elle dirigeait le Théâtre National.</em><br /><strong>02 ROLAND BÉDARD</strong> > C’est dommage que j’puisse pas vous l’montrer 2’46, (André Hornez / Paul Misraki) 78 tours Bluebird B-1185 > Enregistré à Montréal > 09-1939<br /><em>Montréal 29-11-1913 / Montréal 08-05-1987 > Ce comédien attachant toucha à la chanson tout au long des années 40. Surnommé le Fernandel canadien, il anima sa propre émission de chanson à CKAC où il réalisait le radioroman Rue principale.</em></p><p align=justify><strong>03 CHARLES MARCHAND</strong> > Dans les prisons de Nantes 2’34 > (Folklore), 78 tours Columbia 4041F > Enregistré à New York > 1925<br /><em>St-Paul-l’Ermite 10-06-1890 / Montréal 01-05-1930 > Folkloriste de très grand talent, Charles Marchand fonda l’organisme Le Carillon canadien qui fut le premier à propager au Québec le mouvement de La Bonne chanson fondé en Bretagne par Théodore Botrel et popularisé plus tard par l’abbé Charles-Émile Gadbois.</em></p><p align=justify><strong>04 JACQUES AUBERT</strong> > Le baiser promis 3’08 > (J. Abel), 78 Starr 16417 > Enregistré à Montréal > 21-04-1941, <br /><em>Trois-Rivières 03-02-1915 / ? > Né Maurice Descôteaux. Après avoir fait partie du Chœur de l’Orphéon de Montréal qu’avait fondé Paul-Émile Corbeil, Jacques Aubert connait une belle popu­larité à la radio de 1937 à 1947. Il a enregistré 82 chansons, dont dix-huit sous le pseudonyme André Lamarre. Signant la majorité de son répertoire, il doit être considéré comme l’un des premiers chansonniers urbains.<br /></em><strong>05 LUCIEN HÉTU</strong> > Dans ce seul mot, maman 3’09, (René Paradis / Laurent Jodoin), 78 tours Apex 17047 > Enregistré à Montréal > 09-1953<br /><em>Ancienne-Lorette 08-04-1928 / Montréal 10-01-1990 > C’est comme chanteur que Lucien Hétu se produit pendant la majeure partie des années 1950, souvent en duo avec sa femme Gysèle. Il adopte ensuite l’orgue. Comme organiste, il aurait vendu plus d’un million et demi d’albums en quinze ans.</em><br /><strong>06 OVILA LÉGARÉ</strong> > J’en arrache 2’55, (Ovila Légaré) > Harmonica, Mary Travers Bolduc, 78 Starr 15689 > Enregistré à Montréal > 05-03-1930<br /><em>Montréal 21-07-1901 / Montréal 19-02-1978 > Un des artistes les plus complets que le Québec ait produit, Ovila Légaré brilla pendant cinquante ans à la radio, au théâtre, au cinéma, à la télévision et sur disque. Folkloriste réputé, il fut l’un des premiers à reconnaitre le talent de Mary Bolduc qui l’accom­pagne ici à l’harmonica dans la chanson J’en arrache.<br /></em><strong>07 ALBERT MARIER</strong> > Les beaux jours sont revenus (Happy Days Are Here Again) 2’32, (Roméo Beaudry / Milton Ager & Jack Yellen), 78 tours Starr 15710 > Enregistré à Montréal > 11-04-1930<br /><em>Massachussett 05-01-1895 / Montréal 30-01-1971 > Issu de l’importante communauté québécoise de Nouvelle-Angleterre, Albert Marier passe sa jeunesse à Ottawa et est l’un des premiers à chanter à la radio au début des années 1920. Tout en occupant un emploi de jour pendant trente-sept ans, il enregistra plus de 170 chansons chez Starr entre 1927 et 1937, un grand nombre écrit par son ami Roméo Beaudry.</em><br /><strong>08 CONRAD GAUTHIER</strong> > Maluron, malurette 2’51 > (Folklore), 78 tours HMV 263525 > Enregistré à Montréal > 06-1928<br /><em>Montréal 08-08-1895 / Montréal 14-02-1964 > Organisateur des Veillées du bon vieux temps au Monument-National de 1921 à 1941, Conrad Gauthier fut lui-même un interprète de folklore respecté et a publié de nombreux recueils de chansons traditionnelles.</em></p><p align=justify><strong>09 JEANNE-D’ARC CHARLEBOIS</strong> > Maurice Richard 2’31, (Yvon Dupuis / Jean Laurendeau), 78 tours Maple Leaf 5018 > Enregistré à Montréal > Paru c.1950<br /><em>Montréal 21-09-1920 / Saratoga Spring, NY 15-09-2001 > Au début de sa carrière qui s’échelonne sur presque cinquante ans, elle imita son idole, Mary Bolduc, puis se forga un répertoire fantaisiste qu’elle présenta dans plusieurs pays du monde pendant une quinzaine d’années avant de se consacrer jusqu’à la fin de sa vie au répertoire de La Bolduc.</em><br /><strong>10 FERNAND PERRON</strong> > Mimi, la petite ouvrière 3’17, (Henry Deyglun / Fred Carbonneau), 78 Starr 15990 > Enregistré à Montréal > 30-05-1936<br /><em>St-Janvier de Weeding 19-11-1903 / Montréal 20-12-1953 > Surnommé Le merle rouge lors de ses débuts à l’émission de radio Mus-Kee-Kee en 1927, Fernand Perron fut couronné Chanteur le plus populaire de la radio en 1941, 42 et 43 par les lecteurs de l’hebdomadaire artistique Radiomonde. Il était l’oncle de Robert L’Herbier.</em><br /><strong>11 EUGÈNE DAIGNEAULT</strong> > On est Canayen ou ben on l’est pas 3’07, (Eugène Daigneault/ Folklore) > Harmonica et choeur, Mary Travers Bolduc, 78 tours Starr 15673 > Enregistré à Montréal > 11-01-1930<br /><em>St-Albans, Vermont 14-09-1895 / Montréal 27-01-1960 > Folkloriste réputé, Eugène Daigneault fut également un comédien célèbre, incarnant le père Ovide dans Les belles histoires des Pays d’en-haut à la radio, au cinéma puis à la télévision. Son fils Pierre a reprit son rôle et son répertoire folklorique par la suite.<br /></em><strong>12 OLIVER GUIMOND</strong> (père) > Putt-Putt-Putt 2’27, (Oliver Guimond, père), Transcription radio, SRC > 1951<br /><em>Ottawa 1893 / Montréal 09-10-1954 > Engagé par Arthur Pétrie alors qu’il cirait les souliers à la gare d’Ottawa, Oliver Guimond adopta le pseudonyme Tizoune et devint en quelques semaines le plus grand comique de burlesque au Canada, titre qu’il conserva pendant trente ans. Son fils Olivier (1914-1971) lui succéda avec autant de génie.<br /></em><strong>13 ARMAND DESROCHERS</strong> > Cœur de maman 3’00, (Armand Desrochers), 78 tours RCA Victor 57-5316 > Paru au Québec > 12-1956<br /><em>Sherbrooke 1922 ? > Originaire de la région de Sherbrooke, Armand Desrochers était guitariste et chanteur dans la troupe de Ti-Blanc Richard au milieu des années 1950. Cœur de maman est son plus grand succès. Il a épousé la chanteuse Carmen Déziel et le couple s’est ensuite orienté vers la chanson d’inspiration religieuse.