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Il aimait cette attente de la danse qui faisait courir de petits frissons sur sa peau.” <br /><em>Vicki Baum</em>, Sang et volupté à Bali, 1937 <br />“L’orchestre qu’on appelle “gamelang”, comportait une quarantaine d’exécutants, accroupis devant les instruments (…), des lames d’acier vibrantes, des gongs de toutes sortes de tailles, alignés côte à côte et qui résonnent chacun selon une note unique, tout un ensemble très complexe et très riche qui suppose, au dire des musicologues, la connaissance avant la lettre des découvertes les plus hardies de la musique contemporaine en Europe.” <br /><em>Roger Vailland</em>, Boroboudour, voyage à Bali, Java et autres îles, 1951 <br />“La gamelan balinais frappe de tous ses xylophones sur chaque fibre de notre sensibilité. C’est une “musique-expérience” qui fait appel à tout le corps : pas de sentiment, mais plutôt un contact, une symphonie sensuelle qui fait converger plusieurs cascades vers le même point.” <br /><em>Merry Ottin et Alban Bensa</em>, Le sacré à Java et à Bali, 1969. <br />“Sous le ciel devenu couleur d’encre claire, on ne distingue plus les visages des Balinais, émaciés, fondus dans la nuit. N’en reste plus que le blanc des yeux. Attente. Assis en rond. Petite musique stylisée du gamelan, discrets frétillements cuivrés à peine plus sonores que le vent dans les palmiers.” <br /><em>Muriel Cerf,</em> Le diable vert, 1975 <br /><span class=Soustitre>Démons et merveilles à Bali</span> <br />Bali fait partie des Petites îles de la Sonde. Sa superficie de 5 635 km2 (soit les 2/3 de la Corse). Sa population est passée de 2 à 3 millions d’habitants en 40 ans. Bali, dont la capitale est Denpassar, est l’une des provinces de la République d’Indonésie. Le nom Indonésie vient du latin Indus, Inde, et du grec nesos, île : 17 500 îles dont 3000 habitées (le plus grand archipel du monde) avec 240 millions d’habitants (le 4e pays le plus peuplé du monde). L’Indonésie est le plus important pays à majorité musulmane. Bali présente l’originalité d’être la seule île indonésienne à être essentiellement hindouiste, avec plus de 20 000 temples. Si le tourisme, culturel ou sportif (le surf), est l’une des activités économiques les plus importantes pour l’Indonésie, elle le doit principalement à Bali pour qui c’est la principale ressource. Le tourisme international, qui a débuté à Bali dès les années 1920, s’est intensifié à la suite de l’Exposition coloniale de Paris en 1931. L’artisanat, influencé par l’Islam en Indonésie, est restreint du fait que les représentations humaines et animales y sont interdites par la religion. Sauf à Bali, où les arts se sont développés grâce à un héritage d’art bouddhique et d’art hindouiste mélangés, sans compter les influences animistes. Les dépliants touristiques vendent/vantent Bali, comme étant le dernier paradis terrestre. On peut le croire aisément quand on assiste aux couchers de soleil sur les plages ou quand on se promène sur les flancs des collines vertes étagées en rizières, entrelacées de palmeraies et de cours d’eau dans lesquels se baignent, encore parfois, des hommes et des femmes nus. Les merveilles de la nature sont en harmonie avec les divinités et les démons de l’île. Car Bali est à la fois Paradis et Enfer. La lutte est constante entre le Bien et le Mal. Les forces bénéfiques, les dieux protecteurs du panthéon hindouiste et des traditions animistes, siègent au sommet des volcans sacrés. Les forces maléfiques, les vampires, ses sorcières, sont réfugiés au fond des mers. Pour réconcilier les deux extrêmes, les Balinais ont un calendrier des fêtes magiques et religieuses très chargé, et leurs offrandes sont destinées aux divinités bienfaisantes comme aux mauvais esprits ; l’équilibre cosmique est ainsi respecté, pour le respect de la nature comme pour le mental des humains. À Bali, les processions, les prières, les danses folkloriques ou classiques, toujours mythiques, les crémations comme les exorcismes sont soutenues par les vibrations sonores des gamelans. Ce sont des orchestres de xylophones en bambou, de métallophones, de gongs et autres tambours et percussions, agrémentés souvent d’une flûte et parfois de sortes de vièle (rebab) ou de cithare (kacapi). Sans oublier les voix au féminin et au masculin. Il y a trois grandes écoles de gamelans, ceux du pays Sunda (la partie occidentale de l’île de Java), le pays javanais lui-même (le centre et l’est) et, bien entendu, l’île de Bali. Claude Debussy avait écrit s’en être inspiré pour ses propres compositions. Francis Poulenc (Concerto pour deux pianos) a utilisé le gamelan. Steve Reich et Philip Glass ont été influencés par cette musique hypnotique, proche de la transe.<br /> <br />Pour découvrir le cœur de Bali, et comprendre l’âme de ses habitants, il suffit de suivre l’itinéraire musical qui mène d’un ensemble de gamelan à un autre, et d’avoir l’oreille disponible à être charmé sinon ensorcelé. La musique est à Bali ce que la méditation est à la religion. Elle participe à chaque événement social (naissance, limage des dents des jeunes gens, mariage, crémation-enterrement, etc.) ou religieux ou théâtral. Le tout se fondant en une même magie quotidienne. Chacune des communautés d’un village (les bandjars) possède son ensemble orchestral. L’aura des vibrations et les énergies se dégagent en musique de toutes les occasions rituelles pour fêter l’irrationnel. Les meilleurs musiciens et danseurs du village sont cooptés par leurs pairs et en faire partie est un honneur qui comporte beaucoup de devoirs. Le chef artistique (il y a aussi un chef administratif élu) est à la fois le compositeur des musiques et le professeur de musique et de danse pour l’ensemble des membres du «gong». En compensation du temps passé en répétitions, réunions officielles, déplacements et leçons particulières aux artistes les plus jeunes, le village lui prête gratuitement des rizières. Tous les membres de l’orchestre sont des amateurs, pour la plupart cultivateurs. Ils forment, eux-mêmes, leurs enfants à divers arts, en dehors de la musique, comme la peinture, la sculpture sur bois (à Mas) et sur pierre, l’argenterie (à Celuk) ou les arts textiles (à Ubud, technique javanaise). L’ensemble instrumental traditionnel, le fameux gamelan - qu’on appelle en fait gong besar, c’est-à-dire le grand orchestre - comprend 29 instruments, chacun utilisé par un musicien, à l’exception du barangan qui est joué par quatre musiciens. Il se compose ainsi : <br />- 1 ensemble de 4 gongs (considéré comme un seul instrument) : de tailles et de sonorités différentes, frappés selon un rythme lent par un seul musicien entouré de ses percussions. <br />- 18 gangce : métallophones dont les lames de bronze sont suspendues au-dessus de tubes en bambou servant de résonateurs. Il y a sept types de gangce ayant six, sept ou dix lames accordées selon la gamme pentatonique balinaise. Les cinq notes, ding, dong, deng, dung, dang, correspondent à nos mi, fa dièse, sol dièse, si et do dièse. Le musicien frappe avec rapidité les lames au moyen d’un marteau en bois tenu de la main droite, tandis qu’il amortit les lames de la main gauche. <br />- 1 gecek : instrument à percussion constitué de quatre petites cymbales fixées sur un petit banc et frappées par deux autres cymbales identiques dans les mains du musicien. <br />- 2 kendang : tambours tenus horizontalement et frappés, sur les deux faces, avec la main ou un petit maillet. Le plus gros des tambours, qui est considéré comme le mâle, est aux mains du chef d’orchestre. Lorsqu’un gamelan accompagne une danse, un dialogue s’installe entre le joueur de tambour et les danseurs qui mènent le rythme de leur chorégraphie. - 4 suling : flûtes en bambou, deux sopranes et deux ténors apportant six notes chacune. <br />- 2 bancs à cloches : le barangan (4 musiciens) et le trompong qui est joué en solo dans certains morceaux. Chacun de ces bancs portent 12 cloches (le trompong peut en avoir 13) dites reon. <br />- 1 petuk : cloche de bronze semblable au reon, mais fixée seule sur un petit banc et frappée de façon régulière pour donner le tempo. <br />Autre formation possible, l’angklung bambu : formé d’un cadre de bambou dans lequel deux tubes de bambous encochés peuvent se balancer et heurter la base du cadre pour produire leurs notes. On peut rencontrer des ensembles de 12 instruments angklung bambu jouant chacun simultanément deux notes à l’octave. <br /><em>Durée du CD : 65’12</em> <br /><span class=Soustitre>A. Le Ramayana</span> <br />Le Ramayana qui conte les aventures d’un prince exilé, errant, a souvent été comparé à l’Odyssée d’Homère qui s’en est forcément inspiré. La plus vieille version connue du Ramayana est attribuée au sage Valmiki qui l’aurait écrite au Xe siècle avant notre ère. La version actuelle se compose de 2 400 vers répartis en 500 chants. Bible des Hindous, cette épopée mystique et morale est plus qu’une légende. Rama symbolise l’idéal des vertus masculines : force, endurance et honneur. Sita, son épouse, est l’idéal de la beauté, de la fidélité et de l’amour marital. Lakshmana, le frère de Rama, personnifie le courage et la loyauté. Quant à Ravana, le roi-démon et son armée de géants, ils représentent la cruauté, la luxure, la haine et la trahison. L’opposition entre les héros et leurs ennemis ne saurait être plus évidente. Bali, l’île où chaque rite a pour sujet la lutte immortelle entre les forces du bien et les forces du mal, est la terre promise d’un Ramayana quotidien. Rama, Sita et les autres, sans oublier Hanuman, le fidèle et malin général de l’armée des singes, sont présents à chaque détour de rizières et de temples : sculptures, peintures, danses, tragi-comédies, marionnettes du théâtre d’ombres Wayang Kulit, etc. Cet enregistrement de l’ensemble orchestral Semara Budava a eu lieu, en octobre 1974, à Kuta, au bord de la mer, devant un petit temple éclairé par un faible spot. Les visages mobiles des comédiens expriment, tour à tour, le dédain, l’orgueil ou la pitié. Les coups d’œil sont magnétiques. L’improvisation est totale dans la troupe des animaux : ainsi le brave oiseau Jatayu bat des ailes selon ses désirs, et l’armée des singes offre une touche de comique avec leurs galipettes désordonnées. La chorégraphie est à la mesure des sentiments des personnages. Le monstre Ravana et ses aides avancent à grandes enjambées arrogantes et prétentieuses, alors que les danseuses qui tiennent les nobles rôles masculins de Rama et Lakshmana et féminin de Sita, évoluent à petits pas distingués, en dodelinant de la coiffe. Les coudes, les poignets et les doigts des danseuses se plient avec une beauté fascinante. Comme pour retenir, dans l’humidité de l’air chaud, les notes obsédantes des métallophones. <br /><em>1 – Enlèvement de Sita</em>. 5’18 <br />La princesse Sita, seule dans la forêt de l’exil, est enlevée par Ravana, roi des monstres à plusieurs têtes, qui s’était camouflé en ermite pour lui mendier un bol d’eau. <br /><em>2 – Duel entre Ravana et Jatayu</em>. 9’56 <br />Kidnappée, emmenée de force dans les airs vers Lanka, la princesse Sita hurle et pleure. Le grand oiseau Jatayu tente d’attaquer Ravana mais, battu et grièvement blessé, il vient s’écraser par terre. <br /><em>3 – Préparation aux batailles</em>. 16’38 <br />Rama était parti naïvement, à la demande de Sita, à la poursuite d’un daim en or. En fait, c’était la sorcière Maricha, sœur de Ravana, qui s’était transformée ainsi pour l’éloigner et tenter de le séduire. Il fut rejoint par Lakshmana accouru à son secours, et qui avait laissé Sita seule, croyant que Rama était en danger. Les deux frères reviennent à temps pour recueillir les dernières paroles de Jatayu qui leur raconte la mauvaise fortune de Sita. Rama demande alors à Hanuman, le général des singes, de partir à la recherche de Sita et de la retrouver. Il lui confie sa bague pour qu’il la montre et la laisse à sa bien-aimée. Ainsi, elle sera prévenue qu’ils sont tous sur le pied de guerre pour aller la reconquérir. <br /><span class=Soustitre>B. Le spectacle du Legong</span> <br />Ce spectacle de la danse du Legong, ici enregistré le 21 octobre 1974 après 20 heures, sur la scène de l’Indraprastra Satge à Kuta, était destiné à renflouer la caisse de l’école primaire. L’entrée coûtait alors 600 roupies. A l’origine, le Legong était la danse mythique des nymphes divines, aux mouvements gracieux d’une quintessence de féminité. Cette chorégraphie, toute en symboles, pure de tout sujet depuis le XIIIe siècle, suit les rebondissements nombreux d’une histoire d’amour indonésienne très romanesque. Elle s’en échappe, parfois, pour devenir une danse abstraite, bien que toujours empreinte de séduction. <br /><em>4 – Tabuh</em>. 6’15 <br />Instrumental d’ouverture. <br /><em>5 – Baris</em>. 3’42 <br />Baris signifie “rangée”. Car, à l’origine, c’était une danse de guerriers, en ligne, se préparant moralement et physiquement au combat. Le Baris glorifie le courage et le triomphe. La relation intime qui existe entre le danseur et l’orchestre des gongs du gamelan, est si puissante qu’on ne distingue plus lequel accompagne ou dirige l’autre. Les gestes, tout d’abord lents et étudiés du danseur, muent en un tourbillon de mouvements saccadés, d’une précision parfaite, dans un déchaînement de fortes passions. Cette émotion spectaculaire est apte à faire fuir l’ennemi. <br /><em>6 – Oleg Tambulilingan</em>. 4’06 <br />Cette chorégraphie est incluse dans le spectacle du Legong depuis le début des années 1950. “Tambulilingan” signifie “abeille”. La jeune fille entre sur scène la première, les doigts frémissants à l’image des ailes d’une abeille virevoltant d’un côté de la scène à l’autre, d’une fleur à l’autre, au rythme du gamelan. Arrive le bourdon dont les mouvements avivent les sentiments contradictoires de la femme. S’enchaînent sur son visage, à la cadence de ses petits pas, la séduction coquine comme la retenue de la pure innocence. Le couple se cherche, s’unit, se sépare et se retrouve, dans un assaut d’œillades et de coquetteries, de frôlements érotiques. <br /><em>7 – Raja Pala</em>. 2’05 <br />Cette danse raconte l’histoire du chasseur Raja Pala qui découvrit le lieu secret Dedari où se baignaient nues les 7 vierges célestes ailées. Il subtilisa la blouse magique (une de ses ailes) de l’une d’elle, Sulasih, qui ne put retourner au ciel. Il l’a supplia de lui faire un enfant. Ce sera Durma, un fils, qu’ils élèveront durant 7 années. Puis, elle récupéra son aile manquante et retourna au ciel, alors que Raja Pala devint un saint homme. <br /><em>8 – Tari Tenun</em>. 1’53 <br />On perçoit distinctement, en arrière plan, la son aigu des chauves-souris qui se regroupent par milliers dans les arbres, au-dessus des artistes et des spectateurs. <br /><em>9 – Panji Semirang</em>. 4’58 <br />C’est la danse du grand conquérant, du super héros, toute en force et en grâce. La relation entre le danseur et le gamelan est intense. Celle aussi entre les mouvements agiles ondulés des bras d’une part, et l’irréalité du roulement des yeux dans leurs orbites d’autre part, le tout donnant un pouvoir magnétique aux expressions du visage du guerrier se préparant à la bataille. <br /><em>10 – Tabuh – Tari Nelayan – Mergapati – Joged</em>. 9’45 <br />Ces titres s’enchaînent : l’ouverture (Tabuh), la danse du pêcheur (Tari Nelayan), la danse du lion (Mergapati) et la danse folklorique (Joged). Pour ce dernier morceau, on entend le grantang bumbung, un ensemble de quatre xylophones à lames de bambou utilisé surtout lors du Joged, danse au cours de laquelle une danseuse, après une introduction en soliste, pleine de séduction, vient chercher un homme dans le public pour l’inviter à se joindre à elle sur scène. Cette distraction est très populaire dans les fêtes balinaises du nord de l’île. Parfois, l’invité met l’assistance en joie par son inexpérience alors que sa partenaire est la meilleure danseuse du village. Lorsqu’elle juge que la mascarade a assez duré, elle le renvoie à sa place et en choisit un autre d’un coup d’éventail, volontaire, directif mais charmeur. <br /><em>Production-réalisation : François JOUFFA (1974 et 2010). <br />Enregistrements à Bali en octobre 1974, au Nagra III mono sur bandes magnétiques Agfa-Gevaert offertes par la radio Europe n°1. <br />Textes : François JOUFFA (1975 et 2010) d’après des notes sur le terrain de Sylvie MEYER (1974). <br />Photos : François JOUFFA (1974), Sylvie JOUFFA (1977), Susie JOUFFA (2005). Photo de couverture : Didier Duval (1975). <br />Montage et premastering : Alexis FRENKEL, Studio Art & Son, Paris (2010). <br />Directeurs artistiques : Benjamin GOLDENSTEIN et Alexis JOUFFA (2010).</em> <br /><span class=Soustitre>english notes</span><br />“The sighs of a wind instrument prolong the vibrations of vocal cords with such a sense of identity that one cannot tell if it is the voice itself that persists or its meaning that has, since the origins, absorbed the voice”. <br /><em>Antonin Artaud</em>, Le Théâtre balinais, 1931 <br />“The gamelan was being played; a soft and uncertain melody was alternating with sharp, powerful and warlike notes that accelerated the beatings of the drum. He used to appreciate the expectancy of the dance that had him shiver with excitement.” <br /><em>Vicki Baum</em>, Liebe und Tod auf Bali, 1937 <br />“The orchestra called ‘gamelang’ comprised about forty performers squatting in front of the instruments […], vibrating steel bars, gongs of all sizes lined up side by side, each echoing its single note, a whole set very complex and rich according to the musicologists, a knowledge discovered prior to the boldest and daring inventions in contemporary European music”. <br /><em>Roger Vaillant</em>, Boroboudour, Voyage à Bali, Java et autres îles, 1951 <br />“The Balinese gamelan strikes with all its xylophones on every fibre of our sensibility. It is a ‘music-experience’ that involves the whole body: no feelings but instead a contact, a sensual symphony that has several cascades converge towards the same point”. <br /><em>Mary Ottin and Alban Bensa</em>, Le sacré à Java et à Bali, 1969 <br />“Under the sky that has become clear inked-coloured, one can no longer distinguish the faces of the Balinese, emaciated, blending into the night. There remains only the white of the eyes. Waiting. Sitting in circle. Short stylized music of the gamelan, discrete coppered wriggles barely louder than the wind in the palms”. <br /><em>Muriel Cerf</em>, Le diable vert, 1975 <br /><span class=Soustitre>Devils and wonders in Bali</span> <br />Bali belongs to the Lesser Sunda Islands. Its surface covers an area of 5.635 km2. Its population rose from 2 to 3 million inhabitants in 40 years. Bali, the capital of which is Denpasar, is one of the provinces of the Republic of Indonesia. The word Indonesia comes from the Latin Indus, India, and from the Greek nesos, island: 17.500 islands, of which 3.000 are inhabited (the world’s biggest archipelago) with 240 million inhabitants (the fourth country in the world with the highest density). Indonesia is the country with the more important Muslim population while Bali is the only Hindu island of Indonesia with a majority of Hindu people and more than 20.000 Hindu temples. Cultural tourism and sport tourism (surfing) are among the more important economical activities of Indonesia due to Bali where it constitute the main resources. International tourism intensified greatly after the French Colonial Exhibition in Paris in 1931. Crafts, mainly influenced by the Islamic culture in Indonesia, are restrained due to the fact that human and animal representations are forbidden by the religion, except in Bali where arts have been greatly developed thanks to the heritage of both Buddhist and Hindu cultures, not to mention the animist influences. Touristic brochures present Bali as the last paradise on earth. One can easily agree with this view when beholding the sunset on the beach or when walking around on the slopes of the green hills tiered in rice paddies intertwined with palm groves and streams in which men and women bathe, sometimes naked. The wonders of nature are in harmony with the island’s gods and devils as Bali is both Paradise and Hell at the same time. The struggling between Good and Evil is constant. The favourable forces, the protective gods of the Hindu pantheon and of the animist traditions seat on the summit of sacred volcanoes. The evil forces, vampires, witches, have taken refuge in the depth of the seas. In order to reconcile the two extremes, the Balinese calendar is full of magical and religious ceremonies, and offerings are intended for the favourable divinities as well as for the bad spirits; the cosmic balance is thus respected for the sake of nature and individuals mind. In Bali, processions, prayers, folkloric and classical dances – always with a mythical dimension – cremations as well as exorcisms are backed by the sound vibrations of gamelans. These are orchestras of bamboo xylophones, metallophones, gongs and other drums and percussions, often embellished with a flute or, at times, of some sort of fiddle (rebab) or zither (kacapi). Not to mention the female and male voices. <br />There are three major styles of gamelan, one in the Sunda land (in the Western part of Java Island) another in the heart of the Javanese country (Central and Eastern Java) and, naturally, one in Bali. Claude Debussy wrote it had inspired him for his own compositions. Francis Poulenc (Concerto for Two Pianos) used the gamelan. Steve Reich and Philip Glass were influenced by this hypnotic music, near trance. To discover the heart of Bali, and understand the soul of its inhabitants, just follow the musical journey that leads to a set of gamelans to another and keep your ears wide opened to its charm if not its enchantment. Music is in Bali what meditation is to religion. It is part of all social events (birth, teeth grinding, wedding, cremation-burial, etc.) as well as of religious and theatrical ones, the whole participating to the same everyday magic. Each community of a village (bandjars) has its own orchestra. The aura of the vibrations and the energies free up the music in all the ritual occasions that celebrate the irrational. The best musicians and dancers from the village are co-opted by their peers, and being part of it is an honour that entails numerous duties. The artistic leader (there is also an elected administrative chief) is both the music composer and music and dance teacher of all the members of the “gong”. As a compensation for the time spent in rehearsals, official meetings, journeys and in private lessons given to younger artists, the village put at his disposal some portions of paddy field for free. All the members of the orchestra are amateurs, most of them being farmers the rest of the time. Besides music, they personally train their children in various arts like painting, wood (in Mas) and stone carving, silver work (in Celuk) or textile arts (in Ubud, Javanese technique). The famous traditional instrumental band, the famous gamelan – actually called “gong besar”, that is to say the full orchestra – is comprised of 29 instruments, each used by a single musician, except the barangan that requires four musicians. <br />It is composed thus: <br />- A set of 4 gongs (considered as one instrument): of different sizes and tones struck at a slow pace by a single musician surrounded by his percussion instruments. <br />- 18 gangsa gantung: metallophones with bronze bars suspended over bamboo tubes used as resonators. There are seven types of gangsa gantung, with six, seven or ten bars, tuned according the Balinese pentatonic scale. The five notes, ding, dong, deng, dung, dang correspond to our E, F#, G#, B and C#. The musician strikes the bars quickly using a wooden hammer held in his right hand while damping the bars with the left hand. <br />- 1 ceng-ceng: percussion instrument made of four small cymbals mounted on a wooden frame and struck by two small identical cymbals held by the fingers of the musician. <br />- 2 kendang: drums held horizontally and struck on both sides with the hand or a small mallet. Considered as the male instrument, the biggest drum is held by the conductor. When a gamelan accompanies a dance, a dialogue is established between the drummer and the dancers that lead the pace of their choreography. <br />- 4 suling: bamboo flutes, two sopranos and two tenors bringing six notes each. <br />- 2 gongs in a row: the barangan (4 musicians) and the trompong which is played in solo in some songs. Each of the rows comprises 12 bells (the trompong can have 13) called reyong. <br />- 1 petuk: bronze bell similar to the reyong but merely fixed on a small frame and struck on a regular basis to set the tempo. The angklung bamboo is another possible ensemble: it is made of a bamboo frame in which two bamboo slotted tubes can swing and strike the base of the frame to produce musical notes. One can find sets of 12 angklung bamboo instruments each playing simultaneously two notes an octave. <br /><em>Total playing time: 65’12</em> <br /><span class=Soustitre>A- The Ramayana</span> <br />The Ramayana, which recounts the adventures of a prince in exile, wandering, has often been compared to Homer’s Odyssey that probably drew its inspiration from it. The oldest known version of the Ramaya is attributed to the sage Valmiki who is said to have written it in the tenth century B.C.E. The current version consists of 2400 verses distributed into 500 songs. Considered as the Bible of the Hindu this mystic and moral epic is more than a legend. Rama symbolizes the ideals of masculine virtues: strength, endurance and honour. His wife Sita is the ideal of beauty, fidelity and marital love. Lakshmana, Rama’s brother, is the personification of courage and loyalty. As to the demon king Ravana and his army of giants, they represent cruelty, lust, hatred and betrayal. The contrast between the heroes and their enemies could not be made more evident. Bali, the island where every ritual is about the eternal struggle between good and evil forces, is the promised land of a daily Ramayana. Rama, Sita and the others, including Hanuman the faithful and clever general of the monkey army, are present at every turn of rice paddies and temples: in sculptures, paintings, dances, tragic-comedies, in the puppets of the Wayang Kulit shadow theatre, etc. This recording of the orchestral ensemble Semara Budava took place in October 1974, nearby the sea in Kuta, in front of a small temple illuminated by a weak spot. The actors’ mobile faces were expressing successively disdain, pride and pity. The glances were magnetic. Improvisation was the rule among the animals’ characters: while the brave Jatayu was flapping his wings in his own way (ad-lib), the army of monkeys was providing a comic touch with its tricks and disorganized somersaults. The choreography accompanied the characters’ feelings. Whereas the monster Ravana and his attendants were striding forward in an arrogant and pretentious way, the female dancers who assumed the leading roles of Rama, Sita and Lakshmana, were taking small and elegant steps while nodding their heads. <br /><em>1- The abduction of Sita</em>. 5’18 <br />Princess Sita, alone in the forest of exile, is kidnapped by Ravana, the multi-headed lord of the demons, who had disguised himself as a hermit begging for a bowl of water. <br /><em>2 – The battle between Ravana and Jatayu</em>. 9’56 <br />Kidnapped against her will into the air towards Lanka, princess Sita is screaming and shedding tears. The great bird Jatatyu attacks Ravana but he gets seriously injured and crashes on the ground. <br /><em>3- Preparing for battles</em>. 16’38 <br />Rama who had gone credulously in pursuit of a golden deer -in fact the witch Maricha, the sister of Ravana, who had changed her appearance- and Lakshmana who had left the princess alone as he thought his brother was in danger, are back and collect the last words of Jatayu who tells them about Sita’s misfortune. Rama then asks Hanuman, the general of the monkey army, to go in search of Sita. He entrusted his ring to Hanuman to let his beloved know they are all on the warpath to rescue her. <br /><span class=Soustitre>B. The Legong Dance</span> <br />The Legong performance, here recorded in October 21, 1974, after 8pm on the Indraprastra Satge stage in Kuta was intended to raise funds for the treasury of the village primary school. The entry fare was of 600 rupees. Originally, the Legong was the mythical dance performed by celestial nymphs. The choreography, high in symbols, has been kept intact in its subject matter since the XIIIth century and follows the numerous twists and turns of a romantic Indonesian love story. But it sometimes strays from the subject and becomes an abstract dance, although still imbued with seduction. <br /><em>4- Tabuh.</em> 6’15 <br />Instrumental opening. <br /><em>5 – Baris.</em> 3’42 <br />Baris means “rows”. For, originally, it was the dance of warriors, aligned in rows and preparing morally and mentally for battle. The Baris glorifies courage and triumph. The intimate link between the dancer and the gamelan orchestra of gongs is so strong that one cannot distinguish which one accompanies or leads the other. The dancer’s gestures first slow and measured then turn into a whirlwind of jerky movements, perfectly accurate, in an outburst of vigorous passions. Such a dramatic emotion has the enemies run away. <br /><em>6- Oleg Tambulilingan.</em> 4’06 <br />This choreography is included in the Legong show since the early 1950s. “Tambulilingan” means “bee”. The lady gets on the stage first, her fingers trembling just like the fluttering wings of a bee fliying from one side of the stage to another, from one flower to another, to the beat of the gamelan. Then comes the drone whose movements intensify the conflicting feelings of the lady. Her face shows successively, at the pace of her small steps, naughty seduction and the reserve of pure innocence. The couple is trying to find its way, unites, splits and gets back together, flirtatiously casting glances while their erotic bodies, in a light contact, are brushing against each other. <br /><em>7- Raja Pala</em>. 2’05 <br />This dance tells the story of the hunter Raja Pala who discovered Dedari, the secret location where used to bathe the 7 naked and winged celestial virgins. He stole the celestial nymph Sulasih’s magical blouse (one of her wings) who therefore couldn’t return to heaven. He begged her to give him a child. It will be Durma, their son they bred together for 7 years. She then recovered her missing wing and returned to heaven while Raja Pala became a holy man. <br /><em>8 – Tari Tenun</em>. 1’53 <br />One can distinguish clearly, in the background, the shrilling sounds of thousands of bats gathering in the trees just above the artists and the audience. <br /><em>9 – Panji Semirang.</em> 4’58 <br />It is the dance of the great conqueror, the super hero, all in strength and in grace. The relationship between the dancer and the gamelan is intense. Alike the one between the nimble movements of the waving arms and the unreality of the rolling of the eyes in their sockets, the whole giving a magnetic power to the facial expressions of the warrior preparing for battle. <br /><em>10 – Tabuh – Tari Nelayan – Mergapati – Joged</em>. 9’45 <br />The following pieces are consecutive: the opening (Tabuh), the fisherman’s dance (Tari Nelayan), the lion’s dance (Mergapati) and the folk dance (Joged). In this last piece, one can hear the grantang bumbung, a set of four xylophones with bamboo bars used essentially during the Joged, dance in which a female dancer, highly seductive, after an opening in solo, picks up a man at random in the audience and invites him to join her on stage. This distraction is very popular during the Balinese celebrations of the Northern part of the island. Sometimes, the guest delights and amuses the audience because of his inexperience in dancing while his partner is the best female dancer of the village. When she thinks the masquerade has lasted long enough, she sends him back to his chair and selects another one by pointing her hand-held fan in a determined, directive but charming way. <br /><em>Production-direction: François JOUFFA (1974 and 2010). Recordings in Bali in October 1974 with a Nagra III mono on magnetic tapes Agfa-Gevaert offered by the French radio station Europe n°1. Texts: François JOUFFA (1975 and 2010) adapted from the notes taken in situ by Sylvie MEYER (1974). English translation: Susie Jouffa. Photographs: François JOUFFA (1974), Sylvie JOUFFA (1977), Susie JOUFFA (2005). Cover picture: Didier Duval (1975). Editing and premastering: Alexis Frenkel, Studio Art & Son, Paris (2010). Artistic and Technical advisors: Benjamin GOLDENSTEIN and Alexis JOUFFA.</em> <br /></span><span class=Source>CD Le RAMAYANA A BALI © Frémeaux & Associés (frémeaux, frémaux, frémau, frémaud, frémault, frémo, frémont, fermeaux, fremeaux, fremaux, fremau, fremaud, fremault, fremo, fremont, CD audio, 78 tours, disques anciens, CD à acheter, écouter des vieux enregistrements, albums, rééditions, anthologies ou intégrales sont disponibles sous forme de CD et par téléchargement.)</span></p></p>"
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Le plus célèbre disque consacré aux musiques cajun et créole. (Grand Prix du Disque Académie Charles Cros). </span><br /><span class=Texte>27 tracks of field recordings made in the 1970’s. The most famous recordings of cajun and creole music.<br /></span><span class=Texte>Ce coffret regroupe deux documents historiques essentiels sur les musiques et cultures cajuns et créoles de Louisiane. Le CD et le film présentés ici sont issus des voyages du cinéaste Jean-Pierre Bruneau qui durant les années 1970 fut parmi les rares personnes à s’intéresser à la promotion de ces musiques alors méconnues et marginales. Ces dernières sont issues d’une culture francophone hybride unique et fragile qui réussit à survivre tant bien que mal dans les mondes clos des marécages et bayous du Sud de la Louisiane. Au-delà de sa valeur patrimoniale évidente, ce coffret est le témoin direct d’une période considérée comme l’âge d’or de ces musiques. On retrouve les plus grands musiciens de l’époque, devenus légendes aujourd’hui : les frères Balfa, Clifton Chenier, Bee Fontenot, Alphonse « Bois Sec » Ardoin et Canray Fontenot. <br /><strong>Patrick Frémeaux & Philippe Krümm<br /></strong></span><span class=Texte>This set contains two essential historic documents dealing with the music and culture of the Cajuns and Creoles of Louisiana. The CD and the film presented here resulted from the travels of filmmaker Jean-Pierre Bruneau, who in the Seventies was one of the rare people to take an interest in this music that was sill marginal and unrecognized at that time. The music here comes from a hybrid, fragile French-speaking culture that managed to somehow survive in the isolated world of the marshlands and bayous of southern Louisiana. 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Pain de maïs (Cornbread) – Bee Fontenot (2’07)</span><br /><span class=Texte>Bee Fontenot (accordéon, chant) ; Dewey Balfa (triangle)</span><br /><span class=Texte>Enregistré le 17 février 1972, à Basile</span><br /><span class=Texte>2. La valse de la belle (The Sweatheart’s Waltz) – </span><br /><span class=Texte>Shirley Bergeron (3’01)</span><br /><span class=Texte>Shirley Bergeron (guitare, chant) ; Alphee Bergeron (accordéon) ; </span><br /><span class=Texte>Dewey Balfa (violon) ; Terry Bearb (triangle)</span><br /><span class=Texte>Enregistré le 16 février 1972, à Mamou</span><br /><span class=Texte>3. Ma négresse – Nathan Abshire (2’35)</span><br /><span class=Texte>Nathan Abshire (accordéon, chant) ; Dewey Balfa (violon, chant) ; </span><br /><span class=Texte>Will Balfa (violon) ; Rodney Balfa (guitare) ; Burkeman Balfa (triangle)</span><br /><span class=Texte>Enregistré le 16 février 1972, à Mamou</span><br /><span class=Texte>4. Les haricots sont pas salés #1 (The Snapbeans Ain’t Salty) – </span><br /><span class=Texte>Les Frères Balfa (2’21)</span><br /><span class=Texte>Dewey Balfa (violon, chant) ; Nathan Abshire (accordéon, chant) ; </span><br /><span class=Texte>Will Balfa (violon) ; Rodney Balfa (guitare) ; Burkeman Balfa (triangle)</span><br /><span class=Texte>Enregistré le 17 février 1972, à Mamou</span><br /><span class=Texte>5. Aux Natchitoches – Bee Deshotels (1’33)</span><br /><span class=Texte>Bee Deshotels (chant)</span><br /><span class=Texte>Enregistré le 16 février 1972, à Reddell</span><br /><span class=Texte>6. Tu peux cogner (mais tu peux pas rentrer) (Keep on Knockin’ </span><br /><span class=Texte>[But You Can’t Come In]) – Les Frères Balfa (2’56)</span><br /><span class=Texte>Rodney Balfa (guitare, chant) ; Dewey Balfa (violon) ; Will Balfa (violon) ; Revon Reed (coups, cris)</span><br /><span class=Texte>Enregistré le 31 mars 1972, à Basile</span><br /><span class=Texte>7. Two-step des Cajuns (instrumental) – Nathan Abshire (1’48)</span><br /><span class=Texte>Nathan Abshire (accordéon) ; Dewey Balfa (violon) ; Will Balfa (violon) ; Rodney Balfa (guitare) ; Burkeman Balfa (triangle)</span><br /><span class=Texte>Enregistré le 16 février 1972, à Mamou</span><br /><span class=Texte>8. Une livre de tabac (One Pound of Tobacco) – </span><br /><span class=Texte>Les Frères Balfa (3’39)</span><br /><span class=Texte>Dewey Balfa (violon, chant) ; Will Balfa (violon) ; Rodney Balfa (guitare)</span><br /><span class=Texte>Enregistré le 31 mars 1972, à Basile</span><br /><span class=Texte>9. Madame Bosso – Shirley Bergeron (2’11)</span><br /><span class=Texte>Shirley Bergeron (guitare, chant) ; Alphee Bergeron (accordéon) ; </span><br /><span class=Texte>Dewey Balfa (violon) ; Terry Bearb (triangle)</span><br /><span class=Texte>Enregistré le 16 février 1972, à Mamou</span><br /><span class=Texte>10. La porte de la prison (The Prison’s Gate) – Bee Fontenot (2’03)</span><br /><span class=Texte>Bee Fontenot (accordéon, chant)</span><br /><span class=Texte>Enregistré le 17 février 1972, à Basile</span><br /><span class=Texte>11. Les barres de la prison (The Prison’s Bars) – </span><br /><span class=Texte>Canray Fontenot (2’50)</span><br /><span class=Texte>Canray Fontenot (violon, chant) ; Alphonse « Bois Sec » Ardoin (accordéon) ; Rodney Balfa (guitare)</span><br /><span class=Texte>Enregistré le 17 février 1972, à Basile</span><br /><span class=Texte>12. Ma chérie bébé créole (My Creole Sweet Mama) – </span><br /><span class=Texte>Dennis Mc Gee (2’38)</span><br /><span class=Texte>Dennis Mc Gee (violon) ; Sady Courville (violon) ; </span><br /><span class=Texte>Preston Manuel (guitare) ; Wallace Lafleur (chant)</span><br /><span class=Texte>Enregistré le 16 février 1972, à Mamou</span><br /><span class=Texte>13. 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Bosco Stomp – Alphonse « Bois Sec » Ardoin </span><br /><span class=Texte>& Les Frères Balfa (5’21)</span><br /><span class=Texte>Alphonse « Bois Sec » Ardoin (accordéon, chant des quatre premiers couplets) ; Dewey Balfa (violon, chant des quatre derniers couplets) ; Canray Fontenot (violon) ; Nathan Abshire (accordéon après </span><br /><span class=Texte>le quatrième couplet) ; Rodney Balfa (guitare) ; Terry Bertrand (banjo) ; Burkeman Balfa (triangle)</span><br /><span class=Texte>Enregistré le 17 février 1972, à Basile</span><br /><span class=Texte>19. Make It To Me – Bee Fontenot (1’50)</span><br /><span class=Texte>Bee Fontenot (accordéon, chant)</span><br /><span class=Texte>Enregistré le 17 février 1972, à Basile</span><br /><span class=Texte>20. J’ai fait mon idée (I Made Up My Mind) – Shirley Bergeron (3’17)</span><br /><span class=Texte>Shirley Bergeron (guitare, chant) ; Alphee Bergeron (accordéon) ; </span><br /><span class=Texte>Dewey Balfa (violon) ; Terry Bearb (triangle)</span><br /><span class=Texte>Enregistré le 16 février 1972, à Basile</span><br /><span class=Texte>21. J’ai été au bal (I Went to the Dance) – Les Frères Balfa (2’46)</span><br /><span class=Texte>Dewey Balfa (violon, chant) ; Will Balfa (violon) ; Rodney Balfa (guitare) ; Terry Bertrand (banjo) ; Burkeman Balfa (triangle)</span><br /><span class=Texte>Enregistré le 17 février 1972, à Basile</span><br /><span class=Texte>22. Bonsoir Moreau (Goodnight Moreau) – Canray Fontenot (2’03)</span><br /><span class=Texte>Alphonse « Bois Sec » Ardoin (accordéon, chant) ; Canray Fontenot (violon) ; Rodney Balfa (guitare)</span><br /><span class=Texte>Enregistré le 17 février 1972, à Basile</span><br /><span class=Texte>23. ‘Tit galop au Mamou (Gallop to Mamou) – Les Frères Balfa (2’49)</span><br /><span class=Texte>Rodney Balfa (guitare, chant) ; Dewey Balfa (violon) ; Will Balfa (violon)</span><br /><span class=Texte>Enregistré le 31 mars 1972, à Basile</span><br /><span class=Texte>24. Chère Toutoute – Bee Fontenot (2’18)</span><br /><span class=Texte>Bee Fontenot (accordéon, chant)</span><br /><span class=Texte>Enregistré le 17 février 1972, à Basile</span><br /><span class=Texte>25. Les maringouins ont tout mangé ma belle (The Mosquitoes Ate Up my Sweetheart) – Nathan Abshire (2’39)</span><br /><span class=Texte>Nathan Abshire (accordéon, chant) ; Dewey Balfa (violon) ; </span><br /><span class=Texte>Will Balfa (violon) ; Rodney Balfa (violon) ; Burkeman Balfa (triangle)</span><br /><span class=Texte>Enregistré le 17 février 1972, à Basile</span><br /><span class=Texte>26. Les haricots sont pas salés #2 – Accordéoniste anonyme (2’44)</span><br /><span class=Texte>Anonyme (accordéon) ; Jack Léger (frottoir) ; anonyme </span><br /><span class=Texte>(pedal steel guitar, percussions)</span><br /><span class=Texte>Enregistré le 28 juillet 1977, à Mamou, lors de l’émission </span><br /><span class=Texte>de Revon Reed, « Keun »</span><br /><span class=Texte>27. Le two-step à Jules (instrumental) – Freeman Fontenot (1’17)</span><br /><span class=Texte>Freeman Fontenot (accordéon)</span><br /><span class=Texte>Enregistré le 15 avril 1972, à Basile</span><br /><span class=Soustitre2>Dedans le Sud de la Louisiane</span><br /><span class=Texte>“Probably my very favorite film </span><span class=Texte>ever on South Louisiana”</span><br /><span class=Texte>Cecil Doyle, KRVS/Radio-Acadie<br /></span><span class=Texte>Réalisation & Montage : Jean-Pierre Bruneau</span><br /><span class=Texte>Images / Directeur photo : Paul Godsmith</span><br /><span class=Texte>Assistante caméra : Sharon Sachs</span><br /><span class=Texte>Son : Pettur Hiddal</span><br /><span class=Texte>Montage additionnel : Marilyn Mulford, Bob Mills</span><br /><span class=Texte>Production : Marie-Thérèse Delboulbès</span><br /><span class=Texte>Photos : Marilyn Mulford, </span><br /><span class=Texte>Marie-Thérèse Delboulbès, Ardina Seward, </span><br /><span class=Texte>Elemore Morgan Sr., Library of Congress </span><br /><span class=Texte>Conception / Artwork couverture original :</span><br /><span class=Texte>Tania Latchman pour Cinq Planètes</span><br /><span class=Texte>Production : Cinq Planètes, </span><br /><span class=Texte>label créé et dirigé par Philippe Krümm</span><br /><span class=Texte>Site web - catalogue : preprod.fremeaux.com</span><br /><span class=Texte>Droits : Frémeaux & Associés </span><br /><span class=Texte>Conception de collection : </span><br /><span class=Texte>Patrick Frémeaux & Claude Colombini</span><br /><span class=Texte>Direction de collection : Augustin Bondoux</span><br /><span class=Texte>Assistante éditoriale : Anna Karsenti</span><br /><span class=Texte>DEDANS LE SUD DE LA LOUISIANE : </span><br /><span class=Texte>P 1972-2007 Jean-Pierre Bruneau - </span><br /><span class=Texte>Marie-Thérèse Delboulbès- Cinq Planètes</span><br /><span class=Texte>© 2016 Groupe Frémeaux Colombini</span><br /><span class=Texte>LES HARICOTS SONT PAS SALÉS : </span><br /><span class=Texte>P 1972-1997 Jean-Pierre Bruneau - Cinq Planètes</span><br /><span class=Texte>© 2016 Groupe Frémeaux Colombini</span><br /><span class=Soustitre2><br />DEDANS LE SUD DE LA LOUISIANE, <br />LE FILM</span><br /><span class=Texte>Voici donc, heureusement restaurées, datant de 1972, parmi les premières images à parvenir en Europe sur cette contrée mythique, ses habitants, leur drôle de français et surtout leur musique unique et pas sophistiquée pour un rond. Dedans le sud de la Louisiane fut tourné en 16 mmm et sorti en 1974 en même temps que le disque Les Haricots sont pas salés avec des enregistrements musicaux dits « de terrain » réalisés lors et autour du tournage du film.</span><br /><span class=Texte>Alors que la culture de masse américaine dévore le monde entier, il est rafraîchissant, surprenant et même quasiment miraculeux de constater aujourd’hui la résistance et l’influence croissante de cette culture minoritaire louisianaise, issue, rappelons le, d’un des Etats les plus pauvres des USA. La Louisiane, autrefois partie considérable de l’empire colonial français, jugée indésirable par Napoléon, a mêlé des populations d’origine française, acadienne, africaine, antillaise, espagnole, allemande, majoritairement catholiques et aussi des Amérindiens appartenant aux tribus Houma et Chitimacha et des « Anglos » protestants. Résultat, une société américaine singulière ayant produit son propre melting pot mais basé sur des fondations culturelles françaises. Un melting pot qui distingue cependant deux catégories de citoyens. Tout ce qui est Blanc est considéré comme Cajun (qui s’écrit aussi Cadien et se prononce Cadjin) et tout ce qui est Noir, Créole. La musique, longtemps indifférenciée sous le vocable « French Music » reproduit cette catégorisation raciale, le terme plus récent de zydeco, désignant lui aussi la musique essentiellement issue de la communauté noire.</span><br /><span class=Texte>Ces musiques rurales, blanches ou noires, issues d’une région aussi appelée Acadiana dont la ville de Lafayette est le centre, furent longtemps méprisées par les élites louisianaises et « découvertes » bien après après la plupart des autres musiques ethniques américaines. Les premiers disques cajun, à usage strictement local, n’apparaissent qu’en 1928, vingt ans après les premiers disques de klezmer ou encore norvégien-américains, sept ou huit ans après les premiers enregistrements de blues. Les premiers collectages ethnographiques (dus à John et Alan Lomax) furent effectués à partir de 1934 mais leurs trouvailles dormiront longtemps sur les étagères de la bibliothèque du Congrès à Washington. </span><br /><span class=Texte>Jusqu’au début des années 70, seuls une poignée de Louisianais, en particulier l’enseignant Revon Reed et son ami l’avocat Paul Tate, tous deux originaires du petit village de Mamou ainsi qu’une dizaine d’aficionados « étrangers » s’intéressent à cette culture. Comme j’ai connu certains d’entre eux, voici quelques détails sur cette étrange et cosmopolite tribu : </span><br /><span class=Texte>Durant les années 50, Harry Oster un jeune universitaire juif de Boston, fils de « cantor » polonais en mal d’affectation choisit Louisiana State University à Baton Rouge, « promesse d’exotisme et de dépaysement ». Il fonde la Louisiana Folklore Society, part collecter du blues (il a notamment « découvert » Snooks Eaglin dans les rues de la Nouvelle-Orléans et Robert Pete Williams dans le pénitencier d’Angola). Ayant rencontré Paul Tate et Revon Reed à Mamou, c’est avec leur aide qu’il enregistre sur le terrain (et à compte d’auteur) ce qui deviendra le fameux album fondateur Folksongs of the Louisiana Acadians. </span><br /><span class=Texte>Autre jalon, la parution en 1952 d’une Anthology of American Folk Music qui influencera toute la « folk generation » américaine des sixties, Pete Seeger et Bob Dylan inclus. Compilation concoctée par l’excentrique beatnik new yorkais Harry Smith à partir d’obscurs 78 tours, l’anthologie contenait quelques titres cajuns de Joe et Cleoma Falcon, Colombus Frugé et Delma Lachney. Smith ne disposait d’aucune info sur ces musiciens qu’il se contente de qualifier d’« Arcadians » (sic). </span><br /><span class=Texte>À Berlin, en 1960, Benno Haüpl, un jeune homme de 15 ans d’origine autrichienne découvre la musique country et la compilation d’Harry Smith et s’entiche des morceaux cajuns. Il raconte : « Cette musique m’a beaucoup touché car j’étais non seulement américanophile mais francophile et francophone ». Il parvient à se procurer quelques disques louisianais et devenu DJ sur les ondes de la station des forces armées américaines RIAS, se souvient d’y avoir programmé des chansons cajun dès 1961. A sa mort, en 2015, il possédait la plus importante collection au monde de disques cajuns et créoles, à savoir 400 78 tours, 1.400 45 tours et 750 Lp’s.</span><br /><span class=Texte>À peu près à la même époque un autre germanophone d’origine, Chris Strachwitz (réfugié de Silésie) arpente le sud des Usa et enregistre du blues pour Arhoolie Records, le petit label qu’il a fondé à San Francisco. C’est à Houston et sur l’insistance du bluesman Lightnin’ Hopkins qu’il rencontre Clifton Chenier. Séduit, il fera de sa maison de disque un des plus importants vecteurs de popularisation des musiques cajun et zydeco et entraînera le cinéaste documentariste Les Blank (connu notamment pour Spent it Ali, J’ai été au bal, Marc & Ann) à s’intéresser à ses découvertes. </span><br /><span class=Texte>1963 : En Angleterre, l’amateur de blues Mike Leadbitter (né en Inde) crée la première revue du monde vouée au blues, Blues Unlimited. Il a pris l’habitude de contacter les petits labels américains et reçoit ainsi des galettes « cajines » qui l’intriguent beaucoup. Lui et ses collaborateurs (notamment John Broven, futur auteur du classique South to Louisiana, the Music of the Cajun Bayous), prennent l’habitude d’en traiter dans chaque numéro de la revue, laquelle, durant près d’une décennie, sera pratiquement l’unique source d’information écrite sur le sujet !</span><br /><span class=Texte>Enfin il y eut les « cousins », le québécois André Gladu (auteur d’une magnifique série de films Le Son des Français d’Amérique) et moi-même, autant séduits par la musique, le mode de vie de ces gens et leur sens de la fête que par le besoin de faire connaître au reste du monde cette miraculeuse mais bien fragile survivance francophone. </span><br /><span class=Texte>Le premier musicien « étranger » à chanter des chansons cajuns fut probablement le breton Serge Kerval – par ailleurs connu comme adaptateur de Dylan et de Victor Hugo – qui, durant la fin des sixties en parsema chaque volume de sa série sur les musiques populaires francophones. Autres popularisateurs importants le folksinger américain Roger Mason qui vivait alors en France et fit du collectage en Louisiane pour le compte du Musée des Arts et Traditions populaires en 1970 et le chanteur, compositeur et accordéoniste Gérard Dôle, père spirituel et inventeur du concept « francadien », En 1975, la première tournée des frères Balfa en France organisée par le promoteur Michel Salou et Roger Mason (et accompagnée d’une projection de DLSDLL) obtint un succès inespéré (20 000 spectateurs pour une quinzaine de dates) et contribua à la notoriété naissante de cette culture.</span><br /><span class=Texte>Durant les années 80, grâce à l’exposition médiatique dont bénéficièrent le chef cuisinier Paul Prudhomme, le peintre George Rodrigue, les musiciens Cifton Chenier, les frères Balfa, le groupe Beausoleil, ou encore le film The Big Easy, tout ce qui représentait les cultures cajun, créole ou assimilées (cuisine, musique, danse) a fait l’objet d’un phénomène de mode à travers les États-Unis et même au-delà provoquant un « rush » touristique jamais vu dans cette partie de la Louisiane. Un phénomène qui perdure, le tourisme constituant la deuxième source de revenus pour l’Etat après l’exploitation pétrolière.</span><br /><span class=Texte>Directeur musical de la station de radio publique KRVS-Radio Acadie à Lafayette et ex-résident du village de Mamou, Cecil Doyle a écrit que « Dedans le Sud de la Louisiane » capture la réalité louisianaise à un moment très spécial, une période transitoire durant laquelle notre culture restait relativement isolée, juste avant l’arrivée d’une nouvelle génération qui allait non seulement l’adopter mais surtout bâtir quelque chose de nouveau en s’appuyant sur elle ». Ainsi apparurent les « baby boomers : Zachary Richard, Michael Doucet et Beausoleil, C.J. Chenier, Buckwheat Zydeco, Wayne Toups, Beau Jocque qui ont su si bien renouveler et enrichir ce genre en l’ancrant dans leur siècle, suivis d’une nouvelle génération (Steve Riley, Geno Delafose, the Lost Bayou Ramblers, la progéniture de Marc & Ann Savoy, Bonsoir Catin, Cedric Watson, Feu Follet) qui rend la scène contemporaine autour de Lafayette si excitante. Des musiques qui ont aussi été adoptées et répandues loin de leur terre d’origine, par des groupes situés en Californie, au Japon, en Grande-Bretagne, en Hollande et en France. Caractéristique intéressante, ces formations attirent et sont soutenues par une importante et fidèle communautés de danseurs, lesquels au delà de la valse et du two step traditionnels ont développé de nouveaux pas, comme le “cajun freeze” (danse en ligne et variation sur ce que l’on appelle en France le madison). Le zydeco en tant que danse, a son style propre (et remarquable) et récemment. des influences aussi variées que jitterburg, salsa, hip-hop et free style se sont fait sentir. </span><br /><span class=Soustitre>Jean-Pierre Bruneau<br /></span><br /><span class=Soustitre>Petite note sur l’équipe </span><br /><span class=Texte>Principal contact de l’équipe du film, Revon Reed était enseignant, journaliste (aux hebdos bilingues Mamou Acadlan Press puis Mamou Prairie dont il fut l’éditeur), homme de radio, écrivain (son légendaire Lâche pas la patate est le premier ouvrage en langue cajun) et l’un des artisans majeurs de la renaissance cadienne. Une plaque apposée à l’extérieur de Fred’s Lounge à Mamou d’où il animait son émission radio chaque samedi matin honore sa mémoire.</span><br /><span class=Texte>Le commentaire historique « off » est de Pierre Daigle également enseignant, parolier et écrivain (Tears, Love and Laughter) qui vivait à Church Point. L’image est de Paul Goldsmith qui après DLSDLL fut embauché par Bob Dylan pour Renaldo & Clara puis par Nell Young pour Rust Never Sleeps. A aussi co-réalisé le controversé documentaire The Good Times Are Killing Me avec un Nathan Abshire déclinant. </span><br /><span class=Texte>La prise de son est due à Petur Hliddal devenu par la suite spécialiste du mixage son à Hollywood (notamment sur Great Balls of Fire. Edward aux mains d’argent. Les Divins secrets des petites Ya Ya, Syriana). </span><br /><span class=Texte>Dedans le Sud de la Louisiane est le premier film du réalisateur Jean-Pierre Bruneau. Vingt ans plus tard il est revenu sur place pour Louisiana Blues. A tourné de nombreux sujets sur les musiques du monde et le Jazz en particulier pour la chaine Arte. </span><br /><span class=Soustitre2><br />DEDANS LE SUD DE LA LOUISIANE, <br />THE MOVIE</span><br /><span class=Texte>Shot in 1972, fortunately restored, here are some of the first images to have reached Europe about this mythical land, its people, their ancient French language and most of ail their wonderful and unsophisticated music. </span><br /><span class=Texte>While the American mass culture is fast absorbing the whole planet, it is nothing short of a miracle to discover the spirit of resistance and the growing influence of a French speaking minority culture originating from one of the poorest states in the US. </span><br /><span class=Texte>Louisiana, once part of the huge French colonial empire in North America, abandoned and sold by Napoleon in 1803, kept on integrating people of different origins, French, Acadians, Africans, West Indians, Spaniards, Germans, the native Amerindians of the area such as the Houma and Chitimacha tribes and also protestant Anglos : ‘They went on to form a multifaceted society – one that, unlike other American melting pots rests upon a French cultural foundation’ wrote the noted professor Carl Brasseaux. A melting pot distinguished by two categories of citizens. For most people of this area, only White people are considered Cajuns, the Black community being called Creole. In the past the music of both groups was undifferentiated under the generic term “French Music” No so today where the music reproduces this racial categorization. And the more recent word zydeco also applies solely to the contemporary Black music of the area.</span><br /><span class=Texte>Until the late sixties, the very existence of these French speaking communities were largely unknown outside of Louisiana (the word Cajun – now also written Cadien – only appeared in French dictionaries at the end of the ‘70’s). Their music despised by the Louisiana elite as “chanky chank” was “discovered” and recorded long after other ethnic musics. The first cajun records, solely intended for local consumption, came out in 1928, twenty years after the first Klezmer or Norwegian-American records, eight years after the first blues records. The first ethnographic field recordings were done in 1934 by John & Alan Lomax but their finds were kept unnoticed on the shelves of the Library of Congress during several decades. </span><br /><span class=Texte>Only a very small group of Louisiana natives, notably Revon Reed and his friend the lawyer Paul Tate, both from Mamou as weil as less than a dozen foreign aficionados showed interest in this original culture. As I happened to know some of them, here are a few details about this strange and cosmopolitan tribe: </span><br /><span class=Texte>During the 50’s, Harry Oster, a young Jewish scholar, son of a Polish “cantor” chose a position at LSU in Baton Rouge and started collecting blues songs (he “discovered” Snooks Eaglin and Robert Pete Williams). He soon met Revon Reed & Paul Tate who convinced him to record what became the definitive album Folksongs of the Louisiana Acadians. </span><br /><span class=Texte>Another milestone was the Anthology of American Folk Music published in 1952 and a major influence for the then emergent “folk generation”. A collection of obscure 78’s recordings assembled by the excentric New York beatnik Harry Smith, the anthology included a few Cajun tunes by Joe & Cleoma Falcon, Colombus Frugé & Delma Lachney. Smith knew absolutely nothing about these rnusicians that he called “Arcadians”. </span><br /><span class=Texte>Living in Berlin in 1960, Benno Haüpl an Austrian born teenager was interested by Country music and became fascinated by the few Cajun tunes that he found in Smith’s Anthology. A DJ for the American Armed Forces Radio RIAS, he remembered airing cajuns songs there as soon as 1961. An avid records collector, he owned the largest known collection of cajun & creole music: 400 78s, 1,400 45s, 750 LPs totalizing more than 99% of all discs ever published of this genre, including many “only known copies”, since there was often a total of only 100 copies pressed.</span><br /><span class=Texte>At about the same time, another German speaker, Chris Strachwitz, a refugee from Silesia, roamed the Southern states in search of blues artists for his small label Arhoolie Records based near San Francisco. In Houston, he met Clifton Chenier, thanks to the insistance of Lightnin’ Hopkins. Hooked by Cheniers’ music, Strachwitz started to produce the richest catalog of cajun and zydeco there ever was and in the process, enlisted the filmmaker Les Blank who shot documentaries like Spent it Ali, J’ai été au bal or Yum, Yum. </span><br /><span class=Texte>1963, England. Blues enthusiast Mike Leadbitter (born in India) started the first magazine devoted to the blues Blues Unlimited. He contacted the small regional labels ail over the American South and received cajun records that tickled his fancy. He and John Broven, future author of South to Louisiana, the Music of the Cajun Bayous started reviewing that “French Music” and over a full decade, BU has been the only available printed source about cajun and zydeco music! </span><br /><span class=Texte>Then came the “cousins”, Quebecois film maker André Gladu (who did a wonderful series of film documenting the music of various French speaking groups ail over North America) and myself, both seduced by the music and the lifestyle of these cajun bayous and the desire to share with the world the beauties of this vibrant and fragile French speaking community. </span><br /><span class=Texte>The first “foreign” musician to record Cajun songs in French was probably the Breton singer Serge Kerval at the end of the ‘60’s. He was followed by the American folksinger Roger Mason who lived in France in the ‘70’s and was sent to Louisiana to do field recordings for the French Museum of Folk Arts. Another important figure of the period was Gérard Dôle, singer, composer and accordion player, in a way the spiritual father of the contemporary “Francadian” scene. But the true beginning of interest in Cajun culture in France was the very successful first tour there by the Balfa Brothers in 1975, followed by Clifton Chenier’s band a couple years later. </span><br /><span class=Texte>During the ‘80’s, thanks to media coverage of personalities like the Balfas, Clifton Chenier, the band Beausoleil, chef Paul Prudhomme, painter George Rodrigue, or the movie The Big Easy, everything Cajun (food, music and dance) became suddenly fashionable ail across the US and even further. It gave birth to a tourist rush that Acadiana had never seen before. </span><br /><span class=Texte>Cecil Doyle, music director at Lafayette’s public radio station KRVS and a one-time Mamou resident, wrote that “Dedans le Sud de la Louisiane” “captures Southwest Louisiana at a very special moment in time, a transitional period when we were still a relatively isolated culture on the cusp of a generation that would not only embrace what came before but build upon it.” That was the case with the “baby boomers” (notably Zachary Richard, Michael Doucet with Beausoleil, C.J. Chenier, Buckwheat Zydeco, Wayne Toups, Beau Jocque) who travelled wide and far, followed by a younger generation (Steve Riley, Geno Delafose, the Lost Bayou Ramblers, Marc & Ann Savoy’s offsprings, Bonsoir Catin, Cedric </span><br /><span class=Texte>Watson, Feu Follet) who make the cultural scene in and around Lafayette, so creative.</span><br /><span class=Texte> Today one’s find zydeco and cajun bands in places like California, Japan, UK, Holland and France. Interestingly these groups often exist because they are followed and supported by a faithful dancing community that went beyond the traditional, waltzes and two steps and created new steps like the line dancing inspired “cajun freeze”. Today, cajun & zydeco </span><br /><span class=Texte>dancing can also be influenced by jitterburg or salsa, even hiphop and free style. </span><br /><span class=Soustitre>Jean-Pierre Bruneau</span><br /><span class=Soustitre>About the crew</span><br /><span class=Texte>The film crew main con‑nection was Revon Reed, a schoolteacher, journalist and publisher of two bilingual local weeklies Mamou Acadian Press followed by Mamou Prairie), live radio show host, dean of Cajun letters (he wrote the legendary book Lâche pas la patate), Cajun activist and keeper of the flame. A marker honours his memory outside Fred’s Launge ln Mamou where he ran hls weekly remote radio broadcast from 1962 to the early ‘80’s. In 2016, the radio broadcast was still taking place in the same bar (only open every Saturday morning for the occasion) hosted by Annona Balfa, daughter of ’tit fer master player Burkeman Balfa of Balfa Brother’s fame.</span><br /><span class=Texte>The “off” historie narration was done by Pierre Dalgle, also a schoolteacher, songwriter and writer (Tears Love and Laughter) who used to live in Church Point.</span><br /><span class=Texte>The clnematographer was Paul Goldsmith. After shooting DLSDLL he was hired by Bob Dylan (Renaldo & Clara) Nell Young (Rust Never Sleeps) Leon Gast (When we were Kings), He also co-directed the controversial documentary The Good Times Are Killing Me showing a declining Nathan Abshire, The sound recordlst was Petur Hliddal who did sound recording for Renaldo & Clara and later worked as sound mixer (notably for Great Balls of Fire, Edward Sclssorshands. Divine Secrets of the Ya Ya Sisterhood, Syrlana). </span><br /><span class=Texte>Dedans le Sud de la Louisiane was the first film by the director Jean-Pierre Bruneau who came back twenty years later ln Acadlana to shoot Louisiana Blues. He has made several documenta ries dealing with jazz and world music notably for the European TV channel Arte.</span><br /><span class=Soustitre>LES MUSICENS</span><br /><span class=Soustitre>NATHAN ABSHIRE (1913-1981) </span><br /><span class=Texte>Une des personnalités les plus attachantes de la musique cajun. Accordéoniste et chanteur, né à Gueydan. A joué des bals de maison avec le musicien Noir Amédée Ardoin (qui l’a manifestement influencé) et a gravé ses premiers disques en 1935. Oublié ensuite, il fit un remarquable come-back en 1949 avec son Pine Grove Blues. Il s’associa avec les frères Balfa à la fin des années 50 et joua dans de nombreux festivals de musique folk à travers les États-Unis (il a hélas toujours refusé de venir en Europe). Mort dans la misère (titre d’une de ses chansons) et « tué par les bons temps », comme le promettait la devise qui ornait sa boîte d’accordéon.</span><br /><span class=Texte>Accordion player & singer, born in Gueydan, Nathan was one of the most colorful character among Cajun musicians. He played house dances with the great Black musician Amédée Ardoin and made his first recordings in 1935 with Happy Fats. Half forgotten during WW II, he made a great come back in 1949, with his groovy Pine Grove Blues. From the late 50’s on, he teamed with the Balfa Brothers and in the 70’s crisscrossed the American folk festival circuit, but always refused to travel to Europe. As one of his songs is titled, he “died in misery” in 1981 in Basile. As the engraved motto which adorned his squeeze box case promised ‘the good times’ had finally killed him.</span><br /><span class=Soustitre>ALPHONSE « BOIS SEC » ARDOIN (1915-2007)</span><br /><span class=Texte>Accordéoniste et chanteur Noir né à l’Anse à Prien Noir, près de Duralde en 1914. Cousin d’Amédée Ardoin il fut métayer toute sa vie. En 1948, fait équipe avec le violoniste Canray Fontenot avec lequel il se rend au festival de Newport en 1966, année où ils gravent leur premier album Les blues du Bayou. Bois Sec et sa femme Marceline ont élevé 14 enfants dont deux (Morris & Lawrence) perpétuent son héritage musical. Et au moins deux de ses petits fils (Chris & Sean) jouent dans des orchestres zarico. </span><br /><span class=Texte>Black accordion player & singer born in l’Anse à Prien Noir near Duralde in 1914. A humble sharecropper all his life he was Amédée Ardoin’s cousin. In 1948 he teamed with fiddler Canray Fontenot. They went to the Newport Folk Festival in 1966 and cut their first album Les Blues du Bayou the same year. Bois Sec and his wife Marceline raised 14 children and two of them (Morris & Lawrence) still carry his musical legacy. And two of his grand-sons (Chris and Sean) play in zydeco bands.</span><br /><span class=Soustitre>LES FRÈRES BALFA</span><br /><span class=Texte>Plus connus des représentants de la musique cajun à travers le monde, le violoniste et chanteur Dewey Balfa (1927-1992), ses frères Will (violoniste), Rodney (guitariste et chanteur) et occasionnellement Burke (joueur de triangle) sont nés sur la ferme de leur père Charles, un métayer de Bayou Grand Louis, près de Mamou. Ensemble, ils ont enregistré plus d’une douzaine d’albums.</span><br /><span class=Texte>A la fin des années 40, Dewey forma les Musical Brothers et grava ses premiers 78 tours en 1951. Invité au festival de musique de Newport en 64 puis en 67 il s’en retourna transfiguré par l’expérience et décida de consacrer le reste de sa vie à préserver et faire connaître sa culture dont il était si fier. </span><br /><span class=Texte>Cet homme énergique cumu‑lait les tâches : depuis sa petite ferme à Tepatate, près de Basile, il conduisait un bus de ramassage scolaire vendait de l’assurance et des meubles pour nourrir sa famille. Le reste de son temps était consacré à jouer dans les bals, donner des interviews, recevoir des visiteurs de toutes les parties du globe, enregistrer des disques, jouer dans des films (outre de nombreux documentaires, il est apparu dans deux productions hollywoodiennes tournées en Louisiane, Big Easy et Sans Retour), produire son émission de radio, enseigner à de jeunes musiciens, animer des ateliers, donner des conférences (de l’école primaire à l’Université) et partir en tournée à travers le monde. </span><br /><span class=Texte>La mort de ses frères Will et Rodney dans un accident de voiture en 79 puis celle de sa femme Hilda n’entamèrent pas sa détermination et il poursuivit sa tâche jusqu’à la fin.</span><br /><span class=Texte>Cette grande tradition familiale est poursuivie par sa fille Christine qui dirige le groupe Balfa Toujours.</span><br /><span class=Texte>They were the most well known ambassadors of Cajun culture around the world. Fiddler and singer Dewey (1927-1992), fiddler Will, guitar, player & singer Rodney & occasional triangle player Burke were all born and raised on the sharecropper’s farm of their father Charles on Bayou Grand Louis near Mamou. Together they recorded more than a dozen albums.</span><br /><span class=Texte>In the late 40’s, Dewey formed The Musical Brothers and cut his first 78’s in 1951. Invited at the Newport Folk Festival in 1964 and again in 1967, he came back transformed by the experience. He dedicated the rest of his life with considerable success to the preservation of his culture. </span><br /><span class=Texte>A very energetic man, he was a jack of all trades: from his house in Basile, he ran a small farm, drove a school bus, and sold insurance and furniture to feed his family. With what little time remained in his day, he played dances, recorded music, gave countless interviews, entertained guests from various countries, appeared in several movies (including Hollywood’s features The Big Easy and Southern Comfort), hosted a live radio show, taught younger musicians, gave lectures and conferences (from elementary schools to universities) and toured the world with his band!</span><br /><span class=Texte>The death of his brothers Will and Rodney in a car crash in ’79 and then of his wife Hilda were terrible blows but he carried out his task until the end. The family tradition is carried on by his daughter Christine who leads the group Balfa Toujours (meaning Balfa Forever).</span><br /><span class=Soustitre><br />ALPHEE BERGERON (1912-1980) & SHIRLEY BERGERON (1933-1993)</span><br /><span class=Texte>Alphee (accordéoniste) comme son fils Shirley (guitariste et chanteur) sont originaires de Pointe Noire près de Church Point, une petite communauté rurale qui a donné naissance à de nombreux musiciens célèbres comme Angelais Lejeune et Iry Lejeune.</span><br /><span class=Texte>Dès l’âge de 13 ans, Shirley jouait de la guitare dans l’orchestre paternel appelé les Veterans Playboys. Plus tard, avec un sens poétique remarquable, il a écrit les paroles de plusieurs chansons que je groupe enregistrera pour deux albums parus sur le label Lanor de Lee Lavergne à Church point. </span><br /><span class=Texte>Accordion player Alphee Bergeron and his son Shirley are from Pointe Noire near Church Point, a community made famous by its wealth of great musicians such as Angelais Lejeune and Iry Lejeune.</span><br /><span class=Texte>Already at the age of 13, Shirley played the guitar in his father’s band The Veterans Playboys. Later he wrote remarkable lyrics for some of the songs recorded by the band on two albums for Lee Lavergne’s label Lanor from Church Point. A great singer with an ample voice, Shirley made a living selling insurance. He has also been a radio host for a Cajun show and an organizer for Church Point’s famous Mardi Gras celebrations.<br /></span><span class=Soustitre>BEE & ED DESHOTELS</span><br /><span class=Texte>Les Jumeaux Ed (Edward) et Bee (Elby) Deshotels sont nés au début des années 20, sur la prairie Mamou. Leur père, Marcelus Deshotels (violoniste, accordéoniste, chanteur et « raconteur de vieux contes français ») affirmait descendre de Normands venus en Louisiane lors de la Révolution Française. Outre cinq chansons dans le LP Folksongs of the Louisiana Acadians, Bee & Ed ont enregistré deux albums La Vie des Cajuns et Cajun Troubadours (comprenant aussi plusieurs compositions nouvelles) sur le label Swallow. </span><br /><span class=Texte>Twin brothers Ed (Edward) & Bee (Elby) Deshotels were born in the early 20’s in the Mamou Prairie region. Their father Marcelus Deshotels (he was a fiddler, accordion player, singer and storyteller of old French tales), traced his ancestors all the way back to Normandy who emigrated to Louisiana during the French Revolution of the late 18th century. Besides five songs which can be found on the Louisiana Acadians, Bee & Ed made two albums (including new songs they had written) on the Swallow label: La Vie des Cajuns & Cajun Troubadours.<br /></span><span class=Soustitre>BEE (REBY OR RAY BEE) FONTENOT (1907-1973) </span><br /><span class=Texte>« Le plus bluesy des accordéonistes, il avait une superbe voix de bariton, égale de celle de Paul Robeson » a écrit Michel Doucet dans les notes de son album Beau Solo. On trouve ici les seuls enregistrements jamais réalisés par Bee, sur le porche de sa maison de Basile, quelques mois avant sa mort. Petit métayer, conducteur d’un bus de ramassage scolaire (comme Dewey Balfa), il avait appris l’accordéon avec Amédée Ardoin et joué essentiellement dans des bals de maison. Pain de maïs (titre 1 de ce disque) était considéré par Dewey Balfa comme le chef d’œuvre de Bee Fontenot. </span><br /><span class=Texte>“He was the bluesiest accordion player under the sun and his booming baritone voice was rivaled only by Paul Robeson” wrote Michael Doucet in the liner notes of his Beau Solo album. Here are the only recordings Bee ever did, made on the porch of his house, a few months before his death. A sharecropper and a school bus driver (like Dewey Balfa) he had learned accordion playing from Amédée Ardoin and played mostly house dances. Cornbread (first track of this album) was considered by Dewey Balfa as Bee’s masterpiece.</span><br /><span class=Soustitre>FREEMAN (FREMONT) FONTENOT (1900-1986)</span><br /><span class=Texte>Accordéoniste, frère aîné du précédent. Tous les deux sont originaires de l’Anse des Rougeaux (tout comme Dennis McGee), une communauté située entre Eunice et Mamou.</span><br /><span class=Texte>L’humble maison dans laquelle Freeman a fini ses jours à Basile, fut d’abord école pour enfants noirs avant de devenir un petit club où Clifton Chénier à l’accordéon et son frère Cleveland au frottoir firent leurs débuts en public durant les années 40.</span><br /><span class=Texte>Accordion player, he was Bee’s older brother. They were both born and raised (like Dennis McGee) in a small community called l’Anse aux Rougeaux, located between Eunice and Mamou.</span><br /><span class=Texte>The humble shack where Freeman (name sometimes spelled Frémont) finished his life had been in the past Basile’s first Black school. It became later a small club where accordion player Clifton Chenier and his brother Cleveland on scrubboard started their career during the 40’s.</span><br /><span class=Soustitre>CANRAY FONTENOT (1922-1993)</span><br /><span class=Texte>La disparition du violoniste et chanteur Canray Fontenot, c’était un peu, pour reprendre les termes de l’écrivain malien Amadou Hampaté Bâ, « une bibliothèque qui brûle ». Issu d’une très importante famille de musiciens (son père Adam Fontenot était un accordéoniste réputé aussi bon qu’Amédée Ardoin mais qui n’a jamais enregistré), Canray connaissait tous les arcanes, croisements, influences des musiques créoles et cadiennes.</span><br /><span class=Texte>Avec sa mort, c’est aussi la riche tradition du violon créole qui disparaît, peut-être pour toujours, car il ne semble guère se profiler de relève. Subsistent heureusement, outre ses trois albums pour Arhoolie, ces quelques faces ainsi que celles que l’on trouve sur des compilations Rounder et Sonet.</span><br /><span class=Texte>When Canray Fontenot died, the consequences were, as Malian writer Amadou Hampaté Bâ, wrote “like a library burning”. Coming from a family of musicians – his father Adam who never recorded but was considered as important as Amédée Ardoin – Canray knew all the sources, connections and influences in Creole and Cajun music. </span><br /><span class=Texte>With his death, it is also the rich Creole fiddling tradition that seems to disappear, simply because there is apparently nobody to take over. What is left, fortunately, are Canray’s three albums on Arhoolie, and besides these few tracks, a number of titles on Rounder and Sonet.<br /></span><span class=Soustitre><br />DENNIS McGEE (1893-1989)</span><br /><span class=Texte>« Dans sa Valse du Vacher, un violoneux acadien appelé McGee se lamentait en français sur la solitude du cowboy, au son d’une mazurka du Vieux Continent, influencée à la fois par le blues et la musique des Indiens » a écrit Barry Ancelet dans Cajun Music & Zydeco. Une bonne définition des complexités qui se cachent derrière la musique cajun et de la personnalité de Dennis McGee, doyen des musiciens acadiens à sa mort à l’âge de 96 ans. </span><br /><span class=Texte>Originaire de Bayou Marron près de l’Anse des Rougeaux, Dennis McGee n’avait cessé de jouer durant 85 ans. Ses enregistrements de la fin des années 20 et du début des années 30 avec l’accordéoniste noir Amédée Ardoin eurent une influence considérable sur la musique cadienne. Une bonne partie de sa carrière s’est faite avec son beau frère, Sady Courville au 2ème violon, originaire de la Pointe Sacquette. </span><br /><span class=Texte>“In his Cowboy’s Waltz a Cajun fiddler named Dennis McGee lamented the loneliness of a cow boy’s life in French and to the tune of an Old World mazurka clearly influenced by the blues and Native American style” wrote Barry Ancelet in Cajun Music and Zydeco. This is a good definition of the complexities behind Cajun music in general and the rich personality of Dennis McGee, dean of Cajuns musicians when he died, aged 96. </span><br /><span class=Texte>Dennis was born on the Bayou Marron, near Anse des Rougeaux and never stopped playing for 85 years. The records he made in the late 20’s and early 30’s in New Orleans with Black accordionist Amédée Ardoin had a tremendous influence that helped shape the Cajun sound. The second fiddle backing him has long been his brother in law Sady Courville, who comes from Pointe Saquette.</span><br /><span class=Soustitre2><br />Les chansons du film</span><br /><strong><span class=Texte>1/ Dedans le Sud de la Louisiane </span></strong><br /><span class=Texte>Gorgée de swing, la composition d’Alex Broussard qui donne son titre au film date de la fin des années 50 et constitue une délicieuse introduction au territoire, à l’histoire et au mode de vie de sa population. Alex était un riziculteur de Judice qui fit partie des Bayou Buckaroos avec Happy Fats et anima notamment la populaire émission de TV Mariné Show le dimanche matin sur KLFY. La chanson fut enregistrée par Alex (avec Doc Guidry et Happy Fats) dans le studio de Carol Rachou et inspira le nom du label La Louisianne (avec deux « n ») : reprise plus tard par Robert Charlebois, le groupe français Vermenton Plage puis par les Magnolia Sisters d’Ann Savoy laquelle estimait que ce morceau a vocation à devenir le nouvel hymne louisianais. </span><br /><span class=Texte>This delicious swinging tune appropriately gives its title to the film and was composed at the end of the 50’s by Alex Broussard, a rice farmer from Judice (La), once a member of the Bayou Buckaroos with Happy Fats and a TV host for the popular Mariné Show every Sunday morning on KLFY. The song was recorded by Alex (with the help of Happy Fats and fiddler Doc Guidry) in Carol Rachou’s studio and inspired the name of Carol’s new label La Louisianne (with two “n”). Cover versions of the song popped up many years later, notably by the Québécois chansonnier Robert Charlebois, the French Cajun band, Vermenton Plage and the all women group The Magnolia Sisters whose founder Ann Savoy once said that this song should be Louisiana’s national anthem. </span><br /><span class=Texte>On a flotté sur la grande mer</span><br /><span class=Texte>On a marché dedans le sable</span><br /><span class=Texte>On a passé dans les montagnes</span><br /><span class=Texte>Dans les cailloux de la Virginie,</span><br /><span class=Texte>On a trouvé les cocodris </span><br /><span class=Texte>Les cocodris de la Louisiane</span><br /><span class=Texte>On donnerait pas nos cocodris</span><br /><span class=Texte>Pour tout le reste du pays.</span><br /><span class=Texte>Ici dans le sud de la Louisiane</span><br /><span class=Texte>Les poissons flottent dans le bayou Tèche</span><br /><span class=Texte>Les canards volent dedans les mèches</span><br /><span class=Texte>Les ouaouarons dans les platains,</span><br /><span class=Texte>Les écrevisses dans les clos de riz</span><br /><span class=Texte>Les écureuils dans les grands bois</span><br /><span class=Texte>On a trouvé notre paradis</span><br /><span class=Texte>Dedans le sud de la Louisiane.</span><br /><span class=Texte>Les petites Cadjines de la Louisiane</span><br /><span class=Texte>Les meilleures cuiseuses du pays,</span><br /><span class=Texte>Les sauces piquantes, les écrevisses,</span><br /><span class=Texte>Les patates douces dans la cheminée,</span><br /><span class=Texte>Ça chante les chansons de la Louisiane</span><br /><span class=Texte>Ça bat le linge dans le bayou Tèche,</span><br /><span class=Texte>On a trouvé les petites Cadjines</span><br /><span class=Texte>Dedans le sud de la Louisiane.