</em><br /><strong>14 PAUL-ÉMILE CORBEIL</strong> > Le laboureur 2’50, (Maurice Morisset / Oscar O’Brien), 78 tours Bluebird 55-5226 > Paru au Québec > 08-1945<br /><em>Montréal 05-10-1908 / Montréal 10-01-1965 > Membre des Grenadiers Impériaux à compter de 1932, Paul-Émile Corbeil chante régulièrement au Quart d’heure de La Bonne chanson (1939-1952) en plus de faire partie de la troupe de l’émission de radio : Les joyeux troubadours dont il fut le producteur de 1948 à 1965. Lui aussi dotée d’une superbe voix de basse, son fils Claude a poursuivi la tradition familiale.</em><br /><strong>15 GEORGE BEAUCHEMIN</strong> > Un coin de ciel bleu (My Blue Heaven) 3’09, (Roméo Beaudry / Walter Donaldson), 78 tours HMV 263512 > Paru au Québec > 02-1928<br /><em>Nicolet 17-06-1891 / Montréal 25-02-1957 > Vétérinaire pour le gouvernement fédéral, Georges Beauchemin a limité sa carrière de chanteur à des présences à la radio et à l’enregistrement de quelques 45 chansons chez Starr et HMV entre 1926 et 1932.<br /></em><strong>16 MARY TRAVERS BOLDUC</strong> > Ça va v’nir, découragez-vous pas 2’49, (Mary Bolduc), 78 tours Starr 15761 > Enregistré à Montréal > 23-09-1930<br /><em>Newport (Gaspésie) 24-06-1894 / Montréal 20-02-1941 > Née Mary Rose Anne Travers. Mary Bolduc se lança dans la chanson pour subvenir aux besoins de sa famille. Avec Jean Grimaldi, elle fonda sa propre troupe de tournée en 1932. En une dizaine d’années, elle décrivit son époque avec tellement de justesse que ses chansons sont toujours d’actualité.</em><br /><strong>17 JEAN RAFA</strong> > Du pep ! 2’46, (Rafa, Aznavour / Roche, Aznavour), 78 tours Alouette 751 > Enregistré à Montréal > 1951<br /><em>Paris 21-05-1910 / Montréal 22-10-1998 > Né Jean Raphaël Febbrari. Établi au Québec en décembre 1948, Jean Rafa compose Les nuits de Montréal qui devient l’hymne de l’époque des cabarets. Personnage dynamique et attachant, il a composé la chanson Du pep avec ses amis Charles Aznavour et Pierre Roche.<br /></em><strong>18 WILLIE LAMOTHE</strong> > Je chante à cheval 2’56, (Willie Lamothe), 78 tours RCA Bluebird 55-5129 > Enregistré à Montréal > 10-1946<br /><em>St-Hugues de Bagot 27-01-1920 / St-Hyacinthe 19-10-1992 > Né William Joachim Lamothe. C’est en s’accompagnant seul à la guitare que Willie Lamothe enregistra en octobre 1946 Je chante à cheval qui devint un énorme succès et fit de lui le roi des cow-boys québécois pendant 40 ans. Personnage coloré, Willie devint également une vedette de la radio, du cinéma et de la télévision.<br /></em><strong>19 ALBERT VIAU</strong> > La feuille d’érable 3’01, (Albert Larrieu), 78 tours Bluebird B-1201 > Paru au Québec > 07-1940<br /><em>Montréal 06-11-1910 / Montréal 27-06-2001 > Albert Viau fut associé pendant une vingtaine d’années au mouvement de La Bonne chanson de Charles-Émile Gadbois. Le ténor connut également une belle carrière à la radio, notamment à l’émission de radio le Réveil rural pendant vingt ans, avant de devenir professeur de musique à la CECM.<br /></em><strong>20 MURIEL MILLARD</strong> > La samba du tramway 2’53, (Mario Verdon / Raymond Taillefert), 78 tours RCA Victor 56-5112 > Paru au Québec > 1951<br /><em>Montréal 03-12-1924 > Une des artistes les plus populaires de la radio dans les années 1940 et 1950, Muriel Millard devint par la suite la reine du music-hall québécois. Elle s’est gagnée depuis les années 1970 une bonne réputation de peintre.</em><br /><strong>21 HÉLÈNE BAILLARGEON & ALAN MILLS</strong> > Partons, la mer est belle 2’14 (Folklore), 25 cm - Folkways FP-923 > Enregistré à New York > 1955<br />S<em>t-Martin de Beauce 28-08-1916 / Montréal 25-09-1997 > Après des études en chant classique à Québec et New York, Hélène Baillargeon s’intéresse au folklore en cotoyant Alfred Laliberté et Marius Barbeau. Après avoir travaillé avec Alan Mills, elle devint juge de la cour de citoyenneté en 1974.</em></p><p align=justify><strong>22 Alan Mills</strong><br /><em>Lachine 7-09-1913 / Montréal 14-06-1977 > Né Albert Miller. Tout en travaillant comme journaliste à Montréal, Alan Mills chante dans des opérettes et se tourne vers le folklore à la radio puis à la télévision où il fait équipe avec Hélène Baillargeon à l’émission Songs de chez nous (CBC, 1952-55). Le duo a beaucoup fait pour intéresser les enfants au patrimoine folklorique canadien.<br /></em><strong>23 LA FAMILLE SOUCY</strong> > Les fraises et les framboises 3’00, (Famille Soucy / Folklore), 78 tours RCA Bluebird 55-5335 > Paru au Québec > 02-1949<br /><em>Isidore Soucy > St-Blandine 07-09-1889 / Montréal 07-12-1963 > En 1949, Isidore Soucy ajouta à son trio, sa femme Laura et ses enfants, Thérèse, Eugène, Fernande et Marie-Ange. Les fraises et les fram­boises serait le premier enregistrement québécois à atteindre le cap des 100.000 exemplaires vendus.</em></p><p align=justify><strong>24 PAUL BRUNELLE</strong> > Mon enfant, je te pardonne 3’17, (When It’s Springtime In The Rockies), (Paul Brunelle / Mary Hale Woolsey & Robert Sauer), 78 tours RCA Bluebird 55-5231 > Paru au Québec > 11-1945<br /><em>Granby 16-06-1923 / Granby 24-11-1994 > Réponse de RCA Victor au succès du Soldat Lebrun chez Starr. Paul Brunelle lança en 1945 la vogue de la chanson Western au Québec. Il fut considéré pendant quarante ans avec Willie Lamothe et Marcel Martel, comme l’un des trois grands du Country.<br /></em><strong>25 JACQUES NORMAND</strong> > Les nuits de Montréal 2’49, (Jean Rafa / Émile Prud’homme), 78 tours RCA Victor 56-5179 > Paru au Québec > 02-1949<br /><em>Québec 15-04-1922 / Montréal 07-07-1998) > Né Raymond Chouinard. D’abord MC du Faisan doré et des Nuits de Montréal à la fin des années 1940, Jacques Normand devint sur scène, à la radio et à la télévision, un humoriste adoré du public pour ses réparties cinglantes et ses frasques spectaculaires.<br /></em><strong>26 LIONEL DAUNAIS</strong> > La tourtière 3’03, (Lionel Daunais), 78 tours Decca Supreme 240495 > Paru à Londres > 1948<br /><em>Montréal 31-12-1902 / Montréal 18-07-1982 > Membre du Trio Lyrique pendant 30 ans, Lionel Daunais fonda avec Charles Goulet la troupe d’opérette des Variétés-Lyriques en 1936. Compositeur de nombreux airs classiques, il signa également des chansons populaires superbement écrites et teintées d’humour.