</span><br /><span class=Texte>Les vieux Cadjins de la Louisiane</span><br /><span class=Texte>Les meilleurs citoyens du monde,</span><br /><span class=Texte>Ça brûle du bois pour la cheminée</span><br /><span class=Texte>Ça boit du moonshine tout l’hiver,</span><br /><span class=Texte>Ça danse les polkas du vieux temps,</span><br /><span class=Texte>Les mazurkas, les valses aussi,</span><br /><span class=Texte>On a trouvé le paradis</span><br /><span class=Texte>Dedans le sud de la Louisiane.<br /></span><strong><span class=Texte>2/ Pine Grove Blues (Ma Négresse) </span></strong><br /><span class=Texte>Accompagné des frères Balfa au complet et en très grande forme, Nathan Abshire interprète, danse et vit littéralement son plus grand succès enregistré pour la première fois en 1949 pour le label OT. Primitif, exubérant, imbibé de blues, ce morceau contribua au renouveau de l’accordéon cajun après la deuxième guerre mondiale. Il fut repris notamment par Queen Ida, Rockin Dopsie, Clifton Chenier mais aussi les Hackberry Ramblers et Jo-El Sonnier. Sonne comme le Blues du petit chien enregistré par les frères Bréaux en 1935, à San Antonio. Canray Fontenot attribuait l’air au musicien noir Sidney Babineaux, originaire de Rayne. On peut trouver une certaine similitude au niveau des paroles de ce Pine Grobe Blues avec la sombre ballade In the Pines popularisée par Leadbelly. À ceux qui seraient choqués par le mot “négresse”, rappelons qu’il s’agit en cajun d’un terme affectueux, utilisé par des blancs entre eux (« Mon nègre, quoi c’est t’es après jongler ? »). </span><br /><span class=Texte>Backed by the full Balfa Brothers Band in top form Nathan Abshire sings, dances and plays his most popular song first recorded in 1949 for the OT label. Primitive, raw, exuberant, soaked into the blues, this tune contributed to the renaissance of the Cajun accordion after WWII. Among the many cover versions of the song, the best were by Queen Ida, Rockin Dopsie. Clifton Chenier as well as the Hackberry Ramblers and Jo-El Sonier. The lyrics have a certain similarity with the old folk lament In the Pines made famous by Leadbelly. According to Canray Fontenot, the tune appeared between WWI and WWII and came from the Black musician Sidney Babineaux from Rayne. Interestingly, Quebecois filmmaker André Gladu wrote that “the word négresse in the Cajun langage is an affectionate word but translated in English, it becomes an insult”.</span><br /><span class=Texte>Hey négresse! </span><br /><span class=Texte>Quoi q’tu veux Nathan ?</span><br /><span class=Texte>Où toi t‘as passé hier au soir, ma négresse ?</span><br /><span class=Texte>Passé la barrière, nèg !</span><br /><span class=Texte>Hey, Hey négresse !</span><br /><span class=Texte>Quoi q’tu veux, mon nèg ?</span><br /><span class=Texte>Où toi t’as passé hier au soir, ma négresse ?</span><br /><span class=Texte>Sur la barrière, nèg !</span><br /><span class=Texte>Et arrive dimanche matin</span><br /><span class=Texte>Ta robe était toute déchirée</span><br /><span class=Texte>J’vais pas t’en racheter une autre</span><br /><strong><span class=Texte><br />3/ Ma Chérie Bébé Créole (My Creole Sweet Mama) </span></strong><br /><span class=Texte>Le duo de violons Dennis McGee et son beau-frère et partenaire préféré Sady Courville réinterprètent ici avec énergie et précision cet air acadien archaïque que l’on trouve sur le premier 78 tours qu’ils aient enregistré en 1928 à la Nouvelle-Orléans pour le label Vocalion. Dennis s’en est allé en 1989 à « l’âge tendre » de 96 ans ! </span><br /><span class=Texte>Duetting fiddlers Dennis McGee and his brother-in-Iaw and favourite partner Sady Courville play here with great energy and preciseness this archaic Acadian tune that they had recorded together during their first session in 1928 in New Orleans for the Vocalion label. Dennis passed away in 1989 at the “tender” age of 96!</span><br /><strong><span class=Texte><br />4/ Pain De Maïs </span></strong><br /><span class=Texte>Hum, hum, hum !</span><br /><span class=Texte>Ma chère ‘tite fille</span><br /><span class=Texte>Mets la farine de maïs au feu</span><br /><span class=Texte>Guette bien la chaudière</span><br /><span class=Texte>A cause c’est la dernière farine de maïs</span><br /><span class=Texte>On a déjà dans la maison.</span><br /><span class=Texte>Elle a été levée j’sais bien</span><br /><span class=Texte>Elle dit Mom’, mon pain est tout brûlé</span><br /><span class=Texte>Elle a dit : Comme ça comment j’vais faire ?</span><br /><span class=Texte>On a plus d’farine dans la maison</span><br /><span class=Texte>Pauv’ malheureuse.</span><br /><span class=Texte>Elle a dit : Mom prends courage</span><br /><span class=Texte>On va aller voir chez le voisin</span><br /><span class=Texte>Voir s’ils en ont pas à vendre</span><br /><span class=Texte>Elle a été, elle est revenue</span><br /><span class=Texte>La vieille femme de plantée sur sa galerie</span><br /><span class=Texte>Elle a dit : Momie non l’voisin n’avait pas</span><br /><span class=Texte>Elle a croisé ses deux mains sur sa tête</span><br /><span class=Texte>Elle a fait hum ; hum, hum, hum….</span><br /><span class=Texte>Apparu aux Usa vers 1860, l’accordéon fut d’abord massivement utilisé par les noirs puis peu à peu supplanté par la guitare qui convenait mieux au blues. Il n’en reste pas moins qu’en Louisiane, blues et accordéon ont continué à faire bon ménage comme le prouve cette étonnante et poignante chanson. Cousin de Canray Fontenot et frère d’un autre excellent musicien méconnu, Freeman Fontenot. Bee, petit métayer de Basile avait une magnifique voix de baryton et Michael Doucet lui a rendu hommage dans son album Beau Solo avec le morceau Bees Blues variation autour de Pain de maïs. </span><br /><span class=Texte>When the accordion was introduced in the US around 1860, it was first popular among the Blacks but became replaced by the guitar considered more suited to play the Blues. But not so in Louisiana where the accordion kept being associated with the Blues as proved by this heart-gripping song. Bee Fontenot was Canray’s Fontenot’s cousin and the brother of Freeman Fontenot a Iittle known but excellent musician. In his album Beau Solo, the fiddler Michael Doucet paid tribute to this song and to Bee’s remarkable barytons voice.</span><br /><strong><span class=Texte><br />5/ Bogalusa Boogie (instrumental) </span></strong><br /><span class=Texte>Superbe exemple de dialogue accordéon / frottoir (la base du zarico contemporain) par les deux frères Chenier, Clifton au chromatique et Cleveland au washboard. Ce sont les Chenier qui eurent l’idée à la fin des années 40 de redessiner l’antique planche à laver pour en faire ce plastron en aluminium sans lequel aucun groupe de zydeco n’ose se produire aujourd’hui. Ce morceau fut enregistré par le Red Hot Louisiana Band de Chenier trois ans après cette session filmée et donna son titre à l’album unanimement considéré comme le meilleur de Clifton (Arhoolie Records). </span><br /><span class=Texte>A superb accordion / frottoir duet (the basis of today’s zydeco) by the two brothers, Clifton and Cleveland Chenier. During the late 40’s the Cheniers had the idea to redesign the antiquated washboard and transform it into a much more practical aluminium vest without with no zydeco band dares to play today. This tune was recorded and renamed Bogalusa Boogie by Clif’s Red Hot Louisiana Band three years after the shooting of the film and it gave its title to the album considered as Clifton’s best (On Arhoolie Records). </span><br /><strong><span class=Texte><br />6/ Bon Ton Roulet</span></strong><br /><span class=Texte>En anglais c’est « Let The Good Times Roll », véritable devise louisianaise. Sur les pochettes de disques, transcrit du cajun /créole, ça devient « bons temps roulez » mais aussi « bon ton roula », « bon ton rouley », « bon ta ru la », des orthographes aussi variées que les versions de ce thème. Il y eut d’abord une fabuleuse chanson de Clarence « Mr Bon Ton » Garlow qui date de 1949 puis une autre du duo de rhythm & blues néo-orléanais Shirley and Lee (1956). Clifton, lui. en a choisi une troisième qui n’est pas louisianaise d’origine et fut créée par Louis Jordan en 1956. Le roi du Zydeco adorait adapter en créole de grands succès tels Hey’ tite Fille (Hey little girl de Professor Longhair) ou Moi j’ai une’ tite femme (I Got a Woman de Ray Charles et Renald Richard). </span><br /><span class=Texte>In French or in English, “Let the good times roll” is a sort of Louisiana motto. Transcribed from the French it has known various spellings “bons temps roulez”, “bon ton roula”, “bon ton rouley” or “bon ta ru la”. Many different songs bear that name: Clarence “Mr Bon Ton” Garlow had a famous one way back in 1949, the New Orleans duettists Shirley & Lee did one in English in 1956 and Clifton uses another one created by Louis Jordan the same year. The “King of Zydeco” loved to adapt Creole version of popular songs like Hey’ tite Fille (Hey litlle girl by Professor Longhair) or Renald Richard & Ray Charles I Got a Woman: Moij’ai une ‘tite femme). </span><br /><strong><span class=Texte><br />7/ La danse de la Limonade</span></strong><br /><span class=Texte>Adaptation d’une célèbre chanson créole de la Nouvelle-Orléans, Hé, là bas, notamment enregistrée par le jazz band de Kid Ory. Rodney Balfa la chante ici accompagné par Nathan Abshire. Les paroles créoles originales (Mon chè cousin (bis) mo laimin la kisine, mo manzé bien, mo boi di vin, ça pas couté moin à rien) deviennent en cajun (« moi j’aime cousin, moi j’aime cousine mais j’aime mieux la cuisinière ») et la chanson se transforme en complainte de la gueule de bois. </span><br /><span class=Texte>An adaptation of the famous New Orleans Creole song Hé, là bas that have known many versions by Kid Ory, Danny Barker, Fats Domino or Dr John. Only a few lines of the original Creole lyrics remain and the Cajuns turned the song into a sort of hangover’s lament. <br /></span><strong><span class=Texte>8/ Les Barres de la prison </span></strong><br /><span class=Texte>Cette triste confession d’un condamné à vie est un blues créole écrit, racontait Canray Fontenot, par le « défunt » Douglas Bellard (qui joua et enregistra vers 1930) dans un style sautillant que Canray n’aimait pas du tout. Il a donc « retravaillé » cet air à sa manière pour le rendre plus dansant. Si les frères Carrière sur l’album s’en tiennent à la version Bellard, une flopée de musiciens, notamment Chris Ardoin, Beausoleil, Horace Trahan, Bruce Daigrepont, Terrance Simien, or Courtney Granger ont tenu à perpétuer celle de Canray. </span><br /><span class=Texte>The sad confession of a convict who got a Iife sentence is another fine example of Creole blues. It was written sa id Canray Fontenot by the late Douglas Bellard who recorded it during the 30’s in a “shaky” style that Canray didn’t Iike. He reworked the tune in order to make it more suitable for dancing. The Carriere Brothers did it in the Bellard fashion in Musique Créole (Arhoolie) while the versions by Chris Ardoin, Beausoleil, Horace Trahan, Bruce Daigrepont. Terrance Simien, or Courtney Granger are closer to Canray’s style. </span><br /><span class=Texte>Good bye cher vieux pop</span><br /><span class=Texte>Good bye à mes frères et mes chères ‘tites sœurs</span><br /><span class=Texte>A c’t’heure j’suis condamné </span><br /><span class=Texte>pour la balance de ma vie</span><br /><span class=Texte>dans les barres de la prison</span><br /><span class=Texte>Moi j’ai roulé, je m’ai mis à mal faire</span><br /><span class=Texte>J’avais la tête dure, j’ai rentré dans le l’tracas</span><br /><span class=Texte>A c’t’heure j’suis condamné</span><br /><span class=Texte>Pour la balance de ma vie</span><br /><span class=Texte>Dans les barres de la prison</span><br /><span class=Texte>Ma pauv’ vieille moman</span><br /><span class=Texte>Elle s’a mis sur ses genoux</span><br /><span class=Texte>Les deux mains sur la tête</span><br /><span class=Texte>En pleurant pour moi </span><br /><span class=Texte>Elle a fait hum, hum, hum, hum</span><br /><span class=Texte>Cher ‘tit garçon</span><br /><span class=Texte>Moi j’vas jamais te revoir</span><br /><span class=Texte>Toi t’as été condamné pour la balance de ta vie</span><br /><span class=Texte>Dans les barres de la prison</span><br /><span class=Texte>Je dis : chère vieille maman</span><br /><span class=Texte>Pleures pas pour moi</span><br /><span class=Texte>Il faut que tu pries pour ton enfant</span><br /><span class=Texte>Pour essayer de sauver son âme</span><br /><span class=Texte>Des flammes de l’enfer</span><br /><strong><span class=Texte><br />9/ & /10 </span></strong><br /><span class=Texte>Mes souliers rouges</span><br /><span class=Texte>La Veuve du lac bleu</span><br /><span class=Texte>Il y a z’une veuve</span><br /><span class=Texte>Elle est plus belle que toutes les autres veuves</span><br /><span class=Texte>Ses yeux sont bleus comme le bleu du ciel</span><br /><span class=Texte>Et son bec il est doux comme le doux dans le miel</span><br /><span class=Texte>La veuve du lac bleu elle a ses conditions</span><br /><span class=Texte>Allez (dire) au monde dans sa petite chanson</span><br /><span class=Texte>Elle veut se marier mais il faut l’homme veut</span><br /><span class=Texte>Bâtir et rester sur l’écore du lac bleu</span><br /><span class=Texte>Dessus le lac bleu y’a plus de chanson</span><br /><span class=Texte>Il n’y a plus de veuves, y’a plus de conditions</span><br /><span class=Texte>Il y a une maison, elle est pleine d’enfants</span><br /><span class=Texte>Dessus l’écore du lac bleu.</span><br /><span class=Texte>Dessus le lac bleu il y a z’une veuve</span><br /><span class=Texte>Elle est plus belle que toutes les autres veuves</span><br /><span class=Texte>Ses yeux sont bleus comme le bleu du ciel</span><br /><span class=Texte>Et son bec est pour moi, il est doux comme le miel</span><br /><span class=Texte>Deux airs traditionnels tels qu’on les chantait, longtemps passé, à la veillée. Les troubadours jumeaux, Bee et Ed Deshotels, étaient parmi les derniers dépositaires de ce répertoire transmis de génération en génération. Mes souliers rouges que l’on retrouve en France comme au Québec a été reprise par Zachary Richard . Elle est « rough pour chanter » comme le, dit Bee Deshotels car il s’agit d’une « randonnée » ou chanson récapitulative qui demande une excellente mémoire. </span><br /><span class=Texte>Two traditional tunes, typical of the ones being sung during the “veillées” of the past. The troubadour twins Bee & Ed Deshotels were among the last depositaries of such a repertory transmitted generation after generation. Mes souliers rouges is still known in France and in Quebec and was also recorded by by Zachary Richard. It’s a ‘rough song to sing’ says Bee Deshotels because this cumulative song known in France as “randonnée” requires an excellent memory. </span><br /><strong><span class=Texte><br />11/ La danse des Mardis Gras</span></strong><br /><span class=Texte>La tradition médiévale de la quémande la veille de carême est restée vivace en Louisiane. Aujourd’hui encore, comme à Mamou dans les années 70, on « court » Mardi Gras (jour férié en Louisiane) dans une vingtaine de communautés rurales. Masqués et déguisés, à pied, à cheval. en ouagon, en boguet, les participants respectent un rituel assez codifié mais qui varie d’un endroit à l’autre et où l’on retrouve changements de rôles « saturnaliens », déguisements animaliers et fouettage « Iupercaliens » tout comme dans la France du Moyen Âge et tels que décrits par l’historien Le Roy Ladurie. La lancinante Chanson de Mardi Gras offre quelques traits communs avec la « Guignolée » française mais s’y ajoute une nette influence celtique. </span><br /><span class=Texte>An old begging song for the day before Lent associated with a medieval tradition still alive in Lousiana. Mardi Gras is a day off ail over Louisiana and is being run in Mamou as weil as in twenty other rural communities. The Mardi Gras runners are always masked and costumed and may walk, ride horses, carts or bogeys. They follow a codified ritual that may change from one community to another but where one’s can find remnants of “saturnalian” and “Iupercalian” roles straight out of medieval Europe as described by the historian Leroy Ladurie. The lancinating song bears similarities with the old French “Guignolée” but also shows a strong Celtic influence. </span><br /><strong><span class=Texte><br />12/ Mama Rosin </span></strong><br /><span class=Texte>Pointe avancée des Caraïbes et des Antilles, la Nouvelle-Orléans voit sa musique imprégnée par la « Latin tinge » (la touche latine), le meilleur exemple en étant les morceaux de professeur Longhair. Ceci est un « tango congo », classique du répertoire cubain, écrit par Eliseo Grenet sous le titre Mama Inez et repris aussi bien par Charlie Parker que par Maurice Chevalier ! C’est de la version de ce dernier que l’étonnante chanteuse Little Yvonne Leblanc alors âgée de 14 ans semble s’être inspirée pour cet enregistrement de 1956 avec Nathan Abshire.</span><br /><span class=Texte>A Carribean and Antillean outpost. New Orleans has always been impregnated by the “latin tinge” (as examplified by Professor Longhair rumba piano style). Here’s a Cajun version of Mama Inez, a Cuban “tango congo” classic written by Eliseo Grenet that was covered by Charlie Parker as weil as Maurice Chevalier! The later obviously influenced the amazing singer Little Yvonne Leblanc then aged 14 who recorded it in 1956 for the Syro-Lebanese producer George Khoury. </span><br /><strong><span class=Texte><br />13/ Canny Creek (La Robe à Rosalie) </span></strong><br /><span class=Texte>Premiers musiciens cajuns à s’être produits en Europe (Allemagne et Suisse) en 1966 dans le cadre d’une tournée de musique country, Adam et Cyprien Landreneau interprètent ici un extrait de leur chanson favorite à double sens : </span><br /><span class=Texte>“Rosalie a perdu sa rosette</span><br /><span class=Texte>Pas loin du Canny creek et rick et rick tick</span><br /><span class=Texte>Et puis ‘garde ici et ‘garde là-bas</span><br /><span class=Texte>Elle a perdu sa rosette</span><br /><span class=Texte>L’aut’ bord du Canny creek</span><br /><span class=Texte>Demain c’est pas dimanche”. </span><br /><span class=Texte>Adam and Cyprien Landreneau were the first Cajun musicians to visit Europe (Germany and Switzerland) in 1966 as part of a Country music tour. </span><br /><span class=Texte>14/ ‘Tit Galop au Mamou </span><br /><span class=Texte>‘Tit galop, ‘tit galop au Mamou</span><br /><span class=Texte>J’ai vendu mon ‘tit mulet pour 15 sous</span><br /><span class=Texte>J’ai acheté des ‘tits souliers pour les p’tits</span><br /><span class=Texte>et une yard de ruban pour la vieille</span><br /><span class=Texte>Le galop est un pas de danse adopté dans la région durant le 19è siècle. La charmante chanson fétiche des frères Balfa est dans la veine de ‘Tit Galop à la Pointe aux Pins que Revon Reed aimait tant. Les déplacements à cheval ont longtemps rythmé la vie sur la prairie Mamou et cette culture équestre subsiste à travers Mardi Gras et les « trail rides » populaires chez les créoles noirs : « Tit galop, ‘tit galop » chante Zydeco Joe Mouton sur son album de 2006 Black Cat. On galope toujours sur la prairie Mamou. </span><br /><span class=Texte>The gallop was a dance step that came to the area during 19th century. A song in the vein of Tit Galop à la Pointe aux Pins that Revon Reed loved so much, the charming Balfa brother’s fetish song has also been covered by Steve Riley’s Mamou Playboys. Riding horses has long been part of the daily life on the prairie Mamou and this equestrian culture is still carried on, most notably on Mardi Gras Day and during the trail rides popular among Black Creoles: “Tit galop, ‘tit galop” sings Zydeco Joe Mouton on his 2006 album Black Cat. Today riders are still galloping on the prairie Mamou.</span><br /><span class=Soustitre2><br />LES CHANSONS DU CD</span><br /><strong><span class=Texte>15/ Pain de Mais (voir 4)<br /></span><span class=Texte>16/ La valse de la Belle</span></strong><br /><span class=Texte>Chris Strachwitz a écrit que « faire un disque pour un Cajun c’était comme pour un bluesman. Il prenait un vieil air ou un thème et le transformait en improvisant de nouvelles paroles ». En voici un exemple avec ce Poche Town Waltz enregistré en 29 à Atlanta par Joe Falcon and Cleoma Breaux pour Columbia. Il contient de nouvelles paroles, très poétiques, comme « sa robe déteindue (pour fanée, passée) haillonnée » (pour en haillons).</span><br /><span class=Texte>“Making a record was apparently much the same to a Cajun musician as it was to a blues singer. The Cajun would take and old tune or theme and deliberately change it or improvise new words to it”, wrote Chris Strachwitz in American Folk Music Occasional. Here is a good example of it played off the tune Poche Town Waltz, recorded in Atlanta in 1929 by Joe Falcon & Cleoma Breaux for Columbia with new poetic lyrics. </span><br /><span class=Texte>Oh, c’est la valse de la belle</span><br /><span class=Texte>Habillée dans sa robe</span><br /><span class=Texte>Déteindue et haillonnée</span><br /><span class=Texte>C’est comme ça j’l’avais vue longtemps passé</span><br /><span class=Texte>En bas du grand chêne vert</span><br /><span class=Texte>Une orpheline qu’elle était</span><br /><span class=Texte>Oh, j’ai d’mandé pour sa main en mariage</span><br /><span class=Texte>Elle a dit : espère moi quelques années</span><br /><span class=Texte>En pleurant</span><br /><span class=Texte>L’amitié que t’as pour moi est pas perdue</span><br /><span class=Texte>C’est juste que j’suis trop jeune</span><br /><span class=Texte>Et la belle elle m’a quitté.</span><br /><strong><span class=Texte><br />17/ Ma négresse (voir 2)</span><br /><span class=Texte><br />18/ Les Haricots </span></strong><br /><span class=Texte>Oh mama (bis), les Haricots sont pas salés (bis)</span><br /><span class=Texte>Quand t’as vu que j’étais chaud (bis)</span><br /><span class=Texte>T’as volé mon traineau (bis)</span><br /><span class=Texte>C’est Hip et Taïaut (bis)</span><br /><span class=Texte>Qu’a volé mon traineau (bis)</span><br /><span class=Texte>Quand il a vu que j’étais chaud (bis)</span><br /><span class=Texte>Les haricots sont pas salés (bis)LCanray Fontenot se souvenait dans sa jeunesse, à Villeplatte et à Châtaignier, des groupes de Noirs se réunissaient. Ils n’avaient pas d’instruments de musique mais tapaient dans leurs mains, dansaient et chantaient les Haricots sont pas salés (qui décrivait une situation de misère extrême, où l’on n’avait même pas de lard-le-sel- à mettre dans la marmite). </span><br /><span class=Texte>Ce terme a ensuite désigné les bals de maison des Noirs puis par généralisation, l’évolution, après la 2nde Guerre Mondiale, de la musique créole de Louisiane et du Texas sous l’influence du rhythm & blues puis de la soul music. Quand il fallut écrire les haricots (prononcé les zarico) en anglais, c’est l’approximative graphie zydeco (prononcée zaédiko) qui fut adoptée.</span><br /><span class=Texte>Le morceau chanté par Dewey et Nathan constitue un mélange des paroles de deux chansons traditionnelles, Les Haricots et Hip et Taïaut (un taïaut est un chien de chasse), mélange que l’on retrouve aussi sur un enregistrement de Clifton Chénier de 1965.</span><br /><span class=Texte>Canray Fontenot remembered that during his youth when groups of Black people congregated they would often, even though they didn’t have any musical instruments, clap their hands, dance and sing Les Haricots sont pas salés. Later, shortened, the word became zarico and meant Creole Black dances. After WWII, it was anglicized and written zydeco. The song as sung here is a mixture of the lyrics of two traditional songs, Les Haricots and Hip et Taïaut, already used by Clifton Chenier on a 65’s recording. </span><br /><strong><span class=Texte><br />19/ Aux Natchitoches</span></strong><br /><span class=Texte>Sur le Natchitoches, il y a z’une brune</span><br /><span class=Texte>A qui je veux lui faire fortune</span><br /><span class=Texte>J’ai que mes dimanches pour aller la voir (bis)</span><br /><span class=Texte>Et par un beau matin je me (feutre) allé</span><br /><span class=Texte>Je l’ai trouvée sur son lit couchée</span><br /><span class=Texte>Dormez belle, sommeillez-vous ?</span><br /><span class=Texte>Belle et nos amours, je ne pense qu’à vous</span><br /><span class=Texte>Oh non ni je dors ni je sommeille</span><br /><span class=Texte>Toute la nuit je suis privée</span><br /><span class=Texte>Mon cher amant, je ne pense qu’à vous</span><br /><span class=Texte>Mon cher amant, tu marilleras nous ?</span><br /><span class=Texte>J’irai me faire bâtir un (ermitage)</span><br /><span class=Texte>Et yoù que mon manger serait d’herbages</span><br /><span class=Texte>Et que ma boisson ce seraient des pleurs</span><br /><span class=Texte>Pour deux amours qui vit en langueur</span><br /><span class=Texte>Et si que vous avez un z’habit à prendre</span><br /><span class=Texte>Prenez le donc couleur de cendres</span><br /><span class=Texte>Parce que c’est la plus triste couleur</span><br /><span class=Texte>Pour deux amours qui vit en langueur</span><br /><span class=Texte>On entend distinctement le chanteur qui tape du pied par terre, afin, disait-il « de garder le balan ».</span><br /><span class=Texte>Située au nord de l’État sur les rives de la rivière Rouge, Natchitoches (du nom d’une tribu amérindienne) est une ville historique, la plus ancienne de la Louisiane (fondée en 1714, quatre ans avant la Nouvelle-Orléans).</span><br /><span class=Texte>Si cette dramatique histoire d’amants séparés varie selon les versions discographiques (de Blind Uncle Gaspard à Zachary Richard), la présente parait incomplète. Il est vrai que la chanson, transmise oralement, a beaucoup voyagé et des paroles fort semblables ont été recueillies tant dans la vieille Acadie qu’en Touraine</span><br /><span class=Texte>We distinctly hear the singer stomping on the ground in order to keep a straight rhythm. Located in the north of the State, on the banks of the Red River, the historical town of Natchitoches got its name from an American tribe. Founded in 1714 (four years before New Orleans), it is the oldest settlement in Louisiana.</span><br /><span class=Texte>Slightly different versions of this sad history of separated lovers have been recorded (from Blind Uncle Gaspard to Zachary Richard) but this one seems to lack one stanza. Traces of the same song were found in the former Acadia as well as in the French province of Touraine. </span><br /><strong><span class=Texte><br />20/ Tu peux cogner</span></strong><br /><span class=Texte>Adaptation d’un grand succès du rhythm & blues de la Nouvelle-Orléans écrit par Dave Bartholomew en 1955 et enregistré par Smiley Lewis, Fats Domino et Little Richard.</span><br /><span class=Texte>Another Cajun version of a New Orleans rhythm & blues success written by Dave Bartholomew in 1955 I Hear You Knocking But You Can’t Come In recorded by Smiley Lewis, Fats Domino and Little Richard.</span><br /><strong><span class=Texte><br />21/ Two step des Cajuns (instrumental)</span><br /><span class=Texte><br />22/ une livre de tabac</span></strong><br /><span class=Texte>J’ai fait l’amour chez l’onc Bab</span><br /><span class=Texte>Ca m’a coûté un livre de tabac</span><br /><span class=Texte>L’onc Bab a brûlé jusqu’à</span><br /><span class=Texte>Sa vieille pipe est ‘venue rouge</span><br /><span class=Texte>Tante Bab a chiqué jusqu’à</span><br /><span class=Texte>Son vieux menton est ‘venu vert</span><br /><span class=Texte>Clémentine m’embêtait</span><br /><span class=Texte>Et lda veut pas de moi</span><br /><span class=Texte>Oh Prince, allons s’en aller</span><br /><span class=Texte>Moi J’attrape les capots</span><br /><span class=Texte>Et toi tu manges les poteaux…</span><br /><span class=Texte>« Faire l’amour » a ici la signification ancienne de courtiser. Dans cette chanson (que les Balfa ont apprise avec leur père Charles) tout se passe mal pour le prétendant éconduit malgré son cadeau d’une livre de tabac destiné à « flatter les vieux ». « Attraper les capots » signifie que la belle lui a donné un manteau pour signifier son refus. Et le cheval Prince qui n’a pas été soigné en est réduit à « manger les poteaux ». Sur le même air. Les Balfa chantaient aussi des Filles à Pinglette nettement moins édifiantes : « ça boit comme des trous, ça s’saoule comme des grives et ça pique comme des mules ». Cet air permet aussi d’apprécier le style d’accompagnement unique de Dewey Balfa à la guitare (instrument rythmique dans la musique cajun). Il utilisait un style compliqué d’accords ouverts, enrichi d’ornementations rythmiques et en « roulant » les basses de manière extraordinaire.</span><br /><span class=Texte>Translation of Dewey Balfa’s spoken introduction: In the old days, when a young man wanted to pay court to a girl, he naturally would travel to her home on horseback. When he reached his destination, he would tie the horse to a pole. Later, at dusk –If the young man was well accepted by the maiden’s parents- the father would bring the horse to his stable, take care of it and feed it. When done he would saddle the horse again, bring it back and tie it to the pole. It meant that the young man was welcome in the house. </span><br /><span class=Texte>In this song everything goes wrong for the suiter, rejected by his sweetheart. This tune also offers the opportunity to sample at its best the unique guitar accompaniment of Dewey Balfa (guitar is used as a rhythm instrument in Cajun music) who had a complicated open chord style, with extra up strokes in the strumming and complex bass runs.</span><br /><strong><span class=Texte><br />24/ Mme Bosso</span></strong><br /><span class=Texte>Madame Bosso, tirez-moi pas,</span><br /><span class=Texte>C’est pas moi qu’a volé tes poules</span><br /><span class=Texte>C’est Clifton, il veut pas le dire</span><br /><span class=Texte>Madame Bosso, tirez-moi pas</span><br /><span class=Texte>Madame Bosso, tirez moi pas</span><br /><span class=Texte>C’est pas moi qu’est derrière les veaux</span><br /><span class=Texte>C’est Cléofa, il veut pas le dire</span><br /><span class=Texte>Madame Bosso, tirez moi pas</span><br /><span class=Texte>Y’a une Caillette, Y’a une Lison</span><br /><span class=Texte>Y’en a une qu’a la queue coupée</span><br /><span class=Texte>Y’en a une qu’à une tache dans le front</span><br /><span class=Texte>Madame Bosso, tirez moi pas</span><br /><span class=Texte>Madame Bosso, tirez-moi pas</span><br /><span class=Texte>C’est pas moi qu’a pris vot’fille</span><br /><span class=Texte>C’est Cléofa, il veut pas le dire</span><br /><span class=Texte>Madame Bosso, tirez-moi pas</span><br /><span class=Texte>Oui, c’est lui qu’a pris vot’fille</span><br /><span class=Texte>La plus belle et la plus jolie</span><br /><span class=Texte>Moi j’suis blanc, moi j’connais pas</span><br /><span class=Texte>Madame Bosso, tirez-moi pas</span><br /><span class=Texte>Shirley Bergeron racontait : « C’est une chanson que j’ai toujours entendu. Mon vieux grand père Ozémie Bergeron dont le surnom était Mimi la chantait le soir quand il partait à pied, la canne à la main, chercher ses vaches ». Irène Thérèse Whitfield dans Louisiana French Folk Songs avait recueilli, dans les années 30 les paroles de Madame Baptiste. Tirez Moi Pas, où il était question d’un « bosso (bonhomme) après voler des poules ».</span><br /><span class=Texte>Similar words appears in the song Madame Baptiste, Don’t Shoot At Me collected in the 30’s by Irene Therese Whitfied and published in Louisiana French Folk Songs. Said Shirley Bergeron “that it is a song “I used to hear all the time, my old grandfather (nicknamed Mimi) sang it when he was going down to the woods with his walking stick to get his cows”.</span><br /><strong><span class=Texte><br />25/ La porte de la prison</span></strong><br /><span class=Texte>Priez pour moi</span><br /><span class=Texte>J’suis condamné</span><br /><span class=Texte>Pour la porte de la prison</span><br /><span class=Texte>Chère Maman</span><br /><span class=Texte>J’suis condamné</span><br /><span class=Texte>Pour la porte de la prison</span><br /><span class=Texte>Chère Maman</span><br /><span class=Texte>J’suis condamné</span><br /><span class=Texte>D’être capable de sortir</span><br /><span class=Texte>Chère Maman</span><br /><span class=Texte>Priez pour moi, par pitié</span><br /><span class=Texte>J’suis condamné pour 99 ans</span><br /><span class=Texte>Dedans la prison</span><br /><span class=Texte>Priez pour moi</span><br /><span class=Texte>Etre capable de sortir</span><br /><span class=Texte>Translation of the dialogue between Dewey Balfa and Bee Fontenot :</span><br /><span class=Texte>- Tell me about this song. When the late Douglas wrote it, he was in jail?</span><br /><span class=Texte>- No, after he left the jail. He had killed a man.</span><br /><span class=Texte>- The late Douglas had killed a man?</span><br /><span class=Texte>- In a chicken coop. Somebody trying to…</span><br /><span class=Texte>- Steal chicken! The late Douglas killed him in the chicken coop and he was sent to jail.</span><br /><span class=Texte>- Once he was in jail he wrote the song?</span><br /><span class=Texte>- No, after he left.</span><br /><span class=Texte>Ce « défunt Douglas » n’est autre que Douglas Bellard (ou Bellair), cousin de Bee Fontenot et premier musicien créole à avoir enregistré en 1928. Il grava 4 titres dont une très célèbre Valse de la prison dont voici la version de Bee. Le morceau suivant par Canray Fontenot en constitue une autre adaptation. Canray estimait qu’on ne pouvait pas danser sur la chanson de Douglas. Il l’a donc refaite à sa manière « car, affirmait-il, moi j’aime jouer la musique que le monde peut danser ». Dans l’ouvrage South to Louisiana de John Broven, Canray Fontenot raconte encore : </span><br /><span class=Texte>« Si notre son au violon est différent c’est qu’on sait le faire pleurer. Comme un bébé. Je me souviens des vieux qui me criaient – fais le pleurer comme un bébé Canray –, il n’y a que les violonistes cadiens (comme Dennis McGee) ou créoles qui peuvent faire ça ».</span><br /><span class=Texte>The late Douglas is no less than Douglas Bellard, the first black Creole to have ever recorded back in 1928. He made 4 tracks including his famous Prison’s Waltz sung here by Bee Fontenot. The following tune by Canray Fontenot has also the same origin. But Canray felt that Douglas’ version was not danceable enough and so he changed it because, he told me, ‘I like to play music on which people can dance’. ‘What I think makes our fiddle sound different is a special “crying sound” said Canray Fontenot to John Broven (quoted In South to Louisiana) I remember how the old men used to shout at me, “make it cry like a baby”.</span><br /><strong><span class=Texte><br />26/ Les Barres de la prison (voir 8)</span><br /><span class=Texte><br />27 / & 28/ Ma chérie bébé créole (voir 3) & Madame Young</span></strong><br /><span class=Texte>Ma Chérie Bébé Créole et Madame Young sont les deux premiers morceaux que Sady et Dennis aient enregistrés pour la marque Vocalion en 1928 à la Nouvelle-Orléans, à l’hôtel Roosevelt. L’air de Mme Young est par ailleurs surtout connu comme Colinda.</span><br /><span class=Texte>My Creole Sweet Mama and Madame Young are the two first tunes that Dennis and Sady ever recorded, back in 1928, at the Roosevelt Hotel in New Orleans. The tune of Mme Young is a better known as Colinda.</span><br /><strong><span class=Texte><br />29/ La danse de la limonade (voir 7)</span><br /><span class=Texte><br />30/ La veuve du lac bleu (voir 10)</span><br /><span class=Texte><br />31/ Les deux cousines</span></strong><br /><span class=Texte>Freeman Fontenot avait énuméré les diverses danses en vogue parmi les Créoles avant la deuxième guerre mondiale : « outre ces deux cousines (ou coudines ?), il y avait des ball & jacks, des blues, des baissé-bas, le ‘tit moreau, le number nine (ou banaille), les shimmies, la fueseille, les shoo fly », toutes disparues aujourd’hui.</span><br /><span class=Texte>Freeman listed the various dances played by the Creoles before WWII: besides these two cousins, they had ball & jacks, blues, coudines, baissé-bas, ‘tit moreau, number (or banaille), shimmy, fuseille, shoo-fly, all gone today.</span><br /><strong><span class=Texte><br />32/ Quoi faire ?</span></strong><br /><span class=Texte>En français courant, « pourquoi » a le même sens que « quoi faire ». Une autre version de la même chanson a été enregistrée par John Delafose.</span><br /><span class=Texte>In standard French, “quoi faire” translates as “pourquoi” (why). A version of the same song have been recorded by John Delafose.</span><br /><strong><span class=Texte><br />33/ Bosco Stomp</span></strong><br /><span class=Texte>Un morceau très connu, enregistré et popularisé par Lawrence Walker dans les années 50. Souvent citée dans des chansons, la petite communauté de Bosco (rarement mentionné sur les cartes) se trouve dans la paroisse de Saint-Landry. Des années 30 aux années 50, elle fut célèbre pour ses combats de coqs et ses courses de chevaux. A proximité se trouvait la plus grande salle de bal du pays cadien appelée ‘Tite Maurice (du nom de son propriétaire Maurice Richard) célébrée dans une chanson appelée Au Bal chez ‘Tit Maurice.</span><br /><span class=Texte>A well known tune recorded and made famous by Lawrence Walker in the 50’s. Often mentioned in songs, Bosco (not found on most maps) is a community in St Landry parish, known from the 30’s to the 50’s for its cockpits, horse race tracks and the largest dance hall in Acadiana, ‘Tit Maurice (named after owner Maurice Richard), celebrated in the song Au Bal Chez ‘Tit Maurice. </span><br /><strong><span class=Texte><br />34/ Make It To Me</span><br /><span class=Texte><br />35/ J’ai fait mon idée</span></strong><br /><span class=Texte>J’ai fais mon idée en faisant mon paquet</span><br /><span class=Texte>Ta bonne vieille maman</span><br /><span class=Texte>Elle s’a mise à pleurer</span><br /><span class=Texte>Elle m’a dit, quoi faire toi t’es comme ça ? </span><br /><span class=Texte>Moi, j’ai répondu, moi j’ai fait mon idée</span><br /><span class=Texte>Les enfants sont donnés,</span><br /><span class=Texte>Leurs papiers sont signés</span><br /><span class=Texte>Ca qui me fait du mal</span><br /><span class=Texte>C’est qu’ils vont m’oublier</span><br /><span class=Texte>Il a cassé notre ménage</span><br /><span class=Texte>C’est ça qui me décourage</span><br /><span class=Texte>C’est pour ça moi j’te dis</span><br /><span class=Texte>Moi j’ai fait mon idée</span><br /><span class=Texte>Cet air fut enregistré en 1935 par Lawrence Walker au violon (devenu célèbre plus tard comme accordéoniste) sous le titre La Femme Qui Jouait aux Cartes. Il comportait déjà l’intéressante expression « J’ai fait mon idée en faisant mon paquet » qui fut sans doute populaire autrefois car Irène Thérèse Whitfield dans Louisiana French Folk Songs a collecté dans les années 30 une chanson qui commence ainsi : « Mademoiselle, faites votre idée, votre paquet, allons à la maison ».</span><br /><span class=Texte>This tune was recorded in 1935 by Lawrence Walker playing fiddle (better known later as an accordion player) as –The woman who played cards It contained the sentence – “I made up my mind while packing my bag-that” was probably popular in the past. I.T. Whitfield in Louisiana French Folk Songs mentions a song collected in the 30’s that the starts with “Mademoiselle, make up your mind, pack your bag, let’s go home”.</span><br /><strong><span class=Texte><br />36/ J’ai été au bal</span></strong><br /><span class=Texte>Un air célèbre enregistré en 1950 par Iry Lejeune. Le banjo est un instrument rarement utilisé dans les orchestres cajuns (à l’exception peut être de celui de Happy Fats). En 1971, Dewey Balfa avait été séduit par le mélange des sons cajun/bluegrass lors d’un concert à Chicago avec le banjoïste Bill Keith. Une tentative qu’il restitue ici avec Terry Bertrand qui jouait pour la première fois avec les Balfa.