</em><br /><span class=Soustitre>CD2</span><br /><strong>01 YOLAND GUÉRARD</strong> > À la brunante 2’53, (Raymond Lévesque), 78 tours AL-785 > Paru au Québec > 06-1959<br /><em>Joliette 11-2-1923 / Ruel-Malmaison (France) 02-11-1987 > En plus de se produire pendant 25 ans dans des opérettes, des opéras et même sur Broadway dans South Pacific, Yoland Guérard touche à la chanson de variétés et anime à la télévision une dizaine d’émissions qui ont contribué énormément à démocratiser l’art lyrique.<br /></em><strong>02 LIONEL PARENT</strong> > Adieu (Goodbye Little Darling Goodbye) 2’42, (Lionel Parent/ Gene Autry & Johnny Marvin), 78 tours Starr 16421 > Enregistré à Montréal > 0 2-06-1941<br /><em>Labelle 1905/ Repentigny 08-04-1980 > Petit-neveu d’Emma Albani, Lionel Parent débuta en 1932 avec sa sœur Manda dans la troupe de Mary Bolduc et Jean Grimaldi. Il a enregistré plus de 190 chansons chez Starr entre 1935 et 1946, dont plusieurs sous les pseudonymes Georges Sauvé et José Lasalle. Il a signé une quarantaine de chansons de soldat, trois fois plus que le célébre Soldat Lebrun.<br /></em><strong>03 AGLAÉ</strong> > Aglaé 2’04, (Lionel Daunais), 78 tours Columbia C-6647 > Paru en France > 1953<br /><em>L’Épiphanie 15-05-1933 / Montréal 18-04-1984 > Née Jocelyne Delongchamps. Découverte par Pierre Roche qu’elle épousa en 1950, Aglaé connut une bonne carrière en France pendant une dizaine d’années, tenant notamment la vedette de l’opérette Méditerranée avec Tino Rossi.<br /></em><strong>04 LUDOVIC HUOT</strong> > Bercé par la houle 3’07, (Louis Sauvat / Henri Himmel), 78 tours Starr 16187 > Enregistré au Québec > 14-09-1938<br /><em>Beauharnois 1897 / Hartford (Connecticutt) 02-06-1968 > Ludovic Huot quitta le Trio Lyrique en 1940 pour se consacrer à sa carrière de soliste qui le mena partout en Amérique du Sud, au Japon, aux Philippines, en Europe puis aux États-Unis où il s’établit en 1955. Ses derniers enregistrements rendaient hommage au ténor Mario Lanza.<br /></em><strong>05 CARMEN & ANNETTE RICHER</strong> > Bonjour mon soleil 2’56, (When The Sun Says Goodnight To The Mountain), (Carmen Richer/ Larry Vincento & Harry Peace), 78 tours Starr 16648 > Enregistré à Montréal > 23-05-1945<br /><em>Dates inconnues > Travaillant avec sa sœur Annette et le pianiste Edmond Moreau, Carmen Richer écrivit des paroles françaises pour la chanson When The Sun Says Goodnight en 1945. Cette version allait surpasser l’original au point de devenir aux États-Unis une succès sous le titre The French Song.<br /></em><strong>06 PAUL-ÉMILE PICHÉ</strong> > C’était un ingénieur 2’55, (Paul-Émile Piché), 78 tours Starr 16899 > Enregistré à Montréal > 01-1950<br /><em>Trois-Rivières 12-06-1923 / Cap-de-la-Madeleine 20-11-1997 > Pendant une quinzaine d’années, Paul-Émile Piché a présenté ses chansons Country dans la région de Trois-Rivières, enregistrant une quarantaine d’entres elles pour la compagnie Starr. Il s’est ensuite orienté vers l’immobilier.<br /></em><strong>07 ANNA MALENFANT</strong> > Dans Paris, y’a une brune 2’01 (Folklore), Transcription radio, CBC > Enregistré > 25-02-1945<br /><em>Shédiac (Acadie) 16-10-1905 / Montréal 15-06-1988 > Membre du Trio Lyrique et célèbre Acadienne, Anna Malenfant a participé à plusieurs opéras et opérettes au Québec et aux États-Unis avant de se consacrer à l’enseignement. Elle a composé quelques chansons de variétés sous le pseudonyme Marie Lebrun.<br /></em><strong>08 MICHEL NOËL</strong> > Danse avec moi 2’39, (André Hornez / Francis Lopez) du film Quai des orfèvres, 78 tours RCA Victor 56-5187 > Paru au Québec > 1950<br /><em>Québec 23-09-1922 / Montréal 22-06-1993 > Né Jean-Noël Croteau. Après avoir combattu en Europe durant la Seconde Guerre mondiale, Michel Noël anime de nombreuses émissions de radio à Québec et Montréal, poursuivant parallèlement une carrière de chanteur et de comédien. Il créa en 1961 le personnage du Capitaine Bonhomme qui marqua le reste de sa vie.<br /></em><strong>09 JEANNE DESJARDINS</strong> > Ma poupée chérie 3’15, (Déodat de Sévérac), 78 tours RCA Bluebird 55-5220 > Paru au Québec > 03-1945<br /><em>Montréal 1903 / Montréal 16-04-1961 > Parallèlement à une carrière à l’opéra, Jeanne Desjardins chante régulièrement à la radio et participe activement aux productions de La Bonne Chanson dans les années 1940.<br /></em><strong>10 PIERRE ROCHE & CHARLES AZNAVOUR</strong> > En revenant de Québec 2’25, (Charles Aznavour / Pierre Roche), 78 tours London 25016 > Enregistré à Montréal > 10-1949<br /><em>Pierre Roche > Beauvais 27-03-1919 / Québec 29-01-2001 > Charles Aznavour > Paris, 22-5-1924 > Arrivé à Montréal en décembre 1948. Ils sont repartis pour la France en mai 1950, laissant derrière eux des chansons et des amitiés inoubliables, à un point tel que Pierre Roche revint s’établir à Québec en 1963 pour y finir ses jours quarante ans plus tard.<br /></em><strong>11 JACQUES LABRECQUE</strong> > Ah toi ! belle hirondelle 2’41 (Folklore), 78 tours London FC-124 > Enregistré à Londres > 06-1949<br /><em>St-Benoit du Lac 08-06-1917 / Longueuil 18-03-1995 > Attiré par le chant classique, Jacques Labrecque adopte le folklore à la fin des années 1940 pour devenir un des plus grands interprètes du genre au Québec.</em></p><p align=justify><strong>12 JOSEPH FOURNIER DE BELLEVAL</strong> > Garde-moi ton cœur 3’15, (Armand Leclaire / J. Amédée Roy), 78 tours Columbia 4034F > Paru à New York > 1926<br /><em>Québec 1892 / Contrecœur 03-1945 > En plus de participer à des opérettes à Montréal et Québec, ce baryton a enregistré près de 100 chansons entre 1922 et 1928 pour Columbia et HMV.</em></p><p align=justify><strong>13 ROBERT L’HERBIER </strong>> Heureux comme un roi 2’41, (Francis Lopez), 78 tours & 45 tours RCA Bluebird 55-5261 > Paru au Québec > 11-1946<br /><em>Lévis 05-02-1921 > Né Robert Samson. Chanteur des Joyeux Troubadours (1945-1948), Robert L’Herbier forma un très populaire duo avec sa femme Rolande Désormeaux à la radio et à la télévision. Ils sont à l’origine du Concours de la chanson canadienne. Robert L’Herbier fut ensuite un des dirigeants de la station de télévision CFTM à Montréal pendant 25 ans.