</span><br /><span class=Texte>This song was recorded by Iry Lejeune in 1950. The sound of banjo picking is very rare in Cajun music and this instrument was very seldom used (with the exception of Happy Fats’ band). En 1971, Dewey Balfa gave a concert in Chicago with banjo player Bill Keith and had been thrilled by the mixture Cajun/bluegrass. Here he tried again with the help of local banjo player Terry Bertrand. </span><br /><strong><span class=Texte><br />37/ Bonsoir Moreau</span></strong><br /><span class=Texte>Oh bonsoir Moreau, oh bonsoir Moreau</span><br /><span class=Texte>Oh j’connais c’est l’heure j’m’en vas</span><br /><span class=Texte>Oh bonsoir Moreau</span><br /><span class=Texte>On a eu un bon temps</span><br /><span class=Texte>Un bon temps toute la nuit</span><br /><span class=Texte>Oh, J’connais c’est l’heure j’m’en vas</span><br /><span class=Texte>Oh, bonsoir Moreau</span><br /><span class=Texte>Oh, la lune après s’coucher</span><br /><span class=Texte>Et le soleil après lever</span><br /><span class=Texte>Et Caillette est pas tirée</span><br /><span class=Texte>Oh, bonsoir Moreau</span><br /><span class=Texte>Dans les fermes, Caillette est le nom donné aux vaches tachetées.</span><br /><span class=Texte>In Cajun farms, Caillette is a common name for a speckled cow.</span><br /><strong><span class=Texte><br />38/ ‘Tit Galop au Mamou (voir 14)</span><br /><span class=Texte><br />39/ Chère Toutoute</span></strong><br /><span class=Texte>Chère Toutoute</span><br /><span class=Texte>Fais pas ça avec ton nègre</span><br /><span class=Texte>Chère Toutoute</span><br /><span class=Texte>Ouh, chère Toutoute</span><br /><span class=Texte>Tu m’as promis</span><br /><span class=Texte>De r’venir avec moi</span><br /><span class=Texte>Chère Toutoute</span><br /><span class=Texte>Cette chanson, toujours populaire, fut écrite et enregistrée en 1937 par le violoniste Jean-Baptiste Fuselier d’Oberlin, en hommage à sa fille surnommée Toutoute.</span><br /><span class=Texte>This piece is an all time favourite among Cajuns. It was written and recorded in 1937 by fiddler Jean-Baptiste Fuselier from Oberlin about his own daughter, nicknamed Toutoute. </span><br /><strong><span class=Texte><br />40/ Les maringouins ont tout mangé ma belle</span></strong><br /><span class=Texte>Les maringouins ont tout mangé ma belle</span><br /><span class=Texte>Ils ont quitté que les gros orteils</span><br /><span class=Texte>C’est pour me faire des bouchons de liège</span><br /><span class=Texte>Pour boucher mes demi-bouteilles</span><br /><span class=Texte>Et ton papa semble un éléphant</span><br /><span class=Texte>Et ta maman semble un ‘tomobile</span><br /><span class=Texte>Et ton ‘tit frère semble un ouararon</span><br /><span class=Texte>Et ta ‘tite sœur semble un coin de banquette (bis)</span><br /><span class=Texte>Une autre chanson « sans rimes ni raison », à double sens, remplie d’allusions à caractère sexuel.</span><br /><span class=Texte>Another nonsense, double entendre song filled with sexual allusions.</span><br /><strong><span class=Texte><br />41/ Les Haricots # 2 June, 1977</span></strong><br /><span class=Texte>Cette autre version des Haricots (voir piste N°4) montre l’ambiance du Fred’s Lounge de Mamou et de sa célèbre émission radio du samedi matin animée par Revon Reed entre le début des années 60 et la fin des années 80. Contrairement à ce qui est annoncé, ce n’est pas Ambrose Thibodeaux qui joue de l’accordéon mais vraisemblablement Jack Léger. L’orchestre combine deux directions qui ont marqué l’évolution de cette musique : la syncope, caractéristique du traitement zarico avec le frottoir (le « washboard » !) et l’influence country avec la présence d’une « pedal steel guitar ».</span><br /><span class=Texte>In this other version of Les Haricots one can get a taste of the mood at Fred’s Lounge in Mamou, where Revon Reed hosted his famous Saturday morning radio show for 20 years. Contrary to what is being said, it is not Ambrose Thibodeaux playing the accordion but probably Jack Leger. The song combines two directions in Cajun and Creole music with the heavy fast rhythm and the use of a frottoir that caracterizes zydeco music, and the pedal steel guitar showing the country music influence. It was widely used in Cajun dances throughout the 70’s and 80’s but much less today.</span><br /><strong><span class=Texte><br />42/ Two step à Jules</span></strong><br /><span class=Soustitre2>DISCOGRAPHY</span><br /><span class=Texte>Sauf indication contraires, tous titres enregistrés en février et avril 1972 à Mamou, Eunice, Basile et Lafayette</span><br /><span class=Soustitre><br />The Film</span><br /><span class=Texte> 1. Dedans le Sud de la Louisiane (Alex Broussard) Alex Broussard, voc, Happy Fats Leblanc, g, Doc Guidry, f, Walden « Sleepy » Hoffpauir, from the LP « French Music and Folk Songs of le Sud de la Louisanne » (La Louisianne Records) circa late ’50’s.</span><br /><span class=Texte> 2. Pine Grove Blues-Ma négresse (Nathan Abshire) Nathan Abshire, ac, Dewey Balfa f, Will Balfa f, Rodney Balfa g, Burkeman Balfa, t. </span><br /><span class=Texte> 3. Ma chérie bébé créole (Dennis McGee) Dennis McGee f, Sady Courville, f, Wallace Lafleur, voc.</span><br /><span class=Texte> 4. Pain de maïs (Bee Fontenot) Bee Fontenot voc & ac, Dewey Balfa, f.</span><br /><span class=Texte> 5. Bogalusa Boogie (Clifton Chenier) Clifton Chenier ac, Cleveland Chenier, f.</span><br /><span class=Texte> 6. Bon Ton Roulet (Louis Jordan, Clifton Chenier) Clifton Chenier ac & voc, Cleveland Chenier, f, Paul Senegal, g, Charles Goodman, b, Robert St-Julien dms.</span><br /><span class=Texte> 7. La danse de la limonade (trad) Nathan Abshire, ac, Rodney Balfa, g & voc, Dewey & Will Balfa, f.</span><br /><span class=Texte> 8. Les barres de la prison (Douglas Bellard, Canray Fontenot) Canray Fontenot, f & voc, Alphonse Bois-Sec Ardoin, ac, Rodney Balfa, g.</span><br /><span class=Texte> 9. Mes souliers rouges (trad) Bee Deshotel voc & g, Ed Deshotel, f.</span><br /><span class=Texte>10. La veuve du lac bleu (trad) Ed Deshotel, f & voc, Bee Deshotel, g & voc.</span><br /><span class=Texte>11. La Danse de Mardi-Gras (trad) Bee Deshotels, voc, Angelus Manuel, f, Savy Augustine T from Folksongs of the Louisiana Acadians recorded by Harry Oster mid ’50’s.</span><br /><span class=Texte>12. Mama Rosin (Elizeo Grenet) Little Yvonne Leblanc with Abshire Band. Nathan Abshire ac, Dewey Balfa f, Jack Miere steel g, Shelton Manuel dm 1956 Khoury’s Recordings.</span><br /><span class=Texte>13. Canny Creek (trad) </span><br /><span class=Texte>Cyprien Landreneau ac, Adam Landreneau, f.</span><br /><span class=Texte>14. Tit Galop au Mamou (trad) Dewey et Will Balfa, f, Rodney Balfa, g.</span><br /><span class=Soustitre>The CD</span><br /><span class=Texte> 1. Pain de Mais (voir DVD 4).</span><br /><span class=Texte> 2. La valse de la Belle (Shirley Bergeron) Shirley Bergeron g & voc, Dewey Balfa, f, Terry Bearb, t.</span><br /><span class=Texte> 3. Ma négresse (voir DVD 2).</span><br /><span class=Texte> 4. Les Haricots sont pas salés # 1 (trad) Dewey Balfa, f & voc, Nathan Abshire, ac & voc, Will Balfa, f, Rodney Balfa, g, Burkeman Balfa, t.</span><br /><span class=Texte> 5. Aux Natchitoches (trad) Bee Deshotels, voc.</span><br /><span class=Texte> 6. Tu peux cogner (Dave Bartholomew) Rodney Balfa, g & voc, Dewey et Will Balfa, f.</span><br /><span class=Texte> 7. Two step des Cajuns (trad) Nathan Abshire, ac, Dewey & Will Balfa, f, Rodney Balfa g, Burkeman Balfa, t.</span><br /><span class=Texte> 8. Une livre de tabac (trad) Dewey Bala, f & voc, Will Balfa f, Rodney Balfa, g.</span><br /><span class=Texte> 9. Mme Bosso (trad) Shirley Bergeron, g & voc, Alphee Bergeron, ac, Dewey Balfa f, Terry Beard, t.</span><br /><span class=Texte>10. La porte de la prison (Bee Fontenot) Bee Fontenot, ac & voc.</span><br /><span class=Texte>11. Les Barres de la prison (voir DVD 8).</span><br /><span class=Texte>12. Ma chérie bébé créole (voir DVD 3).</span><br /><span class=Texte>13. Mme Young (trad) Dennis McGee f & voc, Sady Courville, f, Preston Manuel, g.</span><br /><span class=Texte>14. La danse de la limonade (voir DVD 7).</span><br /><span class=Texte>15. La veuve du lac bleu (voir DVD 10).</span><br /><span class=Texte>16. Les deux cousines (trad) Freeman Fontenot, ac.</span><br /><span class=Texte>17. Quoi faire ? (trad) Alphonse Bois-Sec Ardoin, ac & voc, Canray Fontenot, f, Rodney Balfa, g.</span><br /><span class=Texte>18. Bosco Stomp (trad) Alphonse Bois Sec Ardoin, ac & voc, Dewey Balfa, f & voc, Canray Fontenot, f, Nathan Abshire, ac, Rodney Balfa, g, Terry Bertrand, banjo, Burkeman Balfa t.</span><br /><span class=Texte>19. Make It To Me (Bee Fontenot) Bee Fontenot ac & voc.</span><br /><span class=Texte>20. J’ai fait mon idée (Shirley Bergeron) Shirley Bergeron, g & voc, Alphee Bergeron, ac, Dewey Balfa, f, Terry Bearb, t.</span><br /><span class=Texte>21. J’ai été au bal (trad) Dewey Balfa f& voc, Will Balfa, f, Rodney Balfa, g, Terry Bertrand, banjo, Burkeman Balfa, t.</span><br /><span class=Texte>22. Bonsoir Moreau (trad) Alphonse Bois Sec Ardoin, ac & voc, Canray Fontenot, f, Rodney Balfa, g.</span><br /><span class=Texte>23. Tit Galop au Mamou (voir 14).</span><br /><span class=Texte>24. Chère Toutoute (trad) Bee Fontenot ac & voc.</span><br /><span class=Texte>25. Les maringouins ont tout mangé ma belle (trad) Nathan Abshire, ac & voc, Dewey & Will Balfa, f, Rodney Balfa g, Burkeman Balfa, t.</span><br /><span class=Texte>26. Les Haricots sont pas salés # 2 (trad) June 28, 1977, probably Jack Leger acc & voc, unknown pedal steel guitar, frottoir & drums.</span><br /><span class=Texte>27. Two step à Jules (trad) Freeman Fontenot, ac.</span><br /></p><br /><span class=Soustitre>PRESSE : <br /></span><p>"This essential film about Cajun and Creole culture in southern Louisiana that was made in 1972 is now available on DVD. The Dedans le Sud de la Louisiane documentary focuses on the background of the French speakers in Louisiana, as well as their music and daily lives. The artists that appear on the film are part of what some have called the Golden Age of Cajun music. Some of the biggest names of the time are featured in live performances, jams and also in their daytime jobs. The impressive list includes Nathan Abshire, Alphonse Bois Sec" Ardoin, Clifton Chenier, the Balfa Brothers (Rodney & Dewey), Zachary Richard, and Canray Fontenot, many of whom have passed away.</p><p>French director Jean-Pierre Bruneau shows the melting pot that was formed when French-speaking white Acadians, expelled from Canada by the British, mixed their culture with other Europeans and the Black Creole community. The archaic French spoken in the rural areas of the Louisiana bayous was not the purest, but it managed to survive despite the increasing influence of English in the area.</p><p>This film is now a classic and a fascinating portrait of the music of southern Louisiana."</p><p>Angel Romero, WORLD MUSIC CENTRAL</p></p>"
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"dwf_livret" => "<h3>La variété québécoise</h3><span class=Texte><p align=justify><p><span class=Soustitre>La variété québécoise<br /><span class=Texte>HISTOIRE DE LA CHANSON A SUCCÈS</span></span></p><br /><p><span class=Texte><span class=Soustitre>LE QUÉBEC EN 100 CHANSONS</span><br />XXI-21 Productions présente LE QUÉBEC EN 100 CHANSONS (1900-1960). 100 titres, 100 interprètes ; un regard unique, historique mais aussi impératif, sur une période importante de l’enregistrement sonore, oubliée ou méconnue de la chanson d’ici. Aujourd’hui révélée sous la forme d’un panorama consacré à 100 interprètes qui se partagent le répertoire le plus populaire de leurs époques respectives ou tout simplement le titre de leurs débuts sur disque, ce coffret offre la plus grande collection jamais réunie et publiée dans un seul corpus. Vous y trouverez des artistes au sommet de leur art, d’autres à l’aurore ou au crépuscule d’une longue mais aussi quelquefois très courte carrière. L’équipe de production a recensé les artistes qui ont marqué ici de façon significative, bien sûr, l’enregistrement sonore, mais aussi le paysage radiophonique et la scène. Ce sont ceux qui ont reçu une approbation populaire et ceux qui sont définitivement devenus des icônes de la chanson de chez-nous. <br />Cette collection représente deux années de travail afin de collecter toutes les références, les enregistrements et les photos, souvent très rares. Mais c’est surtout quarante ans de passion pour notre plus précieux collaborateur, Robert Thérien, sans qui ce coffret aujourd’hui disponible aurait été bien pauvre. Un travail acharné de moine herboriste mais surtout d’euphorie communicative. Thérien est excessif dans les détails et il sait partager. Il ne fait pas de révisionnisme ; “une bonne toune, c’est une bonne toune”. Ce répertoire souffrait de consomption chronique et il reprend des forces chaque année. Indubitablement Thérien a rendu possible, progressivement, depuis maintenant dix ans de collaboration inconditionnelle, la parution de plus d’une centaine de compilations et d’anthologies consacrées aux chanteurs du Québec de toutes les époques. Pour chaque étiquette, pour lesquelles j’ai oeuvré à titre de directeur artistique (FONOVOX 1994-1998, AMBEROLA 1998-2000, et XXI-21, 2000 à aujourd’hui) nous avons consacré un pan de notre budget à la sauvegarde du patrimoine. Pendant que nous fournissions les dollars et la structure, Thérien conjuguait ses connaissances et je vous le disais, sa passion. Ce coffret est pour ces fous de la chanson qui nous suivent depuis dix ans maintenant ; ils sont approximativement 1000, et ils se connaissent. Ils attendent avec un intérêt sans cesse renouvellé, comme de fidèles abonnés, le prochain numéro. <br />La réhabilitation historique de l’extraordinaire vivier de création musicale québécois que les nouvelles modes et peut-être le mépris ont malencontreusement effacé, est encore une urgence chez nous, alors qu’en Europe, la question du patrimoine sonore est déjà réglée. Toutefois la musique telle qu’entendue aujourd’hui est la preuve vivante et éclatante d’une richesse culturelle injustement aliénée de notre savoir et de notre culture. JE ME SOUVIENS. Encore faudrait-il s’en rappeler... Ce rapide oubli est relativement en contradiction avec la sacralisation déjà muséale de toutes les autres formes d’art ; peinture, littérature...<br />Cette collection est incomplète sachez-le ; mais 100, c’est 100. C’est subjectif direz-vous ? C’est vrai. Mais nous croyons néanmoins avoir planifié pour les amoureux de la chanson québécoise, un beau périple à travers l’histoire. Le titre et le concept n’est pas gratuit : vous constaterez que la première moitié du XXe siècle fut beaucoup plus féconde qu’on ne le croit.<br /><em>Martin Duchesne - </em>L’éditeur<br /><span class=Soustitre>QUEBEC IN 100 SONGS</span><br />XXI-21 Productions presents Le Québec en 100 Chansons (1900-1960). 100 titles, 100 artists – a unique, historical and necessary panorama of this important period of sound recording of Quebec’s songs, which are either little-known or for­gotten. With 100 interpreters sharing the most popular repertory of their respective periods or simply presenting their debuting song, this selection features the largest collection ever reunited and published in one boxed set. You will dis­cover some artists at their zenith and others at the beginning or the end of their long, but sometimes short careers. This selection features those who truly left their mark, and who became the stars of Quebec song.<br />Two years of work were necessary to gather all references, recordings and photos for this compilation. And this was strongly backed by our most precious and indispensable collaborator, Robert Thérien, without whom this album would not have been as complete as it is. Over the last ten years Thérien’s passion and know-how has been behind some hundred compilations and anthologies covering Quebec singers from various epochs. This boxed-set is for the fans who have followed us over these ten years who eagerly await each new release. The collection is obviously incomplete but these titles are a wonderful portrayal of the period covered. And, as you will see, the first part of the twentieth century was far richer than one tends to believe.<br /><em>Martin Duchesne</em> – Editor</span></p><p><br /><span class=Texte><span class=Soustitre>Le Québec en 100 chansons, de 1900 A 1960</span><br />Les premiers disques enregistrés à Montréal par des artistes locaux sont parus au Québec à l’automne de 1903. Émile Berliner (1851-1929), l’inventeur du disque et du gramophone, avait établi un petit atelier de pressage dans un édifice qui existe encore, rue Lucien-Lallier. Son fils Herbert (1882-1966) ouvrit le premier studio d’enregistrement au 138-A rue Peel. Dans ce premier lot de disques on y entend notamment Robert Price, qui était le gérant du magasin au détail de la famille Berliner au 2315, rue Ste-Catherine Ouest, les français Victor Occelier, Raoul Harmant, Fertinel et Henri Cartal (qui ont vécu au Québec pendant plus de dix ans) ainsi que Joseph Perreault et un certain E. Loiseau. Cette production locale ne dura qu’un an et ne reprit qu’en 1916. Entre-temps, quelques artistes québécois enregistrèrent en Europe et aux États-Unis, entre autre Emma Albani (Londres et Paris), Joseph Saucier (New York) et Alfred Nohcor (un anagramme de Rochon) qui y enregistra La jolie loucheuse en 1916 pour Columbia à New York également. La vedette incontestée de la période 1900-1925 est assurément Hector Pellerin. Presqu’inconnu aujourd’hui, il a enregistré près de trois cents chansons entre 1915 et 1928, une production que bien peu d’artistes contemporains ont égalée. Le long du Saint-Laurent (Hector Pellerin) fut composée en 1903 et fut une des chansons thèmes de la Grande Exposition de Montréal, la même année. Cependant elle fut enregistrée en 1920.<br />Pendant près de vingt ans, la Berliner Gramophone s’est contentée de presser et de distribuer au Canada les produits de la compagnie américaine Victor Talking Machine. Herbert Berliner considérait que nous avions ici les artistes, le talent et la technologie pour faire d’aussi bons produits. Ces divergences d’opinion provoquèrent son départ de la compagnie familiale en avril 1921. Il concentra ses efforts sur Compo, une compagnie qu’il avait fondée à Lachine en 1918. Il s’associa au compositeur Roméo Beaudry (1882-1932) qui devint le directeur général de la section française des disques Starr. <br />Pendant les trente-neuf années de son existence - elle prit le nom d’Apex en 1951, Starr, à l’avant-garde technique, a enregistré à Montréal des centaines d’artistes québécois et mis sur le marché près de 2500 disques (environ 5000 pièces musicales). Il s’agit encore aujourd’hui de l’une des plus grosses contributions au patrimoine sonore québécois. Dès les années 1920, HMV/Victor, Columbia et Brunswick furent également très présents sur le marché québécois. Vous entendrez dans ce coffret plusieurs grands interprètes de cette décennie : Hercule Lavoie, Placide Morency, Georges Beauchemin, Charles Marchand, Albert Marier, Joseph Fournier de Belleval, Louis Chartier, Jeanne Maubourg, José Delaquerrière, Jean Cartier et Georges Dufresne. La culture populaire affirma sa présence sur disque avec Eugène Daigneault, Ovila Légaré, Conrad Gauthier et la grande Mary Bolduc.<br /><em><strong>La traversée du désert</strong></em><br />La crise économique qui ébranla le monde à l’automne de 1929 fut presque fatale pour l’industrie du disque. Toutes les compagnies qui faisaient affaires au Canada sombrèrent, à l’exception de Compo et de RCA Victor. La production diminua cependant de plus de 80%. Il faudra attendre 1945 avant que l’industrie retrouve les chiffres de vente d’avant 1929. Pendant toute cette période, Starr, RCA Victor et sa filiale Bluebird furent les seules à produire des artistes québécois. La radio et la scène continuèrent à ramener le public vers le disque en créant des vedettes locales. Mentionnons Fernand Perron (le Merle rouge), Ludovic Huot, Roméo Mousseau et Jean Lalonde. Le vaudeville fit de Rose Ouellette-La Poune et d’Oliver Guimond père (Tizoune) de véritables célébrités. <br />La chanson folklorique continua d’être en vogue et plusieurs artistes lyriques s’en faisaient les interprètes. C’est le cas du Quatuor Alouette, des Grenadiers Im­périaux et des artistes reliés au mouvement de La Bonne chanson. C’est le barde breton Théodore Botrel (1868-1925) qui avait créé ce mouvement en France en 1907. Char­les Marchand s’en fit le promoteur au Québec dans les années 1920 avec son organisme Le Carillon canadien. En 1937, l’abbé Charles-Émile Gadbois (1906-1981), directeur musical au Séminaire de Saint-Hyacinthe, reprit le concept et eut l’idée d’utiliser la radio pour la diffusion de La Bonne chanson. Avec la complicité des autorités religieuses, les cahiers de La Bonne chanson firent leur apparition dans les écoles. En une quinzaine d’années, l’organisme a vendu plusieurs millions de feuilles de musique, présenté de grands spectacles dans plusieurs villes du Québec, produit deux émissions de radio hebdomadaires, créé un magazine (Musique et musiciens) et une station de radio (CJMS-Montréal). Plusieurs artistes étaient reliés de près au mouvement, notamment Albert Viau, Jeanne Desjardins, Simone Quesnel, Jules Jacob et son Quatuor Alouette, ainsi que Paul-Émile Corbeil et ses Grenadiers Impériaux. La plupart de ces artistes avaient une formation lyrique, tout comme Raoul Jobin, Roger Doucet et Lionel Daunais qui enregistraient à l’occasion des mélodies populaires.<br />La radio contribua à créer dès les années 1940 un vedettariat national. Jacques Aubert, Lionel Parent, Roland Bédard, Rolande Bernier, Michel Noël, André Louvain et le jeune prodige Gérard Barbeau animaient leurs propres émissions de chansons. Lucille Dumont, Alys Robi, Fernand Robidoux, Lise Roy et Muriel Millard devinrent des vedettes adulées grâce à la radio. L’émission Les joyeux troubadours, qui fut en ondes à la SRC de 1940 à 1977, lança les carrières de Robert L’Herbier, Rolande Désormeaux, André Rancourt et Estelle Caron. Déjà populaire aux États-Unis, la chanson Western fit son apparition au Québec à la fin des années 1930. Ses pionniers avaient pour nom Jimmy Debate, Roland Lebrun, Paul Brunelle, Annette Richer, Willie Lamothe, Marcel Martel, Paul-Émile Piché, Tony Villemure et bien d’autres qui firent du genre, maintenant appelé Country, un des plus populaires au Québec. Le folklore et le traditionnel continuaient d’être bien présents, grâce à Jacques Labrecque, Anna Malenfant et le Trio lyrique, Hélène Baillargeon et Alan Mills ainsi qu’Oscar Thiffault.<br /><strong><em>Les nuits de Montréal</em></strong><br />Après la guerre, le phénomène des cabarets prit de l’ampleur. Il y en avait plus d’une centaine dans la région de Montréal. Cabaret à la mode de 1948 à 1950, le Faisan doré (1417, Saint-Laurent) fut le creuset d’un formidable essor culturel dans la métropole. Sous la gouverne de l’animateur Jacques Normand, ce cabaret nous fit découvrir Jean Rafa, le duo Pierre Roche et Charles Aznavour, qui triompha ici, bien avant la France, Colette Bonheur et sa sœur Guylaine Guy (qui allait connaitre une brillante carrière française), Aglaé, Michelle Sandry, Jeannine Lévesque, Monique Leyrac et Clairette Oderra. Le foisonnement de cabarets offrait enfin des débouchés à de nombreux artistes qui y firent leurs premières armes : Jen Roger, Gaston Campeau, Yvan Daniel, Marius Delisle, Les Three Bars, Les Trois Clés, Réal Béland et Denise Émond (Ti-Gus et Ti-Mousse), Les Collégiens Troubadours, Oswald, Paolo Noël, Dominique Michel, Paul Berval, André Bertrand, Micheline Manseau, Claudette Avril et Christiane Breton. Lorsqu’apparurent de nouvelles compagnies de disques au Québec à compter de 1950 (Alouette, Maple Leaf, Météor, Music-Hall, Castor, Rusticana, Sandryon, London, Columbia), elles firent d’abord appel à ces artistes de cabaret déjà très populaires. <br /><strong><em>Les chansonniers</em></strong><br />Déjà nombreux dans la musique folklorique et Country, les chansonniers s’imposèrent lentement dans les villes au début des années 1950. Il y eut d’abord Raymond Lévesque, Jacques Blanchet, Félix Leclerc, Pierre Petel, Aimé Major et quelques autres. De retour de France, Pauline Julien consacra son premier enregistrement à une chanson de Jean-Paul Filion, un autre pionnier. Ces cent sélections constituent notre ADN musical, pour emprunter l’expression d’un ami journaliste, et représentent environ 1% des quelques 10.000 pièces enregistrées par des artistes québécois durant la période 1900-1960. L’accent a été mis sur la chanson urbaine. D’autres corpus dont les parutions sont prévues chez XXI-21 offriront un portrait plus détaillé de la chanson folklorique, Country et de l’art lyrique. J’ai eu, à maintes reprises, le privilège d’entendre la très grande majorité du répertoire enregistré de cette époque et cela m’a permis de mieux comprendre et apprécier ce qui se fait aujourd’hui, de reconnaître les éléments de continuité qui nous distinguent. Notre industrie du disque, dont le père est sans contredit Émile Berliner, a déjà célébré son Centenaire. Cet héritage mérite le respect et surtout il gagne à être connu. Ce coffret est un pas important dans cette démarche. <br /><em>Robert Thérien</em> - Musicologue<br /> © 2007 XXI - FRÉMEAUX & ASSOCIÉS/GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SAS<br /><em>N.D.L.R. : Vous trouverez une information plus complète dans L’histoire de l’enregistrement sonore au Québec et dans le monde (Presses de l’Université Laval, 2004; 233 p.) > Auteur, Robert Thérien</em><br /></span></p><span class=Soustitre><br />The history of 1900-1960 hits in quebec</span></p><p align=justify>The first discs recorded in Montreal by local artists appeared in Quebec in autumn 1903. Emile Berliner (1851-1929), the inventor of the record and gramophone, had set up a small workshop in a building which still exists in rue Lucien-Lallier. His son Herbert (1882-1966) opened the first recording studio in rue Peel. In this first batch of records, the main artists were Robert Price, the shop manager, the Frenchmen Victor Occelier, Raoul Harmant, Fertinel and Henri Cartal (who lived in Quebec for over 10 years) and also Joseph Perreault and a certain E. Loiseau. This initial production lasted just one year to start up once again in 1916. Meanwhile, some Quebec artists recorded in Europe and in the United States, including Emma Albani (London and Paris), Joseph Saucier (New York) and Alfred Nohcor who cut La jolie Loucheuse in 1916 for Columbia in New York. In the 1900-1925 period, the principal star was Hector Pellerin who recorded almost three hundred songs between 1915 and 1928. Le Long du Saint-Laurent (Hector Pellerin) was composed in 1903 and was one of the theme tunes during the Montreal Exhibition in the same year. However, it was recorded in 1920.<br /></p><p align=justify>For almost twenty years, Berliner Gramophone pressed and distributed for the American company Victor Talking Machine, but Herbert Berliner esteemed that Quebec boasted enough talent and technology to do equally well. Due to these varying opinions, Herbert left the family company in April 1921 and concentrated on Compo, a firm he had founded in Lachine in 1918. He teamed up with composer Roméo Beaudry (1882-1932) who became the general manager of the French department of Starr records.<br /></p><p align=justify>During the thirty-nine years of its existence Starr, taking the name Apex in 1951, recorded in Montreal hundreds of artists from Quebec and released some 2 500 discs. To this day it still represents one of the greatest contributions to the Quebec sound heritage. In the 1920s, HMV/Victor, Columbia and Brunswick were also present in the Quebec market. In this set you can enjoy listening to several of the great interpreters of this decade: Hercule Lavoie, Placide Morency, Georges Beauchemin, Charles Marchand, Albert Marier, Joseph Fournier de Belleval, Louis Chartier, Jeanne Maubourg, José Delquerrière, Jean Cartier and Georges Dufresne. Popular culture is shown in disc with Eugène Daigneault, Ovila Légaré, Conrad Gauthier and the celebrated Mary Bolduc.<br /></p><p align=justify>The 1929 economical crisis almost proved fatal for the record industry. Canada’s companies all suffered apart from Compo and RCA Victor. Nevertheless the production fell by over 80%. Only in 1945 did the sales figures catch up with those prior to 1929. During this time, Starr, RCA Victor and its subsidiary Bluebird were the only companies to work with Quebec artists. The radio and stage still urged the public to buy discs by creating local stars such as Fernand Perron, Ludovic Huot, Roméo Mousseau and Jean Lalonde. Vaudeville raised Rose Ouellette-La Poune and Oliver Guimond (father) as true celebrities. Folk songs were still in fashion and several lyric artists adopted the genre. Such was the case with the Quatuor Alouette, Les Grenadiers Impériaux and other artists following the Bonne Chanson movement.<br /></p><p align=justify>The bard from Britanny, Théodore Botrel (1868-1925) had launched this movement in France in 1907. Charles Marchand promoted it in Quebec in the twenties. In 1937, Abbey Charles-Emile Gadbois (1906-1981), musical director of the Saint-Hyacinthe Seminar decided to broadcast La Bonne Chanson on the radio. Assisted by the religious orders, La Bonne Chanson’s books were distributed in schools and in some fifteen years, the organization sold several million scores, gave shows in several towns in Quebec, broadcast two weekly radio shows and founded a magazine (Musique et Musiciens) and a radio station (CJMS-Montreal). Several artists closely followed the movement, principally Albert Viau, Jeanne Desjardins, Simone Quesnel, Jules Jacob and his Quatuor Alouette as well as Paul-Emile Corbeil and his Grenadiers Impériaux. Most of these artists had lyrical training, as was the case with Raoul Jobin, Roger Doucet and Lionel Daunais who sometimes recorded popular tunes.<br /></p><p align=justify>In the forties local talent was promoted by the radio. Jacques Aubert, Lionel Parent, Roland Bérard, Rolande Bernier, Michel Noël, André Louvain and the young prodigious Gérard Barbeau hosted their own variety programmes. Lucille Dumont, Alys Robi, Fernand Robidoux, Lise Roy and Muriel Millard were highly ranked as stars thanks to the radio. The programme entitled Les joyeux Troubadours, broadcast on SRC from 1940 to 1977, launched the careers of Robert L’Herbier, Rolande Désormeaux, André Rancourt and Estelle Caron. The Western genre, already popular in the US, first appeared in Quebec in the late thirties. The pioneers – Jimmy Debate, Roland Lebrun, Paul Brunelle, Annette Richer, Willie Lamothe, Marcel Martel, Paul-Emile Piché, Tony Villemure and many others – all contributed in making this style, now called Country music, one of the most popular genres in Quebec. Folklore and traditional song were perpetuated by Jacques Labrecque, Anna Malenfant and the Trio lyrique, Hélène Baillargeon and Alan Mills as well as Oscar Thiffault. After the war came the cabaret era, with over one hundred in the Montreal area. Le Faisan doré cabaret was in vogue from 1948 to 1950 enabling artists to become known such as Jean Rafa, the duo Pierre Roche and Charles Aznavour (who triumphed in Canada, well before in France), Colette Bonheur and her sister Guylaine Guy, Aglaé, Michelle Sandry, Jeannine Lévesque, Monique Leyrac and Clairette Oderra.</p><p align=justify><br />Cabarets also opened doors to numerous debuting artists: Jen Roger, Gaston Campeau, Yvan Daniel, Marius Delisle, Les Three Bars, Les Trois Clés, Réal Béland and Denise Emond (Ti-Gus and Ti-Mousse), Les Collégiens Troubadours, Oswald, Paolo Noël, Dominique Michel, Paul Berval, André Bertrand, Micheline Manseau, Claudette Avril and Christiane Breton. When new record companies appeared in Quebec as from 1950 (Alouette, Maple Leagf, Météor, Music-Hall, Castor, Rusticana, Sandryon, London, Columbia), they first called upon these popular cabaret artists. There were already many chansonniers in the folk and Country genres, and they slowly became known in towns in the early fifties. The first were Raymond Lévesque, Jacques Blanchet, Félix Leclerc, Pierre Petel, Aimé Major and a few others. Back from France, Pauline Julien’s first recording was a song by Jean-Paul Filion, another pioneer. This extensive selection could be considered as our musical DNA, representing approximately 1% of the 10 000 titles recorded by Quebec artists in the 1900-1960 period and underlines urban song. Other XXI-21 issues will follow, portraying folk, country music and lyrical art in finer detail. The Quebec record industry, fathered by Emile Berliner, has already celebrated its one hundredth anniversary. This heritage deserves respect and recognition, and this boxed-set acts as an important stepping stone.<br /><em>Robert Thérien</em> - Musicologue<br /> © 2007 XXI - FRÉMEAUX & ASSOCIÉS/GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SAS<br /><span class=Soustitre>CD1</span><br /><strong>01 ROSE OUELLETTE</strong> > La Poune au Paradis 2’32, (René Paradis) d’après Jonas dans la baleine, 78 Starr 16704 > Enregistré à Montréal > 12-11-1946<br /><em>Montréal 25-08-1903 / Montréal 14-09-1996 > Rose-Alma Ouellette débuta sa carrière dans le vaudeville en 1919 pour prendre sa retraite soixante-quinze ans plus tard. C’est Oliver Guimond (père) qui lui donna le surnom de La Poune. À l’instar de milliers de Québécois, l’ancien Président français Valéry Giscard d’Estaing était l’un de ses admirateurs à l’époque où elle dirigeait le Théâtre National.</em><br /><strong>02 ROLAND BÉDARD</strong> > C’est dommage que j’puisse pas vous l’montrer 2’46, (André Hornez / Paul Misraki) 78 tours Bluebird B-1185 > Enregistré à Montréal > 09-1939<br /><em>Montréal 29-11-1913 / Montréal 08-05-1987 > Ce comédien attachant toucha à la chanson tout au long des années 40. Surnommé le Fernandel canadien, il anima sa propre émission de chanson à CKAC où il réalisait le radioroman Rue principale.</em></p><p align=justify><strong>03 CHARLES MARCHAND</strong> > Dans les prisons de Nantes 2’34 > (Folklore), 78 tours Columbia 4041F > Enregistré à New York > 1925<br /><em>St-Paul-l’Ermite 10-06-1890 / Montréal 01-05-1930 > Folkloriste de très grand talent, Charles Marchand fonda l’organisme Le Carillon canadien qui fut le premier à propager au Québec le mouvement de La Bonne chanson fondé en Bretagne par Théodore Botrel et popularisé plus tard par l’abbé Charles-Émile Gadbois.</em></p><p align=justify><strong>04 JACQUES AUBERT</strong> > Le baiser promis 3’08 > (J. Abel), 78 Starr 16417 > Enregistré à Montréal > 21-04-1941, <br /><em>Trois-Rivières 03-02-1915 / ? > Né Maurice Descôteaux. Après avoir fait partie du Chœur de l’Orphéon de Montréal qu’avait fondé Paul-Émile Corbeil, Jacques Aubert connait une belle popu­larité à la radio de 1937 à 1947. Il a enregistré 82 chansons, dont dix-huit sous le pseudonyme André Lamarre. Signant la majorité de son répertoire, il doit être considéré comme l’un des premiers chansonniers urbains.<br /></em><strong>05 LUCIEN HÉTU</strong> > Dans ce seul mot, maman 3’09, (René Paradis / Laurent Jodoin), 78 tours Apex 17047 > Enregistré à Montréal > 09-1953<br /><em>Ancienne-Lorette 08-04-1928 / Montréal 10-01-1990 > C’est comme chanteur que Lucien Hétu se produit pendant la majeure partie des années 1950, souvent en duo avec sa femme Gysèle. Il adopte ensuite l’orgue. Comme organiste, il aurait vendu plus d’un million et demi d’albums en quinze ans.</em><br /><strong>06 OVILA LÉGARÉ</strong> > J’en arrache 2’55, (Ovila Légaré) > Harmonica, Mary Travers Bolduc, 78 Starr 15689 > Enregistré à Montréal > 05-03-1930<br /><em>Montréal 21-07-1901 / Montréal 19-02-1978 > Un des artistes les plus complets que le Québec ait produit, Ovila Légaré brilla pendant cinquante ans à la radio, au théâtre, au cinéma, à la télévision et sur disque. Folkloriste réputé, il fut l’un des premiers à reconnaitre le talent de Mary Bolduc qui l’accom­pagne ici à l’harmonica dans la chanson J’en arrache.<br /></em><strong>07 ALBERT MARIER</strong> > Les beaux jours sont revenus (Happy Days Are Here Again) 2’32, (Roméo Beaudry / Milton Ager & Jack Yellen), 78 tours Starr 15710 > Enregistré à Montréal > 11-04-1930<br /><em>Massachussett 05-01-1895 / Montréal 30-01-1971 > Issu de l’importante communauté québécoise de Nouvelle-Angleterre, Albert Marier passe sa jeunesse à Ottawa et est l’un des premiers à chanter à la radio au début des années 1920. Tout en occupant un emploi de jour pendant trente-sept ans, il enregistra plus de 170 chansons chez Starr entre 1927 et 1937, un grand nombre écrit par son ami Roméo Beaudry.</em><br /><strong>08 CONRAD GAUTHIER</strong> > Maluron, malurette 2’51 > (Folklore), 78 tours HMV 263525 > Enregistré à Montréal > 06-1928<br /><em>Montréal 08-08-1895 / Montréal 14-02-1964 > Organisateur des Veillées du bon vieux temps au Monument-National de 1921 à 1941, Conrad Gauthier fut lui-même un interprète de folklore respecté et a publié de nombreux recueils de chansons traditionnelles.</em></p><p align=justify><strong>09 JEANNE-D’ARC CHARLEBOIS</strong> > Maurice Richard 2’31, (Yvon Dupuis / Jean Laurendeau), 78 tours Maple Leaf 5018 > Enregistré à Montréal > Paru c.1950<br /><em>Montréal 21-09-1920 / Saratoga Spring, NY 15-09-2001 > Au début de sa carrière qui s’échelonne sur presque cinquante ans, elle imita son idole, Mary Bolduc, puis se forga un répertoire fantaisiste qu’elle présenta dans plusieurs pays du monde pendant une quinzaine d’années avant de se consacrer jusqu’à la fin de sa vie au répertoire de La Bolduc.</em><br /><strong>10 FERNAND PERRON</strong> > Mimi, la petite ouvrière 3’17, (Henry Deyglun / Fred Carbonneau), 78 Starr 15990 > Enregistré à Montréal > 30-05-1936<br /><em>St-Janvier de Weeding 19-11-1903 / Montréal 20-12-1953 > Surnommé Le merle rouge lors de ses débuts à l’émission de radio Mus-Kee-Kee en 1927, Fernand Perron fut couronné Chanteur le plus populaire de la radio en 1941, 42 et 43 par les lecteurs de l’hebdomadaire artistique Radiomonde. Il était l’oncle de Robert L’Herbier.</em><br /><strong>11 EUGÈNE DAIGNEAULT</strong> > On est Canayen ou ben on l’est pas 3’07, (Eugène Daigneault/ Folklore) > Harmonica et choeur, Mary Travers Bolduc, 78 tours Starr 15673 > Enregistré à Montréal > 11-01-1930<br /><em>St-Albans, Vermont 14-09-1895 / Montréal 27-01-1960 > Folkloriste réputé, Eugène Daigneault fut également un comédien célèbre, incarnant le père Ovide dans Les belles histoires des Pays d’en-haut à la radio, au cinéma puis à la télévision. Son fils Pierre a reprit son rôle et son répertoire folklorique par la suite.<br /></em><strong>12 OLIVER GUIMOND</strong> (père) > Putt-Putt-Putt 2’27, (Oliver Guimond, père), Transcription radio, SRC > 1951<br /><em>Ottawa 1893 / Montréal 09-10-1954 > Engagé par Arthur Pétrie alors qu’il cirait les souliers à la gare d’Ottawa, Oliver Guimond adopta le pseudonyme Tizoune et devint en quelques semaines le plus grand comique de burlesque au Canada, titre qu’il conserva pendant trente ans. Son fils Olivier (1914-1971) lui succéda avec autant de génie.<br /></em><strong>13 ARMAND DESROCHERS</strong> > Cœur de maman 3’00, (Armand Desrochers), 78 tours RCA Victor 57-5316 > Paru au Québec > 12-1956<br /><em>Sherbrooke 1922 ? > Originaire de la région de Sherbrooke, Armand Desrochers était guitariste et chanteur dans la troupe de Ti-Blanc Richard au milieu des années 1950. Cœur de maman est son plus grand succès. Il a épousé la chanteuse Carmen Déziel et le couple s’est ensuite orienté vers la chanson d’inspiration religieuse.</em><br /><strong>14 PAUL-ÉMILE CORBEIL</strong> > Le laboureur 2’50, (Maurice Morisset / Oscar O’Brien), 78 tours Bluebird 55-5226 > Paru au Québec > 08-1945<br /><em>Montréal 05-10-1908 / Montréal 10-01-1965 > Membre des Grenadiers Impériaux à compter de 1932, Paul-Émile Corbeil chante régulièrement au Quart d’heure de La Bonne chanson (1939-1952) en plus de faire partie de la troupe de l’émission de radio : Les joyeux troubadours dont il fut le producteur de 1948 à 1965. Lui aussi dotée d’une superbe voix de basse, son fils Claude a poursuivi la tradition familiale.</em><br /><strong>15 GEORGE BEAUCHEMIN</strong> > Un coin de ciel bleu (My Blue Heaven) 3’09, (Roméo Beaudry / Walter Donaldson), 78 tours HMV 263512 > Paru au Québec > 02-1928<br /><em>Nicolet 17-06-1891 / Montréal 25-02-1957 > Vétérinaire pour le gouvernement fédéral, Georges Beauchemin a limité sa carrière de chanteur à des présences à la radio et à l’enregistrement de quelques 45 chansons chez Starr et HMV entre 1926 et 1932.<br /></em><strong>16 MARY TRAVERS BOLDUC</strong> > Ça va v’nir, découragez-vous pas 2’49, (Mary Bolduc), 78 tours Starr 15761 > Enregistré à Montréal > 23-09-1930<br /><em>Newport (Gaspésie) 24-06-1894 / Montréal 20-02-1941 > Née Mary Rose Anne Travers. Mary Bolduc se lança dans la chanson pour subvenir aux besoins de sa famille. Avec Jean Grimaldi, elle fonda sa propre troupe de tournée en 1932. En une dizaine d’années, elle décrivit son époque avec tellement de justesse que ses chansons sont toujours d’actualité.</em><br /><strong>17 JEAN RAFA</strong> > Du pep ! 