</em><br /><strong>14 LOUIS CHARTIER</strong> > J’ai fait trois fois le tour du monde 3’20, de l’opérette, Les cloches de Corneville, (Clairville & Charles Gabet / Robert Planquette), 78 tours Brunswick 3420 > Enregistré à New York > 05-11-1926<br /><em>St-Paul (Minnesota) 1894 / USA 1970 > En plus de jouer dans des opérettes et opéras au Québec, ce ténor a connu une belle carrière aux États-Unis, enregistrant une soixantaine de disques entre 1919 et 1938.</em><br /><strong>15 RAOUL JOBIN</strong> > Je t’ai donné mon cœur 2’59, de l’opérette, Le Pays du sourire (Franz Lehar), 78 tours RCA Victor 10-1496 > Paru au Québec > 1947<br /><em>Québec 08-04-1906 / Québec 13-01-1974 > De l’avis général, le plus brillant et le plus célèbre ténor québécois, Raoul Jobin a chanté sur toutes les scènes lyriques du monde pendant trente ans. Il fut ensuite professeur et directeur du Conservatoire de musique de Montréal.<br /></em><strong>16 ROGER DOUCET</strong> > Je veux t’aimer 3’04, de l’opérette, Andalousie, (Albert Willemetz / Francis Lopez), 78 tours, copie privée > En concert à la salle du Plateau > Montréal > 26-10-1953<br /><em>Montréal 21-04-1920 / Montréal 17-07-1981 > Avant de devenir le chanteur du Forum, Roger Doucet a connu une belle carrière lyrique en Europe et aux États-Unis dans les années 1950 et 1960.<br /></em><strong>17 ROLAND LEBRUN</strong> > L’adieu du soldat 2’23, (Roland Lebrun), 78 tours Starr 16457 > Enregistré à Montréal > 07-02-1942<br /><em>Amqui 10-10-1919 / Beauport 02-01-1980 > Le Soldat Lebrun symbolisa les préoccupations des jeunes et des parents durant la Deuxième Guerre mondiale et fut le précurseur de la montée de la chanson Country au Québec.<br /></em><strong>18 TONY VILLEMURE</strong> > La vallée de la Mauricie 2’55, (Tony Villemure), 78 tours RCA Bluebird 55-5515 > Paru au Québec > 02-1954<br /><em>Grand-Mère 1920 / Montréal 1961 > Originaire de la Mauricie, Tony Villemure fait partie des premiers chansonniers qui utilisèrent la musique Country pour décrire les réalités de leur région natale.</em></p><p align=justify><strong>19 JEANNE MAUBOURG</strong> > La violetteria 2’05, (Albert Willemetz & Saint-Granier / José Padilla) Orgue, Léo Lessieur, 78 tours Starr 19082 > Paru au Québec > 10-1932<br /><em>Namur (Belgique) 10-11-1875 / Montréal 10-05-1953 > Avec son mari Albert Roberval, Jeanne Maubourg a profondément marqué la vie musicale québécoise pendant trente ans, enseignant l’art lyrique et dramatique à deux générations d’artistes</em>.<br /><strong>20 MONIQUE LEYRAC</strong> > Les filles de Trois-Rivières 3’18, (Charles Aznavour / Pierre Roche), 78 tours RCA Victor 150307 > Paru en France > 1951<br /><em>Montréal, 26-12-1928 > Née Monique Tremblay. Oscillant pendant 15 ans entre le théâtre et la chanson, ce n’est qu’à 35 ans qu’elle devient l’une des plus grandes interprètes de la chanson québécoise qu’elle fait connaitre sur plusieurs scènes du monde.<br /></em><strong>21 HECTOR PELLERIN</strong> > Le long du Saint-Laurent 2’52, (Georges Palisse), 78 tours HMV 263054 > Paru au Québec > 06-1920<br /><em>Montréal 31-10-1887 / Montréal 18-4-1953 > Inconnu aujourd’hui, Hector Pellerin fut l’artiste québécois le plus populaire de la première moitié du XXe siècle, sa carrière s’échelonnant sur quarante ans. Il a enregistré près de 300 chansons entre 1915 et 1928.<br /></em><strong>22 FÉLIX LECLERC</strong> > Le p’tit bonheur 3’08, (Félix Leclerc) Orchestre d’André Grassi, 78 tours Polydor 560.250 > Enregistré à Paris > 01-1951<br /><em>La Tuque 02-08-1914 / Île d’Orléans 08-08-1988 > Se destinant au théâtre et à l’écriture, il a 36 ans quand la chanson fait de lui une vedette en France et le père des chansonniers au Québec. Mais lui préférait le calme de son Île d’Orléans aux lumières du vedettariat.<br /></em><strong>23 OSCAR THIFFAULT</strong> > Le Rapide-Blanc 2’44, (Oscar Thiffault / Folklore), 78 tours Apex 17084 > Enregistré à Montréal > 02-1954<br /><em>Montréal 06-04-1912 / Trois-Rivières 06-02-1998 > C’est après avoir travaillé au chantier hydroé­lec­trique du Rapide-Blanc dans les années 1930 qu’Oscar Thiffault écrivit sur un air folklorique cette célèbre chanson qu’il endisqua en 1954. Il fut aussi un auteur-compositeur et folkloriste prolifique.<br /></em><strong>24 JULES JACOB & LE CHOEUR DE LA BONNE CHANSON</strong> > Le réveil de la nature 2’53, (Alfred DesRochers / Oscar O’Brien) Thème de l’émission radiophonique, Transcription radio, SRC > 1939<br /><em>St-Prosper de Champlain 1906/ Ville Mont-Royal 16-01-1969 > Membre du Quatuor Alouette et du Trio lyrique, Jules Jacob fut très impliqué dans La Bonne chanson. Le réveil de la nature fut le thème de l’émission Le réveil rural pendant trente-sept ans à la SRC. Les paroles sont d’Alfred Desrochers, le père de Clémence.<br /></em><strong>25 ESTELLE CARON</strong> <em>></em> Le train miniature 2’25, (Jacques Blanchet), 78 tours Maple Leaf 5012 > Paru au Québec > 1950<br /><em>Hull 31-12-1928 > Estelle Caron fut pendant 25 ans la chanteuse attitrée de la très populaire émission radiophonique Les Joyeux Troubadours. Le train miniature de Jacques Blanchet, est la première chanson qu’elle a endisquée.</em><br /><span class=Soustitre>CD3</span><br /><strong>01 JOSÉ DELAQUERRIÈRE</strong> > Ça fait peur aux oiseaux 2’30, (Galoppe d’Onquaire / Paul Bernard), 78 tours HMV 263182 > Paru au Québec > 09-1924<br /><em>Paris 16-09-1886 / Montréal 10-04-1978 > Arrivé à Montréal avec une troupe de tournée en 1923, ce magnifique ténor y revint en 1936 finir ses jours, chantant à la radio et enseignant le chant en milieu populaire.</em></p><p align=justify><strong>02 FERNAND ROBIDOUX</strong> > Je croyais (Promises) 3’17, (Fernand Robidoux / Hoffman & Drake), 78 tours RCA Bluebird 55-5229 > Paru au Québec > 11-1945<br /><em>East-Angus 17-01-1920 / Montréal 28-09-1998 > Vedette de la radio et de la chanson dans les années 1940, il fut l’un des premiers chanteurs québécois à tenter sa chance en France. Il consacra le reste de sa vie à la défense de la chanson québécoise à la radio et dans les journaux.</em></p><p align=justify><strong>03 ROLANDE DÉSORMEAUX</strong> > La croix du Mont-Royal 2’55, (Roland D’Amour), 78 tours Pathé 77.136 > Enregistré à New York > 04-1957<br /><em>Montréal 27-07-1926 / Duvernay 15-05-1963 > Musicienne douée et interprète de grand talent, elle fut, avec son mari Robert L’Herbier, à l’origine du Concours de la chanson canadienne qui ouvrit la porte aux chansonniers québécois.