2’46, (Rafa, Aznavour / Roche, Aznavour), 78 tours Alouette 751 > Enregistré à Montréal > 1951<br /><em>Paris 21-05-1910 / Montréal 22-10-1998 > Né Jean Raphaël Febbrari. Établi au Québec en décembre 1948, Jean Rafa compose Les nuits de Montréal qui devient l’hymne de l’époque des cabarets. Personnage dynamique et attachant, il a composé la chanson Du pep avec ses amis Charles Aznavour et Pierre Roche.<br /></em><strong>18 WILLIE LAMOTHE</strong> > Je chante à cheval 2’56, (Willie Lamothe), 78 tours RCA Bluebird 55-5129 > Enregistré à Montréal > 10-1946<br /><em>St-Hugues de Bagot 27-01-1920 / St-Hyacinthe 19-10-1992 > Né William Joachim Lamothe. C’est en s’accompagnant seul à la guitare que Willie Lamothe enregistra en octobre 1946 Je chante à cheval qui devint un énorme succès et fit de lui le roi des cow-boys québécois pendant 40 ans. Personnage coloré, Willie devint également une vedette de la radio, du cinéma et de la télévision.<br /></em><strong>19 ALBERT VIAU</strong> > La feuille d’érable 3’01, (Albert Larrieu), 78 tours Bluebird B-1201 > Paru au Québec > 07-1940<br /><em>Montréal 06-11-1910 / Montréal 27-06-2001 > Albert Viau fut associé pendant une vingtaine d’années au mouvement de La Bonne chanson de Charles-Émile Gadbois. Le ténor connut également une belle carrière à la radio, notamment à l’émission de radio le Réveil rural pendant vingt ans, avant de devenir professeur de musique à la CECM.<br /></em><strong>20 MURIEL MILLARD</strong> > La samba du tramway 2’53, (Mario Verdon / Raymond Taillefert), 78 tours RCA Victor 56-5112 > Paru au Québec > 1951<br /><em>Montréal 03-12-1924 > Une des artistes les plus populaires de la radio dans les années 1940 et 1950, Muriel Millard devint par la suite la reine du music-hall québécois. Elle s’est gagnée depuis les années 1970 une bonne réputation de peintre.</em><br /><strong>21 HÉLÈNE BAILLARGEON & ALAN MILLS</strong> > Partons, la mer est belle 2’14 (Folklore), 25 cm - Folkways FP-923 > Enregistré à New York > 1955<br />S<em>t-Martin de Beauce 28-08-1916 / Montréal 25-09-1997 > Après des études en chant classique à Québec et New York, Hélène Baillargeon s’intéresse au folklore en cotoyant Alfred Laliberté et Marius Barbeau. Après avoir travaillé avec Alan Mills, elle devint juge de la cour de citoyenneté en 1974.</em></p><p align=justify><strong>22 Alan Mills</strong><br /><em>Lachine 7-09-1913 / Montréal 14-06-1977 > Né Albert Miller. Tout en travaillant comme journaliste à Montréal, Alan Mills chante dans des opérettes et se tourne vers le folklore à la radio puis à la télévision où il fait équipe avec Hélène Baillargeon à l’émission Songs de chez nous (CBC, 1952-55). Le duo a beaucoup fait pour intéresser les enfants au patrimoine folklorique canadien.<br /></em><strong>23 LA FAMILLE SOUCY</strong> > Les fraises et les framboises 3’00, (Famille Soucy / Folklore), 78 tours RCA Bluebird 55-5335 > Paru au Québec > 02-1949<br /><em>Isidore Soucy > St-Blandine 07-09-1889 / Montréal 07-12-1963 > En 1949, Isidore Soucy ajouta à son trio, sa femme Laura et ses enfants, Thérèse, Eugène, Fernande et Marie-Ange. Les fraises et les fram­boises serait le premier enregistrement québécois à atteindre le cap des 100.000 exemplaires vendus.</em></p><p align=justify><strong>24 PAUL BRUNELLE</strong> > Mon enfant, je te pardonne 3’17, (When It’s Springtime In The Rockies), (Paul Brunelle / Mary Hale Woolsey & Robert Sauer), 78 tours RCA Bluebird 55-5231 > Paru au Québec > 11-1945<br /><em>Granby 16-06-1923 / Granby 24-11-1994 > Réponse de RCA Victor au succès du Soldat Lebrun chez Starr. Paul Brunelle lança en 1945 la vogue de la chanson Western au Québec. Il fut considéré pendant quarante ans avec Willie Lamothe et Marcel Martel, comme l’un des trois grands du Country.<br /></em><strong>25 JACQUES NORMAND</strong> > Les nuits de Montréal 2’49, (Jean Rafa / Émile Prud’homme), 78 tours RCA Victor 56-5179 > Paru au Québec > 02-1949<br /><em>Québec 15-04-1922 / Montréal 07-07-1998) > Né Raymond Chouinard. D’abord MC du Faisan doré et des Nuits de Montréal à la fin des années 1940, Jacques Normand devint sur scène, à la radio et à la télévision, un humoriste adoré du public pour ses réparties cinglantes et ses frasques spectaculaires.<br /></em><strong>26 LIONEL DAUNAIS</strong> > La tourtière 3’03, (Lionel Daunais), 78 tours Decca Supreme 240495 > Paru à Londres > 1948<br /><em>Montréal 31-12-1902 / Montréal 18-07-1982 > Membre du Trio Lyrique pendant 30 ans, Lionel Daunais fonda avec Charles Goulet la troupe d’opérette des Variétés-Lyriques en 1936. Compositeur de nombreux airs classiques, il signa également des chansons populaires superbement écrites et teintées d’humour.</em><br /><span class=Soustitre>CD2</span><br /><strong>01 YOLAND GUÉRARD</strong> > À la brunante 2’53, (Raymond Lévesque), 78 tours AL-785 > Paru au Québec > 06-1959<br /><em>Joliette 11-2-1923 / Ruel-Malmaison (France) 02-11-1987 > En plus de se produire pendant 25 ans dans des opérettes, des opéras et même sur Broadway dans South Pacific, Yoland Guérard touche à la chanson de variétés et anime à la télévision une dizaine d’émissions qui ont contribué énormément à démocratiser l’art lyrique.<br /></em><strong>02 LIONEL PARENT</strong> > Adieu (Goodbye Little Darling Goodbye) 2’42, (Lionel Parent/ Gene Autry & Johnny Marvin), 78 tours Starr 16421 > Enregistré à Montréal > 0 2-06-1941<br /><em>Labelle 1905/ Repentigny 08-04-1980 > Petit-neveu d’Emma Albani, Lionel Parent débuta en 1932 avec sa sœur Manda dans la troupe de Mary Bolduc et Jean Grimaldi. Il a enregistré plus de 190 chansons chez Starr entre 1935 et 1946, dont plusieurs sous les pseudonymes Georges Sauvé et José Lasalle. Il a signé une quarantaine de chansons de soldat, trois fois plus que le célébre Soldat Lebrun.<br /></em><strong>03 AGLAÉ</strong> > Aglaé 2’04, (Lionel Daunais), 78 tours Columbia C-6647 > Paru en France > 1953<br /><em>L’Épiphanie 15-05-1933 / Montréal 18-04-1984 > Née Jocelyne Delongchamps. Découverte par Pierre Roche qu’elle épousa en 1950, Aglaé connut une bonne carrière en France pendant une dizaine d’années, tenant notamment la vedette de l’opérette Méditerranée avec Tino Rossi.<br /></em><strong>04 LUDOVIC HUOT</strong> > Bercé par la houle 3’07, (Louis Sauvat / Henri Himmel), 78 tours Starr 16187 > Enregistré au Québec > 14-09-1938<br /><em>Beauharnois 1897 / Hartford (Connecticutt) 02-06-1968 > Ludovic Huot quitta le Trio Lyrique en 1940 pour se consacrer à sa carrière de soliste qui le mena partout en Amérique du Sud, au Japon, aux Philippines, en Europe puis aux États-Unis où il s’établit en 1955. Ses derniers enregistrements rendaient hommage au ténor Mario Lanza.<br /></em><strong>05 CARMEN & ANNETTE RICHER</strong> > Bonjour mon soleil 2’56, (When The Sun Says Goodnight To The Mountain), (Carmen Richer/ Larry Vincento & Harry Peace), 78 tours Starr 16648 > Enregistré à Montréal > 23-05-1945<br /><em>Dates inconnues > Travaillant avec sa sœur Annette et le pianiste Edmond Moreau, Carmen Richer écrivit des paroles françaises pour la chanson When The Sun Says Goodnight en 1945. Cette version allait surpasser l’original au point de devenir aux États-Unis une succès sous le titre The French Song.<br /></em><strong>06 PAUL-ÉMILE PICHÉ</strong> > C’était un ingénieur 2’55, (Paul-Émile Piché), 78 tours Starr 16899 > Enregistré à Montréal > 01-1950<br /><em>Trois-Rivières 12-06-1923 / Cap-de-la-Madeleine 20-11-1997 > Pendant une quinzaine d’années, Paul-Émile Piché a présenté ses chansons Country dans la région de Trois-Rivières, enregistrant une quarantaine d’entres elles pour la compagnie Starr. Il s’est ensuite orienté vers l’immobilier.<br /></em><strong>07 ANNA MALENFANT</strong> > Dans Paris, y’a une brune 2’01 (Folklore), Transcription radio, CBC > Enregistré > 25-02-1945<br /><em>Shédiac (Acadie) 16-10-1905 / Montréal 15-06-1988 > Membre du Trio Lyrique et célèbre Acadienne, Anna Malenfant a participé à plusieurs opéras et opérettes au Québec et aux États-Unis avant de se consacrer à l’enseignement. Elle a composé quelques chansons de variétés sous le pseudonyme Marie Lebrun.<br /></em><strong>08 MICHEL NOËL</strong> > Danse avec moi 2’39, (André Hornez / Francis Lopez) du film Quai des orfèvres, 78 tours RCA Victor 56-5187 > Paru au Québec > 1950<br /><em>Québec 23-09-1922 / Montréal 22-06-1993 > Né Jean-Noël Croteau. Après avoir combattu en Europe durant la Seconde Guerre mondiale, Michel Noël anime de nombreuses émissions de radio à Québec et Montréal, poursuivant parallèlement une carrière de chanteur et de comédien. Il créa en 1961 le personnage du Capitaine Bonhomme qui marqua le reste de sa vie.<br /></em><strong>09 JEANNE DESJARDINS</strong> > Ma poupée chérie 3’15, (Déodat de Sévérac), 78 tours RCA Bluebird 55-5220 > Paru au Québec > 03-1945<br /><em>Montréal 1903 / Montréal 16-04-1961 > Parallèlement à une carrière à l’opéra, Jeanne Desjardins chante régulièrement à la radio et participe activement aux productions de La Bonne Chanson dans les années 1940.<br /></em><strong>10 PIERRE ROCHE & CHARLES AZNAVOUR</strong> > En revenant de Québec 2’25, (Charles Aznavour / Pierre Roche), 78 tours London 25016 > Enregistré à Montréal > 10-1949<br /><em>Pierre Roche > Beauvais 27-03-1919 / Québec 29-01-2001 > Charles Aznavour > Paris, 22-5-1924 > Arrivé à Montréal en décembre 1948. Ils sont repartis pour la France en mai 1950, laissant derrière eux des chansons et des amitiés inoubliables, à un point tel que Pierre Roche revint s’établir à Québec en 1963 pour y finir ses jours quarante ans plus tard.<br /></em><strong>11 JACQUES LABRECQUE</strong> > Ah toi ! belle hirondelle 2’41 (Folklore), 78 tours London FC-124 > Enregistré à Londres > 06-1949<br /><em>St-Benoit du Lac 08-06-1917 / Longueuil 18-03-1995 > Attiré par le chant classique, Jacques Labrecque adopte le folklore à la fin des années 1940 pour devenir un des plus grands interprètes du genre au Québec.</em></p><p align=justify><strong>12 JOSEPH FOURNIER DE BELLEVAL</strong> > Garde-moi ton cœur 3’15, (Armand Leclaire / J. Amédée Roy), 78 tours Columbia 4034F > Paru à New York > 1926<br /><em>Québec 1892 / Contrecœur 03-1945 > En plus de participer à des opérettes à Montréal et Québec, ce baryton a enregistré près de 100 chansons entre 1922 et 1928 pour Columbia et HMV.</em></p><p align=justify><strong>13 ROBERT L’HERBIER </strong>> Heureux comme un roi 2’41, (Francis Lopez), 78 tours & 45 tours RCA Bluebird 55-5261 > Paru au Québec > 11-1946<br /><em>Lévis 05-02-1921 > Né Robert Samson. Chanteur des Joyeux Troubadours (1945-1948), Robert L’Herbier forma un très populaire duo avec sa femme Rolande Désormeaux à la radio et à la télévision. Ils sont à l’origine du Concours de la chanson canadienne. Robert L’Herbier fut ensuite un des dirigeants de la station de télévision CFTM à Montréal pendant 25 ans.</em><br /><strong>14 LOUIS CHARTIER</strong> > J’ai fait trois fois le tour du monde 3’20, de l’opérette, Les cloches de Corneville, (Clairville & Charles Gabet / Robert Planquette), 78 tours Brunswick 3420 > Enregistré à New York > 05-11-1926<br /><em>St-Paul (Minnesota) 1894 / USA 1970 > En plus de jouer dans des opérettes et opéras au Québec, ce ténor a connu une belle carrière aux États-Unis, enregistrant une soixantaine de disques entre 1919 et 1938.</em><br /><strong>15 RAOUL JOBIN</strong> > Je t’ai donné mon cœur 2’59, de l’opérette, Le Pays du sourire (Franz Lehar), 78 tours RCA Victor 10-1496 > Paru au Québec > 1947<br /><em>Québec 08-04-1906 / Québec 13-01-1974 > De l’avis général, le plus brillant et le plus célèbre ténor québécois, Raoul Jobin a chanté sur toutes les scènes lyriques du monde pendant trente ans. Il fut ensuite professeur et directeur du Conservatoire de musique de Montréal.<br /></em><strong>16 ROGER DOUCET</strong> > Je veux t’aimer 3’04, de l’opérette, Andalousie, (Albert Willemetz / Francis Lopez), 78 tours, copie privée > En concert à la salle du Plateau > Montréal > 26-10-1953<br /><em>Montréal 21-04-1920 / Montréal 17-07-1981 > Avant de devenir le chanteur du Forum, Roger Doucet a connu une belle carrière lyrique en Europe et aux États-Unis dans les années 1950 et 1960.<br /></em><strong>17 ROLAND LEBRUN</strong> > L’adieu du soldat 2’23, (Roland Lebrun), 78 tours Starr 16457 > Enregistré à Montréal > 07-02-1942<br /><em>Amqui 10-10-1919 / Beauport 02-01-1980 > Le Soldat Lebrun symbolisa les préoccupations des jeunes et des parents durant la Deuxième Guerre mondiale et fut le précurseur de la montée de la chanson Country au Québec.<br /></em><strong>18 TONY VILLEMURE</strong> > La vallée de la Mauricie 2’55, (Tony Villemure), 78 tours RCA Bluebird 55-5515 > Paru au Québec > 02-1954<br /><em>Grand-Mère 1920 / Montréal 1961 > Originaire de la Mauricie, Tony Villemure fait partie des premiers chansonniers qui utilisèrent la musique Country pour décrire les réalités de leur région natale.</em></p><p align=justify><strong>19 JEANNE MAUBOURG</strong> > La violetteria 2’05, (Albert Willemetz & Saint-Granier / José Padilla) Orgue, Léo Lessieur, 78 tours Starr 19082 > Paru au Québec > 10-1932<br /><em>Namur (Belgique) 10-11-1875 / Montréal 10-05-1953 > Avec son mari Albert Roberval, Jeanne Maubourg a profondément marqué la vie musicale québécoise pendant trente ans, enseignant l’art lyrique et dramatique à deux générations d’artistes</em>.<br /><strong>20 MONIQUE LEYRAC</strong> > Les filles de Trois-Rivières 3’18, (Charles Aznavour / Pierre Roche), 78 tours RCA Victor 150307 > Paru en France > 1951<br /><em>Montréal, 26-12-1928 > Née Monique Tremblay. Oscillant pendant 15 ans entre le théâtre et la chanson, ce n’est qu’à 35 ans qu’elle devient l’une des plus grandes interprètes de la chanson québécoise qu’elle fait connaitre sur plusieurs scènes du monde.<br /></em><strong>21 HECTOR PELLERIN</strong> > Le long du Saint-Laurent 2’52, (Georges Palisse), 78 tours HMV 263054 > Paru au Québec > 06-1920<br /><em>Montréal 31-10-1887 / Montréal 18-4-1953 > Inconnu aujourd’hui, Hector Pellerin fut l’artiste québécois le plus populaire de la première moitié du XXe siècle, sa carrière s’échelonnant sur quarante ans. Il a enregistré près de 300 chansons entre 1915 et 1928.<br /></em><strong>22 FÉLIX LECLERC</strong> > Le p’tit bonheur 3’08, (Félix Leclerc) Orchestre d’André Grassi, 78 tours Polydor 560.250 > Enregistré à Paris > 01-1951<br /><em>La Tuque 02-08-1914 / Île d’Orléans 08-08-1988 > Se destinant au théâtre et à l’écriture, il a 36 ans quand la chanson fait de lui une vedette en France et le père des chansonniers au Québec. Mais lui préférait le calme de son Île d’Orléans aux lumières du vedettariat.<br /></em><strong>23 OSCAR THIFFAULT</strong> > Le Rapide-Blanc 2’44, (Oscar Thiffault / Folklore), 78 tours Apex 17084 > Enregistré à Montréal > 02-1954<br /><em>Montréal 06-04-1912 / Trois-Rivières 06-02-1998 > C’est après avoir travaillé au chantier hydroé­lec­trique du Rapide-Blanc dans les années 1930 qu’Oscar Thiffault écrivit sur un air folklorique cette célèbre chanson qu’il endisqua en 1954. Il fut aussi un auteur-compositeur et folkloriste prolifique.<br /></em><strong>24 JULES JACOB & LE CHOEUR DE LA BONNE CHANSON</strong> > Le réveil de la nature 2’53, (Alfred DesRochers / Oscar O’Brien) Thème de l’émission radiophonique, Transcription radio, SRC > 1939<br /><em>St-Prosper de Champlain 1906/ Ville Mont-Royal 16-01-1969 > Membre du Quatuor Alouette et du Trio lyrique, Jules Jacob fut très impliqué dans La Bonne chanson. Le réveil de la nature fut le thème de l’émission Le réveil rural pendant trente-sept ans à la SRC. Les paroles sont d’Alfred Desrochers, le père de Clémence.<br /></em><strong>25 ESTELLE CARON</strong> <em>></em> Le train miniature 2’25, (Jacques Blanchet), 78 tours Maple Leaf 5012 > Paru au Québec > 1950<br /><em>Hull 31-12-1928 > Estelle Caron fut pendant 25 ans la chanteuse attitrée de la très populaire émission radiophonique Les Joyeux Troubadours. Le train miniature de Jacques Blanchet, est la première chanson qu’elle a endisquée.</em><br /><span class=Soustitre>CD3</span><br /><strong>01 JOSÉ DELAQUERRIÈRE</strong> > Ça fait peur aux oiseaux 2’30, (Galoppe d’Onquaire / Paul Bernard), 78 tours HMV 263182 > Paru au Québec > 09-1924<br /><em>Paris 16-09-1886 / Montréal 10-04-1978 > Arrivé à Montréal avec une troupe de tournée en 1923, ce magnifique ténor y revint en 1936 finir ses jours, chantant à la radio et enseignant le chant en milieu populaire.</em></p><p align=justify><strong>02 FERNAND ROBIDOUX</strong> > Je croyais (Promises) 3’17, (Fernand Robidoux / Hoffman & Drake), 78 tours RCA Bluebird 55-5229 > Paru au Québec > 11-1945<br /><em>East-Angus 17-01-1920 / Montréal 28-09-1998 > Vedette de la radio et de la chanson dans les années 1940, il fut l’un des premiers chanteurs québécois à tenter sa chance en France. Il consacra le reste de sa vie à la défense de la chanson québécoise à la radio et dans les journaux.</em></p><p align=justify><strong>03 ROLANDE DÉSORMEAUX</strong> > La croix du Mont-Royal 2’55, (Roland D’Amour), 78 tours Pathé 77.136 > Enregistré à New York > 04-1957<br /><em>Montréal 27-07-1926 / Duvernay 15-05-1963 > Musicienne douée et interprète de grand talent, elle fut, avec son mari Robert L’Herbier, à l’origine du Concours de la chanson canadienne qui ouvrit la porte aux chansonniers québécois.</em></p><p align=justify><strong>04 COLETTE BONHEUR</strong> > La danse des Pays d’en-haut 2’11, (Anna Malenfant), 78 tours Epic CF4-1048 > Paru au Québec > 1958<br /><em>Montréal 20-09-1927 / Freeport (Bahamas) 15-10-1966 > Née Colette Chailler. Sœur de Guylaine Guy, elle fit partie de l’équipe de Jacques Normand au Faisan doré, à la télévision et au St-Germain-des-Prés. Elle interprète ici une chanson d’Anna Malenfant, cachée sous le pseudonyme de Marie Lebrun .</em><br /><strong>05 ALFRED NOHCOR</strong> > La jolie loucheuse 3’20, (Ferdinand-Louis Benech / Desmoulins) 78 tours Columbia E3022 > Enregistré à New York > 12-1916, <br /><em>Montréal 1885 / Montréal 1956 ? > Né Alfred Rochon. Après ses débuts en duo avec son frère Albert au parc Sohmer en 1902, Alfred Rochon adopte le pseudonyme de NOHCOR et devient une vedette des cafés-concerts à Montréal. Il fonde en 1915 sa propre troupe qu’il dirigera jusqu’aux années 1940 ainsi que sa maison d’édition musicale. Il a enregistré 18 chansons à New York en 1916 pour Columbia puis 6 autres vingt ans plus tard pour Starr à Montréal.</em><br /><strong>06 ROBERT LAURENT</strong> > Le grand café 2’38, (Charles Trenet), 8 tours Bluebird B-1288 > Paru au Québec > 10-1942<br /><em>Lyon 1916 / ? > Arrivé à Paris en 1935, il se produit au Bœuf sur le toit et à l’ABC avant de chanter plusieurs fois à New York. Fait prisonnier par les Allemands en 1940, il s’évade et passe quatre ans à Montréal, chantant à la radio et enregistrant douze chansons chez RCA. Il est retourné en France à la libération.</em><br /><strong>07 HERCULE LAVOIE</strong> > Ne fais jamais pleurer ta mère 3’00, (Roméo Beaudry / Willie Eckstein) Piano, Willie Eckstein, 78 tours Starr 15272 > Enregistré à Montréal > 12-04-1926<br /><em>c.1895 / ? > Il fut très actif sur la scène lyrique montréalaise de 1915 à 1930, jouant fréquemment pour la Société Canadienne d’Opérette. Parmi les 70 chansons qu’il a enregistrées chez Starr, il a créé L’amour se souvient, La chanson du prisonnier, Ange de mon berceau et Ne fais jamais pleurer ta mère, toutes signées Roméo Beaudry.</em><br /><strong>08 SIMONE QUESNEL</strong> > Quand les hommes vivront d’amour 3’00, (Raymond Lévesque), 78 tours Vedettes 45-1011 > Paru au Québec > 0 9-1958<br /><em>Pointe-aux-Chênes 19-3-1911 / Montréal 5-12-1987 > Après une carrière de vingt ans à l’opéra et l’opérette, Simone Quesnel ouvrit en 1956 une école de chant que fréquentèrent notamment Diane Dufresne et Pierre Lalonde.</em></p><p align=justify><strong>09 GUYLAINE GUY</strong> > À Rosemont sous la pluie 2’37, (Raymond Lévesque), 78 tours RCA Victor 57-5304 > Enregistré à Paris > 1954<br /><em>Montréal 14-04-1931 > Née Guylaine Chailler. Après l’avoir vu chanter à Québec en 1954, Charles Trenet lui fait faire la première partie de son spectacle à l’Olympia. Guylaine Guy deviendra l’année suivante la première Québécoise en vedette à l’Olympia. Elle connut une brillante carrière en France avant de se consacrer à la peinture. Elle est la sœur de Colette Bonheur.<br /></em><strong>10 LE TRIO LYRIQUE</strong> > Le petit chien de laine 3’06, (Lionel Daunais), 78 tours Decca Supreme 240500 > Paru en Angletterre > 1948<br /><em>Fondé en 1932 par Lionel Daunais, Anna Malenfant et Ludovic Huot (remplacé en 1940 par Jules Jacob), le Trio interprète principalement des compositions de Lionel Daunais, dont Le petit chien de laine, enregistré à Londres en 1948.</em></p><p align=justify><strong>11 JEAN LALONDE</strong> > Sous le pont des soupirs 3’01, (Charlys & Cluny / Dragoni & Charlys), 78 tours Bluebird B-1110 > Paru au Québec > 04-1937<br /><em>Montréal 04-05-1914 / Montréal 06-06-1991 > Surnommé le Don Juan de la chanson, Jean Lalonde connut une brillante carrière à la radio de 1935 à 1950, avant de fonder sa propre station de radio à St-Jérôme. Il est le père du chanteur Pierre Lalonde.</em></p><p align=justify><strong>12 RAYMOND LÉVESQUE</strong> > Les trottoirs 2’24, (Raymond Lévesque), 45 tours Barclay EP-70001 > Enregistré à Paris > 1954<br /><em>Montréal 07-10-1928 > Un des premiers chansonniers urbains au Québec, Raymond Lévesque se fit le chantre du quotidien des défavorisés et de l’indépendance du Québec. Plusieurs personnes considèrent Quand les hommes vivront d’amour comme la plus belle chanson québécoise du XXe siècle.</em> </p><p align=justify><strong>13 ANDRÉ LOUVAIN</strong> > Quand un petit oiseau 2’39, (Michel Emer), 78 tours Starr 16234 > Enregistré à Montréal > 17-03-1939<br /><em>Montréal 9-9-1921 > Né Maurice Crépeault. Après des études en chant classique en Europe, André Louvain anime plusieurs émissions de radio à compter de 1936 et accompagne au piano le chanteur Roméo Mousseau. Il a enregistré quatorze chansons pour Starr entre 1939 et 1941.</em></p><p align=justify><strong>14 JEANNINE LÉVESQUE</strong> > Quatre saisons dans la montagne 3’02, (René Paradis / Laurent Jodoin), Apex 17041 > Enregistré à Montréal > 06-1953<br /><em>Montréal 22-04-1928 / Montréal 15-07-2003 > Après avoir débuté dans les cabarets à la fin des années 1940, Jeannine Lévesque adopte la chanson tyrolienne qui marquera le reste de sa carrière.</em><br /><strong>15 GÉRARD BARBEAU</strong> > Sérénade 2’56, (Paul Gravolet / Franz Schubert), 78 tours Stella PR-1340-41 > Paru au Québec > 1950<br /><em>Montréal 16-06-1936 / Montréal 16-09-1960 > L’enfant à la voix d’or anime sa propre émission de radio à 13 ans, effectue une tournée européenne l’année suivante et tient la vedette du film “Le rossignol et les cloches” en 1952. Attiré par la vie spirituelle, il sera ordonné prêtre quelques mois avant son décès à l’âge 24 ans.</em><br /><strong>16 LISE ROY</strong> > Si tu partais 3’03, (Michel Emer), 78 tours RCA Victor 56-5183 > Paru au Québec > 1949<br /><em>Montréal 13-09-1924 / Montréal 14-01-1977 > Née Gabrielle Côté. D’abord comédienne, elle épouse le fantaisiste Jacques Normand et connait une belle carrière dans la chanson à compter de 1948. À la télévision, elle anime en 1960, Du côté de chez Lise, puis abandonne le métier l’année suivante.</em></p><p align=justify><strong>17 ROLANDE BERNIER</strong> > Si tu savais que j’ai pleuré 3’03, (Thérèse Lepage-Caron / Léo Lessieur), 78 tours Bluebird B-1253 > Paru au Québec > 02-1942<br /><em>27-06-1920 ? / ? > Rolande Bernier a animé sa propre émission de radio sur les ondes de la CBC en 1939 et participait régulièrement au Moulin de la chanson à Radio-Canada à la même époque. Elle a enregistré quatre chansons chez RCA Bluebird.</em></p><p align=justify><strong>18 DOMINIQUE MICHEL</strong> > Sur le perron 3’00, (Camille Andréa), 78 tours Pathé 77.132 > Enregistré à New York > 04-1957<br /><em>Sorel 26-09-1932 > Née Aimée Sylvestre. Une des humoristes les plus adulées du Québec, Dominique Michel a enregistré bon nombre de chansons, dont Sur le perron, un classique de la chanson québécoise. Le guitariste qu’on entend au début de la chanson s’appelle Tony Mottola, le même qui allait devenir président de Sony trente ans plus tard.<br /></em><strong>19 ALYS ROBI</strong> > Tico Tico 3’06, (Alys Robi / Zequinha Abreu), 78 tours RCA Victor 56-5112 > Enregistré à New York > 04-1943<br /><em>Québec 04-02-1923 > Née Alice Robitaille. Gagnante de concours d’amateurs dès l’âge de 7 ans, protégée de Rose Ouellette à 14 ans, Alys Robi connait, grâce à un répertoire sud-américain, une belle carrière dans des cabarets de luxe aux États-Unis, au Brésil et en Europe avant que des ennuis de santé viennent freiner sa carrière en 1948. Elle est depuis devenue un sujet de chanson, de série télé et de film.</em><br /><strong>20 ROMÉO MOUSSEAU</strong> > Un soir 3’43, (Pierre De Cuvier / Roger Dumas), 78 tours Starr 15982 > Enregistré à Montréal > 27-07-1936<br /><em>L’Assomption 25-04-1904 / Montréal 06-02-1976 > Après avoir chanté à l’opérette à compter de 1924, Roméo Mousseau débute à CHLP en 1930 et est associé pendant 25 ans avec cette station de radio, d’abord comme chanteur puis comme gérant et directeur de la programmation. Il a enregistré une cinquantaine de chansons chez HMV et Starr.</em><br /><strong>21 LE QUATUOR ALOUETTE</strong> > V’là l’bon vent 2’02 (Folklore), 78 tours RCA Victor 56-5107 > Paru au Québec > 01-1943<br /><em>Roger Filiatrault Montréal 05-02-1905 / Lesage 27-04-1973 > Jules Jacob St-Prosper 1906 / Ville Mont-Royal 16-01-1969 > Émile Lamarre St-Rémi de Napierreville 25-09-1886 / Montréal 21-02-1963 > André Trottier Grondines 1901 / ? > Fondé en 1930 par le pianiste Oscar O’Brien, le Quatuor Alouette fit connaitre pendant trente ans le répertoire folklorique traditionnel sur plusieurs continents. Ce quatuor chantait le plus souvent a capella.</em><br /><strong>22 LES GRENADIERS IMPÉRIAUX</strong> > Youpe ! youpe ! sur la rivière 3’01 (Folklore), 78 tours Bluebird B-1269 > Paru au Québec > 06-1942<br /><em>Paul-Émile Corbeil Montréal 05-10-1908 / Montréal 10-01-1965 > Gaston Nolin (St-Hyacinthe 28-04-1899 / ? > Léopold Fortin (remplacé en 1934 par Albert Viau) François Brunet (dates inconnues) > Fondé en 1932, les Grenadiers Impériaux mirent de l’avant pendant une décennie un répertoire essentiellement folklorique. Les membres de ce quatuor menaient tous une carrière personnelle et furent reliés à La Bonne chanson.</em><br /><strong>23 PLACIDE MORENCY</strong> > Rose de Picardie (Roses Of Picardy) 3’12, (Pierre D’Amor / Fred Waetherly & Haydn Woods), 78 tours Starr 15211 > Enregistré à Montréal > 13-02-1925<br /><em>Ste-Famille de l’Île d’Orléans 04-09-1887 / Québec 12-1980 > Très actif sur la scène lyrique de Québec avec son frère Laurent, Placide Morency a participé à plusieurs productions de la Société canadienne d’opérette dans les années 1920, en plus d’enregistrer chez Starr près de soixante chansons du répertoire lyrique romantique.</em><br /><strong>24 JIMMY DEBATE</strong> > Mon p’tit Jimmy 2’51, (Maurice Bienvenue), 78 tours Alouette T-300 > Paru au Québec > 1951<br /><em>St-Hyacinthe 1920 ? > Né Maurice Bienvenue. Compagnon de Willie Lamothe dans l’armée à St-Jérôme de 1941 à 1945, il lui enseigne à jouer de la guitare et l’intéresse à la chanson Western. Il reprend ensuite sa carrière, se faisant appeler Jimmy le cow-boy. Il a été guitariste à plusieurs occasions pour Willie Lamothe au début des années 1950.</em><br /><strong>25 MARCEL MARTEL</strong> > Un coin du ciel 2’41, (Marcel Martel), 78 tours Apex 17026 > Enregistré à Montréal > 08-1952<br /><em>Drummondville 01-02-1925 / Drummondville 13-04-1999 > Malgré la maladie, Marcel Martel a connu une carrière de près de 40 ans. Un coin du ciel, sera son plus grand succès. Il a enregistré plus de 200 chansons qui confirment son immense popularité dans toutes les régions du Québec.</em></p><p align=justify><br /><span class=Soustitre>CD4</span><br /><strong>01 OSWALD</strong> (Omer Duranceau) > La soupe à mon amie 2’32, (Omer Duranceau), Alouette CH-504 > Paru au Québec > 1950<br /><em>Laprairie 27-08-1910 / ? > Né Omer Duranceau. Directeur de la programmation à CKVL, il va créer en 1948 pour les besoins d’une série radiophonique le personnage d’Oswald, qui devint si populaire qu’il dut le présenter sur scène, puis enregistrer des disques. Oswald fut même le héros d’une bande dessinée dans l’hebdomadaire Radiomonde de 1952 à 1954.</em><br /><strong>02 PAUL BERVAL & MONIQUE LEYRAC</strong> > Bon pied, bon œil 3’33, (Pierre Petel) du film, Les lumières de ma ville > Orchestre d’Alan McIver, Extrait de la bande sonore > Enregistré à Montréal > 1949<br /><em>Longueuil 20-01-1924 / Montréal 25-02-2004 > Né Pierre-Paul Bédard. Après ses débuts au cinéma dans “Les lumières de ma ville” (1950) avec Monique Leyrac, Paul Berval devient un des humoristes les plus en demande au Québec pendant trente ans. Doté d’une voix puissante, il n’a malheusement enre­gistré que quatre chansons, dont celle-ci, inédite.</em><br /><strong>03 PAOLO NOËL</strong> > Carré Saint-Louis 2’34, (Paolo Noël), 78 tours RCA Victor 57-5410 > Paru au Québec > 09-1958<br /><em>St-Joachim de Tourelle 04-03-1929 > Né Paul-Émile Noël. Sa voix similaire à celle de Tino Rossi lui ouvre en 1949 une carrière de plus de 40 ans dans la chanson de charme. Il a signé quelques chansons à ses débuts, dont Carré Saint-Louis.</em></p><p align=justify><strong>04 LUCILLE DUMONT</strong> > Les feuilles mortes 2’51, (Jacques Prévert / Joseph Kosma), 78 tours RCA Victor 56-5201 > Paru au Québec > 1950<br /><em>Montréal 20-01-1919 > Surnommée la Grande Dame de la chanson, Lucille Dumont a dominé la radio dans les années 1940 et a animé neuf séries à la télévision entre 1954 et 1973. Elle a mis en avant les auteurs et compositeurs québécois. Elle dirige depuis 1968 une école de chant et d’interprétation.</em><br /><strong>05 ANDRÉ BERTRAND</strong> > Hello ! Le soleil brille (Colonel Boogey’s March) 2’12, du film, Bridge On The River Kwai, 78 tours Apex 13076 > Paru au Québec > 04-1958<br /><em>Joliette 22-11-1932 / Montréal 18-12-1996 > Demi-frère de Yoland Guérard, André Bertrand possédait lui aussi une puissante voix de basse. Il a surtout fait sa marque dans la chanson à boire, comme humoriste et comédien.</em></p><p align=justify><strong>06 RÉAL BÉLAND & DENISE ÉMOND</strong> > La chanson des maringouins 1’58, (Denise Émond), 78 tours Columbia C-6718 > Paru au Québec > 1956<br /><em>R. Béland > Montréal 1921 / Montréal 16-05-1983 > D. Émond > Ville-Émard 10-05-1932> À compter d’avril 1952, Réal Béland forme avec la chanteuse Denise Émond le duo humoristique Ti-Gus et Ti-Mousse qui connut un immense succès dans les cabarets pendant 30 ans. Denise Émond a également composé plusieurs chansons, dont La chanson des maringouins que le duo interprétait en spectacle.</em><br /><strong>07 PAULINE JULIEN</strong> > La folle 2’21, (Jean-Paul Filion), 45 tours Castor C-10007 > Paru au Québec > 1958<br /><em>Trois-Rivières 23-05-1928 / Montréal 01-10-1998 > Se destinait d’abord à une carrière au théâtre, elle vient à la chanson après ses trente ans. La folle est la première chanson qu’elle ait enregistrée. Elle chante avec passion les auteurs et compositeurs québécois, signant elle-même de nombreux textes.</em> <em>Pauline Julien a fréquemment pris parti pour la cause des femmes et de l’indépendance du Québec.<br /></em><strong>08 CLAIRETTE ODERRA</strong> > Le voyage de noces 3’21, (J. Valtay / J. Rochette), 78 tours ALP-67 > Enregistré à Montréal > 1960<br /><em>Marseilles 03-04-1919 > À 19 ans, elle joue avec Fernandel dans un film de Marcel Pagnol. Le hasard d’une tournée l’amène en 1949 au Québec qu’elle ne quittera plus. Celle qu’on appelle affectueusement la mère supérieure y ouvre une boîte à chansons qui accueille toute une génération de chansonniers et d’interprètes. Clairette est une des rares artistes à être à la fois admirée, respectée et aimée de tous.</em> <br /><strong>09 LES COLLÉGIENS TROUBADOURS</strong> > Viens avec moi et tu verras 1’33, (Germaine Dugas) 78 tours Pathé PAM 67003 > Enregistré à Montréal > 0 4-1958<br /><em>Gaston Rochon Québec 1932 / Québec 03-11-1999 > Claude Mercier dates inconnues > remplacé en 1956 par Guy Lepage > Claude Gosselin dates inconnues > Charles Tanguay dates inconnues > Formé à Québec en 1950 par quatre étudiants, les Collégiens troubadours se produisent en 1951 Chez Gérard puis animent leur propre série télévisée à Québec (1954) et à Montréal (1959). Gaston Rochon fut</em> <em>pendant vingt ans le directeur musical de Gilles Vigneault.</em><br /><strong>10 LES TROIS CLEFS</strong> > Le Rock & Roll du samedi soir 2’41, (Fernand & Gertrude Blouin), 78 tours London FC-299 > Paru au Québec > 12-1955<br /><em>Yvan Landry, piano et vibraphone > Fernand Blouin, batterie, guitare et voix > Gaston Charron, contrebasse > Formé au début des années 1950, ces trois musiciens possédant une solide formation se produisent essentiellement dans les cabarets. Le Rock & Roll du samedi soir est probablement la première chanson de rock enregistrée au Québec. Yvan Landry est devenu un jazzman réputé dans les années 1960.<br /></em><strong>11 MICHELINE MANSEAU</strong> > Les vieux pianos 2’11, (Claude Léveillée), 78 tours Apex 13163 > Paru au Québec > 12-1959<br /><em>Montréal 31-03-1930 > Cousine de Rolande Désormeaux, Micheline Manseau débute en 1954 au cabaret où elle fit carrière pendant une dizaine d’années. Elle a enregistré Les vieux pianos quelques semaines après que la chanson ait obtenu une mention au Concours de la chanson canadienne de 1959. C’est la première chanson de Claude Léveillée à être enregistrée.<br /></em><strong>12 CHRISTIANE BRETON</strong> > Ma p’tite polka 2’07, (Eddie Marnay / Émile Stern), 78 tours Pathé 77.151 > Paru au Québec > 1957<br /><em>23-04-1930 > Né Thérèse Larose. Après ses débuts en 1955 au cabaret Les Trois castors de Jacques Normand, Christiane Breton fit carrière sur disque, au cabaret et à la télévision jusqu’au début des années 1970 alors que la maladie la força à réorienter sa vie.</em><br /><strong>13 JACQUES BLANCHET</strong> > Mon amie du premier amour 3’01, (Jacques Blanchet), 78 tours MH-l115 > Paru au Québec > 01-1958<br /><em>Montréal 11-04-1931 / Montréal 09-05-1981 > Un des premiers chansonniers urbains québécois, il écrivit ses premières chansons au début des années 1950. Le ciel se marie avec la mer, le fit connaître lors du Concours de la chanson canadienne de 1957, mais Mon amie du premier amour fut la première chanson qu’il endisqua.</em><br /><strong>14 LES THREE BARS</strong> > N’oublie jamais 2’25, (René Rouzod / Louis Ferrari), 78 tours RCA Victor 56-5251 > Enregistré à Montréal > 12-1954<br /><em>Raymond Berthiaume > Montréal 1931 > Roger Gravel > Montréal 12-10-1934 > Fernand Thibault > Notre-Dame des Anges 16-12-1920 / Montréal 02-05-1967 > Fondé en 1951, les Three Bars deviennent identifiés au Cocktail Lounge grâce à leur musique élégante interprétée avec un très grand professionnalisme. Raymond Berthiaume a par la suite connu une brillante carrière de choriste professionnel.</em><br /><strong>15 MICHÈLE SANDRY</strong> > Les printemps de Paris 2’38, (Émile Catelat), 45 tours RMC 754 > Paru au Québec > 1959<br /><em>Bretagne 16-04-1925 > Arrivée en 1949 au Faisan dorée, elle s’éprit du Québec, y fonda une compagnie de disques (Sandryon) et ouvrit avec son compagnon Roger Mollet une boîte à chansons indépen­dantiste, Le Cochon borgne. De retour à Paris, le couple y a ouvert le bistro Le petit Québec.</em></p><p align=justify><strong>16 MARIUS DELISLE</strong> > À Québec au clair de lune 2’22, (Marius Delisle), 45 tours Variétés 7018 > Paru au Québec > 01-1960<br /><em>Québec 19-04-1924 / Québec 08-1993 > Marius Delisle débuta sa carrière dans les cabarets de Québec en 1947 et fonda en 1958 avec Geneviève Aubin l’Association des auteurs et compositeurs de Québec à l’origine de l’émissions Créations de Québec (CHRC, 1958-1966). À Québec au clair de lune est devenu un classique repris par de nombreux artistes.</em><br /><strong>17 CLAUDETTE AVRIL</strong> > Pluie d’automne 3’00, (Paul Bédard), 45 tours Variétés 7034 > Paru au Québec > 1961<br /><em>Notre-Dame de la Recouvrance 03-04-1937 > Née Claudette Letellier. Adoptant le nom du mois qui l’a vu naître, elle remporte un concours d’amateurs à CHRC et fait ses débuts à la radio à CKCV alors qu’elle a à peine 14 ans. Elle se produit à la télévision et au cabaret dans la région de Québec jusqu’au début des années 1970 alors qu’elle devient documentaliste à l’Assemblée nationale.</em><br /><strong>18 JEAN CARTIER</strong> > Rio Rita 3’08, de la comédie musicale, Rio Rita, (Roméo Beaudry / Joseph McCarthy & Harry Tierney), 78 tours Starr 15344 > Enregistré à Montréal > 02-06-1927<br /><em>Un des interprètes préférés de Roméo Beaudry, le baryton Jean Cartier a enregistré un peu plus de 80 chansons chez Starr entre 1926 et 1930. Rio Rita était le titre d’une comédie musicale qui eut beaucoup de succès au Théâtre St-Denis. Roméo Beaudry en traduisit les chansons.</em><br /><strong>19 ANDRÉ RANCOURT</strong> > Je suis amoureux 2’39, (Charles Aznavour / Pierre Roche), 78 tours RCA Victor 56-5189 > Paru au Québec > 1949<br /><em>Drummondville 16-12-1923 > Concierge à CKAC en 1945, André Rancourt réussit à convaincre son patron de le laisser débuter à “On chante dans mon quartier”. Une voix de crooner par excellence et son charme firent de lui un favori dans les cabarets et à la radio pendant quinze ans.</em><br /><strong>20 JEN ROGER</strong> > Toi ma richesse (Rags To Riches) 2’32, (Jen Roger / Adler & Ross), 78 tours RCA Victor 56-5234 > Enregistré à Montréal > 08-1953<br /><em>Montréal 24-06-1928 > Né Roger Massicotte. Maître de cérémonie dans les cabarets, Jen Roger remporta en 1953 un concours dont le Premier Prix consistait en l’enregistrement d’un disque. Toi ma richesse, dont il écrivit les paroles françaises, se vendit à plus de 75 000 exemplaires et le lança dans une carrière de vingt ans de succès.</em><br /><strong>21 GASTON CAMPEAU</strong> > Sensuel (Sensual) 3’11, (Henri Ithier / G. Gomez),78 tours London FC-314 > Paru au Québec > 1956<br />Montréal 23-09-1927 > Gaston Campeau débute sa carrière à l’été de 1950 comme maître de cérémonie dans les cabarets de Montréal où il passera l’essentiel de sa carrière d’une quinzaine d’années. Il a enregistré une quarantaine de chansons entre 1954 et 1962.</p><p align=justify><strong>22 AIMÉ MAJOR</strong> > Tu m’as donné 2’24, (Aimé Major), 78 tours Apex 13135 > Paru au Québec > 07-1959<br /><em>Montréal 07-02-1924 / Montréal 08-06-1996 > À compter de 1948, Aimé Major participe à plusieurs opérettes avec les Variétés-Lyriques puis aborde la chanson populaire vers 1956, connaissant quelques bons succès. Il se spécialisa pendant plus de vingt ans dans la chanson religieuse. Tu m’as donné reçu une mention au Concours de la chanson canadienne de 1959.</em><br /><strong>23 YVAN DANIEL</strong> > Sois pas fâchée 3’05, (Jacques Larue / Guy Magenta), 78 tours Al-782 > Paru au Québec > 04-1959<br /><em>Montréal 12-12-1928 / Montréal 24-04-1967 > Né Fernand Laliberté. Maître de cérémonie dans les cabarets à compter de 1953, Yvan Daniel connait également une belle carrière sur disque, marquée de quelques succès dont Sois pas fâchée en 1959. Il est décédé dans un accident d’auto au printemps de 1967.</em><br /><strong>24 PIERRE PÉTEL</strong> > Y’a y’a y’a 2’37, (Pierre Petel) 78 tours London 25036 > Paru au Québec > 04-1950<br /><em>Montréal 21-04-1920 / Montréal 05-05-1999 > Réalisateur à l’ONF, Pierre Pétel écrit les chansons du film musical “Les lumières de ma ville” en 1950 (voir extrait Leyrac-Berval sur ce coffret). Il a notamment composé la célèbre chanson-thème du Carnaval de Québec, ainsi que Y’a y’a y’a qui vante les beautés de la ville de Québec. Réalisateur puis directeur des variétés à la SRC, ce brillant touche-à-tout a également publié des recueils de poèmes et a exposé ses toiles à New York et Montréal.</em><br /><strong>25 GEORGES DUFRESNE</strong> > Ô doux mystère de la vie (O Sweet Mystery Of Life) 3’05, (Henry Deyglun / Rita Johnson/ Victor Herbert), 78 tours HMV 263680 > Paru au Québec > 03-1930<br /><em>Nicolet 21-05-1894 / Montréal 25-06-1973 > Après une carrière de vingt ans à l’opéra principalement aux États-Unis, Georges Dufresne a fait une promotion très active de l’art lyrique à la SRC où il fut réalisateur pendant vingt-cinq ans. Il est de père du producteur de disques Yvan Dufresne et du comédien Pierre Dufresne.<br /></em> © 2007 - FRÉMEAUX & ASSOCIÉS/GROUPE FRÉMEAUX COLOMBINI SAS<br /><span class=Source>CD La variété québécoise - HISTOIRE DE LA CHANSON A SUCCÈS © Frémeaux & Associés</span></p></span>"