</em></p><p align=justify><strong>04 COLETTE BONHEUR</strong> > La danse des Pays d’en-haut 2’11, (Anna Malenfant), 78 tours Epic CF4-1048 > Paru au Québec > 1958<br /><em>Montréal 20-09-1927 / Freeport (Bahamas) 15-10-1966 > Née Colette Chailler. Sœur de Guylaine Guy, elle fit partie de l’équipe de Jacques Normand au Faisan doré, à la télévision et au St-Germain-des-Prés. Elle interprète ici une chanson d’Anna Malenfant, cachée sous le pseudonyme de Marie Lebrun .</em><br /><strong>05 ALFRED NOHCOR</strong> > La jolie loucheuse 3’20, (Ferdinand-Louis Benech / Desmoulins) 78 tours Columbia E3022 > Enregistré à New York > 12-1916, <br /><em>Montréal 1885 / Montréal 1956 ? > Né Alfred Rochon. Après ses débuts en duo avec son frère Albert au parc Sohmer en 1902, Alfred Rochon adopte le pseudonyme de NOHCOR et devient une vedette des cafés-concerts à Montréal. Il fonde en 1915 sa propre troupe qu’il dirigera jusqu’aux années 1940 ainsi que sa maison d’édition musicale. Il a enregistré 18 chansons à New York en 1916 pour Columbia puis 6 autres vingt ans plus tard pour Starr à Montréal.</em><br /><strong>06 ROBERT LAURENT</strong> > Le grand café 2’38, (Charles Trenet), 8 tours Bluebird B-1288 > Paru au Québec > 10-1942<br /><em>Lyon 1916 / ? > Arrivé à Paris en 1935, il se produit au Bœuf sur le toit et à l’ABC avant de chanter plusieurs fois à New York. Fait prisonnier par les Allemands en 1940, il s’évade et passe quatre ans à Montréal, chantant à la radio et enregistrant douze chansons chez RCA. Il est retourné en France à la libération.</em><br /><strong>07 HERCULE LAVOIE</strong> > Ne fais jamais pleurer ta mère 3’00, (Roméo Beaudry / Willie Eckstein) Piano, Willie Eckstein, 78 tours Starr 15272 > Enregistré à Montréal > 12-04-1926<br /><em>c.1895 / ? > Il fut très actif sur la scène lyrique montréalaise de 1915 à 1930, jouant fréquemment pour la Société Canadienne d’Opérette. Parmi les 70 chansons qu’il a enregistrées chez Starr, il a créé L’amour se souvient, La chanson du prisonnier, Ange de mon berceau et Ne fais jamais pleurer ta mère, toutes signées Roméo Beaudry.</em><br /><strong>08 SIMONE QUESNEL</strong> > Quand les hommes vivront d’amour 3’00, (Raymond Lévesque), 78 tours Vedettes 45-1011 > Paru au Québec > 0 9-1958<br /><em>Pointe-aux-Chênes 19-3-1911 / Montréal 5-12-1987 > Après une carrière de vingt ans à l’opéra et l’opérette, Simone Quesnel ouvrit en 1956 une école de chant que fréquentèrent notamment Diane Dufresne et Pierre Lalonde.</em></p><p align=justify><strong>09 GUYLAINE GUY</strong> > À Rosemont sous la pluie 2’37, (Raymond Lévesque), 78 tours RCA Victor 57-5304 > Enregistré à Paris > 1954<br /><em>Montréal 14-04-1931 > Née Guylaine Chailler. Après l’avoir vu chanter à Québec en 1954, Charles Trenet lui fait faire la première partie de son spectacle à l’Olympia. Guylaine Guy deviendra l’année suivante la première Québécoise en vedette à l’Olympia. Elle connut une brillante carrière en France avant de se consacrer à la peinture. Elle est la sœur de Colette Bonheur.<br /></em><strong>10 LE TRIO LYRIQUE</strong> > Le petit chien de laine 3’06, (Lionel Daunais), 78 tours Decca Supreme 240500 > Paru en Angletterre > 1948<br /><em>Fondé en 1932 par Lionel Daunais, Anna Malenfant et Ludovic Huot (remplacé en 1940 par Jules Jacob), le Trio interprète principalement des compositions de Lionel Daunais, dont Le petit chien de laine, enregistré à Londres en 1948.</em></p><p align=justify><strong>11 JEAN LALONDE</strong> > Sous le pont des soupirs 3’01, (Charlys & Cluny / Dragoni & Charlys), 78 tours Bluebird B-1110 > Paru au Québec > 04-1937<br /><em>Montréal 04-05-1914 / Montréal 06-06-1991 > Surnommé le Don Juan de la chanson, Jean Lalonde connut une brillante carrière à la radio de 1935 à 1950, avant de fonder sa propre station de radio à St-Jérôme. Il est le père du chanteur Pierre Lalonde.</em></p><p align=justify><strong>12 RAYMOND LÉVESQUE</strong> > Les trottoirs 2’24, (Raymond Lévesque), 45 tours Barclay EP-70001 > Enregistré à Paris > 1954<br /><em>Montréal 07-10-1928 > Un des premiers chansonniers urbains au Québec, Raymond Lévesque se fit le chantre du quotidien des défavorisés et de l’indépendance du Québec. Plusieurs personnes considèrent Quand les hommes vivront d’amour comme la plus belle chanson québécoise du XXe siècle.</em> </p><p align=justify><strong>13 ANDRÉ LOUVAIN</strong> > Quand un petit oiseau 2’39, (Michel Emer), 78 tours Starr 16234 > Enregistré à Montréal > 17-03-1939<br /><em>Montréal 9-9-1921 > Né Maurice Crépeault. Après des études en chant classique en Europe, André Louvain anime plusieurs émissions de radio à compter de 1936 et accompagne au piano le chanteur Roméo Mousseau. Il a enregistré quatorze chansons pour Starr entre 1939 et 1941.</em></p><p align=justify><strong>14 JEANNINE LÉVESQUE</strong> > Quatre saisons dans la montagne 3’02, (René Paradis / Laurent Jodoin), Apex 17041 > Enregistré à Montréal > 06-1953<br /><em>Montréal 22-04-1928 / Montréal 15-07-2003 > Après avoir débuté dans les cabarets à la fin des années 1940, Jeannine Lévesque adopte la chanson tyrolienne qui marquera le reste de sa carrière.</em><br /><strong>15 GÉRARD BARBEAU</strong> > Sérénade 2’56, (Paul Gravolet / Franz Schubert), 78 tours Stella PR-1340-41 > Paru au Québec > 1950<br /><em>Montréal 16-06-1936 / Montréal 16-09-1960 > L’enfant à la voix d’or anime sa propre émission de radio à 13 ans, effectue une tournée européenne l’année suivante et tient la vedette du film “Le rossignol et les cloches” en 1952. Attiré par la vie spirituelle, il sera ordonné prêtre quelques mois avant son décès à l’âge 24 ans.</em><br /><strong>16 LISE ROY</strong> > Si tu partais 3’03, (Michel Emer), 78 tours RCA Victor 56-5183 > Paru au Québec > 1949<br /><em>Montréal 13-09-1924 / Montréal 14-01-1977 > Née Gabrielle Côté. D’abord comédienne, elle épouse le fantaisiste Jacques Normand et connait une belle carrière dans la chanson à compter de 1948. À la télévision, elle anime en 1960, Du côté de chez Lise, puis abandonne le métier l’année suivante.