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"description" => "<p>“... Excellent joueur de veena...” <br /><strong>Etienne Bours</strong> (Trad Magazine - France) <br />Raghunath Manet est un très grand danseur et chorégraphe, mais aussi, tant mieux pour la musique, un non moins grand joueur de veena (l’instrument à cordes pincées le plus important de la musique hindoue). Ce double CD propose de l’entendre dialoguer avec le célèbre percussionniste Umayalpuram Sivaraman, qui joue du mrudangam (tambour à deux peaux). La rencontre est au combien réussie, vivante, complice, magique... Largement au-delà de la virtuosité (certaine) des deux protagonistes. Un très grand moment.<br /><strong>Dominique Féniès</strong> - Choix de la rédaction d'Ecouter Voir.<br />Frémeaux & Associés est l’éditeur des premiers enregistrements de Raghunath Manet, musicien accompli et extraordinaire danseur, qui remet à l’honneur le patrimoine artistique du sud de l’Inde – comme le grand Ravi Shankar l’avait fait pour celui du nord. Ces deux disques, consacrés aux musiques et aux danses témoignent de sa parfaite maîtrise instrumentale et invitent à la sérénité de l’héritage culturel indien et cultuel indou.<br /><strong>Patrick Frémeaux<br /></strong><br /><em>Frémeaux & Associés published the first recordings of Raghunath Manet, a proficient musician and extraordinary dancer, who brings the artistic heritage of southern India into honour, as the mighty Ravi Shankar did for that of the north. This double album focuses on music and dances, portrays his perfect instrumental mastery and invites us to discover the serenity of Indian culture and Hinduism. <br />Patrick Frémeaux <br /></em><br />Droits Masters : Groupe Frémeaux Colombini (Frémeaux & Associés - La Librairie Sonore), Management : Didier Bellocq.</p><br><br><p>VARNAM • VÂTÂPI • NADALOLUDAI • HIMAGIRI • TILLÂNÂ • ÂLÂPANAM • THÂNAM • SARAVANABAVA • TANI AVARTANAM • RAGHUNATH TILLÂNÂ.</p>"
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Il composa tout d’abord de la musique de scène, puis pour le court métrage, la télévision et enfin le long métrage ce qui le mènera jusqu’à Hollywood où il recevra un oscar en 1980 pour I Love You, je t’aime de George Roy Hill. Compositeur emblématique de la nouvelle vague, il collabora avec de nombreux réalisateurs de ce mouvement et restera fidèle à François Truffaut pour une dizaine de bandes originales. Ce coffret nous permet de retrouver les premières partitions enregistrées par Georges Delerue pour le septième art d’Hiroshima mon amour d’Alain Resnais à Jules et Jim de François Truffaut en passant par Le farceur de Philippe de Broca.<br />Enfant du nord de la France, Georges Delerue voit le jour à Roubaix le 12 Mars 1925. Son père, qui porte le même prénom, est contremaître dans une fabrique de limes et le jeune Georges est supposé suivre le même chemin tout tracé ; il sera ainsi scolarisé à l’école professionnelle Turgot, qui le forme aux métiers de la métallurgie. Sa mère, Marie Lhoest, est mélomane et aime chanter Gounod ou Bizet en s’accompagnant au piano, elle inscrit le jeune Georges à quatorze ans au conservatoire pour qu’il apprenne à jouer de la clarinette qui lui vient de son oncle. Il est bien vite obligé de cesser tout apprentissage pour venir en aide à sa famille en intégrant la même usine que son père. Il continue néanmoins à pratiquer la clarinette dans la fanfare locale dont le grand-père maternel est le chef de chœur. 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Il compose un Concertino pour trompette et orchestre à cordes en 1951 et l’année suivante, est nommé compositeur et chef d’orchestre à la Radiodiffusion française. C’est là qu’il écrit en 1955 sa Symphonie concertante (croisement de la symphonie et du concerto). En 1927 et 1928, René Clair avait réalisé deux adaptations de cinquante-deux minutes chacune, inspirées des pièces de théâtre d’Eugène Labiche, Un chapeau de paille d’Italie et Les deux timides, en automne 1953, lors d’un festival consacré à René Clair, Georges Delerue avait improvisé au piano sur les deux films du grand cinéaste : <br />« J’avais improvisé sous l’écran durant deux soirées. Puis on voulut enregistrer ce que je jouais mais pour des raisons techniques, on ne réussit pas à restituer le synchronisme auquel je m’étais efforcé de parvenir. 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Il signe en 1956 deux musiques pour Henri Fabiani Tu enfanteras sans douleur et Marche française (coréalisé avec Raymond Vogel), il enchaîne en 1957 avec Amour de poche de Pierre Kast puis collabore avec les pionniers de la nouvelle vague : Les Surmenés de Jacques Doniol-Valcroze (1957), Du côté de la côte d’Agnès Varda (1958) et La Première Nuit de Georges Franju (1958). Aucune de ces musiques de court-métrages ne sera éditée en disque.<br />La première musique pour un long-métrage sera composée en 1959 pour le deuxième film d’Alain Resnais : Hiroshima mon amour pour lequel il signe une magnifique Valse (Valzer) ; La bande master fait état d’une Valse du café du fleuve et le disque ne sortira qu’en Italie (45 tours EP RCA Italiana - EPA 30-346) aux côtés d’une musique de Giovanni Fusco. C’est la première édition phonographique d’une œuvre de Georges Delerue. 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So, the young Georges went to the Turgot school where metallurgy was a speciality. His mother Marie Lhoest loved music. She liked to sing Gounod or Bizet, accompanying herself on the piano, and when Georges was fourteen, she enrolled him at the Conservatory to learn to play the clarinet that an uncle had given him. Georges, however, was quickly obliged to leave music school and go to work in his father’s factory to help support the family. But he still kept his clarinet, and played in the local brass-band where his maternal grandfather was the choirmaster. Metallurgy didn’t have much interest for Georges Delerue the clarinettist… and he managed to convince his parents to let him take afternoon piano lessons with a teacher named Madame Picavet-Bacquart. 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Two years later, Georges left the Conservatory with a First Prize in Piano, a First Prize in Harmony, a First Prize in Chamber Music, and also Second Prize for Clarinet… Then he passed the entrance examination for the Conservatoire de Paris, and went to learn the art of the fugue in the classes of Simone Plé-Caussade, and composition under Henri Büsser, whom Darius Milhaud replaced in 1948. Delerue obtained a Fernand-Halphen scholarship to finance his studies, but it wasn’t enough to live on, and he found all kinds of little jobs to add to his income: he played the organ at christenings, weddings and funerals… and also went to play jazz in the clubs near the Opera in Paris.<br />In 1947, Georges Delerue produced his first opus, Panique, and was initiated into the art of the baton by Roger Desormière, the former conductor of the Ballets Russes. 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In the autumn of 1953, during a film festival devoted to René Clair, Georges Delerue had improvised at the piano for projections of those two films by the great director. Delerue recalled the event, saying, “I’d been improvising under the screen for two evenings. They wanted to record what I’d been playing, but for technical reasons they couldn’t manage to restitute the synchronisation that I’d had so much trouble with. It really was a most interesting experience, but difficult…”<br />Georges Delerue’s contribution to those two short films provided him with an excellent background before he turned to feature films. 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In 1956 Delerue would compose two pieces of music for Henri Fabiani, Tu enfanteras sans douleur and Marche française (co-directed with Raymond Vogel), and in 1957 he continued with Amour de poche (dir. Pierre Kast) before beginning his collaboration with the directors who were pioneers in the nouvelle vague: there were the films Les Surmenés (dir. Jacques Doniol-Valcroze, 1957), Du côté de la côte (dir. Agnès Varda, 1958) and La Première Nuit (dir. Georges Franju, 1958). None of his music for those short films would be released on record.<br />The first music that Delerue would write for a full-length feature film was his 1959 composition for the second film directed by Alain Resnais, Hiroshima mon amour, for which Georges wrote a magnificent Valse (Valzer). The master tape indicates this as “Valse du café du fleuve”, and the recording would only be released in Italy (45rpm EP RCA Italiana - EPA 30-346) alongside music by Giovani Fusco. This was the first-ever record release of a work bearing the name of Georges Delerue. <br />The following year, the record-company Versailles set up by Bruno Coquatrix would release original soundtracks by Georges Delerue, with no fewer than three EP records of music: Une fille pour l’été (by Édouard Molinaro starring Micheline Presle, Michel Auclair and Pascale Petit), 45rpm Versailles EP, 90 M 314, had three titles, La Ponche (mambo), St Tropez Blues and Suite symphonique. A new collaboration with Pierre Kast gave us Le bel âge (which had Boris Vian and his wife Ursula in the cast), with the titles Avenue Henri Martin, À Deauville, Ursula, Carla et Roger aux sports d’hiver, Final (45rpm Versailles EP, 90 M 315). <br />Shot in 1959 and released in 1960, Marche ou crève directed by Georges Lautner featured actor Bernard Blier, with these titles by Delerue: Stefan, Édith, and Générique (45rpm Versailles EP, 90 M 316). In 1960, in the wake of his success with Les 400 Coups, François Truffaut filmed Tirez sur le pianiste with Charles Aznavour in the lead role, and he called Georges Delerue to ask him to do the music, declaring in Cinéma magazine: “Georges Delerue is a very interesting man because he’s the musician who loves films the most. He’s one of the only people with a perfect understanding of what we wanted to do in ‘Tirez sur le pianiste’… He wrote music that I think is tremendous.” There were five titles on the record: Rencontre, Charlie, Poursuite, Rock, and Thème d’amour (45rpm Philips EP, 432.510 BE).<br />Georges Delerue’s encounter with Philippe de Broca would give birth to seventeen film soundtracks. They began their association in 1960 with Les Jeux De L’Amour : La valse des roses, Galop de l’oiseau-mouche, Pique-nique à trois, Java de L’oiseau-mouche, Java tordue and Marche de Victor le magnifique (45rpm Pathé EP, EA 342), and followed it the next year with Le Farceur: Générique, Le jardin des plantes, El De Broca, and Hélène (45rpm Pathé EP, EA 422). Georges Delerue went back to work with François Truffaut for Jules et Jim (starring Jeanne Moreau, Oskar Werner and Henri Serre in a ménage à trois for which Moreau sang Le Tourbillon, written by Serge Rezvani under his pseudonym Cyrus Bassiak; the record had three instrumentals composed by Delerue: Brouillard, Générique and Vacances (45rpm Philips EP, 432.728 BE). <br />In Henri Colpi’s film Une aussi longue absence, Cora Vaucaire sang 3 petites notes de musique (Colpi wrote the lyrics) and three instrumentals were also released: Générique, Blues de l’absence and Rock’n roll (45rpm Pathé EP, 45 EA 424). The main song from Jusqu´au bout du monde (dir. François Villiers) was Le pinzutu, which was written by Georges Moustaki and Pierre Delanoë, and sung by Tino Rossi. Georges Delerue composed and conducted three tunes, Thème du petit Pietro, Générique and Thème de la veuve (45rpm Columbia EP, ESRF 1381). <br />Director François Reichenbach would later make a documentary film that retraced the inaugural voyage of the cruise-liner France from Le Havre to New York on 3 February 1962. Delerue composed its musical soundtrack and a very rare boxed set was released for the occasion: it contained a reel of the film, plus a 45rpm EP (N° BP 4619 - PEP 4620) that included three compositions: France, Week-end en mer and Gala. And then for the original soundtrack of the film Le Bonheur est pour demain (dir. Henri Fabiani), Barthelemy Rosso and Fernand Garbasi recorded the score by Georges Delerue, with Générique, Alain et Annie and Fugue featured on the 45rpm Pacific EP N° 91.468.<br />And then, in a very rare 1960 exercise for the original soundtrack of the Claude Boissol film Les 3 etc... du colonel, Georges Delerue conducted a score by another composer, Salvador Ruiz de Luna, with the titles Marche du colonel, Verdiales, Tanguillo, Soleares and Bal (45rpm Ricordi EP, 45 S 121).<br /></span><span class=Texte><br /></span><span class=Soustitre><br />Olivier Julien</span><span class=Texte><br /></span><span class=Source>English adaptation: Martin Davies<br /></span></p><p align=justify><br /></p><p align=justify><span class=Source><br /></span></p><p align=justify><span class=Source><span class=Source>For further information please visit <br />www.georges-delerue.com.</span><span class=Texte><br /></span>© Frémeaux & Associés 2021</span><span class=Texte><br /></span><span class=Edito>With thanks to Ms. Colette Delerue for her assistance.</span><span class=Texte><br /></span></p>"
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This new album shows all the virtuosity, passion and perfectionism that have made Raphaël Faÿs an unavoidable figure not only on the flamenco scene but also in all music. <br /></span></p><p align=justify><span class=Texte>Augustin BONDOUX / Patrick FRÉMEAUX<br />Raphaël Faÿs guitare flamenca solo / guitarra flamenca<br />Tito guitare flamenca / guitarra flamenca<br />Claude Mouton contrebasse / contrabajo<br />Laurent Zeller violon / violín<br />José Palomo percussions / percusiones<br />Raquel Gomez danse / baile<br />Alejandro Gimenez chant / cantaor<br />Clara Tuleda chant / cantaora<br />Raphaël Faÿs est un artiste singulier non seulement dans la sphère du « jazz manouche1 » (dont il fut, faut-il le rappeler, le premier artisan du « renouveau » dès le milieu des années 70) mais aussi dans le monde de la guitare acoustique. Raphaël Faÿs a exploré avec avidité trois domaines musicaux très spécifiques. D’abord le style de Django, l’incontournable référence. Ensuite, la musique classique et rien en ce domaine concernant les œuvres pour guitare ne lui est étranger. Avec la modernisation de l’instrument par Antonio Torres vers la fin du XIXe siècle, l’Espagne a définitivement supplanté l’Italie et la France dans le domaine de la guitare. Se sont alors succédées plusieurs générations d’immenses compositeurs et de redoutables interprètes souvent habiles théoriciens et auteurs de méthodes précieuses. Dioniso Aguado, Julian Arcas, Francisco Tarrega, Emilio Pujol, Miguel Llobet, Fernando Sor, Andres Segovia, Narciso Yepes. L’étude avide et la fréquentation acharnée de ces génies de la guitare, sans oublier les œuvres transcrites pour guitare de compositeurs comme Isaac Albeniz, Enrique Granados, Joachin Turina, Joaquim Rodrigo, ont mené Raphaël Faÿs tout naturellement en Espagne et bientôt en Andalousie. Sa rencontre avec l’immense Paco de Lucia qui lui prodigua des encou-ragements fut décisive dans l’immersion totale qu’opéra Raphaël Faÿs dans le monde du flamenco pendant ces 22 dernières années. Ce n’est qu’à l’automne 2005 qu’il commença à soulever un coin du voile sur quelques aspects de son travail andalou. L’album Gypsy & Classic propose alors six de ses premières compositions dans cette esthétique : Fandango (Los Arcos) / Primera Bulérias / Maître Paco Alégrias / Granaïma à Laruel / Buléria Andalouse / Soléa à Manzanas.<br />Définitivement adopté comme un des grands acteurs de la scène flamenca, Raphaël Faÿs publie en 2007 l’album Andalucia, qui marque définitivement de son empreinte le répertoire flamenco. Son approche sensible liée à sa technique particulière au médiator donne à ses compositions un caractère généreux à la fois implacable et chaleureux. Raphaël trace avec détermination son sillon quelque part entre ceux de Ramon Montoya et de Sabicas ses deux maîtres absolus. Les leçons qu’il en tire, de Montoya, la redoutable simplicité et de Sabicas, la souplesse et l’étonnante agilité, sont mises au service d’une musicalité inédite et toute personnelle.<br />Rares sont les musiciens qui, à la manière de Raphaël Faÿs, auront su investir des champs musicaux aussi variés qu’exigeants avec la même conviction, la même probité et le même bonheur. Plus que la performance, c’est l’humanité et la générosité de la démarche qu’il convient de saluer.<br /></span><span class=Soustitre>Alain Raemackers<br /></span><span class=Texte><br />Après vingt deux années de travail, motivé par une forte passion pour le flamenco et pour faire suite à l’album Andalucia paru en 2008, je propose aujourd’hui avec Extremadura, l’expression d’un flamenco qui m’est propre. Je le joue au médiator, comme disent les aficionados en Espagne « à la Poua », ou plectre d’origine. Mes origines de guitariste « Reinhardtien » m’ont particulièrement servies.<br />Pour cet album, j’ai réuni des gens que j’aime et qui ont accompli un excellent travail. Chaque fois, notre association s’est faite simplement et tout naturellement après une rencontre. Qu’il s’agisse du violoniste Laurent Zeller, du guitariste flamenco Tito, du contrebassiste Claude Mouton, du percussionniste José Palomo, de la danseuse Raquel Gomez, de la chanteuse Clara Tuleda ou du chanteur Alejandro Gimenez, tous ont fait preuve d’un sens artistique extraordinaire. Je vous laisse juge du résultat en souhaitant qu’en écoutant cet album, vous preniez le même plaisir que j’ai eu à le réaliser.<br />Encore un grand bravo à tous !<br />Me he pasado un gran momento con vosotros.<br />Ce disque est dédié à l’Espagne et à tous mes amis espagnols qui m’ont aidé pendant des années à accomplir cette musique.<br />Muchas Gracias !<br /></span><p align=\right><span class=Soustitre>Raphaël</span><br /></p><span class=Texte><br />Cet album représente pour Raphaël Faÿs une avancée très importante dans son aventure avec le flamenco, pour ne pas dire avec l’Espagne, un pays qu’il affectionne particulièrement.<br />Son style de jeu au médiator le différencie de tous les autres guitaristes flamencos. C’est en compagnie du talentueux guitariste Daniel Manzanas et du chanteur-bassiste Pablo Gilabert, deux flamencos, qu’il va développer sa musique et composer ses propres pièces ou danses, Bulérias, Alégrias, Fandanguos, etc.<br />Dire de Raphaël qu’il se place dans la lignée de Paco de Lucia pourrait bien le gêner, il respecte trop ce maître absolu pour accepter d’être comparé à lui. Si Raphaël est originellement un descendant naturel de Django Reinhardt, son engouement est tout aussi fort pour des guitaristes flamencos comme Sabicas, Manolo Sanlucare, Vicente Amigo, qu’il admire sans réserve. Raphaël ne recherche pas la comparaison.<br />Le flamenco est pour Raphaël Faÿs une passion qu’il veut partager avec le public visiblement comblé après chaque pres­tation. Indifférent aux modes et aux étiquettes, Raphaël poursuit son chemin en continuant d’affirmer son propre style !<br /></span><p align=\right><span class=Soustitre>Patricia</span><br /></p><span class=Texte><br /></span><span class=Source>1 Précisons ici le sens de cette appellation équivoque : comme le disait Babik Reinhardt et comme Raphaël Faÿs ne cesse de le répéter : il n’y a pas de « jazz manouche », mais un style de jazz créé par Django Reinhardt, qui a fait de nombreux émules dans la sphère du jazz. Plusieurs musiciens issus de la communauté manouche, mieux que tout autre, s’en sont fait une spécialité qui vaut aujourd’hui à ce style de jazz son appellation « manouche », Raphaël parle, lui, sans ambiguïté de « Style Django ».<br /></span><span class=Texte><br /></span><span class=Soustitre>Raphaël Faÿs</span><span class=Texte> is a distinctive artist not only in the domain of “Manouche jazz1” (where, in case readers need reminding, he was the instigator of the so-called revival of the genre that began in the mid-seventies), but also in the world of acoustic guitar. Raphaël Fays has carried out endless explorations in three specific fields of music: first, Django’s style, the absolute, quintessential reference; secondly, classical music, where nothing concerning works for guitar holds any secrets for him. With the modernisation of the instrument by Antonio Torres towards the end of the 19th century, Spain overtook Italy and France once and for all in the guitar world. Several generations of immense composers and illustrious performers, often clever theorists and authors of valuable methods as well, then followed one another: Dioniso Aguado, Julian Arcas, Francisco Tarrega, Emilio Pujol, Miguel Llobet, Fernando Sor, Andres Segovia, Narciso Yepes. Raphaël Fays studied the works of these men of genius avidly, spending as much time as possible with them, as well as poring over others transcribed for guitar by composers such as Isaac Albeniz, Enrique Granados, Joachin Turina, Joaquim Rodrigo, all of which eventually led him first to Spain, then Andalusia in particular. His encounter with the great Paco de Lucia, who gave him generous encouragement, was a turning point – Raphaël Fays plunged wholeheartedly into the world of flamenco, where he’s remained for the last 22 years. It was only in autumn 2005 that he revealed the first outward signs of his Andalusian work, with the album Gypsy & Classic and six of his earliest pieces composed according to flamenco aesthetics: ‘Fandango’ (Los Arcos) / ‘Primera Bulérias’ / ‘Maître Paco Alégrias’ / ‘Granaïma à Laruel’ / ‘Buléria Andalouse’ / ‘Soléa à Manzanas’.<br />Raphaël Fays now became one of the accepted actors – indeed, a major one – on the flamenco scene, then released his next album, Andalucia, that left a real mark on the flamenco repertoire. His sensitive approach linked to his special technique with the plectrum brought warmth, rigour and generosity to his interpretations of his own compositions. Raphaël made a place for himself somewhere in the wake of Ramon Montoya and Sabicas, both his revered masters. The lessons he learned from them – tremendous simplicity from Montoya, fluidity and amazing agility from Sabicas – he now applied to his own style, already highly personal with unusual musicality.<br />Musicians who have tackled such varied and demanding musical domains as Raphaël Fays has done are few and far between; and even more rare are the passion, probity and sheer happiness such as he’s brought to his musicianship. More than his performance, what he shows and what we as listeners should hail is the generous humanity of his approach.<br /></span><span class=Soustitre>Alain Raemackers</span><span class=Texte><br /></span><span class=Source>1 Let’s be clear here about what this ambiguous term really means: as Babik Reinhardt used to say, and Raphaël Fays is constantly repeating – There’s no such thing as “Manouche jazz”, there’s just the jazz style created by Django Reinhardt that has produced so many imitators in the jazz world. Several musicians from the Manouche community have made it their speciality with more success than others, and this is what has earned this style the descriptive term of “Manouche”, though Raphaël’s name for it is totally unambivalent; it’s the Django Style.</span></p><p align=justify><br /></p><p align=justify><br /></p><p align=justify><span class=Texte> 1 Extremadura 3’30<br /> 2 Primera buleria 3’20<br /> 3 La hija de la arena 5’05<br /> 4 Raquelita 3’45<br /> 5 Ranger Rumba 3’09<br /> 6 Cuando baila la luna 2’20<br /> 7 La marquesa 4’32<br /> 8 Solea para Sabicas 3’36<br /> 9 Colombiana 7’19<br /> 10 Ballade a Tyanna 4’10<br />Le titre 5 est dédicacé à Ranger Rumba, petite chienne adoptée par Raphaël, devenue sa fidèle compagne, qui vit des jours heureux avec son maître et fait avec lui de belles promenades en forêt.<br />Toutes compositions : Raphaël Faÿs sauf 9, traditionnel<br /></span></p>"
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"description" => "<p><p align=justify>"Ecrire et chanter des petites ritournelles qui s’insinuent dans le cœur des gens est un art en soi", écrit fort justement Daniel Ichbiah. <br />Cet art, celui des artistes populaires, est universel et intemporel. Dès lors, il n’était pas illégitime de faire place à une Intégrale “La Compagnie Créole” dans le catalogue Frémeaux & Associés. <br />Un catalogue visant à référencer l’histoire phonographique du XXème siècle ne pouvait exclure la musique de variétés (plus justement appelé autrefois “Musique de genre”) sous prétexte que celle-ci a été vendue à des millions d’exemplaires, est restée 32 semaines au Top 50 et, sommes toute, a eu un réel succès populaire ! Retour sur une histoire écrite en six albums manifestes de l’art populaire et festif, irrémédiablement inscrits dans notre mémoire collective. <strong>Patrick Frémeaux, Jean Kluger et Daniel Vangarde</strong><br /></p><br /><p align=justify><em>As Daniel Ichbiah points out, writing and singing those refrains that people hum and cannot get out of their heads is an art in itself, a popular, universal and eternal art. Hence it deserves a place in the Frémeaux & Associés catalogue. A catalogue which covers the recording history of the 20th Century cannot exclude so-called pop music on the pretext that it sold by the million, remained for 32 weeks in theTop 50 and enjoyed truly popular success! These six albums retrace the story of a popular and light-hearted music that has become a permanent part of our collective memory. </em><br /></p><strong>Patrick Frémeaux, Jean Kluger et Daniel Vangarde</strong><br />L’intégrale La Compagnie Créole 1982-1990<br /><strong>CD1</strong> : BLOGODO : 1. Medley 1ère partie - 2. Medley 2ème partie - 3. Macaque la - 4. L’Auto neuf - 5. La rue Zabyme - 6. Maladie d’amour - 7. En Tamarin - 8. Ba moin en ti bo / VIVE LE DOUANIER ROUSSEAU : 9. Vive le douanier rousseau ! - 10. Le kout’cha - 11. Viens pleurer - 12. Dans le Jumbo <br /><strong>CD2</strong> : Vive le Douanier Rousseau (suite) : 1. Macaque-la – 2. C’Est bon pour le moral – 3. Mi-yo – 4. Le diable dans la maison – 5. Pa kite moin – 6. Mosaiko / LE BAL MASQUÉ : 7. Le Bal Masqué – 8. Un cadeau du ciel – 9. La nuit des requins – 10. Le marché de marie-galante – 11. Bon baisers de fort de France – 12. Amelia – 13. Au mariage de ma femme – 14. Paris Paris (plus jaloux) – 15. Chaud au cœur – 16. Colle colle – 17. Ba moin en ti bo - <br /><strong>CD3</strong> : Le bal masqué (suite) : 1. Je n’sais plus sur quel pied danser / ÇA FAIT RIRE LES OISEAUX : 2. Soca party sur la plage – 3. Ca fait rire les oiseaux – 4. Simone (pour une grande actrice… une tendre pensée) – 5. Scandale dans la famille – 6. Ole mambole – 7. L’Année cannelle – 8. Faut pas laisser l’amour s’enfuir – 9. La désirade – 10. Invit’la a zouker / LA MACHINE À DANSER : 11. La machine à danser – 12. Moin di yo – 13. J’Ai prié – 14. A.I.E. (A Moun’la) – 15. Moin aime ou – 16. Ma première Biguine Partie – 17. Belle-Île-en-mer. <br /><strong>CD4</strong> : La machine à danser (suite) : 1. Africa Music – 2. Shala shala – 3. De-O / CAYENNE CARNAVAL : 4. Cayenne Carnaval – 5. Avec les filles je suis doux – 6. Bleu jaune et vert – 7. La gourmandise – 8. La Bonne aventure – 9. Le 14 Juillet – 10. L’Accordéon du fils du père Léon – 11. Santa Maria de Guadaloupe – 12. Do assou do – 13. Sac chambon la – 14. Bon anniversaire maman – 15. Limbo – 16. Annou aye – 17. Plaizy – 18. La vie entre deux valises / Bonus : 19. C’Est aux vacances que va ma préférence.<br /><strong>Droits : Frémeaux & Associés en accord avec Daniel Vangard - Editions et Productions Zagora</strong> </p><br><br>"
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Vers le milieu des années 70, un tandem s’est distingué en la matière, celui formé par Daniel Vangarde et Jean Kluger. Ensemble, ils ont écrit pléthore de chansons pour des artistes en vogue : Petula Clark, Sheila, Claude François, Dalida, Rika Zarai, Régine… Et puis, au début des années 80, une très belle intuition les a conduit sur le terrain de la musique des îles… À cette époque, Daniel Vangarde se distingue par son affection pour les Antilles où le tourisme n’a pas encore envahi les plages et villages. C’est en ces lieux paradisiaques qu’il a découvert les rythmes “zouk”, lesquels se différencient par un balancement de guitare particulier, à même de drainer les plus indolents sur les pistes de danse. Cette musique des Antilles a pris naissance au lendemain de l’abolition de l’esclavage en 1848 et a astucieusement marié des éléments disparates : les percussions africaines, le jazz de la proche Nouvelle Orléans, les instruments et mélodies à l’Européenne. Il en est ressorti un cocktail unique, irrésistiblement festif. Vangarde et son compère Kluger sont persuadés qu’une telle formule musicale serait à même d’emporter les faveurs du public français. Hélas, les deux faiseurs de tube se heurtent au préjugé ambiant : “Cela ne plaira jamais aux Antillais présents sur le sol de France. Autant dire qu’il n’y a pas de marché.” est l’avis éclairé qui leur est donné par les “je-sais-tout” du métier de la musique, ceux qui se contentent de prendre les trains en marche. Vangarde n’est décidément pas de cet avis et il prend donc sur lui de produire un album qui rassemblerait les chansons les plus connues des Antilles. Il reste à former un groupe qui porterait un tel répertoire. Il patrouille les boîtes de nuits parisienne proposant de la musique créole et fait la connaissance d’un curieux personnage nommé Arthur Apatout. Presque aveugle, ce guitariste et chanteur à la voix particulièrement grave est aisément reconnaissable : il porte en permanence des lunettes teintées, un chapeau et qui plus est, un gracieux perroquet trône en permanence sur son épaule ! Avant tout, lorsque Arthur prend sa guitare, il dispense ce fameux rythme zouk que l’on peine à mettre en mots et qui dès les premières notes, distille une atmosphère de joie de vivre et de soleil. Séduit par le jeu de guitare d’Arthur Apatout, Vangarde lui demande s’il pourrait former un groupe ? Aussitôt dit, aussitôt fait, l’homme au chapeau sélectionne assez rapidement la joviale danseuse Clémence Bringtown. Venue de Martinique, elle allie à ses déhanchements gracieux une bien jolie voix. Le Guyanais José Sébéloué vient rejoindre le duo ; il est lui aussi guitariste et chanteur il va devenir la voix principale du groupe. Avec ses cheveux afro et son sourire perpétuel, Julien Tarquin prend la position de bassiste. Grand amateur de musiques latines, ce Martiniquais est aussi un bon chanteur de salsa un talent qu’il montrera plus tard lors des prestations solos des spectacles. Originaire de la Guadeloupe, Guy Bevert, le batteur choisi pour le groupe a fait ses armes dans le jazz. Amateur de gospel, il est bien au fait de ce répertoire. Il ne manque plus qu’un nom évocateur pour ce quintette. Ce sera : La Compagnie Créole ! <br />Blogodo, le premier album enregistré par le groupe sort en 1982. Il n’est composé que de chansons populaires en Guadeloupe et en Martinique comme “Panama”. Si la maison de disques Carrere a mollement consenti à sortir le disque, c’est avant tout parce qu’elle a connu un beau succès avec de précédentes productions de Daniel Vangarde, déjà composées d’Antillais : “D.I.S.C.O” du groupe Ottawan et “Cuba” des Gibson Brothers. “Nous voulons bien le sortir mais vous savez, il n’y a pas de marché pour ce genre de musique !” a déclaré le distributeur. Un tube va tout de même surgir du lot : “Ba Moin En Ti Bo” (qui signifie : donne moi un baiser”), un classique traditionnel des Antilles qui récolte un bon accueil auprès du public français. Au même moment, Daniel Vangarde et Jean Kluger disposent d’une chanson pleine de swing et de bonne humeur qu’ils ont intitulée “C’est bon pour le moral”. À cette époque, ils ont tenté en vain de la placer à divers artistes en vue. Ils l’ont présentée à Joe Dassin, à Sacha Distel, à Carlos et à d’autres, et n’ont essuyé que des refus polis. “Tous me disaient que cela ne se faisait plus de chanter ce genre de chose,” raconte Jean Kluger. Un jour, Arthur Apatout entend la chanson et a un déclic : “Cette chanson est pour nous !” affirme l’homme au perroquet. Daniel Vangarde n’est pas particulièrement séduit par une telle option. Son objectif premier était que La Compagnie Créole apparaisse comme un groupe “authentique” ne chantant que des chansons des Antilles. Arthur Apatout insiste : il adore cette chanson et souhaite vraiment que la formation l’enregistre ! Kluger et Vangarde cèdent à la demande et adaptent les paroles en vue d’un chant de groupe. <br />Nous sommes en 1983, à une époque où Bashung et Téléphone triomphent sur les ondes aux côtés des arrangements sophistiqués que Quincy Jones a réalisé pour Michael Jackson. En parallèle, les Britanniques imposent une pop dite “new wave” qui fait la part belle aux synthétiseurs. Au milieu d’un tel foisonnement musical, La Compagnie Créole apparaît comme un cheveu sur la soupe. La production est de haute qualité mais l’atmosphère de “C’est bon pour le moral” est fort éloignée de “Vertiges de l’amour” ou de “Billy Jean”. Le premier rendez-vous de Jean Kluger et Daniel Vangarde a lieu chez RTL. Après avoir écouté, le titre, le directeur de la station exprime son désaveu en ces termes : Cela ne nous intéresse pas, c’est de la musique de bal ! C’est exactement ce que nous voulons faire, répliquent les auteurs-compositeurs. C’est cela qui est amusant aux Antilles : les gens dansent sur cette musique. Nous aussi, nous voulons faire danser les gens. Les auteurs s’entendent pourtant dire par le directeur de RTL qu’en France, la musique de bal a une connotation péjorative, ce qui équivaut à une fin de non recevoir. Par bonheur, Claude Carrère a ses entrées dans une émission hebdomadaire de Guy Lux qui est diffusée sur la 1ère chaîne de télévision. Le samedi soir suivant, La Compagnie Créole vient chanter sa ritournelle de bal. Le public est instantanément au rendez-vous. Partout, dans les fêtes de la France profonde, petits et grands se trémoussent sur “C’est bon pour le moral”. Bingo ! Les gens du métier, ceux qui auraient volontiers dédaigné la chose se montrent laudatifs envers Vangarde et Kluger qui à les entendre, ont réalisé un joli coup, sans lendemain. Les deux auteurs-compositeurs ont pourtant une autre vision : ils aiment cette musique populaire et sont persuadés que le quintette peut toucher une audience fidèle sur le long terme. La chance est alors au rendez-vous. Patrick Sébastien s’en vient proposer au groupe de figurer dans sa grande tournée nationale. Kluger et Vangarde se mettent au travail afin de réaliser une deuxième chanson… <br />Ce jour là, Kluger vient voir son compagnon d’écriture dans son appartement de Montmartre avec l’idée d’écrire une chanson sur Picasso. Vangarde exprime sa réserve sur la chose : Hmm… Si nous parlons de Picasso, nous risquons d’avoir des problèmes avec les héritiers. Dans l’appartement de Vangarde se trouvent une floraison de plantes de toutes sortes. Quelque chose qui rappelle : Un jardin merveilleux, un spectacle permanent. Une telle observation amène une idée : Et pourquoi ne ferions-nous pas quelque chose sur le douanier Rousseau ? De fait… Certaines peintures naïves de Henri Rousseau, celui que l’on appelait le “douanier” dépeignent une luxuriante végétation peuplée d’animaux exotiques, quelque chose qui se marie bien avec l’univers de la Compagnie Créole. Ils ont alors une inspiration : “Vive le douanier Rousseau” et savent alors qu’ils ont trouvé le fil conducteur. Nous sommes en octobre 1983 et les inscriptions pour le grand concours européen de la chanson qu’est l’Eurovision démarrent. Kluger et Vangarde estiment qu’ils tiennent là une bonne chanson et décident de la faire concourir à la pré-sélection française. Or, le groupe n’arrive que deuxième dans cette épreuve éliminatoire. “C’était un coup de bol,” estime Jean Kluger, “car si nous avions gagné, il aurait fallu sortir le disque tout de suite et cela aurait tué ‘C’est bon pour le moral’. Alors que dans cette circonstance, le tube a pu tourner durant un an avant que nous enchaînions avec ‘Le douanier Rousseau’”. Durant la tournée de Patrick Sebastien qui s’étale sur l’année 1984, faute de disposer d’un matériel suffisant, le groupe chante successivement “C’est bon pour le moral”, “Le douanier Rousseau” puis à nouveau “C’est bon pour le moral”. Seul couac : durant les concerts, le perroquet de Arthur prend l’habitude de s’envoler au bout d’un moment et lâcher ses sifflements sur la scène. Il sera bientôt décidé que le bel oiseau est mieux à sa place au domicile de son maître. Pendant ce temps là, Kluger et Vangarde écrivent des chansons pour un album entier, dont le touchant “Viens pleurer”… Composé pour l’essentiel de chansons originales écrites par Kluger et Vangarde, le deuxième album voit finalement le jour. Il récolte un énorme succès, étant porté par le tube du moment “Le douanier Rousseau”. Il s’en vend plus de 300 000 exemplaires, tandis que le 45 tours initialement sorti, “C’est bon pour le moral” dépasse le millions d’unités. <br />La Compagnie Créole vient de prouver qu’il n’était pas le groupe d’un seul tube. Il reste à transformer l’essai. Le troisième album qui sort en 1985 comporte un titre phare : “Le bal masqué” qui va devenir la chanson la plus célèbre du groupe. Dotée d’une joviale musique, d’un texte simple mais accrocheur, d’une intervention badine de Clémence qui chante : “aujourd’hui, j’embrasse qui je veux” tandis que les garçons répondent “devinez devinez qui je suis”, la chanson est un tube dans toute sa splendeur, un appel à la liesse. Le 45 tours “Le bal masqué” marque un record en demeurant durant 32 semaines dans le Top 50. L’album comporte un autre refrain appelé à s’inscrire dans toutes les bouches : “Bons baisers de Fort de France” a l’allure forme d’un “Petit Papa Noël” des tropiques. La chanson décrit la convivialité des Antilles telle que Vangarde l’a jusqu’alors connue une atmosphère bon enfant qui va hélas disparaître au fil des années : <br /><em>Ici les portes sont toujours ouvertes, <br />On peut entrer dans la maison, <br />Et pour partager nos chansons, <br />On n’a pas besoin d’invitations</em> <br />Dans le sillage d’un tel succès discographique, la Compagnie Créole entame sa propre tournée nationale dans une cinquantaine de villes. Lors du premier spectacle dans une ville du Nord de la France, Vangarde qui est reçu par un tourneur qui fait la pluie et le beau temps dans la région s’entend dire : Je connais le métier, vous savez. Arrêtez tout de suite, cela ne marchera jamais ! Le tourneur n’a pas tout à fait tort : le groupe va ramer quelque peu avant décrocher ses galons sur les scènes de France. Les premiers concerts n’attirent qu’un public restreint et plusieurs mois s’écoulent avant que les spectateurs ne se déplacent en masse. Pour Daniel Vangarde, l’équation est simple : en deçà d’un certain nombre de tickets vendus, le concert est déficitaire. Par bonheur, le groupe donne un spectacle haut en couleurs avec, outre les chants et danses, un insolite jeu de lumière. La scène est un bon test de l’estime portée à certaines chansons : dans les salles, les spectateurs entonnent comme un seul homme les paroles de “Bons baisers de Fort de France”. Vers le milieu du concert, chaque musicien fait un numéro en solo et dévoile alors des talents qui lui sont propres : Arthur pousse la complainte sur “Le Gorille” de Brassens, Clémence fait la danse du limbo, le batteur Guy Bevert chante un morceau de gospel, Julien se lance dans une interprétation de salsa, José dévoile de vieilles chansons de la Guyane. Si certains doutent de leur professionnalisme, un tel intermède est là pour les rassurer : le groupe est bel et bien composé d’artistes de haut niveau. La Compagnie Créole achève 1985 l’année avec une semaine à l’Olympia. Déjà en ce milieu de décennie, l’accueil du public est indescriptible avec des spectateurs debout en train de danser d’un bout à l’autre du show. <br />Pas une seconde à perdre… 1986 voit apparaître le quatrième album de La Compagnie Créole avec pour titre phare “Ça fait rire les oiseaux”, une métaphore pour le moins étonnante. La genèse du titre a été amusante. Daniel Vangarde et Jean Kluger s’étaient retirés dans une maison isolée tout près de Bordeaux afin d’écrire des nouveaux titres pour le troisième album. Alors qu’ils en avaient achevé l’écriture, ils ont échangé quelques propos. Des oiseaux sont alors apparus dans l’ouverture de la fenêtre, ce qui a occasionné une blague : C’est marrant, cela fait rire les oiseaux ! a lâché Kluger. Peu après, il a ajouté :Tiens, c’est un bon titre de chanson ! Daniel Vangarde lui a alors fait remarquer que, pour ce troisième album, ils avaient fait le plein de chansons. L’idée a donc été conservée pour l’album suivant et elle va donner naissance à un hymne sautillant et bucolique aux chansons d’amour : <br /><em>Ça fait rir’ les oiseaux. <br />Ça fait chanter les abeilles. <br />(…) <br />Et danser les écureuils <br />Ça rajoute des couleurs <br />Aux couleurs de l’arc-en-ciel.