</em></p><p align=justify><strong>17 ROLANDE BERNIER</strong> > Si tu savais que j’ai pleuré 3’03, (Thérèse Lepage-Caron / Léo Lessieur), 78 tours Bluebird B-1253 > Paru au Québec > 02-1942<br /><em>27-06-1920 ? / ? > Rolande Bernier a animé sa propre émission de radio sur les ondes de la CBC en 1939 et participait régulièrement au Moulin de la chanson à Radio-Canada à la même époque. Elle a enregistré quatre chansons chez RCA Bluebird.</em></p><p align=justify><strong>18 DOMINIQUE MICHEL</strong> > Sur le perron 3’00, (Camille Andréa), 78 tours Pathé 77.132 > Enregistré à New York > 04-1957<br /><em>Sorel 26-09-1932 > Née Aimée Sylvestre. Une des humoristes les plus adulées du Québec, Dominique Michel a enregistré bon nombre de chansons, dont Sur le perron, un classique de la chanson québécoise. Le guitariste qu’on entend au début de la chanson s’appelle Tony Mottola, le même qui allait devenir président de Sony trente ans plus tard.<br /></em><strong>19 ALYS ROBI</strong> > Tico Tico 3’06, (Alys Robi / Zequinha Abreu), 78 tours RCA Victor 56-5112 > Enregistré à New York > 04-1943<br /><em>Québec 04-02-1923 > Née Alice Robitaille. Gagnante de concours d’amateurs dès l’âge de 7 ans, protégée de Rose Ouellette à 14 ans, Alys Robi connait, grâce à un répertoire sud-américain, une belle carrière dans des cabarets de luxe aux États-Unis, au Brésil et en Europe avant que des ennuis de santé viennent freiner sa carrière en 1948. Elle est depuis devenue un sujet de chanson, de série télé et de film.</em><br /><strong>20 ROMÉO MOUSSEAU</strong> > Un soir 3’43, (Pierre De Cuvier / Roger Dumas), 78 tours Starr 15982 > Enregistré à Montréal > 27-07-1936<br /><em>L’Assomption 25-04-1904 / Montréal 06-02-1976 > Après avoir chanté à l’opérette à compter de 1924, Roméo Mousseau débute à CHLP en 1930 et est associé pendant 25 ans avec cette station de radio, d’abord comme chanteur puis comme gérant et directeur de la programmation. Il a enregistré une cinquantaine de chansons chez HMV et Starr.</em><br /><strong>21 LE QUATUOR ALOUETTE</strong> > V’là l’bon vent 2’02 (Folklore), 78 tours RCA Victor 56-5107 > Paru au Québec > 01-1943<br /><em>Roger Filiatrault Montréal 05-02-1905 / Lesage 27-04-1973 > Jules Jacob St-Prosper 1906 / Ville Mont-Royal 16-01-1969 > Émile Lamarre St-Rémi de Napierreville 25-09-1886 / Montréal 21-02-1963 > André Trottier Grondines 1901 / ? > Fondé en 1930 par le pianiste Oscar O’Brien, le Quatuor Alouette fit connaitre pendant trente ans le répertoire folklorique traditionnel sur plusieurs continents. Ce quatuor chantait le plus souvent a capella.</em><br /><strong>22 LES GRENADIERS IMPÉRIAUX</strong> > Youpe ! youpe ! sur la rivière 3’01 (Folklore), 78 tours Bluebird B-1269 > Paru au Québec > 06-1942<br /><em>Paul-Émile Corbeil Montréal 05-10-1908 / Montréal 10-01-1965 > Gaston Nolin (St-Hyacinthe 28-04-1899 / ? > Léopold Fortin (remplacé en 1934 par Albert Viau) François Brunet (dates inconnues) > Fondé en 1932, les Grenadiers Impériaux mirent de l’avant pendant une décennie un répertoire essentiellement folklorique. Les membres de ce quatuor menaient tous une carrière personnelle et furent reliés à La Bonne chanson.</em><br /><strong>23 PLACIDE MORENCY</strong> > Rose de Picardie (Roses Of Picardy) 3’12, (Pierre D’Amor / Fred Waetherly & Haydn Woods), 78 tours Starr 15211 > Enregistré à Montréal > 13-02-1925<br /><em>Ste-Famille de l’Île d’Orléans 04-09-1887 / Québec 12-1980 > Très actif sur la scène lyrique de Québec avec son frère Laurent, Placide Morency a participé à plusieurs productions de la Société canadienne d’opérette dans les années 1920, en plus d’enregistrer chez Starr près de soixante chansons du répertoire lyrique romantique.</em><br /><strong>24 JIMMY DEBATE</strong> > Mon p’tit Jimmy 2’51, (Maurice Bienvenue), 78 tours Alouette T-300 > Paru au Québec > 1951<br /><em>St-Hyacinthe 1920 ? > Né Maurice Bienvenue. Compagnon de Willie Lamothe dans l’armée à St-Jérôme de 1941 à 1945, il lui enseigne à jouer de la guitare et l’intéresse à la chanson Western. Il reprend ensuite sa carrière, se faisant appeler Jimmy le cow-boy. Il a été guitariste à plusieurs occasions pour Willie Lamothe au début des années 1950.</em><br /><strong>25 MARCEL MARTEL</strong> > Un coin du ciel 2’41, (Marcel Martel), 78 tours Apex 17026 > Enregistré à Montréal > 08-1952<br /><em>Drummondville 01-02-1925 / Drummondville 13-04-1999 > Malgré la maladie, Marcel Martel a connu une carrière de près de 40 ans. Un coin du ciel, sera son plus grand succès. Il a enregistré plus de 200 chansons qui confirment son immense popularité dans toutes les régions du Québec.</em></p><p align=justify><br /><span class=Soustitre>CD4</span><br /><strong>01 OSWALD</strong> (Omer Duranceau) > La soupe à mon amie 2’32, (Omer Duranceau), Alouette CH-504 > Paru au Québec > 1950<br /><em>Laprairie 27-08-1910 / ? > Né Omer Duranceau. Directeur de la programmation à CKVL, il va créer en 1948 pour les besoins d’une série radiophonique le personnage d’Oswald, qui devint si populaire qu’il dut le présenter sur scène, puis enregistrer des disques. Oswald fut même le héros d’une bande dessinée dans l’hebdomadaire Radiomonde de 1952 à 1954.</em><br /><strong>02 PAUL BERVAL & MONIQUE LEYRAC</strong> > Bon pied, bon œil 3’33, (Pierre Petel) du film, Les lumières de ma ville > Orchestre d’Alan McIver, Extrait de la bande sonore > Enregistré à Montréal > 1949<br /><em>Longueuil 20-01-1924 / Montréal 25-02-2004 > Né Pierre-Paul Bédard. Après ses débuts au cinéma dans “Les lumières de ma ville” (1950) avec Monique Leyrac, Paul Berval devient un des humoristes les plus en demande au Québec pendant trente ans. Doté d’une voix puissante, il n’a malheusement enre­gistré que quatre chansons, dont celle-ci, inédite.</em><br /><strong>03 PAOLO NOËL</strong> > Carré Saint-Louis 2’34, (Paolo Noël), 78 tours RCA Victor 57-5410 > Paru au Québec > 09-1958<br /><em>St-Joachim de Tourelle 04-03-1929 > Né Paul-Émile Noël. Sa voix similaire à celle de Tino Rossi lui ouvre en 1949 une carrière de plus de 40 ans dans la chanson de charme. Il a signé quelques chansons à ses débuts, dont Carré Saint-Louis.</em></p><p align=justify><strong>04 LUCILLE DUMONT</strong> > Les feuilles mortes 2’51, (Jacques Prévert / Joseph Kosma), 78 tours RCA Victor 56-5201 > Paru au Québec > 1950<br /><em>Montréal 20-01-1919 > Surnommée la Grande Dame de la chanson, Lucille Dumont a dominé la radio dans les années 1940 et a animé neuf séries à la télévision entre 1954 et 1973. Elle a mis en avant les auteurs et compositeurs québécois. Elle dirige depuis 1968 une école de chant et d’interprétation.</em><br /><strong>05 ANDRÉ BERTRAND</strong> > Hello ! Le soleil brille (Colonel Boogey’s March) 2’12, du film, Bridge On The River Kwai, 78 tours Apex 13076 > Paru au Québec > 04-1958<br /><em>Joliette 22-11-1932 / Montréal 18-12-1996 > Demi-frère de Yoland Guérard, André Bertrand possédait lui aussi une puissante voix de basse. Il a surtout fait sa marque dans la chanson à boire, comme humoriste et comédien.</em></p><p align=justify><strong>06 RÉAL BÉLAND & DENISE ÉMOND</strong> > La chanson des maringouins 1’58, (Denise Émond), 78 tours Columbia C-6718 > Paru au Québec > 1956<br /><em>R. Béland > Montréal 1921 / Montréal 16-05-1983 > D. Émond > Ville-Émard 10-05-1932> À compter d’avril 1952, Réal Béland forme avec la chanteuse Denise Émond le duo humoristique Ti-Gus et Ti-Mousse qui connut un immense succès dans les cabarets pendant 30 ans. Denise Émond a également composé plusieurs chansons, dont La chanson des maringouins que le duo interprétait en spectacle.</em><br /><strong>07 PAULINE JULIEN</strong> > La folle 2’21, (Jean-Paul Filion), 45 tours Castor C-10007 > Paru au Québec > 1958<br /><em>Trois-Rivières 23-05-1928 / Montréal 01-10-1998 > Se destinait d’abord à une carrière au théâtre, elle vient à la chanson après ses trente ans. La folle est la première chanson qu’elle ait enregistrée. Elle chante avec passion les auteurs et compositeurs québécois, signant elle-même de nombreux textes.</em> <em>Pauline Julien a fréquemment pris parti pour la cause des femmes et de l’indépendance du Québec.<br /></em><strong>08 CLAIRETTE ODERRA</strong> > Le voyage de noces 3’21, (J. Valtay / J. Rochette), 78 tours ALP-67 > Enregistré à Montréal > 1960<br /><em>Marseilles 03-04-1919 > À 19 ans, elle joue avec Fernandel dans un film de Marcel Pagnol. Le hasard d’une tournée l’amène en 1949 au Québec qu’elle ne quittera plus. Celle qu’on appelle affectueusement la mère supérieure y ouvre une boîte à chansons qui accueille toute une génération de chansonniers et d’interprètes. Clairette est une des rares artistes à être à la fois admirée, respectée et aimée de tous.</em> <br /><strong>09 LES COLLÉGIENS TROUBADOURS</strong> > Viens avec moi et tu verras 1’33, (Germaine Dugas) 78 tours Pathé PAM 67003 > Enregistré à Montréal > 0 4-1958<br /><em>Gaston Rochon Québec 1932 / Québec 03-11-1999 > Claude Mercier dates inconnues > remplacé en 1956 par Guy Lepage > Claude Gosselin dates inconnues > Charles Tanguay dates inconnues > Formé à Québec en 1950 par quatre étudiants, les Collégiens troubadours se produisent en 1951 Chez Gérard puis animent leur propre série télévisée à Québec (1954) et à Montréal (1959). Gaston Rochon fut</em> <em>pendant vingt ans le directeur musical de Gilles Vigneault.</em><br /><strong>10 LES TROIS CLEFS</strong> > Le Rock & Roll du samedi soir 2’41, (Fernand & Gertrude Blouin), 78 tours London FC-299 > Paru au Québec > 12-1955<br /><em>Yvan Landry, piano et vibraphone > Fernand Blouin, batterie, guitare et voix > Gaston Charron, contrebasse > Formé au début des années 1950, ces trois musiciens possédant une solide formation se produisent essentiellement dans les cabarets. Le Rock & Roll du samedi soir est probablement la première chanson de rock enregistrée au Québec. Yvan Landry est devenu un jazzman réputé dans les années 1960.<br /></em><strong>11 MICHELINE MANSEAU</strong> > Les vieux pianos 2’11, (Claude Léveillée), 78 tours Apex 13163 > Paru au Québec > 12-1959<br /><em>Montréal 31-03-1930 > Cousine de Rolande Désormeaux, Micheline Manseau débute en 1954 au cabaret où elle fit carrière pendant une dizaine d’années. Elle a enregistré Les vieux pianos quelques semaines après que la chanson ait obtenu une mention au Concours de la chanson canadienne de 1959. C’est la première chanson de Claude Léveillée à être enregistrée.<br /></em><strong>12 CHRISTIANE BRETON</strong> > Ma p’tite polka 2’07, (Eddie Marnay / Émile Stern), 78 tours Pathé 77.151 > Paru au Québec > 1957<br /><em>23-04-1930 > Né Thérèse Larose. Après ses débuts en 1955 au cabaret Les Trois castors de Jacques Normand, Christiane Breton fit carrière sur disque, au cabaret et à la télévision jusqu’au début des années 1970 alors que la maladie la força à réorienter sa vie.</em><br /><strong>13 JACQUES BLANCHET</strong> > Mon amie du premier amour 3’01, (Jacques Blanchet), 78 tours MH-l115 > Paru au Québec > 01-1958<br /><em>Montréal 11-04-1931 / Montréal 09-05-1981 > Un des premiers chansonniers urbains québécois, il écrivit ses premières chansons au début des années 1950. Le ciel se marie avec la mer, le fit connaître lors du Concours de la chanson canadienne de 1957, mais Mon amie du premier amour fut la première chanson qu’il endisqua.</em><br /><strong>14 LES THREE BARS</strong> > N’oublie jamais 2’25, (René Rouzod / Louis Ferrari), 78 tours RCA Victor 56-5251 > Enregistré à Montréal > 12-1954<br /><em>Raymond Berthiaume > Montréal 1931 > Roger Gravel > Montréal 12-10-1934 > Fernand Thibault > Notre-Dame des Anges 16-12-1920 / Montréal 02-05-1967 > Fondé en 1951, les Three Bars deviennent identifiés au Cocktail Lounge grâce à leur musique élégante interprétée avec un très grand professionnalisme. Raymond Berthiaume a par la suite connu une brillante carrière de choriste professionnel.</em><br /><strong>15 MICHÈLE SANDRY</strong> > Les printemps de Paris 2’38, (Émile Catelat), 45 tours RMC 754 > Paru au Québec > 1959<br /><em>Bretagne 16-04-1925 > Arrivée en 1949 au Faisan dorée, elle s’éprit du Québec, y fonda une compagnie de disques (Sandryon) et ouvrit avec son compagnon Roger Mollet une boîte à chansons indépen­dantiste, Le Cochon borgne. De retour à Paris, le couple y a ouvert le bistro Le petit Québec.