</em> <br />Que dire ? L’accueil, une fois de plus est dithyrambique. Partout en France, les couples se déhanchent sur cette chanson exotique dont il se dit qu’elle donne “la pêche” et sème la bonne humeur ! Là encore, “Ça fait rire les oiseaux” va devenir un incontournable des fêtes, avoisinant un autre tube tout aussi inattendu où l’on parle de volatiles : “La danse des canards” de J.J. Lionel. Et oui… Le public est multiforme et ces chansons de bal peuvent tout à fait cohabiter avec celles d’Indochine et de U2. Une nouvelle tournée démarre durant laquelle il apparaît que l’album Vive le douanier Rousseau est devenu disque de platine. Ici comme ailleurs, Clémence tient la vedette et c’est elle qui parle en priorité aux journalistes locaux. Un soir, lors d’une fin de spectacle, une quarantaine d’handicapés attendent dans leurs chaises la sortie du quintette. En les voyant arriver, ils se mettent spontanément à chanter “Chaud au cœur”. L’émotion est à son comble alors que les artistes et leur public se livrent à de chaleureuses embrassades. Et oui… Clémence et ses complices sont dans la vie réelle à l’image de ce qu’ils dégagent sur les affiches. Jouer les stars ne leur convient pas et ils prennent plaisir à recevoir leurs fans dans les loges et ceux-ci leur apportent spontanément fleurs et petits cadeaux. Un moment fort se situe lors de la Cérémonie des Césars de 1986, celle qui va couronner le film Trois hommes et un couffin. Simone Signoret, la compagne de Yves Montand a quitté ce monde le 30 septembre 1985 et Kluger et Vangarde lui ont dédié “Simone”, une mélopée qui évoque la carrière qu’a connue l’actrice. La chanson s’est retrouvée sur l’album Ça fait rire les oiseaux. <br /><em>Simone, Simone, c’est comm’ si t’étais là <br />Dès que j’entends ta voix, c’est comm’ si t’étais là</em> <br />Durant la répétition du show, Jeanne Moreau est présente et elle les écoute religieusement, ponctuant leur chanson de chauds applaudissements. Le soir, Yves Montand se trouve dans la salle lorsque survient cette dédicace chantée. Il dira plus tard avoir sincèrement apprécié cet hommage. Si La Compagnie Créole a le vent en poupe, au niveau des puristes, le phénomène n’est pas toujours bien vécu ; leur musique de “variétés” n’est pas conforme à celle qui vient des Antilles. En réalité, le succès du groupe a ouvert un véritable boulevard pour des formations “authentiques” telles que Kassav ou Zouk Machine qui n’avaient jamais encore percé au pays de Molière. Arthur, Clémence, José, Julien et Guy sont d’ailleurs amis avec Jocelyne Beroard, Jean-Claude Naimro et les autres membres du groupe Kassav. 1987 est l’année de l’internationalisation. La popularité du groupe au Canada justifie une visite outre-Atlantique et le quintette y récolte une adulation qui ne va jamais s’estomper. Dans les salles, des gens de tous les âges et origines entrent en communion avec la formation et manifestent ouvertement leur joie. L’album de l’année s’intitule La Machine à Danser et il a pour tube “Ma première biguine partie”, clin d’œil à un tube de Sheila paru vingt ans plus tôt. L’album contient pourtant plusieurs titres qui tranchent avec leur répertoire usuel. “Moin di yo” est un titre écrit par Clémence et qu’elle chante en solo. “J’ai prié” est une chanson forte que l’on pourrait imaginer dans la bouche de Johnny Hallyday. On trouve également une reprise de “De-O” de Harry Belafonte. À cette époque, le groupe bénéficie d’une publicité permanente : il existe alors une émission de télévision fort regardée le samedi soir intitulée Sacré soirée ! Or, La Compagnie Créole y est demandé toutes les semaines. “Durant deux ans, ils ont dû faire cette émission trente six fois. Nous-mêmes trouvions que c’était trop et voulions refuser. À chaque fois, l’on nous disait : ce n’est pas possible, il faut qu’ils fassent l’émission !” raconte Jean Kluger. “Dans le livre de mémoires qu’a écrit Gérard Louvin qui produisait l’émission, j’ai finalement appris pourquoi. À l’époque, la Une avait été vendue à Bouygues et ce dernier adorait la Compagnie Créole. Tous les samedis soir, il venait donc dans la cabine pour les écouter. C’était pour lui faire plaisir que l’on invitait à chaque fois la Compagnie Créole ! » En dépit de la popularité du groupe, lorsque José Sébéloué s’en retourne dans sa Guyane natale, une fois descendu de l’avion, il monte dans une pirogue et s’enfonce dans la brousse pour gagner le village dépourvu d’eau et d’électricité où demeurent ses parents. Sur place, durant deux ou trois jours, il s’adonne au jeu traditionnel du tambour. Une fois cette escapade achevée, José s’en revient vers la civilisation et le dimanche suivant, il se retrouve comme si de rien n’était sur le plateau de Jacques Martin. Comme à l’accoutumée, l’année se termine à l’Olympia pour deux semaines triomphales. <br />Voilà déjà cinq années que la Compagnie Créole enchante les foules. En 1988, l’heure est mûre pour un best-of. Afin de le mettre en scène, Daniel Vangarde emmène le groupe en Martinique, en Guadeloupe et en Guyane et réalise des vidéoclips des plus grands tubes. Ils entament ensuite une tournée de cinq semaines au Canada qui a pour conséquence un disque de platine dans cette contrée. À l’automne de cette même année, ils reçoivent le prix “Felix” qui couronne le meilleur spectacle francophone au Canada. En parallèle à l’album Les Plus Grands Succès de la Compagnie de Créole, le 45 tours “La Bonne Aventure” vient tutoyer le sommet des charts français. Le groupe continue ses tournées de plus belles. Parfois, sur certaines plages de l’Atlantique ou de la Méditerranée, on peine à dénombrer quelle est l’ampleur du public des danseurs : sont-ils cinq mille, dix mille, vingt mille ? Petits et grands accourent de toutes parts pour la célébration. Un journaliste du Nouvel Observateur racontera qu’un jour qu’il s’est rendu à l’enterrement d’un jeune collègue disparu et que, dans le froid, la veuve est arrivée avec un lecteur de cassettes qu’elle a posé sur la tombe pour déclarer : Je voudrais que vous écoutiez avec lui sa chanson favorite. Elle a alors appuyé sur un bouton et l’on a entendu “C’est bon pour le moral “! <br />1989 est une année charnière. Comme à son habitude, la Compagnie Créole est sur les routes, à la rencontre des publics canadiens et français. Un sixième album apparaît dans les bacs, Cayenne Carnaval avec pour succès “Le 14 juillet”. Au moment de la rentrée, La Compagnie Créole sort pour la première fois un single/balade qui tranche avec leur répertoire habituel : “Santa Maria de Guadaloupe”. “Après toute une série de chansons gaies, nous avons voulu sortir une chanson triste, mélancolique, pour changer un peu.” raconte Daniel Vangarde. “On nous a dit : ce n’est pas possible, les radios ne la joueront pas ! Nous avons pourtant insisté et décidé de la sortir. » La sortie du single est prévue pour le lundi 18 septembre 1989. Or, dans la nuit du vendredi au samedi, Hugo, l’un des plus forts ouragans qu’ait connu la Guadeloupe dévaste le territoire. Durant le week-end, les médias enchaînent les flash d’informations sur cette grande tempête qui a engendré des dégâts considérables. Le lundi matin, la chanson “Santa Maria de Guadaloupe” débarque sur les ondes. Dans le contexte des événements qui ont secoué les îles, les mots chantés par le groupe prennent une toute autre ampleur : <br /><em>Le vent est tombé, la mer s’est calmée <br />Le vent est tombé, les pêcheurs vont rentrer <br />Les hommes sont fatigués d’avoir tant lutté <br />Les hommes sont fatigués, ils ont tant prié <br />(…)</em> <br />“C’était un hasard incroyable.” raconte Jean Kluger. “Alors que les radios ne l’auraient pas normalement jouée, nous avons fait toutes les émissions car cela collait complètement avec l’histoire de la tempête, la dureté de la vie des aux pêcheurs. C’était une coïncidence rare. De ce fait, la chanson est devenue un gros succès” Quelques semaines plus tard, c’est le marché japonais qui s’ouvre au groupe : l’album des plus grands succès sort le 28 novembre sous le label Toshiba. Et pourtant… Le groupe est harassé par tant de tournées, tant de pressions, tant de remue-ménage. Après tant d’années de vie commune forcée, ils expriment le besoin de prendre du large, s’octroyer une pause, vaquer à d’autres occupations, avoir une vie privée, respirer un peu. Arthur, Clémence et leurs acolytes s’en viennent voir leur producteur afin de faire part de leur souhait de prendre une année sabbatique. Kluger et Vangarde expriment leur réserve face à une telle initiative : La Compagnie Créole est à son zénith… Dans le même temps, Vangarde a aussi d’autres projets. D’un commun accord, tous décident de mettre un terme à l’aventure commune. Arthur Apatout décide de repartir dans les Antilles et il y devient producteur. Une fois la pause achevée, Clémence, José, Julien et Guy vont préférer maintenir le groupe et continuer à tourner, faisant revivre le répertoire des années 80. Ils changent toutefois de formule, se contentant pour l’essentiel de chanter, accompagnés par des musiciens. Le quatuor s’essayera parfois à écrire leurs propres chansons mais aucune ne deviendra un hit. <br />Si l’on regarde en arrière, il faut reconnaître que le phénomène La Compagnie Créole n’a pas rencontré d’écho dans les grands médias de France. Jamais ils ne se sont retrouvés sur la couverture d’un magazine à la Paris Match, jamais leurs disques n’ont recueilli l’avis d’un quotidien à la Figaro. “Le Tout-Paris ne venait pas les voir et les grands médias non plus parce que leur répertoire n’était pas branché. C’était tout de même une musique de bal et en tant que tel, cela ne les intéressait pas.”, observe Jean Kluger. Quelques reconnaissances tardives ont tout de même été opérées. Lors de l’exposition sur le Douanier Rousseau qui s’est tenue au Grand Palais à Paris en 1984-1985, celui qui parcourait les allées commençait par entendre la chanson “Vive le douanier Rousseau”. Si l’on porte un regard plus vaste sur leur carrière, il apparaît que leur musique a gagné bien plus que la respectabilité éphémère des médias bien pensants des années 80. “Le bal masqué” comme “C’est bon pour le moral” sont entrés dans le folklore populaire et encore aujourd’hui, il est usuel lors d’un anniversaire ou d’un mariage d’entendre ces morceaux rythmer la célébration. Au Canada, ils demeurent les artistes francophones les plus populaires de tous les temps après Céline Dion et ils y tournent régulièrement deux ou trois mois par an. Quant à savoir si l’engouement du public serait toujours là, il suffit de remarquer que, lors de la tournée 2009 “Age tendre”, ils sont les têtes d’affiches du show. Les chansons de la Compagnie Créole font encore et toujours partie des musiques les plus jouées en France et leur musique est irrémédiablement associée aux fêtes. Qui ne serait fier d’avoir accompli cela ? “Le souvenir de la Compagnie Créole pour moi”, conclut Jean Kluger, “c’est que cela a rendu des gens heureux. Pour les gens, leur musique est liée à des moments de bonheur.” Qu’importe alors la reconnaissance des biens pensants si l’on a pu faire surgir un sourire sur des millions de visages… <br /><em>Daniel ICHBIAH</em> <br />© 2009 Frémeaux & Associés <br /><span class=Soustitre>La Compagnie Créole</span> <br /><em>Arthur Apatout :</em> Guitare et chant <br /><em>Guy Bévert :</em> Batterie, percussions et chant <br /><em>Clémence Bringtown :</em> Chant <br /><em>José Sébéloué :</em> Guitare, percussions et chant <br /><em>Julien Tarquin :</em> Basse et chant <br /><strong><em>English Notes</em></strong><br />Writing and singing those refrains that people hum and can’t get out of their heads is an art in itself although often derided by critics. Pierre Delanoé and Didier Barbelivien were among those who excelled in the genre and, in the mid-70s, Daniel Vangarde and Jean Kluger who wrote numerous songs for popular vocalists: Petula Clark, Sheila, Claude François, Dalida, Rika Zarai, Régine… before the former turned their attention to Caribbean music. In the French West Indies, still untouched by tourism, Daniel Vangarde had discovered “zouk”, born after the abolition of slavery in 1848, a blend of African percussion, New Orleans jazz and European melodies, based on guitar rhythms. Vangarde and Kluger were convinced that this type of music would be popular in France. Unfortunately, this was not the case. The general opinion was that West Indians immigrants would not like it and so there would be no market for it. Vangarde disagreed and decided to go ahead and issue an album of well-known West Indian songs but for this he needed to form a group. Visiting clubs where Creole music was being played he met up with an odd character, guitarist/vocalist, Arthur Apatout, virtually blind, never seen without his dark glasses, hat and a parrot on his shoulder! But he was a superb zouk player so Vangarde asked him to form a group. He recruited dancer and singer Clémence Bringtown from Martinique and, from Guyana, another guitarist, José Sébéloué, who became the group’s lead vocalist. Julien Tarquin (Martinique) provided bass rhythm and Guy Bevert (Guadeloupe) on drums completed the line-up of the quintet which opted for the name “La Compagnie Créole”. Their first album Blogodo, comprising popular songs from Guadeloupe and Martinique, such as Panama, was issued in 1982 by Carrère records. The latter had reluctantly agreed to issue the record on the basis of the success of Vangarde’s previous recordings: D.I.S.C.O. by the Ottawan group and Cuba by the Gibson Brothers. However, the album did produce the hit Ba Moin En Ti Bo (Give me a Kiss), a French West Indian classic. <br />Also at this time Vangarde and Kluger had an upbeat, swinging number C’est Bon Pour Le Moral which they had offered to several popular singers, including Joe Dassin, Sacha Distel and Carlos, only to be politely refused. Then, one day, Arthur Apatout declared that it was a song for them. At first Vangarde did not agree for this was not in line with his view of La Compagnie Créole as an “authentic” group, singing only West Indian songs. However, Apatout got his way and the words were adapted to suit a group interpretation. In 1983 people were listening to the French groups Bashung and Telephone, alongside Quincy Jones’ sophisticated arrangements for Michael Jackson, while Great Britain was producing “new wave” pop with the aid of synthesisers. In the midst of all this the Compagnie Créole appeared completely out of place. C’est Bon Pour Le Moral had little in common with Vertiges De L’Amour or Billy Jean. Kluger and Vangarde’s first meeting with RTL’s manager was far from promising: “We’re not interested. It’s just dance music.” They pointed out that this was exactly what it was and that, in the West Indies, people loved to dance. They simply wanted to encourage the French to dance too. Fortunately, Claude Carrère was influential in Guy Lux’s weekly show on TF1 and the following Saturday the Compagnie Créole were invited to sing their dance tune which the audience immediately adopted. The whole of France began to dance to C’Est Bon Pour Le Moral. While critics offered grudging praise they didn’t really see any future for the group but Vangarde and Kluger were sure they could reach a wider audience. Luck was with them when Patrick Sébastien included them in a big national tour and they set about writing a new song. They were together in Vangarde’s apartment when Kluger suggested a song about Picasso but Vangarde wasn’t keen on the idea, fearing problems with Picasso’s heirs. Then their attention was caught by a bowl of flowers that somehow made them think of Le Douanier Rousseau and his naïve paintings of plants, exotic animals etc. that seemed in tune with the Compagnie Créole’s world. Thus was born Le Douanier Rousseau. They decided to enter their song for the Eurovision song context but only came second in the French selection. “It was a stroke of luck really”, says Kluger, “for if we had won, the record would have come out immediately which would have been the death of C’est Bon Pour Le Moral. But, as it was, this remained a hit for a year or so before Le Douanier Rousseau took up the challenge. During the tour with Patrick Sébastien in 1984, as they didn’t have a lot of material the group sang C’Est Bon Pour Le Moral, Le Douanier Rousseau and then again C’Est Bon Pour Le Moral. The only hitch was that, during the concerts, Arthur’s parrot would take off around the stage and start squawking so he was finally sent home! During this time Kluger and Vangarde wrote enough songs for a complete album, including the moving Viens Pleurer. This second album was an immediate hit in the wake of the success of Le Douanier Rousseau, selling over 300,000 copies, while the earlier 45 C’Est Bon Pour Le Moral sold more than one million. <br />The Compagnie Créole had proved that their reputation did not rest on just one hit and their third album, issued in 1985, featured their most famous title Le Bal Masqué which remained in the top 50 for 32 weeks. The album also included Bons Baisers De Fort De France, a musical depiction of the warm friendliness of the French West Indies so familiar to Vangarde but which would, alas, soon disappear. On the back of this recording success, the group set off on its own national tour covering fifty towns. At their first gig in the north of France, a tour promoter declared “You might as well stop now. I know this business. Your show will never work.” He wasn’t entirely wrong for the group found it hard going at first. Producers were interested only in the number of tickets sold. Fortunately, the show was a colourful one with, in addition to song and dance sequences, an exciting use of lighting. Audiences sang along to their favourite songs, especially Bons Baisers De Fort De France. In mid-show each musician had a solo spot enabling him to show off his or her particular talent: Apatout’s vocal on Brassen’s Gorille, Clémence Bringtown danced the limbo, drummer Guy Bevert sang a gospel piece, Tarquin launched into a salsa interpretation while Sébéloué introduced some old Guyana songs. The group finished 1985 with a week at the Olympia. The show brought the house down with spectators standing up to dance from the opening number to the finale. In 1986 the Compagnie Créole issued their fourth album, Ca Fait Rire Les Oiseaux, a title that had originated when Daniel Vangarde and Jean Kluger tucked themselves away in an isolated house near Bordeaux to write new titles for their third album. They were chatting after finishing work when some birds appeared at the window and Kluger laughed: “That’s even made the birds laugh.” After a moment he added “That’d make a good song title!” However, as they already had enough songs for a third album they decided to keep it for the next one. Once more it got rave reviews with couples throughout France dancing to this tune that became a party favourite alongside J.J. Lionel’s La Danse Des Canards. While on a new tour the group heard that Vive Le Douanier Rousseau had become a platinum disc. Clémence was the first to be interviewed by local journalists. After their show one evening about forty handicapped people in wheelchairs were waiting for them and, as they came out, spontaneously broke into Chaud Au Coeur and soon everyone was hugging each other. This was what the Compagnie Créole really preferred, talking to their fans directly rather than playing the big stars. During the Césars Awards ceremony in 1986 Kluger and Vangarde dedicated their song Simone to Yves Montand’s partner, Simone Signoret, who had died on 30 September 1985. Montand, who was present during the show, later said how much he had appreciated it. Although the Compagnie Créole was doing so well certain purists thought their type of popular music did not really represent the true sound of the West Indies. And yet their success did open the way for authentic groups such as Kassav or Zouk Machine. <br />In 1987 the group crossed the Atlantic to a rapturous reception in Canada. Their album that year was entitled La Machine A Danser, featuring the hit Ma Première Biguine Partie based on an earlier Sheila hit. Other titles that broke away from their usual style were Moin Di Yo, J’ai Prié and Harry Belafonte’s De-O. They were now getting constant publicity, appearing thirty-six times in two years on the Saturday night TF1 show Sacrée Soirée! Even the group felt this was a bit much but the producer, Gérard Louvin, insisted because TF1 had been bought out by Bouygues who adored the Compagnie Créole! In spite of all this, José Sébéloué still found time to return to visit his parents in his native village where, for a few days, he went back to playing the traditional drums before returning in time for the next TV show. Then, as usual the year ended with a triumphant two weeks at the Olympia. In 1988, after five years topping the charts, the time was ripe for the Compagnie Créole to produce a “best of” record. Before they did this Vangarde took the group to Martinique, Guadeloupe and Guyana to make video clips of their biggest hits. Then came a five week tour of Canada, resulting in a Canadian platinum disc and the “Felix” prize for the best French-speaking show in Canada. At the same time as Les Plus Grands Succès De La Compagnie Créole appeared, the 45 La Bonne Aventure neared the top of the French charts. Meanwhile, the group was still touring extensively to universal acclaim. 1989 was a turning point. Tours in Canada and France and the sixth album Cayenne Carnaval, including the hit Le 14 Juillet. In early Autumn, the Compagnie Créole brought out a single, a ballad, Santa Maria De Guadaloupe, that differed from their usual repertoire. According to Vangarde they had wanted to do something a little more melancholy. The single was due to be released on Monday 18 September 1989. During the night of Saturday/Sunday Hugo, one of the worst hurricanes in living memory, devastated Guadeloupe. Monday morning Santa Maria De Guadaloupe was launched on the radio, alongside reports of the hurricane. In such a context the lyrics took on another meaning: <br /><em>The wind has fallen, the sea is calm, <br />The wind has fallen, the fishermen are coming home, <br />The men are tired of struggling, <br />The men are tired, they have prayed so much</em> <br />An incredible coincidence which immediately ensured the success of the song. A few weeks later, the Japanese market opened up to the group when, on 28 November, Toshiba issued the album of their greatest hits. And yet the group was becoming tired of so many tours, so much pressure. They decided they wanted a break and time to do their own thing. They informed their producer they wanted to take a year off. Vangarde and Kluger tried to dissuade them. However, Vangarde had other plans and they all agreed to call a halt. Arthur Apatout returned to the French West Indies where he became a producer. After the break Clémence, José, Julien and Guy continued to tour, reviving the 1980s repertoire but changing the form, being content just to sing backed by a few musicians. They did try writing their own songs but none became a hit. In spite of their success the Compagnie Créole never became big names or were featured in the broadsheets, never making the cover of “Paris Match” etc. Kluger puts this down to the fact that their repertoire was too “popular” and never became the “in thing”. However, they have received the occasional recognition: during the Douanier Rousseau exhibition at the Grand Palais in 1984/85 visitors entered to the sound of Vive Le Douanier Rousseau. And yet, Le Bal Masqué or C’est Bon Pour Le Moral are part of popular folklore and can still be heard at birthdays and weddings. In Canada they are still the most popular French artistes after Céline Dion and they play there regularly two or three times a year. In France they’re topping the “Age Tendre” show in 2009. Their songs are still among some of the most played in France. As Kluger declares: “My memory of the Compagnie Créole is of making people happy. For many people, their music recalls moments of happiness.” <br />Adapted from the French text of <em>Daniel ICHBIAH</em> by <em>Joyce WATERHOUSE</em><br />© 2009 Frémeaux & Associés <br /><span class=Soustitre>Discographie</span><br /><span class=Soustitre2>CD1</span> <br /><span class=Soustitre>Blogodo </span><br /><strong>1. Medley 1ère partie :</strong> Blogodo (A. Apatout – J. Sébéloué / J. Tarquin – D. Vangarde)* – Angelina (D.P.) – La Pli Tomber (D.R.) – La Grève (D.P.) – Blogodo (A. Apatout – J. Sébéloué / J. Tarquin – D. Vangarde)* – Panama (D.R.) – Epiki Alors (D.P.) – Eulalie (D.R.) – Blogodo* (A. Apatout – J. Sébéloué / J. Tarquin – D. Vangarde) – Bombe Sirop (D.P.) – Marie Joe (J. Tarquin)* – Edamise Oh (D.P.) – Crapaud (D.P.) 17’30 <br /><strong>2. Medley 2ème partie :</strong> Le Ran Lo (D.R.) – Téléphoner Bamoin (D.R.) – Asi Pare (L. Gabriel) – Mai Roro (L. Gabriel) – Blogodo (A. Apatout – J. Sébéloué / J. Tarquin – D. Vangarde)* – Leve Yo (D.P.) – Si vous avez des cornes (D.P.) – Femme Tombe (D.P.) – Za fe co Ida (D.P.) – Pamela (D.R.) – En ba rad la (D.R.) – Blogodo (A. Apatout – J. Sébéloué / J. Tarquin – D. Vangarde)* – Madiana (D.P.) 17’37 <br /><strong>3. Macaque La</strong> (Arrangements : D. Bangalter sur un thème recueilli)* 3’16 <br /><strong>4. L’auto neuf</strong> (Arrangements : D. Bangalter sur un thème recueilli)* 2’38 <br /><strong>5. La rue Zabyme</strong> (Arrangements : D. Bangalter sur un thème recueilli)* 2’16 <br /><strong>6. Maladie d’amour</strong> (L. Gabriel)* 2’41 <br /><strong>7. En Tamarin</strong> (A. Apatout)* 3’03 <br /><strong>8. Ba moin en ti bo</strong> (Arrangements : Babst / D. Vangarde)* 4’49 <br /><span class=Soustitre>Vive le Douanier Rousseau</span> <br /><strong>9. Vive le Douanier Rousseau !</strong> (D. Vangarde / J. Kluger) 6’50 <br /><strong>10. Le Kout’cha</strong> (D. Vangarde / J. Kluger) 4’40 <br /><strong>11. Viens Pleurer</strong> (D. Vangarde / J. Kluger) 3’22 <br /><strong>12. Dans le Jumbo</strong> (G. Bévert / D. Vangarde / J. Kluger) 3’01 <br /><em>Plages 1 à 8 issues du disque “Blogodo” par La Compagnie Créole. <br />Produit par Daniel Vangarde pour Zagora. 1-2 P 1982 Zagora / 3-4-5-6-7 P 1976 Zagora / 8 P 1984 Zagora <br />* Editions Zagora / Bleu Blanc Rouge <br />Plages 9 à 12 issues du disque “Vive le Douanier Rousseau !” <br />Tous titres Editions Zagora / Bleu Blanc Rouge <br />Produit par Daniel Vangarde pour Zagora P 1983 Productions Zagora <br />Prise de son : Philippe Omnès</em> <br /><span class=Soustitre2>CD 2</span><br /><span class=Soustitre>Vive le Douanier Rousseau (suite)</span> <br /><strong>1. Macaque-la</strong> (D.P. – arrangements : A. Apatout / D. Bangalter) 4’14 <br /><strong>2. C’est bon pour le moral</strong> (D. Vangarde / J. Kluger) 4’20 <br /><strong>3. Mi-yo</strong> (A. Apatout – J. Sébéloué / D. Vangarde / J. Tarquin) 4’53 <br /><strong>4. Le Diable dans la maison</strong> (D. Vangarde / J. Kluger) 5’10 <br /><strong>5. Pa kite moin</strong> (C. Bringtown) 4’01 <br /><strong>6. Mosaiko</strong> (Folklore / Arrangements : A. Apatout) 3’27 <br /><span class=Soustitre>Le Bal Masqué</span> <br /><strong>7. Le Bal masqué</strong> (D. Vangarde / J. Kluger) 3’51 <br /><strong>8. Un cadeau du ciel</strong> (D. Vangarde / J. Kluger) 3’55 <br /><strong>9. La nuit des requins</strong> (D. Vangarde / J. Kluger) 5’17 <br /><strong>10. Le marché de Marie-Galante</strong> (D. Vangarde / J. Kluger) 3’45 <br /><strong>11. Bon baisers de Fort de France</strong> (D. Vangarde / J. Kluger) 3’11 <br /><strong>12. Amelia </strong>(Adapt. Babst / D. Vangarde) 3’58 <br /><strong>13. Au mariage de ma femme</strong> (A. Apatou / D. Vangarde / J. Kluger) 4’02 <br /><strong>14. Paris Paris</strong> (Plus jaloux) (D. Vangarde / J. Kluger) 4’59 <br /><strong>15. Chaud au cœur</strong> (D. Vangarde / J. Kluger) 2’56 <br /><strong>16. Colle colle</strong> (D. Vangarde / J. Kluger) 4’06 <br /><strong>17. Ba moin en ti bo</strong> (D.P. Arr. Babst / Vangarde) 4’46 Plages <br /><em>1 à 6 issues du disque “Vive le Douanier Rousseau !” <br />Tous titres Editions Zagora / Bleu Blanc Rouge <br />Produit par Daniel Vangarde pour Zagora P 1983 Productions Zagora <br />Prise de son : Philippe Omnès Plages <br />7 à 17 issues du disque “Le Bal Masqué” <br />Tous titres Editions Zagora / Bleu Blanc Rouge <br />Produit par Daniel Vangarde pour Zagora P 1984 Productions Zagora</em> <br /><span class=Soustitre2>CD3</span><br /><span class=Soustitre>Le Bal Masqué (suite)</span> <br /><strong>1. Je n’sais plus sur quel pied danser</strong> (D. Vangarde / J. Kluger) 3’56 <br /><span class=Soustitre>Ça fait rire les oiseaux <br /></span><strong>2. Soca Party sur la plage</strong> (D. Vangarde / J. Kluger) 5’04 <br /><strong>3. Ca fait rire les oiseaux</strong> (D. Vangarde / J. Kluger) 3’43 <br /><strong>4. Simone</strong> (Pour une grande actrice… une tendre pensée) (D. Vangarde / J. Kluger) 4’06 <br /><strong>5. Scandale dans la famille</strong> (Brown / Donaldson – Teze)* 3’25 <br /><strong>6. Ole Mambole</strong> (D. Vangarde / J. Kluger) 2’28 <br /><strong>7. L’année Cannelle</strong> (D. Vangarde / J. Kluger) 4’30 <br /><strong>8. Faut pas laisser l’amour s’enfuir</strong> (D. Vangarde / J. Kluger) 3’52 <br /><strong>9. La Désirade</strong> (D. Vangarde / J. Kluger) 4’20 <br /><strong>10. Invit’la a zouker</strong> (D. Vangarde / J. Kluger) 4’58 <br /><span class=Soustitre>La Machine à danser</span> <br /><strong>11. La Machine à danser</strong> (D. Vangarde / J. Kluger) 5’07 <br /><strong>12. Moin di yo</strong> (C. Bringtown) 3’59 <br /><strong>13. J’ai prié</strong> (D. Vangarde / J. Kluger) 4’09 <br /><strong>14. A.I.E.</strong> (A Moun’la) (D. Vangarde / J. Kluger / Adapt. Babst)** 3’57 <br /><strong>15. Moin Aime ou</strong> (D. Vangarde / J. Kluger) 2’30 <br /><strong>16. Ma première Biguine Partie</strong> (D. Vangarde / J. Kluger) 5’29 <br /><strong>17. Belle-Ile-En-Mer</strong> (L. Voulzy / A. Souchon)*** 3’28 <br /><em>Plage 1 issue du disque “Le Bal Masqué” <br />Editions Zagora / Bleu Blanc Rouge P 1984 Productions Zagora <br />Produit par Daniel Vangarde pour Zagora <br />Plages 2 à 10 issues du disque “Ca fait rire les oiseaux” <br />Editions Zagora / Bleu Blanc Rouge <br />Sauf * Editions Duchesse <br />Produit par Daniel Vangarde pour Zagora P 1986 Productions Zagora <br />Ingénieur du son : Didier Lozahic – deuxième ingénieur : Fabrice Sauré <br />Plages 11 à 17 issues du disque “La Machine à danser”</em> <br /><em>Avec : <br />Claviers : Jean-Claude Naimro <br />Le joueur de Kora : Sourakata Koité <br />Flûte : Mike Mower <br />Editions Zagora / Bleu Blanc Rouge <br />Sauf ** Editions Bleu Blanc Rouge <br />*** Editions L. Voulzy <br />Produit par Daniel Vangarde pour Zagora P 1987 Productions Zagora <br />Ingénieur du son : Simon Sullivan – Assistant : Noël Rafferty - Studio Mayfair Londres <br />Sauf plages 11 et 16 : Studio : Sarm West, Londres ; <br />Mixage : Jon Jacobs ; Assistant : Paul Wright.</em> <br /><span class=Soustitre2>CD4</span> <br /><span class=Soustitre>La Machine à danser (suite)</span> <br /><strong>1. Africa Music</strong> (D. Vangarde / J. Kluger) 5’59 <br /><strong>2. Shala Shala</strong> (D. Vangarde / J. Kluger) 2’53 <br /><strong>3. De-O</strong> (Arrangement et paroles originales Babst) 2’32 <br /><span class=Soustitre>Cayenne Carnaval</span> <br /><strong>4. Cayenne Carnaval</strong> (D. Vangarde / J. Kluger / Babst) 4’33 <br /><strong>5. Avec les filles je suis doux</strong> (D. Vangarde / J. Kluger) par Guy le batteur 3’25 <br /><strong>6. Bleu Jaune et Vert</strong> (D. Vangarde / J. Kluger) 4’17 <br /><strong>7. La Gourmandise</strong> (D. Vangarde / J. Kluger) 3’33 <br /><strong>8. La Bonne aventure</strong> (D. Vangarde / J. Kluger) 3’58 <br /><strong>9. Le 14 Juillet</strong> (D. Vangarde / J. Kluger) 3’42 <br /><strong>10. L’Accordéon du fils du père Léon</strong> (D. Vangarde / J. Kluger) 2’58 <br /><strong>11. Santa Maria de Guadaloupe</strong> (D. Vangarde / J. Kluger) 3’56 <br /><strong>12. Do Assou Do</strong> (J. Sébéloué) 3’36 <br /><strong>13. Sac Chambon la</strong> (C. Bringtown) 3’29 <br /><strong>14. Bon anniversaire Maman</strong> (D. Vangarde / J. Kluger) 2’55 <br /><strong>15. Limbo</strong> (D. Vangarde / J. Kluger) <br /><strong>16. Annou Aye</strong> (A. Apatout) 2’33 <br /><strong>17. Plaizy</strong> (C. Bringtown / J. Sébéloué) 3’11 <br /><strong>18. La vie entre deux valises</strong> (D. Vangarde / J. Kluger) 3’27 <br /><span style=\text-decoration: underline;>Titre Bonus : <br /></span><strong>19. C’est aux vacances que va me préférence</strong> 5’10 <br /><em>Plages 1 à 3 issues du disque “La Machine à danser” <br />Avec : <br />Claviers : Jean-Claude Naimro <br />Le joueur de Kora : Sourakata Koité <br />Flûte : Mike Mower</em> <br /><em>Editions Zagora / Bleu Blanc Rouge <br />Produit par Daniel Vangarde pour Zagora P 1987 Productions Zagora <br />Ingénieur du son : Simon Sullivan – Assistant : Noël Rafferty - Studio Mayfair Londres <br />Sauf plage 1 : Studio : Sarm West, Londres ; <br />Mixage : Jon Jacobs ; Assistant : Paul Wright.</em> <br /><em>Plages 4 à 18 issues du disque “Cayenne Carnaval” <br />Avec : <br />Claviers : Ronald Rubinel <br />Programmation : Frédéric Michot <br />Collaboration artistique : Jean Kluger <br />Enregistré au Studio Guillaume Tell, Paris <br />Ingénieur du son : Bruno Milonas – Assistante : Sophie Masson <br />Editions Zagora / Bleu Blanc Rouge <br />Produit par Daniel Vangarde pour Zagora P 1989 Productions Zagora <br />Plage 19 : P 1990 produit par Daniel Vangarde pour Zagora <br />Editions Zagora - Bleu Blanc Rouge <br />Merci à Thérèse Thoreux pour ses costumes, ses mises en scène, ses photos et ses inoubliables conseils. <br /></em><br /></span></p><p><span class=Source>CD L’INTEGRALE LA COMPAGNIE CRÉOLE 1982-1990 © Frémeaux & Associés (frémeaux, frémaux, frémau, frémaud, frémault, frémo, frémont, fermeaux, fremeaux, fremaux, fremau, fremaud, fremault, fremo, fremont, CD audio, 78 tours, disques anciens, CD à acheter, écouter des vieux enregistrements, albums, rééditions, anthologies ou intégrales sont disponibles sous forme de CD et par téléchargement.)</span></p></p>"
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Elle est fondatrice de son art, et c’est vers ce don permanent à son public que ramènent immanquablement la noblesse de sa présence scénique, la dignité de son visage tendu par l’effort, la gravité de ses propos musicaux, la profondeur de sa sonorité, le pouvoir d’évocation de ses touches, l’agilité de ses doigts, l’indépendance de ses mains. Il faut aussi reconnaître la tendresse de son sourire au terme d’une phrase difficile, l’exclamation de sa joie quand le rythme l’emporte, l’éclat cristallin de son rire qui vient toujours dénouer le drame. Tout cela qui nous avait ravi lors de ses concerts, on le retrouve aujourd’hui, enfin sur disque et l’on constate que nos yeux ne nous avaient pas trompés. Cette bonté, cette intarissable gaieté, cette légèreté dont il teinte la nostalgie solennelle particulière aux musiques de l’Argentine, il les tire de sa culture villageoise d’indien guarani. Cette culture elle porte un nom, un nom de danse, un nom de fête : chamamé! <br /><em>Franck Bergerot </em>- Jazzman / Monde de la Musique</span></p><p><span class=Texte>© 1987 La Lichère - Groupe Frémeaux Colombini SAS<br /></span></p><p align=justify><em><strong><span class=Texte>BARBOZA BY FRANCK BERGEROT</span></strong><br /><span class=Texte>From his accordion emerge the clamour of crowds, the singing of birds, the whispering wind, the splashing of raindrops and the roar of storms. Sometimes waterfalls cascade, pumas leap and steam trains roll out of his instrument. But one of the greatest mysteries surrounding Raul Barboza is that his bellows are always generously open, and never seem to close. He offers his audience a noble presence on stage, a certain dignity in the concentration expressed in his face, the gravity found in his interpretations, the depth in his sonority, the dexterity of his fingers and the independence of his hands.He is also appreciated for his tender smile at the end of a difficult phrase, his cries of joy when he is full rhythmic swing, and his clear laughter which unravels a plot. All this pleasure which he offers during his concerts can now be discovered on a disc. He obtained this wealth of talent from his Guarani Indian culture. This culture bears a name, a name of a dance, a name for festivities - chamamé !Franck Bergerot - JazzmanEl clamor de multitudes, el canto de los pájaros, el murmullo del viento, el sonido de la lluvia, el estruendo del rayo... todo «sube» de su acordeón. Hemos visto surgir cascadas, saltar el puma, pasar los trenes envueltos en el vapor de sus chimeneas.Pero el mas grande los misterios de Raúl Barboza reside en el hecho de no haberlo visto jamás cerrando el fuelle de su acordeón : sólo se lo vé abrirlo en un gesto de enorme ofrecimiento.Es esta generosidad permanente para con su público que le otorga la nobleza de su presencia en la escena, la dignidad de su rostro tenso en el esfuerzo, la gravedad de su discurso musical, el sonido profundo y la agilidad de sus manos.</span><br /><span class=Texte>Franck Bergerot - Jazzman, 1987</span></em></p><p><span class=Texte><br />--------------------<br /></span></p><p align=justify><span class=Texte>En este trabajo, están reflejadas las vivencias experimentadas en uno de mis retornos a la Argentina.Fue enorme la alegría de llegar para la realización de este concierto e imaginar reencuentros con el paisaje y los amigos.Así, con mi acordeón (caja mágica que guarda recuerdos) quiero contar en cada nota… en cada respiración, las circunstancias vividas, mezcla de lágrimas y sonrisas, incertidumbres y esperanzas.Músicos e instrumentos fuimos una sola entidad, cuyo mayor deseo fue, como siempre, sembrar la paz en el espíritu del hombre.</span><br /><em><span class=Texte>Raúl Barboza</span></em></p><p><span class=Texte><br /></span></p><p align=justify><span class=Texte>Ce travail est le reflet des émotions ressenties lors de l’un de mes retours en Argentine.Ma joie fut énorme d’arriver à réaliser ce concert et d’imaginer de nouvelles rencontres entre paysages et amis.Ainsi, avec mon acordeón (boîtier magique qui conserve les souvenirs), je souhaite raconter dans chaque note, dans chaque respiration, les émotions vives : leur lot de sourires et de larmes, d’incertitudes et d’espoirs.Musiciens et instruments, nous ne représentons qu’un, tout entiers tendus dans ce but : une image de paix dans l’esprit des hommes.</span><br /><em><span class=Texte>Raúl Barboza</span></em></p><p><span class=Texte><br /></span></p><p align=justify><em><span class=Texte>This Work is the reflection of the emotions that I felt during one of my trip back to Argentina.It has been for me a great joy to realize this concert and to figure out new encounters between landscapes and friends.So, with my accordion (magical box preserving memories), I wish to tell, in each note, in each breathing, the living emotions with their smiles and tears, hopes and doubts.Musicians and instruments made only one during this concert, with this main objective : to be an image of peace into man’s brain.</span><br /><span class=Texte>Raúl Barboza</span></em></p><p><span class=Source>© 2006 Groupe Frémeaux Colombini SAS</span><span class=Texte><br />Direction et production générale :Silvia Di Florio<br />Direction de la photographie :Ricardo De Angelis (ADF)<br />Montage : Silvia Di Florio, Javier González, Ariel Hassan<br />Caméra extérieures :Ricardo De Angelis (ADF)<br />Caméras en concert : Marcelo Suárez, Aquiles Altunia, José Delgado, Fernando Raggio, Rodrigo Labat, Alejandro Cobas, Gustavo Cataldi<br />Switcher : Diego Suárez<br />Opérateur vidéo : Fernando Martín Gallo<br />Assistant vidéo 1 : Alejandro Petersen<br />Assistant vidéo 2 : Julieta Teijeiro<br />Assistant de production : Axel Linari<br />Prise de son et mixage : Carlos Piris, Laura Fonzo, Estudios Moebio<br />Ingénieur du son : Pablo Schreider<br />Postproduction images : labrújula.tv<br />Enregistré live le 14 décembre 2001 à “La Trastienda”, Buenos Aires, Argentine.<br /><span style=\text-decoration: underline;>REMERCIEMENTS :</span><br />Raúl Barboza<br />Amadeo Monges<br />Choly Soria<br />Alfredo Remus<br />Facundo Guevaraet <br />León Gieco<br /></span></p><p align=justify><span class=Texte>Pour l’énorme plaisir qu’ils nous ont offert à Ricardo De Angelis, Alberto Felici, Patricia Noval, Olga Barboza, Ariel Hassan, Javier González. Pour leur appui constant et leur collaboration.Et à tous ceux qui rendirent possible cet enregistrement par leur amour pour nous et pour la musique.www.raulbarboza.com</span> / <span class=Texte>Contactos y ContratacionesAlberto FeliciAF Organizador CulturalBalcarce 458, primer piso, oficina 1,Buenos Aires, ArgentinaFilm licensed from Silvia Di Florio to Label La Lichère - Frémeaux & AssociésDistributed and manufactured by Groupe Frémeaux Colombini SAS P & © 2005 Silvia Di Florio / La Lichère / Groupe Frémeaux Colombini SAS preprod.fremeaux.com</span></p><p><span class=Texte><br /></span><span class=Soustitre2>PRÉSENTATION</span><span class=Texte><br /><strong>1 - CHERÓGAPE</strong> Chamamé (Barboza/Bustamante)<br /><strong>2 - ABRIENDO Y CERRANDO</strong> Chamamé (Barboza/Bustamante)<br /><strong>3 - EL PARIENTE</strong> Chamamé (Barboza/Bustamante)<br /><strong>4 - ITUZAINGÓ</strong> Chamamé (Barboza/Bustamante)<br /><strong>5 - MEMORIAS DEL CARDÓN</strong> Milonga (Barboza/Bustamante)<br /><strong>6 - CARRETA GUÍ</strong> Polca Paraguaya (José Del Rosario Diarte) (D.R.)