</em></p><p align=justify><strong>16 MARIUS DELISLE</strong> > À Québec au clair de lune 2’22, (Marius Delisle), 45 tours Variétés 7018 > Paru au Québec > 01-1960<br /><em>Québec 19-04-1924 / Québec 08-1993 > Marius Delisle débuta sa carrière dans les cabarets de Québec en 1947 et fonda en 1958 avec Geneviève Aubin l’Association des auteurs et compositeurs de Québec à l’origine de l’émissions Créations de Québec (CHRC, 1958-1966). À Québec au clair de lune est devenu un classique repris par de nombreux artistes.</em><br /><strong>17 CLAUDETTE AVRIL</strong> > Pluie d’automne 3’00, (Paul Bédard), 45 tours Variétés 7034 > Paru au Québec > 1961<br /><em>Notre-Dame de la Recouvrance 03-04-1937 > Née Claudette Letellier. Adoptant le nom du mois qui l’a vu naître, elle remporte un concours d’amateurs à CHRC et fait ses débuts à la radio à CKCV alors qu’elle a à peine 14 ans. Elle se produit à la télévision et au cabaret dans la région de Québec jusqu’au début des années 1970 alors qu’elle devient documentaliste à l’Assemblée nationale.</em><br /><strong>18 JEAN CARTIER</strong> > Rio Rita 3’08, de la comédie musicale, Rio Rita, (Roméo Beaudry / Joseph McCarthy & Harry Tierney), 78 tours Starr 15344 > Enregistré à Montréal > 02-06-1927<br /><em>Un des interprètes préférés de Roméo Beaudry, le baryton Jean Cartier a enregistré un peu plus de 80 chansons chez Starr entre 1926 et 1930. Rio Rita était le titre d’une comédie musicale qui eut beaucoup de succès au Théâtre St-Denis. Roméo Beaudry en traduisit les chansons.</em><br /><strong>19 ANDRÉ RANCOURT</strong> > Je suis amoureux 2’39, (Charles Aznavour / Pierre Roche), 78 tours RCA Victor 56-5189 > Paru au Québec > 1949<br /><em>Drummondville 16-12-1923 > Concierge à CKAC en 1945, André Rancourt réussit à convaincre son patron de le laisser débuter à “On chante dans mon quartier”. Une voix de crooner par excellence et son charme firent de lui un favori dans les cabarets et à la radio pendant quinze ans.</em><br /><strong>20 JEN ROGER</strong> > Toi ma richesse (Rags To Riches) 2’32, (Jen Roger / Adler & Ross), 78 tours RCA Victor 56-5234 > Enregistré à Montréal > 08-1953<br /><em>Montréal 24-06-1928 > Né Roger Massicotte. Maître de cérémonie dans les cabarets, Jen Roger remporta en 1953 un concours dont le Premier Prix consistait en l’enregistrement d’un disque. Toi ma richesse, dont il écrivit les paroles françaises, se vendit à plus de 75 000 exemplaires et le lança dans une carrière de vingt ans de succès.</em><br /><strong>21 GASTON CAMPEAU</strong> > Sensuel (Sensual) 3’11, (Henri Ithier / G. Gomez),78 tours London FC-314 > Paru au Québec > 1956<br />Montréal 23-09-1927 > Gaston Campeau débute sa carrière à l’été de 1950 comme maître de cérémonie dans les cabarets de Montréal où il passera l’essentiel de sa carrière d’une quinzaine d’années. Il a enregistré une quarantaine de chansons entre 1954 et 1962.</p><p align=justify><strong>22 AIMÉ MAJOR</strong> > Tu m’as donné 2’24, (Aimé Major), 78 tours Apex 13135 > Paru au Québec > 07-1959<br /><em>Montréal 07-02-1924 / Montréal 08-06-1996 > À compter de 1948, Aimé Major participe à plusieurs opérettes avec les Variétés-Lyriques puis aborde la chanson populaire vers 1956, connaissant quelques bons succès. Il se spécialisa pendant plus de vingt ans dans la chanson religieuse. Tu m’as donné reçu une mention au Concours de la chanson canadienne de 1959.</em><br /><strong>23 YVAN DANIEL</strong> > Sois pas fâchée 3’05, (Jacques Larue / Guy Magenta), 78 tours Al-782 > Paru au Québec > 04-1959<br /><em>Montréal 12-12-1928 / Montréal 24-04-1967 > Né Fernand Laliberté. Maître de cérémonie dans les cabarets à compter de 1953, Yvan Daniel connait également une belle carrière sur disque, marquée de quelques succès dont Sois pas fâchée en 1959. Il est décédé dans un accident d’auto au printemps de 1967.</em><br /><strong>24 PIERRE PÉTEL</strong> > Y’a y’a y’a 2’37, (Pierre Petel) 78 tours London 25036 > Paru au Québec > 04-1950<br /><em>Montréal 21-04-1920 / Montréal 05-05-1999 > Réalisateur à l’ONF, Pierre Pétel écrit les chansons du film musical “Les lumières de ma ville” en 1950 (voir extrait Leyrac-Berval sur ce coffret). Il a notamment composé la célèbre chanson-thème du Carnaval de Québec, ainsi que Y’a y’a y’a qui vante les beautés de la ville de Québec. Réalisateur puis directeur des variétés à la SRC, ce brillant touche-à-tout a également publié des recueils de poèmes et a exposé ses toiles à New York et Montréal.</em><br /><strong>25 GEORGES DUFRESNE</strong> > Ô doux mystère de la vie (O Sweet Mystery Of Life) 3’05, (Henry Deyglun / Rita Johnson/ Victor Herbert), 78 tours HMV 263680 > Paru au Québec > 03-1930<br /><em>Nicolet 21-05-1894 / Montréal 25-06-1973 > Après une carrière de vingt ans à l’opéra principalement aux États-Unis, Georges Dufresne a fait une promotion très active de l’art lyrique à la SRC où il fut réalisateur pendant vingt-cinq ans. Il est de père du producteur de disques Yvan Dufresne et du comédien Pierre Dufresne.<br /></em> © 2007 - FRÉMEAUX & ASSOCIÉS/GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SAS<br /><span class=Source>CD La variété québécoise - HISTOIRE DE LA CHANSON A SUCCÈS © Frémeaux & Associés</span></p></span>" "dwf_titres" => array:100 [ …100] "unit_price" => "" "price_digital" => 19.95 "price_cd" => 29.988 "img_url" => "https://preprod.fremeaux.com/img/p/1/8/2/6/1/18261-home_default.jpg" "cover" => array:9 [ …9] "authors" => [] "performers" => [] "images" => array:1 [ …1] "has_discount" => false "discount_type" => null "discount_percentage" => null "discount_percentage_absolute" => null "discount_amount" => null "discount_amount_to_display" => null "price_amount" => 39.948 "regular_price_amount" => 39.948 "regular_price" => "39,95 €" "discount_to_display" => null "unit_price_full" => "" "show_availability" => false "availability_message" => null "availability_date" => null "availability" => null ] -language: Language {#40} -arrayAccessList: ArrayObject {#671 flag::STD_PROP_LIST: false flag::ARRAY_AS_PROPS: false iteratorClass: "ArrayIterator" storage: array:143 [ …143] } -arrayAccessIterator: ArrayIterator {#739 flag::STD_PROP_LIST: false flag::ARRAY_AS_PROPS: false storage: array:143 [ …143] } -methodCacheResults: [] } ]

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