<br /><strong>7 - MERCEDITAS</strong> Chamamé (Ramón Sixto Ríos)<br /><strong>8 - LLEGANDO AL TROTECITO</strong> Chamamé (Raúl Barboza)<br /><strong>9 - CARITO </strong>Chamamé junto a LEON GIECO (León Gieco/A. 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También lo muestra en París (cíudad a la que arribó en 1987 con 50 años de edad y la raíces profundamente ligadas a su tierra), a la vez que lo acompaña en varios de sus viajes de regreso a la Argentina, ya que para Barboza es necesario reencontrarse con “el paisaje” al menos una vez al año. A lo largo del documental, la música y las palabras de Barboza transmiten un sentimiento de permanente encuentro con la naturaleza y los principios mismos de la vida. </em><br /></p><strong>Silvia Di Florio <br /></strong><br /><p align=justify>"J'ai connu Raul fin des années 1980 à son arrivée en France où il se produisait à Paris aux Trottoirs de Buenos Aires. C'était un son nouveau, loin de l'accordéon urbain sud-américain de Piazzolla, indescriptible parce que totalement libre. Cet immense musicien fut remarqué par un programmateur de FIP : Patrick Tandin, qui créa le Label La Lichère – laquelle entreprise assura pendant près de 10 ans la production de tous les disques de Raul et la majorité de ses tournées en Europe, au Japon et au Canada. Loin de l’industrie du disque, le petit label des musiques du monde devait vendre plus de 200 000 disques dont une importante partie au Japon avec l’appui de Sony Japan. Aujourd’hui, Patrick Tandin nous a quittés mais c’est toute la famille des premières heures qui continue à promouvoir cette musique d’un autre monde, pas celui des hommes, mais celui de la nature. Jean-Pierre Tandin, frère de Patrick a repris depuis 4 ans la gérance du Label, Denis Leblond qui s’occupait au début des années 1990 de la branche spectacles de La Lichère est devenu manager de Raul, et enfin moi-même, ancien gérant administratif du label, je veille désormais à ce que Frémeaux & Associés coédite, fabrique et commercialise avec Night & Day tous les disques de La Lichère.<br />Là où, à la rencontre d’un tel succès, bien des artistes auraient perdu leur âme, celle de Raul s’est renforcée, et c’est au contact d’une Europe et d’un Japon avide de "World Music", qu’il a compris la force et la fierté à tirer de son héritage, de sa famille, de sa culture ancestrale, son identité comme porteuse de cette diversité de l’humanité dont il est l’un des rares ambassadeurs. 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Il est justement reconnu comme l’un des principaux acteurs de la diffusion d’une des formes artistiques les plus authentiques d’Argentine : le chamamé.Le présent documentaire propose un portrait de l’artiste dans plusieurs aspects de sa vie actuelle. Conversations et confidences nous donnent à voir sa vie quotidienne à Paris, où il est arrivé en 1987 à l’âge de 50 ans, portant fermement en lui les racines de sa terre mère. Nous le suivons également en Argentine, où il retourne au moins une fois par an, tant il éprouve le besoin régulier d’en retrouver “le paysage”.En mouvement perpétuel, à travers villes et pays, en concert à Buenos Aires ou sur le littoral argentin, la caméra accompagne Raúl Barboza et nous permet d’approcher son jeu en direct, en répétitions ou en cessions d’enregistrement avec ses musiciens. 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A la faveur d’une rencontre inattendue, on apprécie à sa juste valeur la proximité de sa relation avec un jeune accordéoniste de l’arrière pays Argentin qui l’accompagne sur scène.A l’approche de la fin du film, Barboza retourne sur la terre de ses ancêtres afin de retrouver “les couleurs, les sons et les chants du peuple”. <br />A tout moment, ses propos nous donnent le sentiment d’une communion permanente avec la Nature et avec les principes mêmes de la vie. On entend alors son accordéon, joué à l’air libre, au milieu de la jungle guarani – dans le son coloré de ses rivières et cascades, parmi sa faune et sa flore si particulière. L’atmosphère qui en émane, la lumière, les sons et les voix de ce paysage exhubérant sont le moyen d’explorer en profondeur les racines indigènes du musicien.Toute sa vie durant, Raúl Barboza a obtenu une reconnaissance sans équivoque de part et d’autre des frontières de son pays natal dont il est devenu un représentant majeur de par le monde. Il a reçu un grand nombre de distinctions significatives, dont le titre de “Chevalier des Arts et des Lettres” en France.<br />Adaptation du texte de <em>Silvia Di Florio</em> par <em>Benjamin Goldenstein. </em><br />© 2005 Frémeaux & Associés<br /></span><span class=Soustitre>english notes</span><span class=Texte><br />I met Raùl in the late eighties when he arrived in France and was billed at the ‘Trottoirs de Buenos Aires’ in Paris. It was a new sound, far from Piazolla’s urban South American accordion, indescribable as it was totally unchained. This outstanding musician was spotted by a programmer working for the radio station, FIP; Patrick Tandin, who founded the La Lichère label, which handled the entire record production of Raùl, in addition to the majority of his tours around Europe, Japan and Canada for almost ten years. Dissimilar to the record industry, this small label focussing on world music sold over 200 000 records, with a large share going to Japan, backed by Sony Japan. Although Patrick Tandin has now passed on, his original collaborators are still pursuing the promotion of this music from another world, that belonging to nature and not man. Jean Pierre Tandin, Patrick’s brother took over the label’s supervision four years ago, Denis Leblond, who was in charge of La Lichère’s entertainment department in the early nineties, has now become Raùl’s manager and I am myself, as the Label’s ex-administrative manager, responsible for ensuring that Frémeaux & Associés co-produces, manufactures and markets, along with Night & Day, all La Lichère’s discs.Encountering such success, many artists would have lost their inner core, but Raùl’s vital being has gained strength, and having faced Europe and Japan both hungering for world music, he understood the power and pride to be gathered from his heritage, his family, his ancestral culture and his identity as a bearer of this diversity of humanity, from being one of its only ambassadors. <br />The importance of this transmittal has also been promoted by the Argentinean government by means of aid from the Ministry of Culture and the National Audiovisual Institute of Argentina.Through this film, we may understand Raùl Barboza’s artistic expression in situ, in the jungle, surrounded by natural sounds. This divine symphony we no longer hear but which Raùl enables us to rediscover with this animistic belief worthy of all kinds of action showing respect for the environment and comprehension of the sacred bond between culture and nature.Finally the genius of this film is a result of Silvia di Florio’s cinematographic skills, who adapted to Raùl’s time and rhythm, hoping to simply melt away, thus leaving space for the artist along with his creativity, his way of thinking and tranquillity which is the key to a life set out with both spirituality and culture enfolding an inner voice.This free form of artistic expression lends us pleasure and contemplation, enabling us to act as witnesses of a retrospective heritage of the history behind all human creations. <br /><em>Patrick Frémeaux</em><br /></span><span class=Texte>*********************************</span><br /><span class=Texte>De mis antepasados aprendí a hacer del acordeón la continuación de mi espíritu, que no necesita utilizar la palabra como medio de expresión. Ellos me enseñaron también a escuchar la multitud de voces de la naturaleza, el canto de los pájaros, el galope de los animales, el soplo del viento...Todo esto es la vida que se nos revela, con sus alegrías y tristezas, con el hambre y la injusticia, con el lujo y la pobreza.Yo quisiera que cada vez que una melodía se eleva de mi acordeón sea para contar una historia verdadera.”<br /><em>“From my ancestors I learnt how to make of my accordion an extension of my spirit, which does not need words to express itself. They also taught me how to listen to the multitudes of voices in nature -the singing of birds, the galloping of animals, the whistling of the wind…All this is life revealed, with joy and sadness, with hunger and injustice, with lust and poverty.I wish that every time a melody raises from my accordion it told a real story.” </em> <br /><em>Raúl Barboza.</em><br />Con el transcurrir del tiempo y viviendo lejos de todo lo que configuró su identidad, el músico Raúl Barboza ha logrado reconocimiento internacional y se ha distinguido claramente como un protagonista muy importante en la difusión de una de las expresiones argentinas más auténticas: el chamamé.Este documental lo retrata en diversos matices de su vida actual. A través de charlas y entrevistas con Barboza, podemos contemplar su cotidianeidad en París, ciudad a la que arribó en 1987 con 50 años de edad y las raíces profundamente ligadas a su tierra. Por medio de las imágenes, lo acompañamos en varios de sus viajes a Argentina, su tierra natal, ya que para él es necesario reencontrarse con “el paisaje” al menos una vez al año.En constante movimiento, visitando ciudades y pueblos, en conciertos ofrecidos en Buenos Aires y el Litoral Argentino, a través de la película podemos ver a Barboza tocando en vivo o en ensayos y sesiones de grabación junto a sus músicos. Con ellos comparte improvisaciones donde se logra apreciar el proceso de búsqueda y creación de Barboza durante la composición y el arreglo musical. Como verdadero autodidacta, su amor al chamamé ha sido su única y genuina inspiración. Creció y se formó junto a otros músicos, entre ellos su padre, el compositor y guitarrista Don Adolfo Barboza, a quien acompañó con el acordeón desde los 9 años. El músico recuerda su infancia y los consejos de su padre, presentes en “los matices” de sus interpretaciones. También podemos oír la música de un tema que Barboza compuso en su homenaje: “El estibador”, oficio que Don Adolfo ejerció durante algún tiempo. A pesar de la distancia ó la ausencia, el músico transmite su conocimiento a las generaciones más jóvenes de la misma manera que lo recibió y, durante un imprevisto encuentro, podemos apreciar el lazo que Barboza establece con un joven acordeonista del interior del país, quien también lo acompaña en varios conciertos.Hacia el final, Barboza se adentra en las tierras de sus ancestros para reencontrar “los colores y los sabores y el canto de la gente”. Allí hace sentir su acordeón al aire libre, en medio de la selva guaraní -con la colorida sonoridad de sus ríos, sus pájaros, sus cascadas y la fauna del monte. La atmósfera, la luz, los sonidos y las voces del exuberante paisaje sirven de excusa para explorar a fondo las raíces indígenas del músico.Durante todo el film, las palabras de Barboza transmiten un sentimiento de permanente encuentro con la naturaleza y los principios mismos de la vida. Poseedor de un inequívoco reconocimiento fuera y dentro de sus fronteras, Raúl Barboza recogió importantes galardones a lo largo de su vida en su patria y en el exterior, fue premiado en Francia con el título de “Caballero de las artes y de las letras” y se ha convertido en un exponente máximo de la cultura argentina.<br /><em>With the passing of time, and living far away from everything which configured his identity, musician Raúl Barboza has achieved international recognition as a main character in the spreading of one of Argentina’s most authentic expressions: chamamé.This documentary film portraits him in several shades of his actual life. Through talks and interviews with Barboza, we can contemplate his everyday life in Paris, where he arrived in 1987 being 50 years old and with the roots firmly established to his land. Through the images, we can travel with him back to Argentina as he considers necessary to meet ‘the landscape’ at least once a year.In constant movement through towns and cities, in concerts in Buenos Aires and the ‘Litoral’ of Argentina, throughout the film we can observe Barboza playing live, in rehearsals and recording sessions with his group of musicians. With them he shares bootlegs where we can appreciatte Barboza’s search and creation process during musical composition and arrangement.As a truly self-educated, his love for chamamé has been his only and genuine inspiration. He was raised alongside other musicians, among them his father, composer and guitarist Don Adolfo Barboza, to whom he accompanied in the accordion since he was nine years old.During the film, the musician remembers his childhood and his father’s advices, which become present in the ‘shades’ of the performances; also, we can listen to the song Barboza wrote as an homage to him: “El estibador” (‘The longshoreman’), his father’s occupation during a long time.Beyond distance or absence, Barboza’s knowledge passes on to younger generations in the same way he received it and, during an unexpected encounter, we can watch his close relation with a young accordionist from an argentine province, who also appears on stage alongside him. Towards the end, Barboza penetrates into the land of his ancestors so as to meet again “the colors, the sounds and the singing of the people.” There, his accordion is heard into the open air, in the middle of the guarani jungle –with the coloured sounds of its rivers, the birds, the falls and the animals. The atmosphere, light, sounds and voices found in the breathtaking countryside are an excuse so as to explore his native roots.Alogside the whole film, Barboza’s words transmit a feeling of constant meeting with Nature and with the very same principles of life. During his whole life, Raúl Barboza has owned an unique recognition in and out of his frontiers, and has obtained a great number of significant awards around the world. He was also given the french title of ‘Gentleman in the arts and the humanities’ and has become a maximum exponent of argentine culture. </em><br /><strong>Texto del director sobre el film / Writing on the film</strong>, by the director<br />Mi interés por Raúl Barboza -el destacado músico e intérprete del acordeón- está sembrado por referencias familiares desde que tengo recuerdos.Pero empecé a abordar más sistemáticamente su música a partir de 1999, oportunidad en que se presentó en Argentina luego de años de ausencia, ya que Barboza reside en Paris desde 1987.En aquel momento nació en mí la idea de este documental.Durante los años 2000 y 2001 tuve la ocasión de entrevistarlo en varias oportunidades, en distintas ciudades y pueblos del interior del país, en Buenos Aires y en su casa de Paris. Durante esa etapa de exploración e investigación pude apreciar que el músico, además de su talento reconocido en el mundo como intérprete del acordeón, tiene una infrecuente capacidad reflexiva. Su pensamiento y su discurso poético son tan ricos y profundos como la música que surge de su acordeón y que encierra predominantemente un género: el chamamé.A través de esta película mi intención es:• Acceder no sólo al Barboza musical, sino al hombre que reflexiona sobre la lejanía, sobre sus ancestros, el instrumento, el arte, la vida.• Captar la esencia de la música de Raúl Barboza y capturar sus matices únicos como instrumentista.• Destacar la transmisión de su música como valor esencial en la trascendencia de la cultura argentina.• Rendir un homenaje personal al gran artista. <br /><em>Since I have memories, my interest on Raúl Barboza –outstanding musician and accordion player- is based on familiar references.But my sistematic approach towards his music began in 1999, occasion in which he played live in Argentina after years of absence, since he lives in Paris since 1987. It was on that precise moment when the idea for a documentary film began to develop inside of me.During 2000 and 2001, I got the chance to interview him on several opportunities, in different cities and towns in some argentine provinces, in Buenos Aires and in his parissian home. Through researches and explorations, I could appreciate that Barboza, besides his talent as an accordion player (worldwide recognized), has an infrequent capacity of reflection.His poetic thoughts and speeches are as rich and profound as the music that emerges from his accordion, and which includes mainly one musical genre: chamamé.Through my film, it is my intention to accede not only to the ‘musical’ Barboza, but also to the man who thinks about distance, about his ancestors, about his musical instruments, about art and life.My proposals are:• Understand Raúl Barboza’s music essence and seize his unique shades as instrumentalist.• Situate the man in his context of origin – Argentina’s ‘Litoral’ –, in the middle of the breathtaking landscape from where his music comes from.• To record him in his residence place, Paris, far away from what configured his identity.• To portrait him as a creator in the search process during musical composition and arrengement.• Emphasize the transmition of his music as an essencial value in the importance of argentine culture.• Pay a personal homage to the great artist. </em><br /><em>Silvia Di Florio, Directora / Director<br />Silvia Di Florio Directora y Productora / Filmmaker and producer <br /></em><br /></span><span class=Soustitre>Biofilmografía / Biofilmography</span><span class=Texte><br />Nacida en Buenos Aires en 1958, en 1989 realiza la foto fija para el largometraje “Un lugar en el Mundo”, dirigido por Adolfo Aristarain. Entre 1992 y 1994 se desempeña como productora de comerciales publicitarios y realiza cursos de edición.Comienza a trabajar en la edición de videoclips musicales para artistas como Juan Carlos Baglietto ó León Gieco, y de segmentos televisivos para el programa “El palacio de la risa”, de Antonio Gasalla.Produce el registro de imágenes en Betacam SP y 16mm de la grabación del disco “Circo Beat” de Fito Páez, en la Argentina y en Europa, a la vez que produce y edita su videoclip “Mariposa Teknicolor”.Edita la miniserie “La marca del deseo”, dirigida por Emilio Alfaro, y a partir de 1995 instala su estudio de edición , dedicándose a trabajos en comerciales, documentales, institucionales y programas de televisión.Durante 1997 coedita con Miguel Pérez los largometrajes “Historias clandestinas en La Habana”, de Diego Musiak, “Lua de outubro” (primer largometraje coproducido por los países del Mercosur), de Herique da Freitas Lima, “La furia”, de Juan Bautista Stagnaro y “EL secreto de los Andes”de Alejandro Azzano.En 1998 forma, junto a Magdalena Ruiz Guiñazú y Walter Goobar, un equipo para la producción de documentales periodísticos, que resultan exitosos programas televisivos conducidos por Magdalena Ruiz Guiñazú y emitidos por Canal 13, de los cuales produce y edita “ESMA: El día del juicio”(1998), “Los archivos de la censura”, “El día después” (1999) -en el que también se encarga de la realización- y “El ojo de Dios”, emitido por TELEFE en 2000.Durante 2001 y 2002 preproduce y comienza el rodaje de material para el largometraje documental “Raúl Barboza, el sentimiento de abrazar”.En 2002 produce y edita (junto a Magdalena Ruiz Guiñazú y Walter Goobar) el programa de TV “Aventura National Geographic”, emitido por Canal 13.Durante 2003 postproduce el largometraje documental “Raúl Barboza, el sentimiento de abrazar” en versión video (Betacam Digital) y fílmico (35mm).<br /><em>Born in Buenos Aires on December 31st 1958, in 1989 she worked as a still photographer for Adolfo Aristarain’s feature film “A place in the world”.Since 1992 she has worked as producer for commercials and as editor for TV shows and musical videos for argentine artists, such as Fito Páez, León Gieco and Juan Carlos Baglietto. During 1993 and 1994 she produced the making off (Betacam SP and 16 mm) of the recording of Fito Páez’s “Circo beat” album in Argentina and Europe.Since 1995 she has her own avid studio, where she has edited documentaries, commercials, TV shows and institutionals.In 1997 she co-edited four feature films: Diego Musiak’s “Clandestine stories in Habana”, Henrique Da Freitas Lima’s “October moon” (first feature film made by the Mercosur), Juan Bautista Stagnaro’s “The rage” and Alejandro Azzano’s “Magic week”.During 1998 and 1999, together with recognized journalist Magdalena Ruiz Guiñazú and Walter Goobar, she formed a production team for the making of journalistic documentaries, which resulted on several prestigious TV programms broadcasted by argentine television: “God’s Eye”, “The Day After”, “Files from the censorship” and “Navy Mechanical School: The Day of The Trial”.During 2001 and 2002 she began preproduction and shooting for her documentary film “Raúl Barboza, the feeling of embracing”.In 2002 she produced and edited the TV show “National Geographic Adventure”, also broadcasted on argentine television. During 2003 she postproduced the documentary film “Raúl Barboza, the feeling of embracing” on video (Digital Betacam) and film (35 mm).</em><br /></span><span class=Texte><br /></span><span class=Source>CD RAUL BARBOZA EL SENTMIENTO DE ABRAZAR © Frémeaux & Associés (frémeaux, frémaux, frémau, frémaud, frémault, frémo, frémont, fermeaux, fremeaux, fremaux, fremau, fremaud, fremault, fremo, fremont, CD audio, 78 tours, disques anciens, CD à acheter, écouter des vieux enregistrements, albums, rééditions, anthologies ou intégrales sont disponibles sous forme de CD et par téléchargement.)</span></p>"
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S’amorça alors les années de promenades, de découvertes et de rencontres qui m’offrirent le statut d’assistant metteur en scène avec Georges Lautner qui, sans m’écarter de mon statut d’assistant m’offrit un rôle de résistant fredonnant : “Les filles du dimanche”. Errances à nouveau, le Portugal en 59, rencontre du merveilleux Sivuca provoquant ma découverte de l’incroyable richesse de la chanson brésilienne. Alors Brésil, rencontres : Baden Powell, Vinicius de Moraès… retour en France, acteur “La ménagerie de verre” puis gitan “D’où viens tu Johnny”, premier disque et offre du prosélytisme de Gérard Sire, Claude Lelouch : “Une fille et des fusils”, “Un homme et une femme”… Toutes ces années d’escapades nourries d’apparentes déviances ( journaliste sportif) furent constamment habitées par la chanson nourrie des images. Il était évident (je n’étais pas pressé) qu’au delà des mots, il me faudrait, un jour, traduire mes émotions à l’aide d’une caméra. 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As Pierre Barouh isn’t a film director but is an actor who witnessed the encounter between the old world and the new, his film is a justification of reality – artistic and poetic reality.Baden Powell singing Saravah with Pierre Barouh, the young Maria Bethania, already a diva, Marcia, Paolinho Da Viola, Pinxiginha in the street bearing his name – all these moments reveal the great talent of Pierre Barouh, who passes on emotion and various forms of culture, giving us the impression that we share these musical and spiritual moments intimately with these living legends.Now, after having kindly prefaced our two precious albums by Baden Powell, Pierre Barouh has bequeathed this unique audiovisual testimony which we are proud to present to the general public, just when France announces the year dedicated to Brazil.The flaws of the film add to its authenticity, and the viewer, free to show emotion and nostalgia for what he never knew, can contemplate Brazil as it was before.</em></span><br /><span class=Texte><em>Patrick FRÉMEAUX</em></span><br /><span class=Texte>© 2005 Saravah-Frémeaux & Associés</span><br /><span class=Soustitre>SARAVAH PAR JEAN-PAUL DELFINO</span><br /><span class=Texte>En guise de préambule…Pierre Barouh a le Brésil, depuis toujours, chevillé à l’âme. L’éclat qui brille dans ses prunelles, l’étincelle qui illumine ses yeux, il les a trouvés en promenant son regard de Bahia à Rio-de-Janeiro, des plages blondes d’Itapoa jusqu’au Christ Rédempteur, au sommet du Corcovado, furetant dans les ruelles de Santa Teresa, trinquant avec des amis, à larges rasades de bière ou de cachaça1, trouvant les femmes belles et si belle la vie, bourrant son imaginaire de tableaux vivants, de sons, de saveurs fortes et poivrées, vibrant, tremblant, goûtant à tout pour en redemander encore et enfin, rentrant en France, plus riche que le plus riche des rois puisque, entre ses mains, battait déjà un disque de vinyle, le premier qui, comme un murmure lancé au monde entier depuis les Tropiques, annonçait la naissance de la bossa nova.<br /><em><strong>La rencontre de Saint-Eustache</strong></em><br />La première fois où j’ai rencontré Pierre, j’avais vingt-un ans. Comment ne pas m’en souvenir avec exactitude ? J’avais relevé le pari fou, je m’en rends compte aujourd’hui, d’écrire un livre sur la bossa nova, une première en Europe. C’est Baden Powell, le génial guitariste et chanteur, qui m’avait poussé à le faire lors de circonstances qui seraient trop longues à exposer ici. Étant trop désargenté pour partir directement au Brésil, j’avais décidé de rencontrer tout d’abord les Brésiliens de France. Le premier de tous, Georges Moustaki, m’a ouvert sa porte et, avec elle, celle de son Brésil qu’il m’a raconté avec une chaleur, une générosité et une gentillesse qui, aujourd’hui encore, me font frissonner. Sur ses conseils, j’ai appelé Pierre Barouh. Et le rendez-vous fut pris dans un bar, près de la chapelle Saint-Eustache, le lendemain à quatorze heures.J’ai attendu toute la nuit ce rendez-vous, incapable de dormir, en proie à une excitation indicible. Le lendemain, dès midi pétantes – savait-on jamais ? – je fais le pied de grue, ignorant encore tout de l’importance que cette rencontre allait avoir pour mon projet. À quatorze heures, personne. Quatorze heures quinze, toujours rien. Les gens passaient devant la terrasse, pressés, ignorant que, dans quelques instants tout au plus, Pierre Barouh allait s'arrêter là, près de moi, et me parler du Brésil. Quatorze heures trente venaient de sonner. Et soudain, un vacarme explose dans la grisaille parisienne. <br />Près de la porte d’entrée de la chapelle, une antique coccinelle décapotable, une Fusca2 au vert fané, cabossée de toutes parts, vient d’ajouter une nouvelle blessure à sa carrosserie en percutant un pylône. Un représentant de la Maréchaussée intervient, menace, les gens accourent, un cercle se forme, des cris se mettent à fuser, le ton enfle, la foule se ligue contre le pandore qui, effrayé par la masse mouvante des badauds, juge finalement plus sage de se retirer, le carnet de contraventions remisé dans sa poche.Alors, sautant par le toit ouvert, car les portières ne fonctionnent plus depuis déjà longtemps, il apparaît. Pierre Barouh, tel qu’en lui-même. Un sourire sur les lèvres, l’œil clair, vêtu de jeans et d’un blouson, pas plus troublé que cela par l’altercation, il rebondit sur le pavé parisien et vient s’installer à ma table. Nous ne nous étions jamais vus, le bar était plein, mais il est venu directement sur moi. Et j’ai appris, ce jour-là, que les hommes nourris d’une même passion dévorante se sentent, se reconnaissent immédiatement, entre tous.<br /><em><strong><br />Lisbonne – Rio-de-Janeiro – Paris</strong></em><br />Il est des villes que l’on traverse sans émotion particulière. Pour tout dire, on en sort indemne. D’autres, au contraire, vous charment, au sens le plus violent du terme. La première fois où j’ai posé le pied sur la terre du Brésil, je me souviens m’être dit, comme une évidence : “ca y est, tu es revenu chez toi…”Pierre, longtemps avant moi, avait connu le même baptême. Et, avec sa verve naturelle, il m’a raconté sa rencontre avec le Brésil. Le quartier du Perro Alto, à Lisbonne, où il avait rejoint son ami Sivouca. L’achat de Chega de Saudade3. Le choc. Les nuits entières à se passer et se repasser le disque sur un vieux Teppaz. Le départ pour le Brésil qui s’impose, là encore comme une évidence. Et le premier voyage, sur un cargo où il obtient un petit boulot. Trois jours de vie carioca, car il doit reprendre son travail sur son bateau en escale. Et rien. Pendant trois jours, il traîne dans Rio-de-Janeiro sans rencontrer personne. Mais le retour en France sera moins amer, puisqu’il revient avec, dans ses bagages, le dernier disque de Joao Gilberto.<br />Le Brésil a toutefois des tours que l’imagination n’oserait pas, ne parviendrait pas à inventer.À cette époque, on ne connaît en France qu’un Brésil de pacotille, fait de carnaval et de macumba pour touristes, de Carmen Miranda affublée de fruits tropicaux, de football triomphant, de tonnes de café que l’on fait brûler dans des locomotives à vapeur, de malandros4, d’hommes volontiers fainéants, truqueurs, de femmes lascives, faciles. La France se croit encore au temps des colonies. Sale temps pour l’humanité. Et c’est à Paris, rue Saint-Benoît, que le miracle se produit. Pierre dîne avec un ami dans un petit restaurant. Comme toujours, il parle de musique. Il chante même a capella un titre de Dolores Duran. Aussitôt, une jeune fille, à la table voisine, se lève et s’approche de Pierre. Comment connaît-il cette chanson ? Personne, en France, n’a jamais entendu parler de Dolores Duran. Pourquoi lui, oui ?La fraternisation des amoureux du Brésil s’installe doucement. On boit quelques verres en racontant le voyage en cargo. Et rendez-vous est pris, le lendemain soir, chez la jeune inconnue.Lorsque Pierre pousse la porte, vingt-quatre heures plus tard, il ignore encore qu’il va ouvrir cette même porte qu’il a vainement cherchée en arpentant les rues de Rio-de-Janeiro, trois jours durant. Car, derrière le ventail, il découvre Vinicius de Moraes et Baden Powell, joyeusement fumant et buvant et jouant et chantant, le parolier de Garota de Ipanema et le créateur splendide des perles noires que sont les afro sambas.Le lien est créé. Enfin.<br /><strong><em>Samba da bençao5</em></strong><br />La chapelle Saint-Eustache est toujours là, les Parisiens s’entêtent à couler, en un flot pressé, anonyme, vague grise et marron. Mais Pierre continue à m’emporter vers ce Brésil que je ne connais pas encore mais qui, insensiblement, se rapproche un peu plus à chaque phrase lâchée.Et voici que, sur ses lèvres, naît l’histoire du Samba da Bençao.Piqué par la magie de Rio et de Bahia, Pierre s’est à nouveau laissé aspirer par les Tropiques. Mais, cette fois-ci, il connaît Vinicius et Baden et, à leur suite, la majorité des musiciens du moment. Nous sommes en 1964. La veille de son retour en France, Baden lui fait découvrir l’une de ses chansons. Toute la nuit, ils jouent, chantent. Ce n’est déjà plus une chanson, c’est un hymne aux musiciens brésiliens. Entre chaque couplet de ce Samba da bençao, des parties parlées rendent hommage, en termes simples, à Cartola, Pixinguinha, Noel Rosa, Ismael Silva, Nelson Cavaquinho, et tant d’autres encore. Après chaque nom prononcé, le même vocable brésilien, toujours répété : Sarava6…Pierre en a les larmes aux yeux et, poussé par Baden, il improvise des paroles françaises. À neuf heures du matin, la chanson est traduite, chantée, enregistrée sur un vieux Revox.Puis, c’est l’ascension. Vertigineuse. L’arrivée à l’aéroport de Paris. Claude Lelouch, venu l’accueillir, qui écoute aussitôt le samba da bençao. <br />Il l’inclut dans son film Un homme et une femme. Il transforme même le scénario pour cela. Sortie du film. Succès international. Les honneurs. La gloire. L’argent.Plus tard, Pierre baptisera sa maison de disques du leitmotiv de la chanson : Sarava. Et il donnera aussi ce titre à son film.Préparez-vous à tomber amoureuxSi l’on part du principe que le hasard n’existe pas, c’est que l’on admet l’existence des anges.Lassé des paillettes et du strass, Pierre va repartir au Brésil, comme on lave son âme dans la fraîcheur d’une cathédrale. Un projet de film, à nouveau. Et que reste-t-il, après ce projet ? De la pellicule. Une équipe technique en place. Une envie de témoigner, encore et toujours, que cette musique brésilienne reste unique, riche, car ciselée dans l’histoire des Indiens, celle des colons européens, et dont le rythme de base, le rythme de vie, est impulsé par le sang nègre.Mais huit heures sonnent. Pierre doit repartir. Avant de quitter la table, du Brésil encore plein les lèvres, il me donne rendez-vous pour le lendemain après-midi, chez lui. Ce sera une surprise, lance-t-il avec un grand sourire.<br />Ce ne fut pas une surprise, non. Plutôt un choc. D’une violence inouïe. Semblable à celui que l’on éprouve lorsque, au hasard d’une rue, on croise une femme aimée, encore en secret d’elle.Pierre m’installe sur le canapé, prépare le magnétoscope. Aucun cérémonial. Il est heureux, tout simplement heureux d’apporter sa pierre à ma passion. En termes clairs, il m’explique l’histoire du film Sarava. À la fin du tournage, il a décidé de partir, le nez au vent, à la recherche de l’émotion amoureuse que procure la musique brésilienne. L’expression d’“émotion amoureuse” me semble exacte. Car vous, qui êtes installés devant votre écran, préparez-vous à tomber amoureux. De Baden Powell, tout d’abord. Avec sa cigarette fichée à sa main droite, même lorsqu’il joue, avec son sourire timide. Baden, saisi dans tout son naturel, sa simplicité d’être humain. Par Pixinguinha, ensuite. Son humour, ses chaussures bicolores, son élégance, la racine africaine de Brésil, sa vitalité musicale. Par Cartola, encore. Gouailleur, hâbleur, séducteur à une terrasse de lanchonete7, le regard caressant sans malice les hanches d’une jeune fille.Et que dire de Paulinho da Viola, accompagnant Maria Bethania, la Piaf du Brésil ? Au milieu des dîneurs respectueux, mais qui participent à cette naissance de musique totalement improvisée, ils sont deux gamins, forts de leur jeunesse et de leur gloire à venir, les lèvres ouvertes sur le rire, sautant de chansons en chansons comme l’on joue à la marelle, insouciants. En 1969, la parenthèse douce de la bossa nova est pourtant en train de se refermer. Après dix ans d’amour, de sourire et de fleur, le Brésil sent déjà peser sur ses rêves la chape de plomb de la dictature triomphante.En guise d’épilogue…Voilà ce que j’avais à dire, modestement, sur Sarava. Ce n’est pas un film. Ce n’est pas non plus un documentaire. C’est un miracle. Un miracle de la vie et de la musique mêlées. Trente-cinq ans après sa réalisation, il est enfin accessible à tous par le biais de cet étonnant DVD. Et la magie est intacte. Palpable.Préparez-vous à appareiller pour le Brésil. Il n’en est que trop temps.Sarava…</span><br /><span class=Texte><em>Jean-Paul Delfino</em></span><br /><span class=Texte>© 2005 Saravah</span><br /><span class=Soustitre>Saravah 1998 ou Le sambiste, le cinéaste et le baroudeur</span><span class=Texte><br /><strong>par Jean-Paul Delfino</strong><br />Comme un clin d’œil bien plus qu’un bonus, le film sur Adao échappe à toute tentative de catégorisation. Là encore, Pierre Barouh est parti, caméra au poing, dans les dédales de la favela carioca de Canta Galo avec, pour Virgile, Walter Salles, le réalisateur de Central do Brasil.Les images qu’il nous propose pourraient flirter avec le voyeurisme malsain qui, depuis quelques mois, fait les choux gras d’agence de voyages qui n’hésitent pas à faire visiter les favelas aux touristes argentés en 4 x 4 blindés. À Canta Galo comme à Rocinha, le cocktail est idéal pour faire de l’audience, quitte à flatter les instincts les plus bas de l’être humain : violence, pauvreté, corruption, faim, drogues, alcool.Mais Pierre fait partie des amoureux du Brésil, des passionnés des rencontres. Sa caméra devient un trait d’union entre Rio-de-Janeiro et le reste du monde. Elle montre, donne à voir. Ne juge jamais. Ainsi, à l’inverse de tous ceux qui se servent du Brésil et ne pensent pas à le servir en retour, Pierre nous raconte une histoire extraordinaire, celle d’Adao.Filmé toujours en plan poitrine, cet homme a trempé dans le trafic de drogues avant de recevoir une rafale de onze balles dans le ventre. Là, dans sa favela de Canta Galo, il nous raconte sa musique, celle qui crépite encore dans les batuques apportés par les esclaves africains. Il nous chante ses racines, revendique la culture des bidonvilles, qui n’est ni supérieure ni inférieure à une autre, vibrant dans le rythme des tambours, jamais nostalgique, le sourire éternellement accroché à ses lèvres, la joie éclatant dans ses yeux, et pourquoi ne serait-il pas joyeux, puisqu’il est un homme libre ?En recevant ces images en pleine face, on prend une leçon d’humilité, de complicité fraternelle, de sagesse, de philosophie, de dignité, de vie, tout simplement.<br /><em>Jean-Paul Delfino</em><br />© 2005 Saravah<br /></span></p><p><span class=Texte><br /></span></p><p align=justify><span class=Source>DVD Saravah - Baden Powell © Frémeaux & Associés (frémeaux, frémaux, frémau, frémaud, frémault, frémo, frémont, fermeaux, fremeaux, fremaux, fremau, fremaud, fremault, fremo, fremont, CD audio, 78 tours, disques anciens, CD à acheter, écouter des vieux enregistrements, albums, rééditions, anthologies ou intégrales sont disponibles sous forme de CD et par téléchargement.)</span></p>"
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Mientras viajábamos en el taxi hacia el estudio, Olga Bustamante esbozó un repertorio,… encuentro… abrazos… bromas, y el inicio de un misterioso viaje. Misterioso porque pienso que «los ancestros» ayudaron a encontrarnos ; tal vez vieron que entre ambos no existía ningún sentimiento de competencia. Que el encuentro éra para «musiquear»… por primera vez… naturalemente… Este es un trabajo diferente de les anteriores. Efectuado a puro instinto, y como siempre con amor y respeto! Al lado de un gran músico… de un gran guitarrista : Juanjo Dominguez. Raúl Barboza 1998<br /></span><span class=Texte>Los deseos que se concretan, son pasiones, son logros, son triunfos para el espíritu y el alma. No siempre se logran, pues no solo vale nuestro deseo, sino también el de la otra persona. 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Je me suis regardé dans la glace, et tout à coup je me suis rendu compte. A la maison on ne parlait jamais de ça.” Barboza se découvre une nouvelle liberté; soudain, tout est permis, et d’abord “ces musiques que là-bas je pensais ne pas pouvoir jouer à cause du racisme interne”. Les autres accordéonistes lui ont fait une place - les Galliano, Azzola, Daniel Colin, Jo Privat - et l’académie Charles-Cros lui décerne un prix. Partagé aussitôt avec les amis musiciens de Buenos Aires, “ceux qu’on laisse dans l’ombre, qui, comme moi, ont été repoussés. Comme Gardel, j’aime “donner la fleur à la fille moins jolie.” <br /><strong>Hélène LEE - LIBÉRATION<br /></strong>Raúl Barboza : accordéons diatonique et chromatique, percussions, voix et Juanjo Dominguez : guitare ; en compagnie de Ruben Diaz, guitare et de Raul Dominguez, guitarron, sur Melodia larga n° 2.<br />Enregistré le 14 avril 1998 à Buenos Aires au studio “Triamba” par Boly Yseas. Mixé en janvier 1999 par Alain Cluzeau au studio ‘Acousti” à Paris. Édité phonographiquement par Patrick Tandin en 1999 puis par Patrick Frémeaux et Claude Colombini en 2012. Illustration de couverture : Marie-Christine Rütten. Management : Denis Leblond.<br /><strong>1. Misionerita</strong> 2’24 • <strong>2. La cau</strong> 3’23 • <strong>3. Che rubicha</strong> 5’17 • <strong>4. Bienvenido</strong> 3’38 • <strong>5. Valsa de la abuela</strong> Isabel 3’00 • <strong>6. Amor verdadero</strong> 3’13 • <strong>7. Carrero cachapecero</strong> 4’19 •<strong> 8. Melodia larga n°2</strong> 4’40 • <strong>9.</strong> <strong>Que nadie sepa mi sufrir</strong> 3’29 • <strong>10. Chamarrita de los pobres</strong> 4’24 • <strong>11. Granja San Antonio</strong> 2’28 • <strong>12. A mi amor lejano</strong> 3’29 • <strong>13. Valsa para Patrick</strong> 2’52 • <strong>14. Improvisacion sobre malambo</strong> 3’33 • <strong>15. Candombera</strong> 4’24 • <strong>16. Pajaro chogui</strong> 2’26. P 1998-1999 Raúl Barboza, Label La Lichère. <br /><span class=Source>© 2004-2012 Groupe Frémeaux Colombini.<br /></span></span></p><br /><span class=Source>CD RAUL BARBOZA JUANJO DOMINGUEZ © Frémeaux & Associés 2013 (frémeaux, frémaux, frémau, frémaud, frémault, frémo, frémont, fermeaux, fremeaux, fremaux, fremau, fremaud, fremault, fremo, fremont, CD audio, 78 tours, disques anciens, CD à acheter, écouter des vieux enregistrements, albums, rééditions, anthologies ou intégrales sont disponibles sous forme de CD et par téléchargement.)</span></p>"
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